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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1965 | 15 août
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son trône au-dessus du trône donné au Fils de Dieu, Jésus-Christ, en 1914. Mais, au cours de la guerre qui eut lieu dans le ciel, de 1914 à 1918, le roi couronné, Jésus-Christ, chassa Satan du ciel, l’abaissant jusqu’au voisinage de la terre. Ésaïe pouvait donc dire prophétiquement à son sujet : “Tu es abattu à terre, toi (...) !” Babylone la Grande a, elle aussi, été entraînée dans la chute. La preuve en fut donnée par le fait que le reste de l’Israël spirituel fut délivré de la captivité en 1919, affranchi définitivement de l’esclavage de la religieuse Babylone la Grande, et de son roi, Satan le Diable.
Ainsi, bien qu’Ésaïe 14:12-14 se soit appliqué en premier lieu au roi visible de l’ancienne Babylone, il s’applique de nos jours au roi invisible de Babylone la Grande des temps modernes, Satan le Diable, tel qu’il fut préfiguré par l’ancien roi de Babylone.
● Y a-t-il eu des témoins de Jéhovah sur la terre à toutes les époques de l’histoire humaine, même pendant l’âge des ténèbres ?
Il ne paraît pas sage de répondre à cette question d’une façon dogmatique. Toutefois, il semble que la raison et les faits, ainsi que le témoignage de la Bible, nous permettent de conclure qu’il y a eu des témoins de Jéhovah sur la terre à toutes les époques de l’histoire humaine.
Le simple fait que trois Témoins seulement sont désignés par leur nom avant le déluge ne signifie pas qu’il n’y en eut pas d’autres au cours de la période antédiluvienne. Il est fort probable qu’Abel était marié à l’époque où il fut un fidèle témoin ; ainsi sa femme aurait pu continuer d’être un témoin après la mort de son mari. Ensuite, il y eut Lémec qui, pour avoir prononcé sa prophétie inspirée concernant son fils Noé, a dû être, lui aussi, un témoin de Jéhovah. — Gen. 5:29.
Après le déluge, nous trouvons le fidèle Sem, dont la vie se prolongea jusqu’à l’époque d’Abraham. Et Isaac, Jacob, Joseph et Job ne furent-ils pas des témoins fidèles, comme ont dû l’être aussi les parents de Moïse ? Au moment de sa fondation, la nation d’Israël tout entière devint une nation de témoins, comme Jéhovah le montre dans Ésaïe 43:10-12. Ce peuple continua d’être une nation de témoins de Jéhovah jusqu’en l’an 36 de l’ère chrétienne.
Que Jéhovah ait encore eu des témoins sur la terre depuis l’époque du Christ jusqu’à la nôtre, cela est indiqué, semble-t-il, dans la parabole de Jésus au sujet du blé et de l’ivraie, rapportée dans le chapitre treize de Matthieu Mt 13. Là, Jésus déclara que le blé et l’ivraie croîtraient ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, époque à laquelle il y aurait une séparation. Cette parabole semble indiquer que, pendant toute la période qui s’écoulerait entre les premières semailles et la moisson, il y aurait quelques véritables chrétiens, du “blé”, même si, à certaines époques, leur nombre serait insignifiant.
Ainsi, au cours des siècles, il y eut des hommes se disant chrétiens qui rejetèrent la fausse doctrine de la trinité ; on les appelait communément les “Ariens”. Il y eut ceux qui suivaient de très près le christianisme primitif et qu’on connaissait sous le nom de Quartodécimans parce qu’ils commémoraient la mort du Christ le 14 nisan, résistant à la tendance païenne de Rome. À partir du septième siècle, il y eut les pauliciens dont les enseignements ont été qualifiés de “christianisme de la Bible, véritable et apostolique”. Ils ne s’en tenaient qu’au “Nouveau Testament”, pratiquaient le baptême des adultes, et croyaient que Dieu, dans son amour, avait envoyé un ange sur la terre qui devint le Fils de Dieu lors de son baptême. Ils rejetaient toute tradition contraire aux Écritures, ne faisaient pas de distinction entre le clergé et les laïques et refusaient de vénérer la croix.
Puis, à partir du douzième siècle, il y eut les vaudois ; il y avait de nombreux points communs entre eux et les pauliciens qui les avaient précédés ; ils rejetaient toutes les fausses traditions, comme le purgatoire, la messe, etc., et s’attachaient très étroitement à la Bible, bien que leur attachement ne se limitât pas au “Nouveau Testament”. Le baptême et le Souper du Seigneur étaient les deux seules cérémonies qu’ils observaient. Ils suivaient rigoureusement les principes bibliques touchant la moralité et refusaient de célébrer les jours de fête religieuse, comme le dimanche des Rameaux, Pâques, la Toussaint, etc. La déclaration de l’un d’eux, qui mourut en martyr, caractérise bien les vaudois : ‘On ne doit pas prier la croix, mais la détester comme l’instrument de la mort du Juste.’
Nombreux furent les ariens, les pauliciens et les vaudois, sans parler des autres qui, à cause de leur religion fondée sur la Bible, furent livrés au martyre. Il est vrai que ce fait en lui-même ainsi que leurs croyances, dont nous avons parlé précédemment, ne prouvent pas que tous avaient l’approbation de Dieu. Pourquoi ? Parce que, à maintes reprises, certains d’entre eux tirèrent l’épée pour se défendre contre les croisades catholiques romaines, en violation de Matthieu 26:52.
