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Remise des diplômes de l’École de Galaad à 101 marqueurs assistantsLa Tour de Garde 1969 | 15 février
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Remise des diplômes de l’École de Galaad à 101 marqueurs assistants
POUR les 101 étudiants de la quarante-cinquième classe de Galaad, école destinée à former des missionnaires, le 10 mars 1968 a été un jour qui restera à jamais inoubliable. C’est en effet ce jour-là qu’ils ont reçu leur diplôme. S’adressant à eux, ainsi qu’à un auditoire d’environ 2 000 de leurs parents et amis, le vice-président de la Société Watch Tower a identifié les élèves à des marqueurs assistants.
En partant de la prophétie consignée dans le chapitre neuf du livre d’Ézéchiel Éz 9 et relative à l’œuvre consistant à marquer au front les personnes qui “soupirent et gémissent à cause de toutes les abominations” qui se commettent, F. W. Franz a dit que les étudiants, ayant reçu cette marque, se devaient maintenant de sortir dans le champ pour participer à l’œuvre consistant à marquer leurs semblables. Il a fait observer que la marque sur le front n’est pas simplement une manifestation de la compréhension intellectuelle de la vérité de la Parole de Dieu, mais qu’elle est la marque d’identification du chrétien. C’est le signe particulier qui permet de reconnaître une personnalité chrétienne. Le vice-président de la Société n’était que le premier des orateurs qui, ce jour-là, se sont adressés aux élèves de la quarante-cinquième classe de l’École de Galaad.
N. H. Knorr, président de la Société Watch Tower, a conclu les différents discours d’exhortation en encourageant les élèves à ne pas oublier leur vœu de faire la volonté de Dieu. Il a dit : “Il y a des personnes qui ont complètement abandonné l’organisation de Dieu et fini par oublier ce à quoi elles avaient l’habitude de croire. Elles ont oublié Dieu.”
“Maintenant que l’école est finie, a-t-il ajouté, ce n’est pas la fin, mais le commencement.” Il a terminé ainsi : “Vous avez un merveilleux privilège. Vous ne devez pas oublier la connaissance que vous avez acquise ni le vœu par lequel vous vous êtes engagés à faire la volonté de Dieu.”
À la suite de ces exhortations du président Knorr, les étudiants se sont présentés devant lui, sur la scène, et chacun d’eux a reçu une enveloppe contenant, pour la plupart, un diplôme. Pour obtenir celui-ci, les élèves devaient avoir rempli certaines conditions requises. L’enveloppe renfermait également une photographie de la quarante-cinquième classe et un peu d’argent destiné à couvrir une partie des dépenses personnelles de l’élève. Quand les derniers diplômés ont regagné leur place, l’assistance a montré qu’elle les félicitait en les saluant par un tonnerre d’applaudissements.
Ensuite, au nom de toute la classe, un délégué a présenté et lu devant toute l’assistance un message de remerciement au président de la Société. Dans cette lettre, les diplômés exprimaient à la Société leur reconnaissance pour la formation reçue au cours des cinq mois écoulés. Ils déclaraient que leur compréhension de l’organisation était meilleure et qu’ils éprouvaient envers elle une reconnaissance plus grande que jamais. La Bible revêtait à leurs yeux une importance nouvelle. Le programme de cette journée ne prit pas fin avec la lecture de ce message, car l’après-midi réservait à tous les assistants d’autres moments agréables.
Pour le plus grand plaisir de toutes les personnes présentes, un certain nombre d’élèves ont présenté quelques pièces musicales, entre autres, un groupe ayant étudié l’espagnol à l’école a chanté des chants du folklore espagnol.
