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Atteignez la plénitude dans la Société du monde nouveauLa Tour de Garde 1959 | 1er septembre
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Faisons tous nos efforts pour atteindre la plénitude dans la société du monde nouveau. Le sort le plus béni est celui de ceux qui, dans une totale offrande à Dieu, continuent de présenter leur corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, un saint service accompli avec intelligence. Que la séparation d’avec ce présent monde inique soit complète, éternelle, irrévocable. L’esprit renouvelé et plein des pensées du monde nouveau et notre vie transformée en genre de vie du monde nouveau, efforçons-nous tous d’être complets, comme notre Père céleste est complet.
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Assemblée internationale de la volonté divine des témoins de JéhovahLa Tour de Garde 1959 | 1er septembre
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Assemblée internationale de la volonté divine des témoins de Jéhovah
(Suite et fin.)
JOURS SIGNIFICATIFS
D’après le programme habilement établi, chacun des jours de l’assemblée reçut un nom mettant en relief quelque principe ou activité théocratique. En commençant par le dimanche 27 juillet, les jours reçurent, dans l’ordre suivant, les noms de : Jour de la fidélité, Jour du dévouement exclusif, Jour de l’expansion de notre ministère, Jour de l’appréciation de la bonté divine, Jour de la plénitude du service, Jour du ministère intrépide, Jour “ que ta volonté soit faite ” et jour du Royaume de Dieu. Ainsi, le thème du huitième et dernier jour attirait l’attention sur l’enseignement le plus important de la sainte Bible, le royaume de Dieu. Cela s’adaptait harmonieusement avec le sujet du discours public, point culminant du dernier jour, “ Le royaume de Dieu est entré dans son règne — La fin du monde est-elle proche ? ” Ce royaume théocratique est inséparable de la volonté divine, car c’est par le royaume de Dieu que la prière modèle adressée au Père céleste reçoit une réponse : “ Que ta volonté se fasse, comme dans le ciel, aussi sur la terre. ” (Mat. 6:9, 10, NW). Grâce aux conférences et aux discours des sept jours précédents les assistants avaient acquis une bien meilleure appréciation du royaume de Dieu qui règne dans le ciel depuis 1914 par son Fils intronisé, Jésus-Christ.
L’assemblée internationale de la volonté divine n’avait pas pour seul but de procurer aux véritables chrétiens un passe-temps agréable en commun, à écouter soit un programme divertissant soit des discours à leur louange, et à goûter ensemble à une agréable vie en société. Elle fut organisée pour être, et elle le fut, une école de formation des plus instructives, grâce à l’enseignement qui y fut donné, le plus avancé qui soit du point de vue scriptural et sur le plan de l’organisation. Dans ce but, non seulement les serviteurs de filiale de la Société furent invités à venir, mais encore tous les serviteurs de district et de circuit et le plus grand nombre possible de serviteurs de groupe de l’étranger comprenant l’anglais. Tous ces hommes sont des pivots dans la société du monde nouveau des témoins de Jéhovah répandue sur la terre entière. Ils avaient besoin et méritaient bien de profiter des conseils, de la formation et du stimulant réconfort spirituel communiqués par cette assemblée. De plus, on fit venir les diplômés de l’école biblique de Galaad, pour ainsi dire tous ceux qui étaient encore actifs dans le service à plein temps comme missionnaires ou pionniers spéciaux. Les groupes du globe entier avaient envoyé des contributions volontaires à la Watch Tower Society pour couvrir les frais de voyage de tous ceux qui le méritaient. Grâce à cette aide pécuniaire, des serviteurs à plein temps de l’Asie, de l’Afrique, de l’Australie, de l’Europe, des Amériques et de nombreuses îles purent assister à l’assemblée.
Le président de la Société prit des dispositions pour rencontrer, le matin, dans des sessions spéciales, ces représentants éminents et serviteurs nommés par la Société. Ce fut en particulier pour ces sessions spéciales que le New Rockland Palace fut retenu. Le mardi matin, 29 juillet, 1 211 missionnaires, qui font usage de cinquante-huit langues dans leurs territoires, s’assemblèrent avec le président de la Société et le corps enseignant de l’école de Galaad, entendirent des discours encourageants et prirent ensemble leur dîner avec joie, le repas était servi sur des plateaux. Les trente et une classes de diplômés de Galaad étaient représentées, parmi lesquelles se trouvaient trente et un missionnaires appartenant à la première classe de 1943. Le mercredi matin fut caractérisé par une réunion avec un autre groupe de travailleurs à plein temps que la Société soutient financièrement, à savoir les pionniers spéciaux, dont l’œuvre d’une nécessité vitale s’accomplit dans de nombreux pays, dans des lieux qui leur sont spécialement attribués.
