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Le vrai livre de la libertéLa Tour de Garde 1957 | 15 février
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forces spirituelles iniques dans les lieux célestes ”, et contre “ les expressions inspirées et trompeuses et les enseignements des démons ”.
Mais l’influence perverse de Satan embrasse bien plus que les seules affaires spirituelles. Quelquefois, vous entendez des gens dire d’un certain dictateur : “ Il agit comme le Diable lui-même. ” Il y a souvent dans cette affirmation plus de vérité qu’on ne pense. Il est évident que les dirigeants du monde peuvent exécuter les ordres de Satan : ils oppriment les hommes et les réduisent à un esclavage à la fois physique et mental. Que les nations elles-mêmes soient ainsi asservies à Satan, cela est montré dans Apocalypse 16:14 (NW), qui déclare que les “ expressions inspirées par des démons ” accompliraient des signes et iraient “ vers les rois de la terre habitée tout entière afin de les rassembler pour la guerre du grand jour de Dieu, le Tout-Puissant ”.
Satan fait tout ce qu’il peut pour occuper les hommes avec les troubles et les difficultés de la terre afin qu’ils ne prennent pas le temps de s’arrêter, de regarder autour d’eux, de se reconnaître et d’apprendre par le vrai livre de la liberté que c’est en réalité Satan qui conduit ce monde et qu’il est le seul vrai responsable de ses guerres, de ses difficultés et de la mort.
LA SOURCE DE LA LIBERTÉ
Ainsi, ce n’est pas la puissance de l’homme qui apporte la véritable liberté. Si l’homme pouvait la trouver par lui-même, le monde moderne et prétendument si sage du vingtième siècle pourrait secouer les chaînes qui entravent son esprit, chasser ses psychiatres, abattre ses asiles d’aliénés, abolir ses camps d’esclaves, chasser ses dictateurs, empêcher que de nouveaux ne les remplacent et exercer la liberté que l’effort personnel apporterait. Mais l’homme ne peut faire ces choses de lui-même. Il essaie, il produit quelques améliorations, mais les problèmes fondamentaux subsistent. Il y a eu des guerres dès les temps anciens, des dictateurs totalitaires ont surgi depuis la naissance des premiers gouvernements sur la terre et, d’après l’anthropologiste George Peter Murdock, de l’Université Yale, la psychiatrie est née directement du guérisseur-sorcier qui laissa les autres devenir guérisseurs par les plantes et rebouteux et limita l’exercice de sa médecine aux maladies de l’esprit. Pourquoi ces problèmes des plus anciens affligent-ils encore le monde du vingtième siècle ? Parce que les personnes qui ont promis d’en libérer les hommes ne peuvent triompher de la puissance de Satan. Elles peuvent seulement s’occuper des symptômes, non de la cause réelle. “ Ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption. ” — II Pi. 2:19.
Cela signifie-t-il qu’il n’y a pas de personnes libres ? Non ! Aujourd’hui, il existe des personnes qui sont libres même quand elles sont jetées en prison. Il y a actuellement des gens dans les camps de travailleurs-esclaves communistes que leur attitude mentale rend plus libres que la majeure partie des gens de ce monde. Ils ont la même liberté d’esprit que les hommes de Dieu du passé. Noé fut l’un de ces hommes des temps anciens. Au moment où la fin d’un monde était proche, il ne se blottit pas dans un coin, par la crainte, mais obéit sagement à Dieu et survécut au déluge qui purifia la terre d’un ordre de choses corrompu. Moïse, également, était affranchi de la crainte, même quand son obéissance à Dieu le soumit à la colère du puissant Pharaon égyptien. Dans Hébreux 11:27, nous lisons : “ C’est par la foi qu’il quitta l’Égypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. ”
Naturellement, Jésus-Christ fut l’exemple le plus frappant d’une telle liberté, et il ouvrit le chemin de la véritable liberté pour les autres qui l’accepteraient. Il le fit en fournissant la rançon qui peut supprimer l’esclavage que la désobéissance d’Adam apporta à l’humanité. Dans Romains 5:18, il est écrit : “ Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice, la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. ”
Oui, le Christ est le principal libérateur de l’homme, envoyé par Dieu. Il affranchira les hommes de l’esclavage sous toutes ses formes. Il libérera la terre des guerres, de la maladie, de l’oppression et de la mort. Et il amènera la paix parfaite de la main de Dieu.
Vous l’avez invoqué pour qu’il fasse cela. Dans votre prière, vous avez demandé à Dieu : “ Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. ” Pour que la volonté de Dieu soit faite, il faut que tout mal ait disparu ; la méchante domination de Satan doit prendre fin. Le Christ ne nous aurait pas enseigné à prier pour que cela se fasse si cela ne devait pas arriver. Il nous enseigna à prier pour cela, et cela arrivera ! — Mat. 6:10.
