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  • Soufflet
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    • SOUFFLET

      Instrument qui se gonfle et se vide alternativement, d’abord en se remplissant d’air par une valve, puis en le chassant avec force par un tuyau de sortie. Pour insuffler de l’air dans les fourneaux, les soufflets étaient plus efficaces que les simples éventails ou l’antique procédé qui consistait à souffler dans des roseaux ou dans des chalumeaux. Les soufflets étaient des appareils simples. Ils se composaient d’un sac fixé à un cadre ou sur un support, auquel on attachait un tube qui aboutissait au fourneau. Ce tube était parfois en fer ou bien il consistait en un roseau dont on recouvrait le bout d’argile réfractaire. Les soufflets à main étaient utiles dans les petites forges, mais pour les grands fourneaux à haute température on utilisait des paires de soufflets que l’on actionnait avec le pied. Un soufflet sous chaque pied, l’opérateur appuyait alternativement un pied puis l’autre, tout en tirant à chaque fois sur une ficelle pour remplir d’air le soufflet dégonflé. Pour que ces grands fourneaux soient constamment ventilés, deux hommes faisaient fonctionner deux paires de soufflets. Cet instrument n’est cité nommément qu’une seule fois dans les Écritures (Jér. 6:29), mais il y est peut-être fait allusion en Ésaïe 54:16 et en Ézéchiel 22:20, 21. Dans ces passages, les rédacteurs ont employé un langage figuré qui s’inspire des méthodes utilisées pour affiner les métaux.

  • Soufre
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    • SOUFRE

      Corps simple non métallique de couleur jaune que l’on trouve seul ou combiné avec d’autres éléments dans les sulfures et les sulfates. Son point de fusion est étonnamment bas: 113 °C. Il brûle facilement avec une flamme jaune et dégage une odeur suffocante très reconnaissable.

      La Bible parle pour la première fois du soufre quand elle relate comment la destruction s’abattit sur les villes méchantes de Sodome et de Gomorrhe sous la forme de feu et de soufre (Gen. 19:24; Luc 17:29). Se fondant sur des faits géologiques, certains laissent entendre que Jéhovah aurait exécuté son jugement par le moyen d’une éruption volcanique qui se serait produite dans la région sud de la mer Morte, ce qui expliquerait les quantités importantes de soufre que l’on trouve actuellement en cet endroit.

      On croit que dans la Jérusalem antique on entretenait un incinérateur à température très élevée en ajoutant du soufre aux feux qui brûlaient en permanence dans la vallée de Hinnom (Géhenne), juste à l’extérieur des murs.

      Depuis le jugement par le feu qui s’est abattu sur Sodome et Gomorrhe en 1919 avant notre ère, les Écritures ont fait souvent référence à la nature facilement inflammable du soufre (És. 30:33; 34:9; Rév. 9:17, 18). C’est un symbole de désolation totale (Deut. 29:22, 23; Job 18:15). La Bible associe “le feu et le soufre” pour dépeindre la destruction complète (Ps. 11:6; Ézéch. 38:22; Rév. 14:9-11). Il est dit que le Diable sera “lancé dans le lac de feu et de soufre”, ce qui décrit bien la destruction définitive, “la seconde mort”. — Rév. 19:20; 20:10; 21:8.

  • Soumission
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    • SOUMISSION

      Dans la langue originale, les mots qui emportent l’idée de soumission sont souvent utilisés en rapport avec la soumission aux supérieurs, à la loi ou à une disposition particulière. Cela englobe la soumission de Jésus Christ à son Père (I Cor. 15:27, 28), de la congrégation chrétienne à Jésus (Éph. 5:24) et à Dieu (Héb. 12:9; Jacq. 4:7), des chrétiens, individuellement, à ceux qui sont à leur tête dans la congrégation (I Cor. 16:15, 16; Héb. 13:17; I Pierre 5:5), des femmes chrétiennes à la disposition prise par la congrégation à propos de l’enseignement (I Tim. 2:11), des esclaves à leur propriétaire (Tite 2:9; I Pierre 2:18), des femmes à leur mari (Éph. 5:22; Col. 3:18; Tite 2:5; I Pierre 3:1, 5), des enfants à leurs parents (I Tim. 3:4; voir Luc 2:51; Éphésiens 6:1) et des citoyens aux gouvernements ou aux autorités supérieures. — Rom. 13:1, 5; Tite 3:1; I Pierre 2:13; voir AUTORITÉS SUPÉRIEURES; CHEF.

