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  • L’attitude du chrétien face à la violence
    La Tour de Garde 1968 | 15 août
    • QUE NOUS RÉSERVE L’AVENIR ?

      La violence qui règne actuellement va-​t-​elle diminuer ou augmenter dans les jours à venir ? La prophétie biblique nous assure formellement que “les hommes méchants (...) iront de mal en pis”. (II Tim. 3:13.) Elle ajoute ceci : “La parole inspirée dit expressément que, dans les dernières périodes, certains se détourneront de la foi, prêtant attention à des paroles inspirées trompeuses et à des enseignements de démons.” D’autre part, Jésus a prédit : “À cause de l’accroissement de l’iniquité, l’amour du grand nombre se refroidira.” — I Tim. 4:1 ; Mat. 24:12.

      Par conséquent, la violence continuera d’augmenter pendant quelque temps encore jusqu’à ce que les “derniers jours” soient accomplis. Alors, Dieu mettra fin à toute violence et exterminera ceux qui en sont les instigateurs.

      Il ne fait pas de doute que “le monde passe et son désir aussi”. (I Jean 2:17.) D’excès de violence en excès de violence, il se précipite vers sa destruction imminente qui sera l’œuvre de Dieu. Toutefois, la Parole de Dieu renferme aussi la promesse que “celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais”. Ainsi donc, toutes les personnes au cœur sincère qui font la volonté de Dieu peuvent connaître la promesse réconfortante de survivre à la fin de ce système de choses rempli de violence.

      LA CONDUITE CHRÉTIENNE

      Mais quelle est la volonté de Dieu en rapport avec les nombreuses conjonctures susceptibles de mener à la violence et dans lesquelles on peut se trouver ? Le chrétien participera-​t-​il au renversement par la violence des gouvernements tyranniques ? Participera-​t-​il à des “marches” sur l’hôtel de ville, afin de réclamer des droits ou pour protester contre certains abus ? Si quelqu’un malmène le chrétien, ou l’insulte, celui-ci lui rendra-​t-​il la pareille pour lui montrer que ‘ça ne se passera pas comme ça’ ?

      La Parole inspirée de Dieu spécifie : “Un esclave du Seigneur n’a pas à se quereller, mais il doit être doux envers tous, qualifié pour enseigner, se contenant sans cesse sous le mal.” (II Tim. 2:24). On découvre la sagesse de ce conseil chaque fois qu’on le met en pratique, quelles que soient les circonstances.

      Par exemple, si vous êtes chrétien et que vous suiviez ce conseil, vous ne travaillerez pas au renversement, par la violence, d’un régime, même tyrannique. Nombreux sont ceux qui, après l’avoir fait, se sont souvent trouvés assujettis à une autre forme de gouvernement plus oppressive que celle qu’ils avaient rejetée. De plus, au cours de l’action, ils pourraient perdre la vie pour une cause que Dieu n’approuve pas. Jésus ordonna à ses disciples, non pas de se battre pour renverser les présents systèmes politiques, mais de prier pour le Royaume de Dieu (Mat. 6:9, 10 ; Jean 18:36). Il savait qu’au temps fixé Dieu lui-​même mettrait définitivement fin à tous les gouvernements tyranniques. C’est pourquoi le chrétien “n’a pas à se quereller”, mais il lui faut attendre avec patience le moment où Dieu apportera son remède, le seul remède efficace, qui se révélera être salutaire pour toute la famille humaine.

      Dans toute nation, quelle qu’elle soit, il existe des préjugés et des discriminations. Si vous n’obtenez pas justice en recourant aux lois du pays, userez-​vous de moyens tels que le piquet de grève à la porte des usines et les émeutes dans la rue ? Si, en votre qualité de chrétien, vous agissiez de la sorte, vous transgresseriez alors les lois. Le christianisme respecte les lois et n’autorise pas le désordre. Le désordre ne fera jamais régner la justice. Il contribuera par contre à l’accroissement de l’oppression et multipliera les divisions. Voici le conseil que nous donne la sagesse pratique de Dieu : “Laisse la colère, abandonne la fureur ; ne t’irrite pas, ce serait mal faire. Car les méchants seront retranchés.” (Ps. 37:8, 9). D’autre part, l’apôtre Paul écrivit : “Éloignez-​les réellement toutes de vous, le courroux, la colère, la malice, le langage injurieux et, de votre bouche, les propos obscènes.” (Col. 3:8). Le chrétien compte sur Jéhovah pour faire régner la justice, car il comprend que c’est à Jéhovah, et non pas à lui, de corriger les erreurs commises par un mauvais système de choses.

      Lorsque des émeutes ou des manifestations éclatent au sein d’une communauté, le chrétien fera surtout bien attention de ne pas s’exposer à la violence. Chaque fois qu’il le pourra, il se retirera dans un lieu où il ne courra pas de risques inutiles, jusqu’à ce que la violence s’apaise. Cette conduite est le reflet de la sagesse divine exprimée en ces termes : “Il saisit un chien par les oreilles, celui qui, en passant, s’emporte pour une dispute qui n’est pas la sienne.” Ainsi donc, le chrétien ne participe pas aux émeutes ni aux manifestations ; il ne cherche pas non plus à s’en approcher, même par curiosité. — Prov. 26:17, Da.

