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  • La Bible n’est pas un livre catholique
    La Tour de Garde 1955 | 1er octobre
    • et palais, mais, le plus souvent, c’étaient de simples copies qui étaient faites, et il semble qu’il n’était plus question de l’ancienne production en masse ; les copies n’étaient pas écrites sous la dictée, comme elles l’avaient été dans les anciennes fabriques de livres. ” — Christianity Goes to Press.

      En effet, la reproduction attribuée aux moines et autour de laquelle on fait tant de publicité n’était pas faite pour le bien du commun peuple mais pour les riches et pour le clergé. Ils faisaient des copies richement ornées et prenaient leur temps pour copier, passant souvent deux ans pour une seule copie complète qu’ils eussent achevée en un mois s’ils y avaient travaillé de façon soutenue. Certains ne produisirent qu’une seule copie dans toute leur vie. Par ailleurs, il y avait si peu de moines qui s’intéressaient à la distribution de la Bible qu’ils considérèrent l’invention de l’imprimerie comme une menace pour le monopole qu’ils exerçaient en copiant la Bible !

      Cependant, on ne saurait trop blâmer le fait que toutes ces copies se faisaient en latin, et non dans la langue du commun peuple. Wycliffe et ses associés produisirent une Bible en anglais vers la fin du quatorzième siècle, et ce fut la seule Bible en anglais que le peuple put se procurer pendant 150 ans. Ses disciples firent ce qu’ils pouvaient pour l’homme ordinaire et dans sa langue. Ainsi la publication de la Bible n’eut pas à attendre que l’imprimerie fût inventée ; le commun peuple pouvait se procurer des copies manuscrites.

      Et, loin de prêter son concours à ce travail, celle qui se proclame la “ Mère ” de la Bible fit tout ce qu’elle pouvait pour l’empêcher, détruisant toutes les copies qu’elle pouvait saisir, emprisonnant et brûlant sur le bûcher les traducteurs, copistes et lecteurs de la Bible, sa destruction de Bibles se poursuivant même jusqu’en ce vingtième siècle.

      Les avis des Chevaliers de Colomb accordent aussi à l’Église catholique le mérite d’avoir préservé la Bible. L’humanité actuelle lui en est-​elle redevable ? Non, certainement. En premier lieu, deux des plus précieux manuscrits de la Bible existants furent découverts dans des pays non catholiques : le Sinaiticus et l’Alexandrinus. Elle ne peut prétendre les avoir préservés. Et, en second lieu, l’Église catholique est aussi peu fondée à prétendre au mérite en ce qui concerne la préservation de la Bible que l’étaient les Juifs incrédules du temps de Jésus pour ce qui est de la préservation des Écritures hébraïques.

      Le grand Auteur de la Bible a été aussi son grand Préservateur. Sans se préoccuper de ce que ses ennemis ont essayé de faire pour la détruire, qu’ils soient déistes, agnostiques, athées, païens ou prétendus chrétiens, Jéhovah Dieu veilla à ce que sa promesse fût accomplie, promesse qui énonçait : “ L’herbe sèche, et la fleur tombe ; mais la parole de (Jéhovah) demeure éternellement. ” Non, la Bible n’est PAS un livre catholique ! C’est le livre de Dieu. — I Pi. 1:24, 25.

  • 10e partie : Restauration moderne de la véritable adoration (1919-1932)
    La Tour de Garde 1955 | 1er octobre
    • Histoire moderne des Témoins de Jéhovah

      10e partie : Restauration moderne de la véritable adoration (1919-​1932)

      DE MÊME qu’à la Pentecôte après Jésus-Christ le saint esprit fut répandu sur le reste juif pour ranimer l’œuvre de témoignage entreprise par le Témoin principal de Jéhovah, Jésus, œuvre qui devait se développer à l’échelle mondiale, ainsi, au printemps de 1919, il y eut, sur le plan de l’organisation, une effusion du saint esprit de Jéhovah sur le reste chrétien. Cela les ranima pour une prédication nouvelle, bien organisée, de la bonne nouvelle du royaume établi, dans le monde entiera (Actes 1:8 ; Mat. 24:14). Trois ans et demi après la Pentecôte, ou en l’an 36, afin d’augmenter le nombre de prédicateurs, le saint esprit fut répandu sur l’Italien Corneille et ses associés non juifs pour que les Gentils se joignissent à la campagne internationale de prédication qui commençait à ce moment-​là. Ainsi, parallèlement, en 1922, eut lieu une nouvelle effusion de l’esprit, sur le plan de l’organisation, qui incita des milliers de nouveaux témoins oints (connus alors sous le nom de classe de “ Ruth ” et d’“ Esther ”) à se joindre à la campagne de prédication selon des procédés d’organisation supérieursb. À la Pentecôte de l’an 33, le réveil signifiait parler en de nombreuses langues, ainsi, depuis 1919, l’œuvre de prédication se poursuit en plus de cent langues.

