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Douze (Les)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DOUZE (LES)
Voir APÔTRE.
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DrachmeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DRACHME
Pièce de monnaie grecque, en argent, correspondant à peu près au denier romain (Luc 15:8, 9). La drachme attique portait la tête de la déesse Athéna, côté face, et une chouette, côté pile. Au temps du ministère terrestre de Jésus, la drachme s’était probablement dépréciée au point de ne plus peser que 3,4 grammes. Au premier siècle de notre ère, la drachme équivalait au denier, ce dernier étant appelé “drachme” par les Grecs. Mais le gouvernement romain ne lui attribuait officiellement qu’une valeur correspondant aux trois quarts d’un denier. Les Juifs payaient un impôt annuel de deux drachmes (la didrachme) pour le temple. — Mat. 17:24.
Il ne faut pas confondre la drachme grecque en argent avec la “drachme” en or (darkemôn) des Écritures hébraïques, pièce qui équivalait généralement à la darique perse (dont le poids était de 8,4 grammes). — Esdras 2:69; Néh. 7:70-72.
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DragonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DRAGON
Ce mot vient du grec drakôn et désigne un monstre terrifiant, un animal ressemblant au serpent et qui dévore. Il apparaît treize fois dans la Bible, mais seulement dans le livre éminemment symbolique de la Révélation, et il représente Satan le Diable. C’est le “grand dragon couleur de feu, avec sept tête et dix cornes” et dont la queue traîne après lui “le tiers des étoile du ciel”. (Rév. 12:3, 4.) Avec ses démons, le dragon Satan est chassé des cieux et précipité sur la terre. “Il a donc été précipité le grand dragon, le serpent originel, celui qui est appelé Diable et Satan.” (Rév. 12:7-9). Dans cet état d’abaissement il persécute le reste de la “femme” de Dieu, ceux qui “possèdent l’œuvre consistant à rendre témoignage à Jésus”. — Rév. 12:13-17.
Satan, qui ressemble à un dragon, est aussi celui qui donne de la puissance et une grande autorité à la bête sauvage symbolique, qui a sept têtes et dix cornes, et qui, en retour, reçoit l’adoration de “toute la terre”. (Rév. 13:2-4.) Dans une vision Jean vit également “des paroles inspirées par des démons” et ressemblant à des coassements de grenouilles sortir “vers les rois de la terre habitée tout entière”. Or, ces paroles venaient du dragon ou de la bouche de Satan, ainsi que de la bouche de la “bête sauvage” et de celle du “faux prophète”. Ces paroles ont pour effet de rassembler ces dirigeants et ceux qui les soutiennent “pour la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant (...) au lieu qu’on appelle en hébreu Har-Maguédon”. (Rév. 16:13-16.) Après cette guerre, qui sera la plus grande de toutes, l’“ange” qui descend du ciel saisira “le dragon, le serpent originel, qui est le Diable et Satan”, le liera et le lancera dans l’abîme pour mille ans. — Rév. 20:1-3; voir SATAN.
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DroiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DROITE
{Article non traduit.}
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DroitureAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DROITURE
Voir JUSTICE.
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DrusilleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DRUSILLE
Troisième fille, la cadette, d’Hérode Agrippa Ier, née probablement en 38 de notre ère; elle est sœur d’Agrippa II et de Bérénice. Le nom de sa mère était Cypros (voir HÉRODE No 4). Elle n’avait pas encore six ans, qu’elle était fiancée au prince Épiphane de Commagène, mais le mariage n’eut pas lieu parce que le futur époux refusa d’embrasser le judaïsme. À l’âge de quatorze ans, elle devint la femme d’Azizus d’Émèse, rois syrien, qui, lui, avait accepté la clause de la circoncision. Exaspérée par la cruauté de son mari, et irritée de la jalousie de sa sœur Bérénice, mois belle qu’elle, Drusille se laissa facilement persuader de divorcer avec Azizus, contrairement à la loi juive, et d’épouser le gouverneur Félix, vers l’an 54 de notre ère. Elle était peut-être présente quand le prisonnier Paul parla “de justice, de maîtrise de soi et du jugement à venir”, ce qui troubla fortement la tranquillité du gouverneur Félix. Deux ans plus tard, quand Félix céda la place de gouverneur à Festus, il laissa Paul dans les chaînes, “désirant obtenir faveur auprès des Juifs”; certains pensent qu’en agissant ainsi il cherchait à complaire à sa jeune femme, “qui était Juive”. (Actes 24:24-27.) Le fils que Drusille eut de Félix, et qui avait aussi pour nom Agrippa, périt, pense-t-on dans la grande éruption du Vésuve, en 79 de notre ère.
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DucAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DUC
(héb. nesîk).
Homme établi ou nommé comme prince ou chef. — Josué 13:21; Ps. 83:11; Ézéch. 32:30; Michée 5:5.