La certitude que la volonté de Dieu se fera bientôt sur toute la terre comme elle l’est dans le ciel vous apporterait-elle une grande paix de l’esprit ? Le livre de la liberté nous donne cette assurance. Il montre que la partie céleste de ce nouvel ordre de choses a déjà été établie, et que la partie terrestre est en voie de développement. Il donne la preuve que pendant la génération vivant maintenant la volonté de Dieu sera faite sur toute la terre, exactement comme elle l’est dans le ciel. La Bible est le livre de la plus grande liberté car elle montre comment vous pourrez vivre à ce moment-là et profiter des bénédictions du Royaume.
Dans Apocalypse 12:12, il est dit de notre époque : “ C’est pourquoi, réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps. ”
Ces malheurs ont accablé l’humanité depuis 1914. Les guerres, la famine, les tremblements de terre, la persécution mondiale des véritables chrétiens, le dérèglement accru, la crainte et l’insécurité universelles, et même la délinquance juvénile et la prédication actuelle du Royaume étendue à la terre entière, furent prédits comme une partie du grand signe qui marquerait le moment où Satan aurait été chassé des cieux dans le voisinage de la terre et où le royaume du Christ s’établirait. Le fait que ces choses sont venues sur notre génération marque notre époque comme le temps de la fin de la méchante domination de Satan, et en même temps, de l’établissement de conditions réellement justes. — Mat. 24:6-21 ; Luc 21:26 ; II Tim. 3:1-3.
LE RECOUVREMENT DE LA LIBERTÉ
Toutes ces informations viennent du vrai livre de la liberté. Ce livre, la Bible, dit encore bien d’autres choses au sujet de notre époque. Voulez-vous profiter de la connaissance vivifiante qu’il contient ? Alors, vous devez le lire. Vous devez étudier d’autres publications, comme celle-ci, qui vous aideront à le comprendre. Vous devez vous associer aux réunions de groupe avec d’autres personnes qui s’intéressent sincèrement à ce que dit réellement ce livre de la liberté. Rappelez-vous ces paroles : “ Mais lorsque les cœurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté. Or, le Seigneur, c’est l’esprit ; et là où est l’esprit du Seigneur, là est la liberté. ” — II Cor. 3:16, 17.
Mais vous direz peut-être : “ Tout cela est bien, mais je n’ai vraiment pas le temps de le faire. ” Bien des personnes disent cela, mais est-ce réellement vrai ? Le fervent du football s’intéresse aux performances de son équipe. Les hommes d’affaires lisent leurs journaux commerciaux. Des millions
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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1957 | 15 février
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porte ; votre message m’a fait tant de bien. ” Je pourrais continuer à me rappeler tous ces visages. Aujourd’hui, ces mêmes personnes connaissent les bénédictions que je recevais alors. Ai-je jamais regretté d’avoir décidé de devenir pionnier ? Non, jamais ; pas un instant.
J’étais si heureuse d’être pionnier que j’aurais voulu continuer à l’être dans mon pays natal, mais il se produisit quelque chose de merveilleux. Au printemps de 1945 je fus invitée à aller à Galaad. Cela dépassait tous mes rêves. Il me souvient comment, en tant qu’enfant, je lisais pendant des heures les “ rapports sur les assemblées ” (nous les appelions ainsi du temps des “ pèlerins ”), et j’avais souvent souhaité pouvoir prêcher ici et là. Les quelques rapports sur les pays étrangers me ravissaient. Je ne me rendis guère compte qu’un jour j’aurais l’occasion d’aller dans une autre partie du monde comme missionnaire. J’étais enchantée.
Je fis partie de la cinquième classe de Galaad. Je n’avais pas entendu dire grand-chose sur Galaad, excepté que c’était merveilleux. C’était plus que cela : j’avais le sentiment d’avoir quitté ce vieux monde pour entrer dans le monde nouveau. J’acceptai tout cela comme un don magnifique de Jéhovah, et je serai toujours reconnaissante de l’entraînement que j’y reçus. Ce séjour m’aida à obtenir une compréhension beaucoup plus profonde de l’organisation de Jéhovah, autant invisible que visible. On me montra l’obligation de servir Jéhovah efficacement avec bonté et amour, puisqu’on ne nous témoignait que de la bonté et de l’amour. On me montra comment étudier la Bible et en retirer le maximum. On me montra comment m’exprimer clairement et, avant tout, comment garder mon esprit et mon cœur tournés vers le service de Jéhovah et remplis de choses qui en valent la peine. Depuis, je n’ai pas cessé de m’appliquer à suivre cette règle de conduite. Galaad sera toujours cher à mon cœur ; j’en aimai chaque minute. Je pense que chaque pionnier qui en a la possibilité se rend volontiers à Galaad pour y être formé en vue de l’œuvre missionnaire à l’étranger. Je suis heureuse d’y avoir été. Regardez où je suis aujourd’hui : au Venezuela, en Amérique du Sud. Ai-je regretté d’avoir pris la décision d’aller à Galaad ? Non, parce que je pris cette décision avec l’aide de Jéhovah, ayant l’assurance qu’il m’aiderait à venir à bout de cette période d’entraînement.
