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Des décisions qui m’ont procuré une vie heureuseLa Tour de Garde 1979 | 1er février
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Récemment, j’ai rendu visite à ma mère qui a maintenant près de quatre-vingts ans, mais qui manifeste toujours une foi solide, là-bas, à Munich, et qui aide d’autres personnes à étudier la Parole de Dieu. Elle est heureuse que je sois dans l’œuvre missionnaire. Notre voyage en Allemagne et notre retour en Haute-Volta nous ont fait prendre conscience, à Giséla et à moi, des bénédictions dont nous jouissons.
À l’aéroport de Paris, nous avons rencontré des frères avec lesquels nous avions servi il y a de nombreuses années. Seul le besoin de repos interrompit, vers minuit, nos joyeux échanges de souvenirs et de nouvelles. Ensuite, pendant la courte escale à Niamey, dans la république du Niger, plusieurs amis africains que nous avions connus au Bénin vinrent nous voir à l’aéroport. Nos salutations et notre conversation étaient si animées qu’un fonctionnaire de l’aéroport demanda ce qu’était ce groupe où Blancs et Noirs fraternisaient si librement.
Enfin, notre avion s’immobilisa près des bâtiments de l’aéroport, à Ouagadougou. Les visages souriants de nos frères qui nous faisaient signe depuis la plate-forme reflétaient nos propres sentiments de joie à nous retrouver de nouveau avec eux. Oui, vraiment, l’on éprouve une joie profonde à faire partie d’une famille mondiale de frères et de sœurs véritables. Puissiez-vous, vous aussi, prendre dans la vie les décisions qui vous procureront de si réconfortantes bénédictions!
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La soixante-cinquième classe de Galaad est encouragée à rester fidèleLa Tour de Garde 1979 | 1er février
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La soixante-cinquième classe de Galaad est encouragée à rester fidèle
Le 10 septembre 1978 fut pour les 29 étudiants de la soixante-cinquième classe de Galaad, l’École biblique de la Société Watchtower, le jour de la remise des diplômes. Ils avaient achevé avec succès leur formation de cinq mois à Brooklyn, New York, et s’apprêtaient à partir accomplir leur service missionnaire dans divers pays d’Afrique, d’Amérique du Sud, d’Eurasie et dans des îles du Pacifique Sud. Tous avaient attendu avec impatience de recevoir cette formation. Un couple avait notamment attendu dix ans avant d’être admis à l’école. D’autres avaient patienté au moins trois ans. Aucun des étudiants n’était un novice dans l’œuvre qui consiste à dispenser la nourriture spirituelle à ses semblables. Ils avaient tous passé en moyenne une dizaine d’années dans cette activité vitale.
Le programme de la remise des diplômes comprenait deux parties. Le matin fut consacré à une suite d’exhortations données à l’intention de la classe, et l’après-midi, le programme fut présenté par les élèves eux-mêmes devant près de 1 900 parents et amis.
F. Franz, le président de l’école, fit prendre conscience aux élèves de la nécessité de veiller sur eux, afin de ne pas se départir de leur fidélité à Dieu. Il basa sa discussion sur Marc chapitre quatre. Puis, après avoir souligné l’importance de porter une attention sans partage et un profond respect à Jésus Christ en sa qualité d’enseignant, frère Franz mit les élèves en garde contre les mauvaises compagnies à l’intérieur comme à l’extérieur de la congrégation chrétienne.
Il mit en évidence les points suivants: En acceptant leur nouvelle affectation, les missionnaires étaient en fait transplantés. Ils allaient se trouver sur un nouveau sol dans un nouveau milieu. Comment réagiraient-ils? Continueraient-ils à développer leurs capacités, leurs bonnes habitudes et leurs qualités? Quand viendra l’époque de la récolte, autrement dit quand il ne sera plus temps de développer la personnalité chrétienne, dans quelle condition seront-ils trouvés? Cela dépendra largement de ce par quoi ils se seront laissé influencer.
Franz exhorta les élèves à prendre bien soin de ne pas tomber sous l’influence du monde, mais plutôt à mettre le Royaume de Dieu à la première place dans leur vie et à ne pas cesser de cultiver les fruits de l’esprit. Alors, ils passeront victorieusement au travers du jour du jugement à venir.
Avant ce discours, d’autres orateurs, dont les deux instructeurs, donnèrent aussi d’édifiantes exhortations à la fidélité. Ils soulignèrent, entre autres choses, l’importance de la patience, de garder une bonne attitude, de ne pas juger les gens d’après les apparences, de trouver de la joie à servir humblement Dieu, de conserver un profond amour pour lui et d’avoir confiance en son amour.