De nombreux serviteurs de circuit et de district ont fréquenté l’école de Galaad. Malgré cela, le jeudi et vendredi à 9 h 30, le président de la Société les retrouva tous au Palace. Cette réunion avait pour objet l’amélioration de leur ministère en qualité de surveillants spéciaux des nombreux groupes de leurs circuits et districts. À ces deux matinées de discussions et de délibérations en commun s’ajoutèrent les discours “ Prenons bien garde à notre manière de marcher ” et “ Paissez les brebis avec habileté ”, prononcés respectivement par le président et le vice-président de la Société, le mercredi soir au Yankee Stadium. Ces discours s’adressaient particulièrement aux serviteurs de groupe, de circuit et de district, assis tous ensemble dans une partie réservée du stade.
Un autre discours, prononcé le samedi matin par l’un des directeurs de la Société, du département de service des bureaux principaux, sur le sujet “ Surveillants, maintenez en vie votre groupe ”, souligna l’importance et la responsabilité des surveillants spirituels, à quelque niveau qu’ils se trouvent, pour ce qui est des privilèges de service. Les serviteurs de filiale et leurs assistants, exerçant un contrôle plus vaste, furent l’objet d’une attention appropriée pendant l’assemblée quand le président de la Société s’adressa encore une fois à eux, au Palace, le samedi à 9 heures. Les serviteurs de filiale ainsi que les serviteurs de district et de circuit assistèrent également à une réunion où le président parla à tous les frères préposés aux relations publiques, au Palace, le lundi 28 juillet à 9 h 30. Ces serviteurs aux relations publiques furent à même d’appliquer ce qu’ils entendirent là quand ils rentrèrent chez eux et qu’ils firent connaître au public de leur territoire les points essentiels et les exploits de l’assemblée qu’ils avaient observés. Les serviteurs aux relations publiques occupent une position de responsabilité à l’égard de la population puisqu’ils sont obligés de faire connaître le royaume de Dieu et sa société du monde nouveau d’une façon favorable et impressionnante par les journaux, les périodiques, la radio, la télévision et d’autres moyens légaux.
Toutes ces réunions spéciales ajoutèrent aux lourdes tâches incombant au président de la Société en sa qualité de surveillant principal du troupeau de Dieu sur la terre ; mais elles eurent un effet stimulant et éducatif sur tous ceux qui eurent le privilège d’y participer.
LA RÉALITÉ DÉPASSE LES PRÉVISIONS
Le jour même de l’ouverture, Jour de la fidélité, apporta la promesse que de grandes choses se réaliseraient à cette assemblée internationale avant sa clôture émouvante. Dès le début, l’assemblée fut marquée par son caractère international. Chaque jour, le président, dans chaque stade, appartenait à une nationalité différente : américaine, japonaise, brésilienne, philippine, mexicaine, rhodésienne du Nord, de Ghana, égyptienne, marocaine, argentine, autrichienne, britannique, cingalaise, grecque et française. En outre, les lundi, mardi, jeudi et vendredi matin, des sessions de deux heures furent tenues dans différentes sections des deux stades, en vingt langues, pour donner des résumés des discours de l’assemblée à ceux qui ne connaissaient pas bien l’anglais.
Le premier jour, le dimanche matin 27 juillet, le point du programme intitulé “ Nous sommes heureux que ce soit la volonté divine que nous soyons ici ”, les serviteurs de filiale de quinze pays, de l’Alaska, de l’Australie, de la Corée et de l’Afrique du Sud y compris, occupèrent la tribune pendant quarante-cinq minutes. Le serviteur de la filiale américaine, en sa qualité de président de l’assemblée, prononça un cordial discours de bienvenue devant un auditoire de 122 061 personnes d’au moins 123 pays. Tout le globe a été divisé en grandes zones, chacune d’elles comprend un certain nombre des quatre-vingt-cinq filiales de la Société et est desservie par un serviteur de zone itinérant. Sept de ces serviteurs venus du Danemark, du Japon, des Philippines, de Ceylan, de l’Uruguay, de Costa Rica et de la Rhodésie du Nord, parlèrent chacun pendant quinze minutes en tant que “ serviteur de zone représentant les nations ”. Ce même dimanche après-midi, le caractère international de l’assemblée, tel qu’il fut prédit dans la célèbre prophétie, souvent citée, d’Ésaïe 2:2-4, fut mis en relief lors de la cérémonie de la remise des diplômes aux étudiants de la trente et unième classe de l’École biblique de Galaad.
