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La joie des méchants est éphémèreLa Tour de Garde 1965 | 15 juillet
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événements mondiaux de notre époque qui auraient l’apparence d’un triomphe pour la méchanceté, a déclaré : “Cette génération ne passera en aucune façon avant que toutes ces choses n’aient lieu”, c’est-à-dire avant que la méchanceté ne soit ôtée et que le Royaume du “Fils de l’homme” n’exerce sa domination sur la terre, pour le bien de tous les humains (Mat. 24:30-34, MN ; Ps. 92:8 92:7, NW). Il est le Souverain que Daniel vit dans le songe, celui à qui on donna “la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point”. — Dan. 7:14.
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Les missionnaires reçoivent de bons conseils lors de la remise des diplômesLa Tour de Garde 1965 | 15 juillet
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Les missionnaires reçoivent de bons conseils lors de la remise des diplômes
L’APRÈS-MIDI du 23 novembre 1964 a été marquée par la remise des diplômes aux élèves de la 39e classe de Galaad, École biblique de la Société Watchtower ; la cérémonie s’est déroulée au siège de la Société. Huit orateurs ont pris la parole, et en premier lieu les quatre instructeurs de la classe. Les élèves ont reçu vraiment de bons conseils.
W. Wilkinson a parlé le premier ; il a déclaré avec énergie qu’on moissonne ce qu’on a semé, grâce à l’esprit, à l’organisation et à la Parole (Gal. 6:7). Ensuite, F. Rusk a attiré l’attention sur la nécessité d’être patient, d’attendre la récompense de Jéhovah, et d’ici là, d’être heureux dans son activité (Lam. 3:26). U. Glass a fait remarquer ensuite que les étudiants, pourvus des nombreux avantages reçus, avaient désormais la responsabilité d’enseigner aux autres ce qu’ils avaient appris (Rom. 13:8). E. Dunlap, le dernier des instructeurs à prendre la parole, a montré la nécessité, non seulement d’aider les hommes à s’affranchir de la fausse religion mais encore de les organiser en communautés chrétiennes sûres. — II Cor. 10:4, 5.
Les soixante-dix messages reçus par télégramme, radio et avion, dont la plupart ont été lus lors de la remise des diplômes, témoignaient de l’intérêt suscité dans le monde entier par cette cérémonie. Ensuite, M. Larson, surveillant de l’imprimerie, a montré comment le principe de la production s’appliquait à l’activité ministérielle des missionnaires ; ensuite, G. Couch, le surveillant du Béthel, a fait remarquer que ces derniers étaient à même de devenir réellement productifs, à l’instar d’un arbre fruitier bien soigné.
Faisant suite à ces six orateurs qui, pendant cinq minutes chacun, ont prodigué leurs bons conseils, le vice-président de la Société, F. W. Franz, a pris la parole. Il a parlé du bel exemple d’activité missionnaire donné par l’apôtre Paul et les autres premiers chrétiens. Fondant surtout ses remarques sur les prophéties citées par Paul dans Romains, au chapitre 15, il a donné aux ministres qui allaient recevoir leur diplôme, l’exhortation suivante : “Donnez à vos semblables ce que vous avez reçu dans cette école ! Qu’ils soient heureux que vous soyez venus ici !”
Puis ce fut au tour de N. H. Knorr, président de l’École et de la Société, de prendre la parole. Il a bien fait comprendre à ses auditeurs la nécessité de se faire accepter du peuple. Pourquoi ? Parce qu’en les acceptant, les gens accepteraient ou recevraient le Christ et qu’en recevant le Christ, ils recevraient Dieu ; grâce à leur ministère, les gens se rapprocheraient donc de Dieu (Mat. 10:40). Il a exhorté les étudiants à aller de l’avant, avec zèle et énergie. “Les gens vous recevront à cause de l’esprit que vous manifesterez ! Vous savez que vous avez raison !”
Après avoir noté l’accroissement remarquable enregistré depuis la remise des diplômes à la première classe de Galaad, il a révélé qu’à partir de 1966, il y aurait chaque année deux classes de missionnaires d’une durée de cinq mois au lieu d’une seule classe de dix mois. En conclusion, M. Knorr a fait remarquer que la formation reçue par les élèves leur sera sans doute très utile pour enseigner les personnes qui seront ressuscitées après Harmaguédon.