      La restauration de l’adoration pure du Dieu vivant en 1919 ne signifiait pas le rassemblement d’une foule de Juifs “ orthodoxes ” ou de naissance dans une prétendue “ Terre sainte ” (Palestine) conformément à la devise du “ Sionisme ” (Jean 4:21-23). En effet, les étudiants sérieux de la Bible en vinrent à comprendre en 1932 que cet événement si longtemps attendu et annoncé parmi le peuple n’était pas la voie de Jéhovah mais seulement celle d’hommes qui servaient leurs intérêts et qui étaient poussés à l’action d’une manière subtile au profit et pour les desseins des créatures. Par la publication du volume II du livre Justification cette année-​là, les témoins de Jéhovah en arrivèrent à voir qu’un tel mouvement de “ retour en Palestine ” s’opérait par l’esprit du grand ennemi de Jéhovah, Satan, qui a trompé la terre habitée tout entière. D’après le point de vue des Écritures, les oints qui chantaient les louanges de Jéhovah, ses veilleurs chantants “ de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue ”, étaient des Juifs spirituels, de vrais Israélites ; c’étaient ceux-là qui étaient restaurés dans le saint lieu de la faveur de Jéhovah. Stimulés et enhardis par son esprit nouvellement répandu (Joël 2:28 ; És. 52:7, 8 ; 60:1-3), ils s’étaient rassemblés spontanément, avec désintéressement et dans l’unité, autour de Son Roi, le “ Signal ” dressé d’une manière invisible et inamovible par Jéhovah lui-​même, sur la colline de la Sion céleste, pour dominer irrésistiblement au milieu de ses ennemis, sur toute la terre (És. 11:10, Mo ; Ps. 2:1-12 ; I Cor. 15:24-28). Le fait que ces véritables adorateurs rassemblés parvinrent à une compréhension correcte, en dépit du progrès sioniste dans le monde entier, était dû à la restauration réelle de l’Israël spirituel de Dieu, qui commença en 1919c.

      Les années 1919-​1922 se révélèrent des années de nouvelle édification sur le plan de l’organisation pour le reste oint de Jéhovah. La Watch Tower Society décida, pour la première fois, d’imprimer elle-​même toutes ses publications, même les livres d’étude biblique reliés. On loua des locaux situés Myrtle Avenue à Brooklyn, New-​York, et un vaste matériel d’imprimerie fut installé pour ces opérations indépendantes. On fit entrer de nouveaux volontaires au Béthel et il y eut en tout 107 travailleurs à temps complet qui assurèrent la production de publications plus nombreuses, meilleures et moins chères qu’auparavant. The Watch Tower du 1er février 1920 fut la première édition de ce journal à être imprimée par la presse de la Société. En 1920, trente-huit voiturées de papier furent employées à la production de quatre millions d’exemplaires du nouveau périodique, The Golden Age, sans compter les nombreuses autres matières imprimées cette année-​làd. La campagne avec le nouveau livre Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais ! fut menée avec vigueur à ce moment-​là, ce qui nécessita l’impression et la distribution de grandes quantités d’exemplaires de cet ouvrage. Dans le monde entier, des conférences, largement annoncées dans les journaux, furent faites sur le même sujete. En réalité, la campagne fut si impressionnante que le titre lui-​même est passé en proverbe aujourd’hui encore, parmi de nombreuses personnes en Amérique et en Europe.

      En novembre 1921, la parution du premier livre relié d’une nouvelle série émanant du Juge J. F. Rutherford fut annoncée, il était intitulé La Harpe de Dieuf. Ce livre, imprimé tout d’abord à l’extérieur et, plus tard, dans l’imprimerie de la Société à Brooklyn, reçut un chaleureux accueil de la part du public et, pendant des années, connut une distribution très étendue, étant répandu par millions. D’autres livres de cette série furent publiés : Délivrance, en 1926, Création, en 1927, Réconciliation et Gouvernement, en 1928. Le Yearbook (l’Annuaire) de 1927 fut le premier de la série des Annuaires, dont la parution continue jusqu’à présent (en anglais). Ces nouveaux travaux d’impression, augmentant sans cesse, exigeaient des locaux de plus en plus vastes ; tout d’abord, en 1922, l’imprimerie de la Watch Tower Society fut transférée dans un bâtiment de six étages à Brooklyn, New-​York, 18, Concord Street, puis, en 1927, dans son local actuel, nouvel et vaste bâtiment moderne de huit étages, au 117, Adams Streetg. La maison du Béthel fut également reconstruite et agrandie à ce moment-​làh.