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DumahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DUMAH
{Article non traduit.}
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DuraAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DURA
Plaine où Nébucadnezzar fit dresser une image d’or. — Dan. 3:1.
Bien que plusieurs localités aient été proposées comme site de Dura, — certaines se trouvant même à quelque 430 kilomètres de Babylone —, le récit biblique précise que la plaine en question se situait “dans le district juridictionnel de Babylone”, donc apparemment dans le voisinage de cette ville. Voilà pourquoi la plupart des géographes aujourd’hui reconnaissent que Tulul Dura, situé à une dizaine de kilomètres au sud-est de Babylone, est vraisemblablement le site le plus approprié de tous ceux qui ont été proposés. On y a découvert les ruines d’un monticule de briques séchées au soleil dont la base carrée a quatorze mètres de côté, et certains ont suggéré que c’était le piédestal de la statue de Nébucadnezzar. Quoi qu’il en soit, le terme akkadien dûru, qui signifie “circuit”, “mur” ou “forteresse”, apparaît fréquemment en Mésopotamie comme nom de lieu, ce qui rend impossible actuellement l’identification certaine de Dura.
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Durée de vieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DURÉE DE VIE
{Article non traduit.}
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EauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EAU
Jéhovah est la source de ce liquide (Rév. 14:7) si essentiel à la vie humaine, animale et végétale (Ex. 17:2, 3; Job 8:11; 14:7-9; Psaume 105:29; És. 1:30). C’est lui qui y pourvoit et qui en est le maître (Ex. 14:21-29; Job 5:10; 26:8; 28:25; 37:10; Ps. 107:35). Lorsque cela s’avéra nécessaire, Dieu fit miraculeusement jaillir de l’eau pour les Israélites (Ex. 17:1-7; Néh. 9:15, 20; Ps. 78:16, 20; És. 35:6, 7; 43:20; 48:21); il les installa dans un pays où l’eau coulait à flots (Deut. 8:7) et il promit de bénir leur eau aussi longtemps qu’ils lui obéiraient. — Ex. 23:25.
C’est Jéhovah qui pourvut à l’arrosement initial du sol par le moyen d’une brume qui montait de la terre, et il institua les lois gouvernant l’évaporation de l’eau et sa précipitation sous forme de pluie (Gen. 2:5, 6; Job 36:27; Amos 5:8). Le deuxième jour de la création, Dieu produisit une étendue en faisant qu’une partie de l’eau demeure sur la terre, tandis qu’il faisait s’élever l’autre partie très haut au-dessus du globe. C’est cette voûte qui, sans aucun doute, a fourni les eaux par lesquelles le monde des méchants périt lors du déluge au temps de Noé. — Gen. 1:6-8; 7:11, 17-24; És. 54:9.
UTILISATION SYMBOLIQUE
À maintes reprises l’eau est utilisée comme symbole dans les Écritures. Les hommes et particulièrement les masses agitées et éloignées de Dieu sont symbolisés par les eaux. De Babylone la Grande exerçant sa domination mondiale, il est dit qu’elle est “assise sur de nombreuses eaux”. Selon la vision que Jean eut de la grande prostituée, ces eaux “représentent des peuples et des foules et des nations et des langues”. — Rév. 17:1, 15; comparez avec Ésaïe 57:20.
Le pouvoir destructeur de l’eau (noyade, entraînement par le courant, etc. est souvent utilisé pour symboliser la force destructrice (Ps. 69:1, 2, 14, 15; Ps. 144:7, 8). Les eaux représentent la force armée en Jérémie 47:2.
L’eau qui donne la vie
Jéhovah est la “source d’eau vive”. Lui seul, par l’entremise de son Fils Jésus Christ, le principal Instrument de la vie peut donner aux hommes la vie éternelle (Jér 2:13; Jean 17:1, 3). À une Samaritaine qu’il rencontra près d’une fontaine à Sychar, Jésus dit que l’eau qu’il donnera deviendra en celui qui l’aura bue une “fontaine d’eau jaillissant pour communiquer la vie éternelle”. — Jean 4:7-15.
L’apôtre Jean consigna sa vision d’un “nouveau ciel et [d’]une nouvelle terre” où il vit jaillir du trône de Dieu “un fleuve d’eau de la vie”. De part et d’autre de ce fleuve, il y avait des arbres qui produisaient des fruits et dont les feuilles servaient à la guérison des nations (Rév. 21:1; 22:1, 2). Une fois cet aspect de la vision entièrement développé, Jésus parla à Jean de son dessein et lui envoya un ange avec une vision. Alors Jean entendit la proclamation suivante: “Et l’esprit et l’épouse disent sans cesse: ‘Viens!’ Et quiconque entend dise: ‘Viens!’ Et que quiconque a soif vienne; que quiconque le veut prenne l’eau de la vie, gratuitement.” De toute évidence, cette invitation allait être faite aux assoiffés par les serviteurs de Dieu, afin qu’ils commencent à “boire” les dispositions divines pour la vie éternelle grâce à l’Agneau de Dieu (Jean 1:29). Ils étancheraient leur soif en buvant l’eau de la vie disponible à notre époque. Cette invitation doit être étendue à tous, mais elle ne peut faire l’objet d’un profit commercial; cette eau est gratuite pour ceux qui la désirent. — Rév. 22:17.