En juillet 1945, je reçus mon diplôme, et je brûlais de me rendre dans mon territoire à l’étranger pour mettre en pratique tout ce que je venais d’apprendre. Je ne m’y rendis pas tout de suite, mais j’eus beaucoup à faire comme missionnaire aux États-Unis, et j’étais heureuse ; en décembre 1948 je figurais parmi les six heureux missionnaires qui s’embarquèrent sur un paquebot de la “ Grace Line ” en partance pour Maracaibo, Venezuela. Nous étions tellement ravies que nous avions hâte de quitter le port de New-York, car alors seulement nous nous sentirions vraiment en route.
Après huit jours de traversée, nous aperçûmes la terre : notre territoire à l’étranger ! L’air chaud qui nous cingla le visage nous donna l’impression de sortir d’une fournaise. Des centaines de toits de tôle brillaient au soleil. Tout cela ressemblait à une ville de désert dans un océan de sable. J’étais si heureuse de quitter le bateau que tout me paraissait bon, et j’étais reconnaissante à Jéhovah de nous avoir conduites à bon port. Ce que l’avenir me réservait dans ce pays étranger, je ne le savais pas et ne m’en souciais pas, sachant que Jéhovah prendrait soin de moi si je continuais à poursuivre le but de ma vie.
En écrivant ces lignes je ne puis m’empêcher de sourire, en nous voyant débarquer de ce bateau, chacune chargée de valises, de boîtes de bonbons et de gâteaux, de gros manteaux d’hiver, de chapeaux, de gants, de bas — par 38 degrés de chaleur. Nous commençâmes à ruisseler de transpiration et nous éclatâmes de rire. Il n’y avait nulle part un brin d’ombre. Un frère indigène ainsi qu’un frère parlant anglais venu d’une ville voisine nous attendaient. Nous voilà arrivées avec un vocabulaire de quelques mots d’espagnol, sans logis et ne comprenant qu’un dixième de ce que le frère indigène nous disait, sous un soleil tropical de plomb. Le frère qui parlait l’anglais nous dit qu’une famille pourrait nous héberger. Elle avait une petite maison, aussi pensait-il que nous pourrions y loger toutes. Le mari manifestait depuis peu de l’intérêt pour le message, et la femme n’y était pas opposée. Ils avaient deux enfants ; avec nous six cela ferait dix. Nous allâmes voir cette petite maison et la trouvâmes sur un tas de sable. Nous fûmes chaleureusement invitées à partager la maison avec eux, mais au moment où nous eûmes empilé nos quinze malles, 40 cartons de publications, tous nos gros habits et nos paquets, il resta à peine de la place pour bouger. Ils n’y virent pas d’inconvénient. Mais où allions-nous dormir ? C’était facile. Ils tendirent quatre autres hamacs par-ci par-là, et ma sœur et moi nous nous arrangeâmes un lit avec des cartons de livres. Était-ce là une privation ? Non, c’était une réelle expérience. Nous n’avions jamais eu un logement de ce genre et partagé une maison avec des personnes si aimables. Bien que pauvres et le père sans travail leurs visages resplendissaient de bonheur tellement elles étaient heureuses de nous accueillir chez elles. Notre conversation était très restreinte, mais un mois plus tard, lorsque nous les quittâmes pour nous installer dans le home missionnaire, elles pleurèrent et nous aussi. Elles ne comprenaient pas pourquoi nous ne pouvions pas continuer à vivre chez elles. Nous savions que Jéhovah bénirait cette famille pour la bonté qu’elle nous avait témoignée. En 1953, le père et la mère assistèrent à l’Assemblée de la Société du Monde Nouveau, au Yankee Stadium, à New-York, et l’année suivante, la mère et ses deux enfants s’engagèrent dans le service de pionnier pendant l’été. Ces chers amis ne sauront jamais ce que leur bonté fut pour nous. C’est avec joie que nous acceptâmes cet humble logement comme venant de Jéhovah, c’est pourquoi nous appréciâmes notre territoire dès le premier jour de notre arrivée.
Notre home missionnaire ne tarda pas à être confortablement meublé. Nous organisâmes un groupe qui se composait d’un seul frère, de quelques personnes de bonne volonté et de nous six. Le groupe augmenta rapidement et, en 1954, il y avait deux unités dans cette ville.