En cette circonstance, les missionnaires et les serviteurs à plein temps, encore actifs, les trente classes précédentes de Galaad, étaient assis sur la piste, par classes, revêtus de leurs costumes nationaux. Sur le plateau du terrain de base-ball, occupé habituellement par l’équipe américaine, se trouvaient les 103 étudiants de la trente et unième classe dont la cérémonie de la remise des diplômes allait commencer. Appelés à Galaad de soixante-quatre pays, quatre d’entre eux seulement étant Américains, ils formaient un groupe pittoresque, avec leurs costumes nationaux. La pluie, qui se mit à tomber à 15 h 35, au milieu du discours d’une heure prononcé par le président de l’école sur le thème “ Demeurez dans ces choses ”, ne les fit pas bouger de leurs sièges. Il pleuvait encore quand ils se rendirent devant l’estrade où le président de la Société leur remit leurs diplômes bien mérités. Après la remise des diplômes, un étudiant lut une résolution exprimant les pensées unanimes des étudiants de la trente et unième classe de Galaad issus de tant de pays. Puis, n’ayant pas réussi à interrompre la cérémonie, la pluie cessa et le vaste auditoire, au nombre étonnant de 180 291 personnes, se trouvant à l’intérieur et autour des stades, se réjouit fort de voir que 103 éducateurs du Royaume, particulièrement entraînés, allaient être envoyés en mission dans cinquante-deux pays de la terre habitée. Ce soir-là, sous la clarté d’une lune resplendissante, 111 795 congressistes réunis dans les deux stades prirent un plaisir extrême au programme d’une durée de deux heures et demie, intitulé “ Les étudiants de la 31e classe de Galaad, originaires de 64 pays, s’expriment eux-mêmes ”, dans leurs costumes nationaux. Les étudiants firent connaître leurs impressions, seuls ou en groupes, dans différentes présentations harmonieuses, pittoresques, émouvantes, qui retinrent l’attention du vaste auditoire du commencement à la fin.
La structure et l’activité internationales de la société du monde nouveau des témoins de Jéhovah furent mises aussi au premier plan par les serviteurs de filiale, ou les représentants des autres filiales de la Watch Tower Society, en présentant jour après jour des rapports sur leurs territoires. Chaque serviteur fit valoir un trait particulier caractérisant l’extension de l’organisation dans cette contrée. Ces serviteurs entraînèrent avec eux leurs vastes auditoires à travers toute la terre, dans les 164 pays où les témoins de Jéhovah prêchent courageusement la bonne nouvelle de son royaume en plus de 120 langues, dans la clandestinité comme en toute liberté.
Pour donner le rapport sur les huit pays assujettis à la domination communiste, où les témoins de Jéhovah sont interdits et doivent travailler dans la clandestinité, un délégué suisse présenta, pendant quarante-cinq minutes, le point du programme intitulé “ Derrière le rideau de fer ”. Ce fut une chose sensationnelle d’apprendre que 80 000 témoins remettent des rapports de service, ce qui prouve leur refus de se soumettre au ban communiste et d’interrompre la prédication du royaume de Jéhovah ; et que 90 000 personnes avaient assisté en secret à la célébration annuelle du souper du Seigneur, le 3 avril 1958. De ce grand nombre, 126 seulement participèrent au pain et au vin, symbolisant leur appartenance au reste engendré de l’esprit, et qui, avec le Christ, hériteront le royaume céleste. Pour ajouter un certain réalisme émouvant à ce rapport de derrière le rideau de fer, le délégué suisse fit entendre une bande enregistrée qui traversa en contrebande de nombreuses frontières. C’est ainsi que les 127 802 assistants du samedi matin entendirent un groupe de témoins de la clandestinité chanter harmonieusement à quatre voix deux cantiques sacrés tirés de notre livre de cantiques de 1928, et des salutations et de bons souhaits émanant d’un surveillant travaillant dans la clandestinité. Quelle royauté suscitée par le royaume de Dieu !
Les serviteurs de filiale, de circuit et de district participèrent à d’autres parties du programme d’enseignement si varié. Des frères représentant le bureau principal de la Société à Brooklyn servaient également sur l’estrade dans certaines parties essentielles. Les conseils bibliques et l’instruction donnés concernaient non seulement les serviteurs responsables et délégués de l’organisation sur toute la terre mais ils se rapportaient aussi aux obligations chrétiennes des parents et des enfants, des maris et des femmes, et des centaines de milliers de membres de groupes qui participent à la prédication du Royaume. En fait, tous les aspects de la vie chrétienne furent abordés dans les discours, et de nombreux conseils pratiques tirés de la Parole de Dieu furent prodigués.