Même le programme que présentèrent les étudiants encourageait à la fidélité. Après avoir fait un historique de la musique qu’utilisent les Témoins de Jéhovah lors de leurs réunions, ils jouèrent deux scènes bibliques. La première montrait la nécessité de veiller aux tendances susceptibles de nous empêcher d’assister à la réalisation des promesses divines. La seconde mit en scène des événements qui eurent lieu sous le règne du roi judéen Josaphat. La délivrance de Juda des forces coalisées de Moab, d’Ammon et des habitants du mont Séir aux jours de Josaphat, illustra particulièrement bien que la confiance en Dieu et la fidélité procurent effectivement des bénédictions.
Bien sûr, tous les disciples de Jésus Christ, et pas seulement les missionnaires diplômés de la soixante-cinquième classe de Galaad, doivent veiller attentivement à rester fidèles à Dieu. Ce n’est en effet qu’en endurant fidèlement jusqu’à la fin de sa vie ou jusqu’à l’exécution du jugement divin qu’il sera possible d’être de ceux qui jouiront des bénédictions éternelles dans les “nouveaux cieux” et sur la “nouvelle terre” que Dieu instaurera. — II Pierre 3:13.
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Questions des lecteursLa Tour de Garde 1979 | 1er février
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Questions des lecteurs
● Jéhovah Dieu parlait-il à Adam directement ou par l’intermédiaire d’un ange?
Vraisemblablement, Dieu parla à Adam par l’entremise de son Fils, qui devint plus tard Jésus.
La Bible révèle que souvent, lorsque Dieu s’adressa à des humains, ce fut par l’intermédiaire d’un ange, dont on pouvait même parler comme s’il s’agissait de Jéhovah (Gen. 16:7-11; Juges 2:1-4; 6:11-16; 13:15-22; comparez Exode 3:2-4 avec Actes 7:30, 35). Les Écritures déclarent explicitement que Dieu transmit la Loi à Moïse par des anges. — Gal. 3:19; Héb. 2:2, 3.
Le porte-parole principal de Dieu était son Fils unique, qui est appelé “la Parole”. Dieu se servit souvent de lui pour communiquer avec les humains (Jean 1:1). C’est en effet par son entremise que Dieu créa toutes les autres choses (Jean 1:3; Col. 1:16). La Parole serait donc celui à qui Jéhovah dit: “Faisons l’homme à notre image.” Le récit de la création ajoute que Dieu “dit [à Adam et Ève]: ‘Soyez féconds, et devenez nombreux.”’ Il est logique de penser que Dieu déclara ces choses, ainsi que d’autres, à Adam et Ève par l’intermédiaire de “la Parole” qui affectionnait tant les humains. — Gen. 1:26-28; 2:16; 3:8-13; Prov. 8:31.
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Un sage proverbeLa Tour de Garde 1979 | 1er février
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Un sage proverbe
“Tu dois frapper le moqueur, pour que l’inexpérimenté devienne sagace; et on doit reprendre l’intelligent, pour qu’il discerne la connaissance.” Cette sage déclaration contenue en Proverbes 19:25 attire notre attention sur deux méthodes d’enseignement.
Pour que celui qui est inexpérimenté ou naïf comprenne l’importance d’éviter de faire le mal, il peut être nécessaire qu’il soit témoin d’une punition sévère infligée à quelqu’un qui s’endurcit dans le mal. Que cette action énergique réforme le coupable ou non, elle sert au moins à instruire l’inexpérimenté. Cela aura probablement sur lui un puissant effet préventif pour le dissuader de faire le mal. Toutefois, l’intelligent n’a pas besoin d’une telle leçon énergique pour lui servir d’avertissement. Il lui suffit souvent d’entendre des paroles de réprimande prononcées en privé; il accepte promptement le conseil et le met en pratique.
Beaucoup de parents ont constaté la véracité de ces paroles; sinon, il leur est encore possible de le faire et d’en tirer profit. Il arrive qu’un enfant ait besoin d’être mis en présence d’une discipline énergique, telle une fessée (qu’il la voie infligée à un autre ou qu’il la reçoive personnellement), pour apprendre à éviter une mauvaise conduite. Mais dans bien des cas où l’enfant reçoit de la part de ses parents une formation sous forme de correction ferme et logique, il progresse au point d’être capable d’apprendre grâce aux paroles de réprimande ou aux conseils de ses parents. C’est déjà en soi une leçon qui lui servira toute sa vie.
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