Entre ces parties musicales, une représentation qui incitait à la réflexion montrait la façon dont plusieurs élèves avaient, lors d’une démonstration faite en classe, prouvé l’utilité de toute la première épître de Paul aux Corinthiens. Après quelques instants de discussion, ces élèves ont voulu imaginer et mimer une scène qui aurait pu se dérouler dans la congrégation de Corinthe, au premier siècle. Cette scène montrait la façon dont la lettre de Paul réglait, entre autres choses, la question des divisions qui régnaient parmi les Corinthiens ; elle rappelait les conseils de l’apôtre sur les mesures à prendre à l’égard d’un membre impur de la congrégation et sur la conduite à observer par les chrétiens dont le conjoint est un incroyant. Les élèves ont su accentuer avec habileté la pensée principale, savoir : les principes bibliques sont utiles pour nous tous.
Le point culminant du programme de l’après-midi fut la représentation dramatique, en costumes d’époque, de certaines scènes de la vie de la fille de Jephthé, un juge d’Israël. Ce fut un drame émouvant qui inspirait la foi, une représentation très intéressante.
Après cette représentation dramatique, toute la classe, montée sur la scène, a chanté un touchant cantique d’adieu. Puis, dans ses remarques finales, le président de la Société a exhorté les élèves à “continuer dans ce bon travail”. Sa prière finale mit fin à l’excellent programme de la remise des diplômes aux élèves de la quarante-cinquième classe de Galaad.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1969 | 15 février
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Questions de lecteurs
● Quand Jésus-Christ était sur la terre en tant qu’homme, portait-il une barbe ?
C’est la Bible qui fournit le témoignage le plus digne de foi à ce sujet. Un nouvel examen sérieux de cette question nous révèle que Jésus avait effectivement une barbe.
Jésus, Juif de naissance, “vint à être sous la loi”, et il accomplit la Loi (Gal. 4:4 ; Mat. 5:17), afin de frayer la voie à l’abolition de cette dernière et à la libération des Juifs de la malédiction et de la sentence de mort qui les frappaient (Éph. 2:15 ; Gal. 3:13). Comme tous les autres Juifs, Jésus était tenu d’observer toute la Loi, dont l’un des commandements spécifiait ceci : “Vous ne couperez point en rond les coins de votre chevelure, et tu ne raseras point les coins de ta barbe.” (Lév. 19:27). C’est sans doute parce que certains païens avaient l’habitude de se couper la barbe d’une certaine façon pour rendre un culte à leurs dieux, que Jéhovah donna cette Loi à Israël (Jér. 9:26 ; 25:23). Néanmoins, il ne fallait pas entendre par là que le Juif devait négliger sa barbe, car, en Orient, une barbe bien soignée était une marque de dignité et de respectabilité. — II Sam. 19:24.
Dans les cas de grande douleur, de honte ou d’humiliation, on pouvait arracher les poils de sa barbe ou laisser pousser celle-ci, ainsi que la moustache, en broussaille (Esdras 9:3). Dans plusieurs déclarations prophétiques, le fait de se couper la barbe servait de symbole pour illustrer un grand deuil consécutif à une calamité (És. 7:20 ; 15:2 ; Jér. 48:37 ; Ézéch. 5:1). Fait significatif, un prophète annonçant les souffrances de Jésus déclara : “J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.” (És. 50:6). Hanun, roi d’Ammon, outragea grossièrement les ambassadeurs que David lui avait envoyés avec bienveillance en leur faisant raser la moitié de la barbe. À cause de la profonde humiliation de ces hommes, David leur fit dire de rester à Jéricho jusqu’à ce que leur barbe ait repoussé. En agissant de la sorte, Hanun cherchait à insulter David, ce qui provoqua la guerre. — II Sam. 10:1-8 ; I Chron. 19:1-7.
En outre, même avant la conclusion de l’alliance de la Loi, les hommes avaient généralement coutume de laisser pousser leur barbe. Bien que les Hébreux n’aient élevé aucun monument les représentant eux-mêmes, nombreux pourtant sont les ouvrages d’architecture et les inscriptions mis au jour en Égypte, en Mésopotamie et dans d’autres pays d’Orient, sur lesquels Assyriens, Babyloniens et Cananéens
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