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Des hommes et des nations deviennent un objet de riséeLa Tour de Garde 1969 | 15 avril
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la bataille d’Harmaguédon ? C’est à chacun de nous de décider s’il en sera ainsi ou non. Être l’objet de la risée de Dieu signifie la destruction précédée du chagrin, de la détresse et d’un grand nombre de difficultés inutiles. Quelle personne sensée désire être un objet de risée dans de pareilles conditions ? Il est possible d’éviter une telle chose. Que les nations du présent monde continuent d’agir de manière insensée, quant à nous, nous ne les imiterons pas ! Nous pouvons suivre la voie de la sagesse qui vient d’en haut, du ciel, la véritable sagesse.
23. Que promet la vraie “sagesse” à ceux qui l’écoutent, et pourquoi est-ce une perspective désirable ?
23 Après avoir déclaré comment elle rira le jour où la détresse frappera ceux qui l’auront rejetée, la vraie sagesse termine sa déclaration en ces termes : “Celui qui m’écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal.” (Prov. 1:33). N’est-ce pas une perspective désirable ? Dans ces conditions, nous n’aurons aucune raison de craindre quelque chose de mauvais ou de terrible de la part du Dieu Tout-Puissant, la Sagesse par excellence. Au contraire, il nous protégera et nous accordera son approbation. Nous serons certains de jouir de sa protection lors de la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”. Grâce à cette protection, nous survivrons aux nations qui seront un objet de raillerie et nous entrerons dans l’ordre de choses nouveau et juste promis par Dieu, et gouverné par le Royaume de son Messie bien-aimé, le Grand David. Nous nous assemblerons tous pour rire et pour nous réjouir des plaisirs purs et sains dont nous jouirons grâce au Dieu Tout-Puissant.
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Nouvelles installations pour l’impression de la Parole de DieuLa Tour de Garde 1969 | 15 avril
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Nouvelles installations pour l’impression de la Parole de Dieu
LA PAROLE de Dieu est inséparablement liée à l’histoire de l’imprimerie. La Bible fut le premier livre à sortir de la nouvelle presse à caractères mobiles que Jean Gutenberg inventa il y a 516 ans, en Allemagne. Dans The World Book Encyclopedia, nous pouvons lire à ce sujet la remarque suivante : “La publication de cette Bible, dans les années 1450, marqua le début de l’histoire du livre des temps modernes.” Ce fait est significatif, car depuis ce temps-là, aucun livre n’a atteint un tirage comparable à celui de la Bible.
Au cours des vingt-cinq dernières années, près de quinze millions de Bibles, en sept langues différentes, sont sorties des seules presses des témoins de Jéhovah à Brooklyn (États-Unis). Plus de neuf millions d’entre elles étaient des Bibles complètes. Différentes versions anglaises furent imprimées, parmi lesquelles la Version du roi Jacques, la Version standard américaine et la Traduction du monde nouveau, cette dernière en un anglais moderne. Aucun peuple sur la terre ne porte à l’impression et à la diffusion de la Parole de Dieu un intérêt plus grand que les témoins de Jéhovah.
C’est la raison pour laquelle le mercredi 31 janvier 1968 a été un jour mémorable dans la vie de ces témoins, et notamment de ceux qui sont en relation étroite avec l’organisation du bureau principal de Brooklyn, là où s’effectue la plus grande partie de l’œuvre d’impression. En effet, cet après-midi-là a été marqué par l’inauguration d’une nouvelle imprimerie de dix étages, couvrant une superficie totale de 2 hectares. Quelle puissante contribution cet immeuble neuf va apporter à l’expansion de l’œuvre consistant à imprimer la Bible et les livres qui en facilitent l’étude !
Les témoins de Jéhovah utilisaient déjà au maximum trois grandes imprimeries couvrant une superficie totale de 4 hectares. L’espace actuellement disponible dans les quatre imprimeries est donc de 6 hectares. Un autre moyen qui nous aidera à mieux comprendre ce que représente cette surface consiste à imaginer un terrain de football ordinaire de 110 mètres de long et de 50 mètres de large, et de songer qu’il faudrait onze de ces terrains pour couvrir la superficie offerte par les locaux de la Société.