Les faits précédents semblent donc prouver deux choses : 1) à travers les siècles, depuis l’époque d’Abel jusqu’aux temps modernes, il y a eu des hommes qui ont suivi de si près la Parole de Dieu qu’ils peuvent être considérés comme des témoins de Dieu ayant son approbation ; 2) qu’ils étaient peu nombreux ; cela serait en harmonie avec le nombre limité des membres du corps du Christ, et aussi avec le fait qu’un nombre comparativement plus grand de ces derniers apparut au temps des semailles et à l’époque de la moisson.
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CommunicationsLa Tour de Garde 1965 | 15 août
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Communications
LE MINISTÈRE
Jéhovah Dieu confie à ses fidèles témoins un merveilleux dépôt chrétien. Il leur accorde le privilège de faire connaître les belles paroles de vie à ceux qui ont faim et soif de justice (II Tim. 1:14). Publiant la bonne nouvelle de lieu en lieu et de maison en maison, ils sont prophétiquement décrits comme suit : “Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, (...) qui publie le salut !” (És. 52:7). L’apôtre applique ces paroles aux disciples du Christ quand il dit : “Qu’ils sont avenants les pieds de ceux qui déclarent la bonne nouvelle de bonnes choses !” (Rom. 10:15). Ainsi donc, par la parole prononcée et imprimée, les témoins de Jéhovah apportent de bonnes nouvelles à leurs semblables. Au cours du mois d’août, les témoins de Jéhovah offriront le livre “De nouveaux cieux et une nouvelle terre” et la brochure “La guérison des nations est proche”.
Avis
L’article à la page 505 de cette édition : “Une nation attend la libération”, devrait être étudié avant celui de l’édition du 1er août intitulé : “Un thème biblique qu’il nous faut apprendre”, page 470.
TEXTES QUOTIDIENS POUR SEPTEMBRE
16 Celui qui est fidèle dans ce qui est très peu est aussi fidèle pour beaucoup, et celui qui est injuste dans ce qui est très peu est aussi injuste pour beaucoup. — Luc 16:10. wF 15/11/64 16a
17 L’homme doit vivre, non seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Jéhovah. — Mat. 4:4. wF 1/2/65 9a
18 Qui es-tu (...) pour oublier Jéhovah, ton Créateur, (...) et pour trembler devant la fureur du tyran ? — Is. 51:12, 13, AC. wF 1/4/65 1-3a
19 Quand Priscille et Aquila l’entendirent [Apollos], ils le prirent en leur compagnie et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu. — Actes 18:26. wF 15/7/64 18
20 Jéhovah nous a commandé de mettre en pratique toutes ces lois et de craindre Jéhovah, notre Dieu, afin que nous soyons toujours heureux et qu’il nous conserve en vie, comme il l’a fait jusqu’ici. Et ce sera pour nous la justice, si nous prenons garde à pratiquer tous ces préceptes. — Deut. 6:24, 25, AC. wF 1/7/64 15
21 Que les femmes âgées soient respectueuses dans leur conduite (...) qu’elles rappellent à la raison les jeunes femmes, leur disant d’aimer leurs maris, d’aimer leurs enfants, d’être d’esprit pondéré, chastes, (...) afin qu’on ne parle pas en mal de la parole de Dieu. — Tite 2:3-5. wF 1/3/65 35, 36
22 Or je vous exhorte, frères (...) pour que vous teniez tous le même langage (...) que vous soyez bien unis dans le même esprit et dans la même pensée. — I Cor. 1:10. wF 15/8/64 8a
23 En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante (...) Tous ceux qui voudront la soulever seront meurtris [se blesseront grièvement, Jé]. — Zach. 12:3, Sy. wF 15/2/65 55
24 Quand ils eurent fait leur supplication (...) ils furent tous remplis de l’esprit saint et disaient la parole de Dieu avec hardiesse. — Actes 4:31. wF 1/4/64 16, 26
25 Je vis les morts (...) et des rouleaux furent ouverts. Mais un autre rouleau fut ouvert ; c’est le rouleau de vie. — Rév. 20:12. wF 15/3/65 44, 45a
26 Il parla avec hardiesse pendant trois mois, faisant des discours et usant de persuasion concernant le royaume de Dieu. — Actes 19:8. wF 1/4/64 9-11a
27 Que ton royaume vienne. — Mat. 6:10. wF 15/4/64 48, 51
28 Mes frères, un figuier ne peut donner des olives ou une vigne des figues, n’est-ce pas ? L’eau salée ne peut pas non plus donner de l’eau douce. — Jacq. 3:12. wF 15/12/64 14, 15a
29 Le Seigneur a fait entendre sa parole : les femmes qui annoncent la victoire sont une troupe nombreuse. — Ps. 68:12, AC 68:11, NW. wF 1/8/64 21, 23a
30 Je vous dis, mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et après cela ne peuvent rien faire de plus. Mais je vais vous indiquer qui vous devez craindre : Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la Géhenne. Oui, je vous le dis, craignez Celui-là. — Luc 12:4, 5. wF 1/4/65 29a
ÉTUDES DE “LA TOUR DE GARDE” POUR LES SEMAINES DU
12 septembre : Le ministère chrétien. Page 488.
19 septembre : Le ministre mûr peut aider ses frères. Page 494.
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