Sous le titre “ Nous poursuivons le but de notre vie ”, des missionnaires fidèles, actifs depuis longtemps et encore dans le service, relatèrent un certain nombre d’expériences vécues. Sous le thème “ Servez là où le besoin est grand, par delà les mers ”, on entendit une description des divers moyens de pénétrer dans les pays et îles vierges, où l’œuvre de témoignage est interdite aux missionnaires, pour y organiser des groupes. Les occasions de servir dans son propre pays furent énergiquement rappelées dans le discours faisant pendant au précédent “ Comment répondre aux besoins de notre pays ”. Ces discours offraient une solution aux nombreux témoins qui se sentent à l’étroit en exerçant leur activité dans les territoires des groupes où les proclamateurs du Royaume sont très nombreux, et où ces territoires sont travaillés très souvent. Le discours “ Demeurez là où le besoin est grand ” rappela aux proclamateurs du Royaume qu’ils devraient rester et poursuivre l’œuvre dans les territoires qui leur sont attribués et ne pas céder à l’esprit d’aventure, au mécontentement et au désespoir.
La discussion de trente minutes sur “ Une école théocratique pour des ministres sans crainte ” suscita des applaudissements soutenus quand l’orateur, le président de la Société, fit une surprise aux 173 079 assistants, le vendredi soir. Quelle surprise ? Celle-ci : À partir de janvier 1959, les sœurs dans les groupes auraient le privilège de s’inscrire à l’École hebdomadaire du ministère théocratique. Elles montreraient, de l’estrade, comment on fait des sermons de six minutes aux gens dans leurs foyers. Pour cela, elles utiliseraient (dans les territoires où on parle l’anglais) la nouvelle publication intitulée “ Du paradis perdu au paradis retrouvé ”. Pour les sœurs, il s’agissait de prendre une part active à l’École du ministère théocratique, car elles recevraient ensuite des conseils du serviteur de l’école au sujet de leur présentation. Ce discours sur la façon dont le programme de l’école sera élargi fut suivi pendant une heure d’une démonstration reproduisant une session de l’école comprenant cette innovation. Il y eut tout d’abord le discours d’instruction habituel et deux discours d’élèves prononcés tous trois par des frères, puis, deux sermons de six minutes, chacun d’eux étant prononcé par une sœur de la famille du Béthel de Brooklyn devant une autre sœur jouant le rôle d’interlocutrice. Ensuite chacune des sœurs reçut les conseils du serviteur de l’école, comme les deux frères qui avaient prononcé les discours d’élèves.
Le mercredi matin, ou “ Jour de l’appréciation de la bonté divine ”, offrit un spectacle qui n’eut point d’égal depuis le jour de la Pentecôte à Jérusalem en 33 apr. J.-C., c’est-à-dire il y a dix-neuf siècles. La veille (mardi), le serviteur de filiale de la Corée avait fait un discours d’une demi-heure sur “ Qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? ” Or, ce matin-là, il fallait répondre à cette question. Combien parmi les assistants avaient apprécié la bonté divine, avaient répondu en se vouant au seul Dieu bienveillant ? Combien se posaient la question faite par l’Éthiopien : “ Qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? ” (Actes 8:36). Toutes les personnes qui désiraient manifester le don d’elles-mêmes étaient assises dans une section spécialement réservée devant, dans la tribune d’honneur du Yankee Stadium. Des dizaines de milliers d’observateurs les entouraient, l’attention éveillée. Le serviteur de la filiale suédoise leur parla sur ce sujet “ Le baptême conformément à la volonté divine ”. Il leur posa deux questions fondamentales, allant au fond des choses, afin de savoir si rien ne les empêchait d’être baptisées. Sur sa demande, les candidats au baptême se levèrent pour répondre d’une façon audible, à l’unisson, à ces deux questions déterminantes. À ce moment-là, la foule considérable des observateurs fit entendre des applaudissements renouvelés et prolongés qui emplirent l’immense stade. Pourquoi ? Parce qu’un nombre impressionnant de candidats s’étaient levés pour montrer que rien ne les empêchait de symboliser le don de leur personne à Dieu, par l’intermédiaire de Jésus-Christ, au moyen du baptême d’eau.