LE PROGRAMME DE L’INAUGURATION
Le programme de l’inauguration a été présenté dans les trois salles à manger du Béthel, au siège international des témoins de Jéhovah. Ce Béthel comprend deux beaux bâtiments en brique rouge, de onze étages chacun, ayant vue sur le célèbre port de New York. Ces immeubles ne sont situés qu’à dix minutes de marche des imprimeries. C’est là et dans des maisons voisines que vivent près de 600 ouvriers travaillant à l’imprimerie et plus de 250 autres témoins employés dans les bureaux, à la blanchisserie, à la cuisine et dans les autres services du Béthel. Il faut ajouter aux membres de cette famille les 101 étudiants qui suivent le cours des missionnaires, d’une durée de cinq mois, à l’École de Galaad qui fonctionne dans cet immeuble, ainsi que les 50 élèves qui fréquentent l’École du ministère du Royaume, dont les cours sont destinés aux représentants des témoins de Jéhovah au sein des congrégations locales. Quelle joie pour ce millier de personnes d’assister au programme de l’inauguration !
Les trois salles à manger étant reliées par un système de télévision en circuit fermé, tous les assistants ont pu voir et entendre les diverses parties du programme. À 12 h 15, à la fin de la matinée de travail, un repas spécial a été servi à toute la famille. Après cela, tandis que chacun restait à sa place et s’y détendait, Nathan H. Knorr, président de la Société, a pris la parole, et un programme agréable et intéressant, qui devait durer deux heures, a commencé. Au cours de toute cette session, l’attention des auditeurs a été dirigée sur l’extension progressive des installations nécessaires à l’impression et à la diffusion de la Bible. Combien il était facile de voir que Jéhovah avait béni toute cette œuvre !
PETITS COMMENCEMENTS
À l’aide d’anciennes photographies, N. H. Knorr a fait aux assistants une brève description des débuts de l’organisation des témoins de Jéhovah des temps modernes à Allegheny, en Pennsylvanie. Il a montré des images représentant la Maison de la Bible, un immeuble construit par la Société en 1889 et qui lui a servi de siège pendant vingt ans. Il a aussi montré un exemplaire de la première édition — de juillet 1879 — de La Tour de Garde (angl), jadis connue sous le nom de Zion’s Watch Tower and Herald of Christ’s Presence (La Tour de Garde de Sion et Messager de la présence de Christ). Dans ces premiers temps, les travaux d’imprimerie étaient en grande partie assurés par des maisons commerciales pour le compte de la Société.
Fred W. Franz, vice-président de la Société Watch Tower, a été ensuite invité à faire un exposé sur les débuts de la Société à Brooklyn, après la Première Guerre mondiale. Il a fait remarquer qu’en 1920, l’année même de son arrivée au Béthel, la Société a entrepris l’impression des périodiques sur sa propre presse. Lloyd Burtch qui a travaillé sur cette machine a rappelé quelques-uns de ses souvenirs. La surface disponible pour l’imprimerie était alors de moins de 300 m2, et le bâtiment qui l’abritait était situé à quelques blocs de maisons des installations actuelles de la Watch Tower.
Au cours du programme, N. H. Knorr a fait observer qu’à son arrivée au Béthel, en septembre 1923, la petite imprimerie de la Société avait été transférée quelques rues plus loin, au 18 Concord Street. Toutefois, ces locaux plus vastes s’étant bientôt révélés trop exigus, la construction de la première des actuelles imprimeries de la Société a été envisagée. Ce bâtiment de sept étages, achevé en 1927, offrait une surface disponible de 6 500 m2.
EXPANSION CONTINUELLE
Il a été demandé ensuite à Grant Suiter, secrétaire-trésorier de la Société Watch Tower, de poursuivre le récit de cette expansion. Fait significatif : ni lui, ni aucun des autres orateurs n’a attribué le mérite de cet extraordinaire développement de l’organisation à la sagesse et à l’ingéniosité d’un homme ou d’un groupe d’hommes. Au contraire, c’est à Jéhovah Dieu et à ses forces angéliques qu’ils ont attribué la gloire d’avoir rendu possibles ces nouvelles installations pour l’impression et la diffusion des Bibles et des publications bibliques.
Dans un exposé bref mais clair, G. Suiter a passé en revue les faits relatifs à l’achat des différents bâtiments et à leur utilisation par la suite. En 1937, a-t-il dit, on ajouta quatre étages au bâtiment qui avait été construit en 1927. Mais ce n’était là qu’un début. En 1949, un autre grand immeuble de huit étages, relié au précédent, a été construit ; les deux immeubles constituaient à eux seuls tout un bloc. Cependant, la demande accrue de publications bibliques a nécessité de nouvelles et importantes installations. En 1956, une imprimerie de douze étages, couvrant une superficie de plus de 17 800 m2 a été achevée. D’autre part, en octobre 1958, la Société a acheté un immeuble contigu de huit étages qui, aujourd’hui, sert presque uniquement d’entrepôt pour le papier. Ensuite, Max Larson, responsable de l’imprimerie, a relaté certains des faits les plus intéressants touchant les difficultés d’approvisionnement en papier que l’on rencontrait pendant la guerre. C’est un travail que de faire marcher sans interruption une grande imprimerie !