Deux jours après notre arrivée à Maracaibo, nous nous rendîmes dans le champ, nous plaçâmes beaucoup de publications. À chaque porte nous rendîmes brièvement témoignage, mais ne comprenions pas un mot de ce que nous disaient les habitants. Je pense qu’il devait leur sembler plus facile d’accepter des publications que d’essayer de nous faire comprendre qu’ils n’en voulaient pas. Quinze jours après notre arrivée, le prêtre catholique annonça que nous étions là. Chacune de nous fut décrite à la radio et tout le monde encouragé à ne rien accepter de notre part. C’était très bien ! Maintenant, chacun en ville savait qui nous étions, et bien des fois les gens vinrent à nous pour nous demander des livres et des Bibles. Souvent, nous avions placé notre premier livre vers 7 heures du matin. À cause de la chaleur les gens se levaient tôt et nous aussi.
Nous travaillâmes durement et trouvâmes beaucoup de personnes de bonne volonté chez qui nous conduisions des études avec nos maigres connaissances d’espagnol. Je me rappellerai toujours avec beaucoup de plaisir l’une des premières études que j’avais eues. La dame ne savait pas lire, je lisais donc pour elle. Je ne savais pas très bien lire, mais nous arrivâmes ensemble à déchiffrer ce que disaient les paragraphes. Elle devint bientôt proclamatrice ; son mari voulut aussi que je lui lise le livre. À ce moment-là je lisais un peu mieux et étais capable de donner de meilleures explications. Je commençais à me rendre compte qu’il me fallait faire un gros effort pour apprendre vite la langue et que je ne pouvais pas prendre mon temps, puisqu’il y avait ici des brebis pressées de s’instruire. Je n’ai pas beaucoup de facilité à apprendre une langue étrangère, mais c’était intéressant, et plus satisfaisant au fur et à mesure que je comprenais ce que disaient les gens. Chaque jour, nous achetions un journal et essayions de le lire. Je lus des livres sur le Venezuela et trouvais qu’il était très intéressant d’y vivre. Jusqu’à ce jour, je me tiens au courant de tout ce qui s’y passe, et cela me donne l’impression d’en faire partie.
Après avoir travaillé pendant trois ans et six mois dans la chaleur de Maracaibo, nous fûmes transférées à Barquisimeto, ville jouissant d’un climat plus frais, située à l’intérieur du pays. Une ville d’un genre tout à fait différent ; les habitants sont très fanatiques, pauvres, et plus de la moitié ne savent pas lire. Cela voulait dire que nous devrions travailler avec plus de difficulté pour trouver les brebis ; maintenant nous y avons une organisation forte, qui croît et qui est pure. Nos cœurs nous portent vers ces habitants ; car ils sont tellement aveuglés par les prêtres qui les mettent continuellement en garde contre nous et la Bible. Un jour, alors que je rendais témoignage dans un magasin, un prêtre s’approcha de moi, m’arracha une brochure des mains, la déchira en quatre et essaya de me la rendre. Je lui dis que c’était mon bien et qu’il devait me la payer. Il fouilla dans sa soutane et me remit sans mot dire le prix de la brochure.
Lorsque les “ saints ” sont portés d’une église à l’autre, des milliers d’habitants les suivent dans les rues et portent des cierges. La plupart d’entre eux n’ont jamais vu une Bible, ni ne savent qui est Jéhovah. Une femme me dit qu’elle avait son propre dieu et courut dans la maison le chercher : elle revint avec une image de Marie. Elle me dit : “ C’est ça mon dieu. ”
Quelle meilleure carrière aurais-je pu choisir pour poursuivre le but de ma vie que d’être missionnaire à l’étranger et d’avoir le privilège de faire connaître à ces gens la Bible, la sainte Parole divine de vérité ? Où aurais-je pu recevoir plus de bénédictions que celles reçues dans mon service missionnaire ? Je songe souvent aux riches bénédictions que je n’aurais pas connues, s’il m’avait fallu retourner dans mon pays après quelques mois ou la première année de séjour dans mon territoire. Je n’aurais pas appris une nouvelle langue, ni à vivre dans les tropiques où je me réjouis de voir des fleurs toute l’année, de manger des mets nouveaux, de voir surgir de nouveaux groupes là où la vérité n’avait jamais été entendue, et de m’associer avec d’“ autres brebis ” d’une race différente.
Je pourrais continuer et écrire un livre sur les joies du ministère, mais je pense qu’il est préférable de passer mon temps dans le champ pour trouver encore d’autres brebis désireuses de connaître le bonheur des serviteurs de Dieu. Que Jéhovah agrée mes remerciements pour le privilège qu’il m’accorde d’être missionnaire.
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