Ils furent transportés à la plage d’Orchard Beach, à plusieurs kilomètres de là, par soixante-quinze autocars ; là, ils formèrent trente rangées et furent baptisés dans la mer. Au bout de deux heures et demie, le nombre de ceux qui avaient été baptisés s’élevait à 2 937 hommes et 4 199 femmes, soit un total de 7 136. C’était 4 146 de plus que lors de la première Pentecôte, et ils représentaient beaucoup plus de nations qu’à cette époque-là, puisqu’il n’y en avait que seize. Le baptême de la Pentecôte, où 3 000 personnes furent immergées dans l’eau, eut lieu en raison du fait que Jésus était assis comme Seigneur et Christ à la droite de son Père dans les cieux. Le baptême de 7 136 personnes à l’Assemblée internationale de la volonté divine de 1958 était une preuve convaincante que le royaume de Dieu règne depuis 1914, année fâcheuse pour le monde.
Pendant les deux jours qui précédèrent le vendredi, un appel urgent avait été lancé pour que tous les délégués fussent présents le vendredi après-midi lorsque la question suivante serait posée à l’auditoire : “ Pourquoi cette assemblée a adopté une résolution. ” À la grande joie de tous les assistants, 194 418 personnes, nombre stupéfiant, répondirent à l’invitation. Pendant trois-quarts d’heure, le vice-président de la Société exposa, devant cette multitude heureuse qui approuvait, les raisons scripturales pour lesquelles l’assemblée devait saisir cette occasion sans pareille pour adopter une résolution sans équivoque et rendre ainsi témoignage à Dieu, aux anges et aux hommes. Pendant les quinze minutes suivantes, ils écoutèrent avidement le président de la Société qui lut la résolution en tout point. Celle-ci démasquait sans ménagement le clergé de la chrétienté comme étant aujourd’hui la classe la plus répréhensible sur la terre. Elle réaffirmait les principes théocratiques des témoins. Elle proclamait sans honte que le royaume de Dieu administré par le Christ est le seul moyen de salut pour les hommes qui soupirent après la paix et la sécurité. Elle affirmait énergiquement leur détermination de servir et de prêcher sans relâche le royaume de Dieu dans l’amour, la paix et l’unité, comme le font nos fidèles frères derrière le rideau de fer, et cela jusqu’à ce que Jéhovah mette fin à l’œuvre du témoignage par la destruction du monde, en rendant témoignage lui-même, par un acte qui lui serait particulier, Harmaguédon. Des applaudissements saluèrent la motion présentée par le président pour que la résolution telle qu’il venait de la lire fût adoptée. Sa proposition appuyée, il posa la question, et 194 418 voix crièrent Oui ! unanimement. Tous ceux qui ont adopté cette franche résolution de bon cœur se tiennent prêts à en supporter les conséquences avec l’aide du Dieu tout-puissant.
DONS IMPRIMÉS
Les dizaines de milliers de congressistes ignoraient que le comité s’occupant de la traduction de la Bible du monde nouveau avait achevé le tome IV de la “ New World Translation of The Hebrew Scriptures ”, le 13 avril 1958 et l’avait remis à l’imprimerie de la Watchtower Society. Le tome IV contient la traduction des livres prophétiques d’Ésaïe, de Jérémie et les Lamentations de Jérémie. Jéhovah ayant procuré à ses témoins cette toute récente traduction de ces trois livres, il devint évident que ses messages spéciaux pour l’assemblée internationale de la volonté divine seraient tirés de ces prophéties. Ils le furent. La culpabilité du clergé de la chrétienté, telle qu’elle fut dévoilée dans la résolution adoptée par l’assemblée, fut préfigurée par la mise à nu, par Jéhovah, des chefs religieux de Juda, dans Jérémie chapitre 23. D’autres discours importants s’appuyaient également sur les prophéties contenues dans ce dernier ouvrage de la “ New World Translation ”. Le discours-clé du président, le lundi après-midi, “ Signes et prodiges du temps de la fin ”, reposait surtout sur la prophétie d’Ésaïe ; pareillement, le discours du vice-président, le mardi après-midi, “ La bonté divine et le Royaume ”, et celui qu’il prononça le samedi soir, “ Quand Jéhovah se lèvera pour faire son œuvre singulière ”. Dans le discours que le président prononça le mercredi après-midi sur le thème “ À bas le vieux ! Vive le nouveau ! ”, il appliqua à notre époque les prophéties dynamiques de Jérémie. Avec d’autres hommes de bonne volonté Jérémie survécut à l’épouvantable destruction de la ville sainte de Jérusalem par les Babyloniens en 607 av. J.-C.
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