Comme vous pouvez l’imaginer, ce n’est pas une petite tâche que de nourrir, trois fois par jour, tous ces ouvriers et ces étudiants, c’est-à-dire plus de 1 000 personnes. George Couch, serviteur de la maison du Béthel, a été invité à faire quelques remarques à ce propos. La famille, a-t-il dit, mange par repas, et selon le menu qui est prévu, un jeune bœuf, trois cochons ou 165 poulets. Elle consomme en outre 12 000 œufs, 3 780 litres de lait et plus de 90 kilos de beurre par semaine ! Ces denrées sont fournies par les fermes de la Société, qui couvrent une superficie d’environ mille hectares.
UNE FAMILLE VOUÉE
Tous ceux qui vivent au Béthel ou travaillent dans les fermes sont des ministres ordonnés des témoins de Jéhovah. À l’instar de leurs autres compagnons dans le ministère, dont le nombre s’élève à plus d’un million, ils s’intéressent vivement à l’impression du message du Royaume de Dieu et à sa diffusion par “la terre habitée tout entière”, en accomplissement de la prophétie de Jésus (Mat. 24:3, 14). C’est pourquoi ils se sont offerts volontairement pour servir en qualité de membres de la famille du Béthel, et ils considèrent comme un privilège toute tâche qui leur est assignée pour faire avancer cette œuvre de prédication. Ils ne travaillent pas pour un salaire, mais la nourriture et le logement leur sont assurés, et ils reçoivent une allocation mensuelle de 14 dollars pour leurs besoins personnels. Karl Adams a, par quelques bonnes paroles, exprimé la reconnaissance de tous les membres de la famille du Béthel pour tout ce qu’ils recevaient journellement. Il a traduit les sentiments de tous les assistants.
L’un des moments émouvants qui ont marqué le déroulement de ce programme d’inauguration a été celui où l’on a fait voir une photographie représentant la famille du Béthel en 1926 : trente et une des personnes figurant sur cette photographie servent encore aujourd’hui au siège de la Société ! À la vérité, si leur aspect physique a changé, leur désir sincère de participer à l’impression et à la diffusion de la Parole de Dieu est toujours aussi vif, même après quarante-trois ans de service au Béthel.
Pour ces témoins âgés comme pour les nouveaux membres de la famille, les témoignages présentés au cours de l’inauguration dans le but de démontrer l’accomplissement actuel de la prophétie de Jésus se sont révélés très encourageants. Effectivement, le message du Royaume contenu dans la Parole de Dieu est imprimé et proclamé à l’échelle prédite par le Maître pour notre époque, c’est-à-dire sur “la terre habitée tout entière”.
Après cela, tous étaient impatients de visiter la nouvelle imprimerie et de voir les nouvelles installations pour la diffusion du message du Royaume sur toute la terre.
[Illustration, page 246]
L’imprimerie de la Société Watch Tower à Brooklyn avec le nouveau bâtiment au premier plan, à gauche.
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La croix est d’origine païenneLa Tour de Garde 1969 | 15 avril
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La croix est d’origine païenne
LA CROIX que vous voyez sur le clocher de l’église de votre quartier, au-dessus de l’autel ou suspendue au cou de nombre de vos semblables est, en réalité, un symbole d’origine païenne. Ce symbole était vénéré dans tout le monde païen bien avant l’avènement du christianisme. Ce fait est reconnu par maintes autorités en matière de religion et d’histoire, comme nous allons le voir.
L’Encyclopédie catholique (angl., 1908, tome IV, page 517) déclare : “Le signe de la croix, dont la forme la plus simple est la rencontre de deux lignes se croisant à angles droits, précède de loin, tant en Orient qu’en Occident, la naissance du christianisme. La croix remonte à une époque très reculée de la civilisation humaine.” Dans son ouvrage L’Église primitive (angl.), à la page 316, l’ecclésiastique W. D. Killen est de cet avis quand il dit : “Dès la plus haute antiquité, la croix fut vénérée en Égypte et en Syrie ; les bouddhistes de l’Orient l’honoraient tout autant ;
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