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Pourquoi certains naissent-ils handicapés ?Réveillez-vous ! 1973 | 22 octobre
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pour que l’enfant handicapé soit néanmoins heureux de vivre, en faisant pour lui ce qu’ils aimeraient que les autres fassent pour eux.
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Coup d’œil sur le mondeRéveillez-vous ! 1973 | 22 octobre
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Coup d’œil sur le monde
La télévision et la violence
En juillet dernier, cent des plus célèbres spécialistes mondiaux du comportement ont étudié, à Monaco, l’agressivité, ses causes et ses conséquences. Les résultats de milliers d’expériences ont été présentés dans l’espoir de “freiner l’escalade de la violence qui devient un phénomène inquiétant et généralisé”. Selon Le Monde du 10 juillet 1973, “les enquêtes concernant les enfants criminels montrent bien l’imbrication des dispositions innées et de l’environnement familial ou social”. Ce journal rapporte qu’une équipe de médecins belges a mené une expérience sur les effets du cinéma auprès de garçons âgés de treize à dix-huit ans. La moitié d’entre eux ont vu successivement des comédies aimables, tandis que les autres ont regardé des films violents. Chez les uns comme chez les autres, il y a eu un accroissement d’activité. Mais dans le deuxième groupe, celui-ci “s’est traduit essentiellement par un développement inquiétant et foudroyant de l’agressivité verbale et physique”. Le journal ajoute que le phénomène est identique, mais considérablement aggravé pour la télévision. Ainsi, “quatre-vingts pour cent des spectacles les plus populaires de la télévision américaine contiennent des scènes de violence, à raison de huit séquences violentes à l’heure. Les programmes les plus violents sont ceux destinés aux enfants (...). Or les enfants américains passent plus de temps durant leurs quinze premières années à regarder la télévision qu’à fréquenter l’école”. À cet égard, le professeur Liebert, de l’Université de New York, déclara : “Étant donné que nous exportons largement nos programmes violents dans toute l’Europe, nous sommes en voie de préparer, avant vingt ans, la planète entière au barbarisme.”
La crainte d’une “pénurie mondiale de céréales”
Le Sahel et d’autres contrées sont menacés. Il suffirait d’une mauvaise récolte ou d’une mauvaise répartition pour que de vastes régions du monde connaissent la famine. Alors que depuis vingt ans, la population a augmenté de moitié, les stocks de céréales n’ont jamais été aussi faibles ni les prix aussi élevés. Telles sont les constatations énoncées par M. Boerma, directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture et publiées dans Le Monde du 11 juillet 1973. M. Boerma a précisé d’autre part : “Les besoins minima prévisibles de blé en 1973-1974 ne pourront pas être couverts par la production actuelle. (...) En fait, on pourrait assister dans les prochains mois à une pénurie mondiale de céréales en cas de mauvaise récolte dans une des principales régions productrices. (...) On ne peut plus tolérer que le monde soit soumis à un système de rationnement international par les prix durant les périodes de pénurie, c’est-à-dire à un système qui permettrait au plus riche ou au premier arrivé d’emporter automatiquement le plus gros morceau. (...)” Parlant du Sahel, il a dit qu’il constituait un “symbole de notre monde en crise” et a ajouté que la famine conduira “des hordes de gens affamés” à provoquer des désordres sociaux et politiques.
Des lamas tibétains dans une église catholique
En juillet dernier, l’église Notre-Dame de Royan, en France, était comble lorsque des lamas tibétains ont commencé la première des cérémonies traditionnelles qu’ils
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