      Au Canada, la censure des publications de la Watch Tower fut supprimée le 1er janvier 1920. Cela permit aux Étudiants de la Bible du Canada de commencer une campagne énergique de proclamation du Royaumei. Immédiatement après, lorsque le gouvernement des États-Unis mit fin aux poursuites judiciaires contre Rutherford et ses sept associés, les disculpant le 5 mai 1920, le président de la Société eut la possibilité de visiter l’Europe pour réorganiser vigoureusement le témoignage dans cette partie de la vigne de Jéhovahj. De grandes assemblées se tinrent à Londres, à Glasgow et dans d’autres centres britanniquesk. Là, et dans d’autres assemblées américaines qui eurent lieu plus tard, des arguments scripturaux furent donnés pour montrer qu’une œuvre préliminaire avait été achevée en 1918. Maintenant, une œuvre nouvelle devait être entreprise par le peuple de Jéhovah, au cours d’une campagne beaucoup plus vaste encore. Attendu que les temps des Gentils avaient pris fin en 1914 et que le Royaume céleste avait été établi alors, il était plus urgent que jamais de prêcher “ cet évangile du royaume ”. Il fut démontré qu’il y avait “ du travail pour tous ”, et l’on comprit clairement en quoi consistait l’“ œuvre devant nous ”l.

      Au cours du développement de la nouvelle œuvre de témoignage et de l’édification d’une organisation plus centralisée qui était nécessaire afin d’unir étroitement les témoins pour en faire une équipe de travail solide, les “ anciens électifs ” vieux jeu opposèrent une résistance considérable dans les groupes locaux du peuple de Jéhovah. Beaucoup d’entre eux voulaient absolument vivre dans le passé, du temps du pasteur Russell, qu’ils prétendaient être le seul canal de lumière scripturale et qu’ils appelaient : “ ce serviteur ” de Matthieu 24:45. The Watch Tower du 1er avril 1920 (p. 100) et des études qui suivirent montrèrent clairement que frère Russell lui-​même, en 1884 et par la suite, fit ressortir que la Watch Tower Society était l’instrument ou canal employé par Jéhovah pour enseigner son peuple sur la terrea. Maintenant qu’une nouvelle et plus grande lumière spirituelle jaillissait du temple céleste de Jéhovah, ces “ anciens électifs ” ne devaient pas retarder ou empêcher les groupes locaux dans leur marche pour suivre l’œuvre du témoignage qui s’intensifiaitb. Il fut démontré correctement que la Société était l’éditeur du temps de frère Russell et continuerait à être l’éditeur employé par Jéhovah. Les frères furent mis en garde de ne pas accepter des interprétations privées et de ne pas s’attacher à de prétendus conducteurs aveugles pour être entraînés dans les ténèbres. Au contraire, il fallait que tous restassent unis à la Société employée dès le début d’une façon si remarquable. Il fallait éviter de plaire aux hommesc. Cependant, en ce temps-​là, la Société, malgré sa position juste en qualité d’instrument de Jéhovah, n’étendit pas sa pleine juridiction à la direction des affaires dans les groupes locauxd.

      Le germe de la direction théocratique naquit en réalité à l’automne de 1919 lorsque fut entreprise l’œuvre de “ L’Âge d’Or ”, nouveau périodique publié en octobre 1919.

      “ Le travail avec l’Âge d’Or consiste à faire le porte à porte avec le message du royaume, proclamant le jour de vengeance de notre Dieu et consolant les affligés. En plus de cette campagne, un exemplaire de L’Âge d’Or doit être remis dans chaque foyer, qu’un abonnement soit enregistré ou non... Les travailleurs des groupes se procureront leurs exemplaires auprès du directeur. ”e

      On demanda aux groupes qui désiraient participer au nouveau service dans le champ, qui s’ouvrait par la campagne avec L’Âge d’Or, de se faire inscrire en tant qu’organisation de service auprès de la Société. Lorsqu’elle eut reçu une telle demande, la Société désigna théocratiquement l’un des membres locaux pour servir en qualité de “ directeur ”, nom sous lequel était connu celui qui était désigné par la Société ; il n’était pas soumis aux élections annuelles du groupe. Alors, pour la première fois, l’autorité commença à être retirée aux groupes dirigés démocratiquement et assujettis à leurs “ anciens électifs ”, pour qu’ils se trouvassent plus directement sous la direction internationale de la Société. C’est ainsi que la Société commença à diriger partiellement et théocratiquement le service dans le champ des groupes, travaillant côte à côte avec le corps des “ anciens électifs ” qui continuaient à diriger les études et les discours des groupes d’une manière démocratique.

      En 1921, la Société se mit à décourager l’idée que certains “ anciens électifs ” locaux avançaient et d’après laquelle ils composaient un “ comité de directeurs ” local qui pouvait suivre une voie démocratique indépendante en dehors de l’organisation du bureau principal. On s’efforça de définir plus clairement les relations entre les anciens locaux et le groupef. En outre, une action fut engagée en vue de l’unité et de la régularité du peuple de Jéhovah dans le monde entier, dans l’accomplissement de l’œuvre de prédication. On conseilla aux associés britanniques d’entreprendre l’œuvre de la même manière qu’elle se développait en Amériqueg. Il y eut, en 1920, un renforcement de la responsabilité dans la prédication lorsqu’on exigea que chacun, dans les groupes qui participaient à l’œuvre du témoignage, rendît un rapport hebdomadaire. Avant 1918, il n’était demandé qu’aux pionniers de rendre un rapport sur leurs activités dans le service. On assigna alors aux groupes des territoires bien déterminés pour leur activité dans le champ. Les groupes

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