      La conscience joue un rôle dans la soumission que le chrétien accorde aux hommes, et cette dernière dépend des relations du chrétien avec Dieu. En conséquence, si en se soumettant il était obligé de faire des compromissions ou de violer la loi divine, le chrétien devrait alors obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5:29). C’est pourquoi Paul et Barnabas ‘n’ont pas cédé en guise de soumission’ aux frères qui, contrairement au dessein révélé de Dieu, prétendaient qu’il fallait se faire circoncire et observer la loi mosaïque pour obtenir le salut. — Gal. 2:3-5; voir Actes 15:1, 24-29.

      En II Corinthiens 9:13, il est montré que celui qui fait un don à ses frères chrétiens dans le besoin prouve qu’il se soumet à la bonne nouvelle, car venir en aide à ses frères nécessiteux est une obligation chrétienne. — Jacq. 1:26, 27; 2:14-17.

  • Source
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    • SOURCE

      Ce terme désigne généralement une source ou fontaine naturelle (Ex. 15:27) et non un puits ou une citerne qui sont le plus souvent creusés par l’homme (Gen. 26:15). Mais il peut aussi s’appliquer à quelque chose d’autre que de l’eau. C’est peut-être parce que les fontaines étaient parfois purifiées ou approfondies que les termes “fontaine” et “puits” sont de temps en temps utilisés indifféremment pour parler de la même chose. — Gen. 16:7, 14; 24:11, 13; Jean 4:6, 12.

      Quand il décrivit la Terre promise aux Israélites, Moïse en parla comme d’une terre “de sources et de flots d’abîmes, qui jaillissent dans la vallée-plaine et dans la région montagneuse”. (Deut. 8:7.) Les sources ou fontaines sont très abondantes en Palestine; on en trouve six ou sept en moyenne pour cent kilomètres carrés.

      L’importance des sources et des fontaines devient évidente quand on considère le grand nombre de villes dont le nom commence par “En”, mot qui signifie “source”. (Josué 15:62; 17:11; I Rois 1:9.) Le mot hébreu “en” ou “aïn” signifie littéralement “œil”, mais il est utilisé par analogie pour désigner une source ou une fontaine naturelle, par contraste avec un puits ou un réservoir faits par l’homme, mots qui traduiraient plutôt les termes “Béer” et “Bor”. (Gen. 49:22; Deut. 8:7.) Les villes et les villages étaient souvent construits près des sources, car la plupart des “rivières” de Palestine sont en fait des ouadis asséchés pendant les mois d’été. Pour des raisons stratégiques, les villes étaient généralement construites sur des hauteurs et les sources se trouvaient donc souvent à l’extérieur des murs de la ville, en contrebas. Par conséquent, la protection du point d’eau était vitale. On construisait des conduits qui amenaient l’eau depuis sa source jusqu’à l’intérieur de la ville.

      SENS FIGURÉ

      Jéhovah établit les “fontaines des eaux de l’abîme” dans les masses nuageuses au-dessus de la terre (Prov. 8:28; Gen. 7:11). Il est aussi la source de la vie, la source d’eau vive et la source d’Israël (Ps. 36:9; Jér. 2:13; Ps. 68:26). Quant à son Fils Jésus Christ, il dit que l’eau qu’il donne devient, chez celui qui la reçoit, “une fontaine d’eau jaillissant pour communiquer la vie éternelle”. (Jean 4:14.) Joël annonça prophétiquement qu’une source rafraîchissante jaillirait de la maison de Jéhovah, après que les nations auront subi le traitement du pressoir à vin dans la basse plaine de Josaphat. — Joël 3:12, 13, 18.

      Voulant souligner l’importance d’utiliser sa langue correctement, Jacques dit des chrétiens qui devraient offrir à autrui l’eau de la vie: “Une fontaine fait-​elle jaillir le doux et l’amer par le même orifice?” — Jacq. 3:11.

      Jésus fit tarir la ‘fontaine de sang’ d’une femme qui souffrait d’un flux de sang depuis douze ans; il la guérit (Marc 5:25-29). L’expression “source d’eau” est aussi utilisée en rapport avec la source de la satisfaction sexuelle. — Prov. 5:18.