Avant sa mort et sa résurrection, Jésus parla de ses disciples appelés à recevoir l’esprit saint à partir de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, disant que du tréfonds d’eux-mêmes “couleront des torrents d’eau vive”. (Jean 7:37-39.) Les Écritures grecques chrétiennes abondent en témoignages attestant que, poussés par l’esprit de Dieu, les apôtres et les disciples accomplirent des prodiges en portant l’eau de la vie à leurs semblables, à commencer par Jérusalem et jusqu’aux confins du monde connu d’alors.
La parole divine de vérité
La parole divine de vérité est comparée à de l’eau qui purifie. La congrégation chrétienne est pure au regard de Dieu; elle est semblable à une vierge chaste promise au Christ, qui la purifie “par le bain d’eau grâce à la parole”. (Éph. 5:25-27.) Paul s’exprime dans un langage similaire lorsqu’il s’adresse à ses compagnons chrétiens qui ont l’espérance d’être prêtres aux côtés de Christ dans les cieux. Faisant allusion au tabernacle, où il était requis des prêtre qu’ils se lavent avant de commencer leur service dans le sanctuaire, il dit: “Puisque nous avons un grand prêtre [Jésus Christ] établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la pleine certitude de la foi, nous étant fait (...) baigner le corps d’une eau pure.” (Héb. 10:21, 22). Cette purification implique non seulement l’acquisition de la connaissance de la Parole de Dieu, mais aussi sa mise en pratique dans la vie quotidienne.
L’eau du baptême
Jésus dit à Nicodème: “À moins que quelqu’un ne naisse d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu.” (Jean 3:5). Selon toute apparence, Jésus parlait ici du baptême d’eau où l’on se repent de ses péchés et se détourne de son ancien mode de vie pour se présenter à Dieu en vue du baptême au nom de Jésus Christ (comparez avec Éphésiens 4:4, 5, qui parle d’“un seul baptême”.) L’apôtre Jean écrivit plus tard: “C’est lui qui est venu par le moyen de l’eau et du sang, Jésus Christ (...). Car il y en a trois qui rendent témoignage: l’esprit, et l’eau, et le sang, et les trois sont d’accord.” (I Jean 5:5-8). Quand Jésus ‘est entré dans le monde’, c’est-à-dire lorsqu’il s’est engagé dans son ministère et dans la voie qui devait le mener au sacrifice en tant que Messie de Dieu, il vint vers Jean le Baptiste afin d’être immergé dans l’eau (non pas en symbole de repentance pour ses péchés, mais pour se présenter à Dieu en vue de faire sa volonté le concernant) (Héb. 10:5-7). Après cela, l’esprit de Dieu descendit sur lui, attestant qu’il était bien le Fils de Dieu et le Messie (Luc 3:21, 22). C’est l’eau de son baptême qui est en harmonie avec le sang de son sacrifice et avec l’esprit de Dieu pour rendre unanimement témoignage à cette grande vérité messianique.
Autres utilisations symboliques
Voici ce que David dit à propos des méchants: “Qu’ils se dissolvent comme en des eaux qui s’en vont!” (Ps. 58:7). David songeait peut-être aux ouadis, communs en Palestine, qui, pour la plupart se transforment subitement en torrents impétueux lorsque survient une pluie diluvienne. Mais l’eau s’écoule ensuite rapidement et disparaît, laissant la vallée asséchée.
Quand les Israélites donnèrent l’assaut à la ville d’Aï et furent refoulés, leur cœur “commença à fondre et devint comme de l’eau”, autrement dit, ayant pris conscience qu’ils s’étaient, de façon ou d’autre, attiré la défaveur de Jéhovah et que celui-ci les privait de son soutien, ils perdirent tout leur courage et ne purent tenir tête à l’ennemi. Josué en éprouva une vive contrariété, selon toute apparence moins à cause de la mort des trente-six homme que parce que le cœur des Israélites était devenu comme de l’eau et qu’ils avaient fui devant l’ennemi; cette défaite jetait en effet l’opprobre sur le nom de Jéhovah. — Josué 7:5-7; voir NUAGE, NUÉE; PLUIE.
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Eaux (Porte des)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EAUX (PORTE DES)
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ÉBAL
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