      Mais que faire si l’on est bousculé, insulté ou rudoyé ? Faut-​il rendre la pareille ? Voici une mise en garde biblique : “Une parole dure excite la colère.” (Prov. 15:1). Il y a beaucoup de chances pour qu’une réponse du tac au tac ne fasse qu’envenimer la colère, qu’exaspérer l’offenseur au point de l’inciter à commettre des actes de violence, surtout à notre époque où tant de personnes sont sous la coupe des démons ou sous l’influence des stupéfiants. Loin d’attiser la discorde, le chrétien observera, entre autres, le conseil suivant : “Une réponse douce calme la fureur.” Et s’il ne réussit pas à se rendre maître de la situation, alors il suivra cette exhortation de la Parole de Dieu : “Avant que la dispute s’anime, retire-​toi.” — Prov. 17:14.

      Le chrétien songe aussi aux moyens qui lui permettront de ne pas s’exposer à la violence des éléments criminels. Chaque fois qu’il le pourra, il prendra la précaution de ne pas aller seul dans les rues sombres de certains quartiers dangereux. Même quand il se rend chez des personnes pour leur parler des desseins de Dieu, il serait bien qu’il se fasse accompagner dans les localités où sévit le crime. Cela ne veut pas dire que le chrétien cherchera à fuir le danger à tout prix. À la vérité, il est prêt à subir la persécution, voire la mort, là où le culte qu’il rend à Dieu est mis en cause. Mais il n’exposera pas inutilement sa vie pour un motif quelconque n’ayant aucun rapport avec son intégrité envers Dieu.

      LA NEUTRALITÉ

      Le chrétien ne prend parti pour personne dans les litiges nationaux ou internationaux qui mènent à la violence et aux effusions de sang. En tant qu’esclave de Dieu, il reste neutre vis-à-vis des conflits du présent monde, évitant de se charger de la dette de sang qui les accompagne. À propos de ses disciples, Jésus déclara : “Ils ne font pas partie du monde, tout comme je ne fais pas partie du monde.” (Jean 17:16). Ainsi donc, le chrétien ne prend aucune part aux luttes violentes de ce monde. Il sait qu’au temps fixé Dieu mettra définitivement fin au mal, et cela, sans nuire aux innocents.

      En évitant de se laisser entraîner dans les affaires embarrassantes de ce monde, le chrétien se conduit aujourd’hui exactement comme se conduisaient les chrétiens du premier siècle de notre ère. Notez ce qu’écrivit Justin le Martyr au second siècle : “Nous qui étions remplis de guerre, de meurtre, de tout mal, nous avons sur terre transformé les instruments de guerre, les glaives en socs de charrue, les lances en outils des champs, et nous cultivons la piété, la justice, la philanthropie, la foi, l’espérance qui vient du Père lui-​même par le crucifié.” — L’œuvre de Justin, Apologie I et II, Dialogue avec Tryphon. Pages 303 et 304.

      Bien que, parmi les nations, un grand nombre d’autorités ne respectent pas la neutralité observée par les chrétiens, il y a cependant des personnalités qui la comprennent.

      Citons, par exemple, ce qui s’est passé dans un certain pays africain où des luttes intestines avaient obligé les forces de la police et de l’armée à établir des barrages sur les routes. Le contrôle y était très sévère et faisait perdre du temps. Mais dans presque tous les cas, les soldats et les policiers laissaient passer les témoins de Jéhovah après les avoir soumis à une inspection réduite au minimum et s’être assurés de leur identité. Souvent les autorités faisaient cette remarque : “Nous avons confiance en vous.” Ou bien on les entendait dire : “Ne vous préoccupez pas au sujet des témoins de Jéhovah, nous les connaissons.” À l’un de ces postes de contrôle, plusieurs de ces chrétiens qui se rendaient à une assemblée de ministres entendirent la réflexion suivante : “Il y a déjà un certain nombre des vôtres qui sont passés ; allez, passez !” Les fonctionnaires chargés de l’application des lois, connaissaient bien la position de neutralité adoptée par les témoins de Jéhovah, et ils traitaient ces derniers avec respect, sachant qu’ils n’étaient pas responsables des désordres qui régnaient dans le pays.

      Le chrétien garde sa neutralité, même dans les pays où les autorités persécutent les témoins. Il suit la ligne de conduite que Jéhovah Dieu lui a tracée dans sa Parole. En aucun cas, il n’accepte de faire des compromis. Il évite ainsi d’être tenu pour responsable de la violence qui règne en ce monde et de subir le jugement défavorable de Dieu.

      Sous peu, Dieu mettra fin au présent système de choses rempli de violence. Il le remplacera par son ordre nouveau, où “la justice doit habiter”. (II Pierre 3:13.) Les chrétiens qui auront persévéré dans cette ligne de conduite sage face à la violence, recevront en récompense de merveilleux bienfaits : la vie, la santé et le bonheur. Ils jouiront à jamais de la vie dans un ordre nouveau d’où sera bannie la violence. “Les doux posséderont la terre, ils goûteront les délices d’une paix profonde.” — Ps. 37:11, AC.

  • Un ecclésiastique fuit Babylone la Grande
    La Tour de Garde 1968 | 15 août
    • Un ecclésiastique fuit Babylone la Grande

      ● Dans une ville du Mexique, un ministre du culte protestant, pasteur depuis dix ans dans cette localité, se procura un exemplaire du livre Du paradis perdu au paradis reconquis. Aux témoins de Jéhovah qui lui avaient remis l’ouvrage, il avoua qu’il ne savait plus quoi dire dans ses sermons au temple. Quand il vit cette publication, il s’étonna de la clarté avec laquelle elle enseignait la vérité. Une étude de la Bible fut commencée, et elle s’est poursuivie deux fois par semaine pendant deux mois. Le pasteur donna alors sa démission. Le troisième mois, il se mit à aller voir ses anciennes brebis pour leur parler de la “bonne nouvelle”. Des études sont actuellement conduites avec certaines d’entre elles.

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