Les étudiants étaient venus de 53 nations et ont été envoyés dans 57 pays. L’étudiant le plus âgé, qui sert Jéhovah depuis quarante-cinq ans, a lu avec émotion une lettre de remerciement des élèves. Cette lettre disait entre autres : “Dans son amour, Jéhovah a manifesté sa bonne volonté à notre égard par les efforts infatigables et incessants de tous ceux qui se sont préoccupés de notre formation. Les instructeurs ont vraiment été des dons en hommes. En tant qu’enseignants patients, aimants et compréhensifs, ils nous ont certainement donné un modèle merveilleux à suivre dans notre activité future (...). L’humilité et la loyauté de [tous] ont produit une impression profonde. La bonne volonté de Jéhovah envers nous a réellement été grande, et c’est le cœur débordant que nous le remercions (...). Nous sommes résolus à étendre ces bienfaits à beaucoup d’autres personnes.”
Après une pause, le programme du soir a commencé. Il y a eu tout d’abord l’étude hebdomadaire de La Tour de Garde. Ensuite, pendant près de trois heures, les étudiants ont présenté un programme très intéressant et profitable, qui comprenait entre autres de la musique folklorique des différents pays d’origine des étudiants, des paroles de gratitude pour la formation reçue, l’expression de leur appréciation pour celle-ci, la description de l’activité ministérielle à l’étranger et l’interprétation du rôle joué par certains personnages bibliques. À la fin de ce programme, tous les assistants se sont unis dans le chant d’un cantique, puis le président de la Société a terminé cette joyeuse journée par la prière.
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Sous une domination justeLa Tour de Garde 1965 | 15 juillet
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Sous une domination juste
TOUTE société doit être assujettie à une certaine forme de domination. Chacun des membres qui la composent ne peut être une loi en lui-même, sinon cela s’appellerait de l’anarchie et non pas une société. Il faut que, d’une part, il y ait des règles de conduite établies auxquelles tous se soumettent, et d’autre part, des membres à qui l’on a remis l’autorité de veiller à ce que tous comprennent et remplissent les exigences requises. Considérez sous ce rapport la société des témoins chrétiens de Jéhovah.
Toutes les congrégations des témoins dispersées dans le monde reconnaissent une autorité centrale, désignée sous le nom de collège central, et composée d’un certain nombre de chrétiens mûrs et plus âgés, entièrement voués à Dieu et aux intérêts de son Royaume sur la terre, et oints de son esprit. De son siège, le collège central fait parvenir à toutes les congrégations, non seulement les matières indispensables à une étude de la Bible dont le programme a été soigneusement établi, mais encore des conseils sur la façon la plus efficace de prêcher le message du Royaume dans le territoire attribué à chaque congrégation. — Mat. 24:45-47.
Dans chaque congrégation, les recommandations de certains hommes capables et compétents sont envoyées et soumises au collège central. Ce dernier les renvoie après les avoir approuvées, autorisant ainsi les hommes choisis à surveiller et à organiser les activités de la congrégation. Cette façon de faire ne suscite ni compétition égoïste ni lutte politique pour la conquête d’une position élevée. Les exigences bibliques que ces hommes doivent remplir sont clairement comprises et observées : “Les serviteurs ministériels doivent également être sérieux, non doubles dans leur langage, ni adonnés à beaucoup de vin, ni avides d’un gain déshonnête, gardant le saint secret de la foi avec une conscience pure (...). Que les serviteurs ministériels soient maris d’une seule femme, présidant d’une excellente manière sur leurs enfants et leur propre maison.” “Des hommes capables, craignant Dieu, des hommes intègres, ennemis de la cupidité ; établis-les sur eux comme chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. Qu’ils jugent le peuple en tout temps.” (I Tim. 3:8, 9, 12, MN ; Ex. 18:21, 22). Les congrégations peuvent être composées de dix, cinquante ou cent personnes, voire davantage, et un ensemble de congrégations, formant ce qu’on appelle une circonscription, peut comprendre un millier ou plus de témoins.
Ces hommes désignés n’ont pas pour tâche de faire la loi ou d’exercer une autorité
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