qu’à mieux s’entre-détruire. Aux jours de Josaphat, un bon roi de Juda, des forces armées considérables s’étaient rassemblées pour attaquer le peuple de Dieu, qui paraissait sans défense. Cependant, Jéhovah poussa l’un de ses prophètes à rassurer ses serviteurs par ces mots: “N’ayez pas peur et ne soyez pas terrifiés à cause de cette grande multitude, car la bataille n’est pas la vôtre, mais celle de Dieu.” Effectivement Dieu dressa une embuscade contre ces ennemis, si bien qu’“ils se frappèrent les uns les autres” jusqu’à extermination (II Chroniques 20:15-23; voir aussi Juges 7:22; Ézéchiel 38:21-23; Zacharie 14:13). À la tête de ses forces angéliques, le “Roi des rois” intronisé par Jéhovah ne fera pas de quartier. Satan et ses démons eux-​mêmes seront jetés dans l’abîme. — Révélation 19:11-16, 21; 20:1-3.

19. Quelle leçon pouvons-​nous tirer du dialogue consigné en Genèse 18:23-33? b) Quels seront les seuls survivants de la “grande tribulation”?

¹⁹ Toutefois, n’est-​il pas choquant que Jéhovah détruise à jamais le système mondial dans son intégralité? Peut-être certains partagent-​ils le sentiment qui poursuivait Abraham lorsqu’il songeait à la destruction de Sodome et de Gomorrhe; d’après eux, s’il se trouvait seulement 50, 45, 30, 20, voire 10 justes dans le présent monde, le “Juge de toute la terre” ne devrait pas l’anéantir (Genèse 18:23-33). Néanmoins, la parole prophétique montre à l’évidence que le monde de Satan est foncièrement injuste et qu’il sera complètement détruit (Jérémie 25:31-33; Sophonie 3:8). Comme Jésus l’a expliqué, la seule chair qui sera sauvée de cette “grande tribulation” sera celle des chrétiens qui se sont voués à Dieu, en d’autres termes celle des élus revêtus de l’onction et des “brebis” qui les accompagnent. Jéhovah ne tiendra personne d’autre pour juste. — Matthieu 24:21, 22; 25:31-33, 46; Jean 10:16; Habacuc 3:1, 2, 12, 13.

20. À quoi les Témoins de Jéhovah doivent-​ils veiller en ces derniers jours?

²⁰ La parole prophétique de Jéhovah “demeure haletante”. Elle progresse inéluctablement vers sa réalisation. Quant à nous, nous devons ‘continuer de l’attendre’. (Habacuc 2:3.) Nous donc qui sommes Témoins de Jéhovah, annonçons hardiment “le jour de vengeance de la part de notre Dieu” et faisons preuve du même franc-parler que les apôtres de Jésus pour consoler ceux qui sont endeuillés en leur portant la bonne nouvelle du salut (Ésaïe 61:1, 2; Actes 4:8-13, 18-20). Veillons également à écouter cet avertissement de Jésus: “Prenez garde à vous-​mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans les excès de table, les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et que soudain ce jour-​là ne soit tout de suite sur vous, comme un piège. Car il viendra sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Tenez-​vous donc éveillés et suppliez en tout temps, pour que vous parveniez à échapper à toutes ces choses qui sont destinées à arriver, et à vous tenir debout devant le Fils de l’homme.” — Luc 21:34-36.

Abondez en espérance

“Que le Dieu qui donne l’espérance vous remplisse de toute joie et paix, parce que vous croyez, pour que vous abondiez en espérance par la puissance de l’esprit saint.” — ROMAINS 15:13.

1, 2. a) D’après l’apôtre Paul, quelle raison avons-​nous d’‘abonder en espérance’? b) Comment la prophétie d’Ésaïe décrivait-​elle par avance ce sujet d’espérance?

ABONDER en espérance? Dans un monde aussi sombre que le nôtre, où le crime et la débauche règnent en maîtres dans les rues, où la famine et la sous-alimentation se sont déjà étendues à plus d’un milliard d’humains et où la menace de la guerre nucléaire est suspendue au-dessus de tous les habitants de la terre comme l’épée de Damoclès, comment peut-​on ‘abonder en espérance’? Juste avant d’exprimer ce souhait dans les lignes reproduites ci-contre, l’apôtre Paul avait énoncé l’une des raisons d’espérer en invoquant une prophétie d’Ésaïe. Il écrivit: “Il y en aura un qui s’élèvera pour dominer les nations; c’est sur lui que les nations fonderont leur espérance.” — Romains 15:12.

² Paul reprenait ainsi les paroles couchées en Ésaïe 11:1-10. Ce passage désignait par avance les gens des nations qui espéreraient en Jésus, celui qui avait été préfiguré par le roi David, fils de Jessé. L’évangéliste Matthieu, lui aussi, cite Ésaïe quand il décrit le Messie en ces termes: “Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé, que mon âme a agréé! Je mettrai mon esprit sur lui, et il fera clairement comprendre aux nations ce qu’est la justice (...). Oui, les nations espéreront en son nom.” — Matthieu 12:18-21; Ésaïe 42:1, 4.