  • Souveraineté
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    • SOUVERAINETÉ

      Domination ou pouvoir suprême. Domination d’un seigneur, d’un roi, d’un empereur, etc. Pouvoir absolu dans le cadre d’un État. Le mot ʼAdhônây revient très souvent dans les Écritures hébraïques. On le rencontre plus de deux cents fois dans l’expression ʼAdhônây Yèhôwih. ʼAdhônây est un pluriel de ʼâdhôn, qui signifie “seigneur” ou “maître”. Le pluriel simple ʼadhônim peut s’appliquer à des hommes, auquel cas il désigne plusieurs “seigneurs” ou “maîtres”. En revanche, la Bible réserve à Dieu la graphie ʼAdhônây, qui est un pluriel d’excellence ou de majesté. La plupart des traducteurs rendent ce terme par “Seigneur”. Quand il est associé au nom de Dieu (dans la formule ʼAdhônây Yèhôwih), en Psaume 73:28 par exemple, ils emploient des expressions comme “Seigneur DIEU” (TOB), “le Seigneur Dieu” (ZK), “Seigneur Éternel” (Ku; David Martin), “le Seigneur, l’Éternel” (Da; Ostervald; Sg; Sy), “Yahweh mon Seigneur” (Li; Pirot et Clamer), “le Seigneur Yahweh” (CT), “le Seigneur Yahvé” (Os; VB) et “le Souverain Seigneur Jéhovah”. (MN.) En Psaumes 83:19 83:18, MN et 89:28, la version Synodale utilise bien le mot “souverain”, mais pas pour l’hébreu ʼAdhônây.

      Le grec despotês, quant à lui, désigne une personne investie d’une autorité suprême, un maître absolu ou Tout-Puissant (voir l’Expository Dictionary of New Testament Words de W. Vine, aux entrées “Lord [Seigneur]” et “Master [Maître]”; voir aussi le Dictionnaire grec-​français d’A. Bailly, p. 448). On le traduit par “seigneur”, “maître” ou “propriétaire”. Dans une prière à Dieu (comme en Luc 2:29, en Actes 4:24 et en Révélation 6:10), il est habituellement rendu par “Seigneur” (Bible en français courant; Fillion; Ostervald; Saci) ou par “Maître”. (Chouraqui; CT; GL; Jé; PB; TOB.) Toutefois, en Actes 4:24 Darby le traduit par “Souverain”, Crampon (1905) par “Maître souverain”, les versions Synodale et Oltramare par “Souverain Maître”, Kuen par “Seigneur, Souverain du monde”, et la Traduction du monde nouveau par “Souverain Seigneur”. En Révélation 6:10, Le Livre (éditions Farel) met “Seigneur souverain”.

      Ainsi donc, bien que les originaux hébreu ou grec n’aient pas de vocable qui corresponde exactement à notre mot “souverain”, l’idée de souveraineté est présente dans les termes ʼAdhônây et despotês lorsqu’ils s’appliquent à Jéhovah. Dans ce cas, ils évoquent en effet la supériorité absolue de sa seigneurie.

      LA SOUVERAINETÉ DE JÉHOVAH

      Jéhovah est le Souverain de l’univers parce qu’il est le Dieu Créateur et Tout-Puissant (Gen. 17:1; Ex. 6:3; Rév. 16:14). Il est le Propriétaire de toutes choses, la Source première de toute autorité et de tout pouvoir, le Chef suprême (Ps. 24:1; És. 40:21-23; Rév. 4:11; 11:15). À son sujet un psalmiste chantait: “Jéhovah lui-​même a solidement établi son trône dans les cieux; et sa royauté a dominé sur tout.” (Ps. 103:19; 145:13). Les disciples de Jésus l’ont prié en ces termes: “Souverain Seigneur, c’est Toi qui as fait le ciel et la terre.” (Actes 4:24). Pour la nation d’Israël, Dieu réunissait en lui-​même les pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif. Le prophète Ésaïe a déclaré: “Jéhovah est notre Juge, Jéhovah est notre Législateur, Jéhovah est notre Roi; lui, nous sauvera.” (És. 33:22). Moïse nous fait une description remarquable de la souveraineté divine en Deutéronome 10:17.

      En sa qualité de Souverain, Jéhovah a le droit et la capacité de déléguer une partie de ses pouvoirs. C’est ainsi qu’il a établi David roi d’Israël, et que les Écritures parlent du “royaume de David” comme s’il appartenait vraiment à ce dernier. Pourtant, David lui-​même a salué en Jéhovah le Souverain suprême quand il a dit: “À toi, ô Jéhovah, sont la grandeur, et la puissance, et la beauté, et la supériorité, et la dignité; car tout, dans les cieux et sur la terre, est à toi. À toi est le royaume, ô Jéhovah, toi qui t’élèves aussi comme chef au-dessus de tout.” — I Chron. 29:11.

      SOUVERAINS TERRESTRES

      Les hommes n’exercent une domination limitée sur les nations de la terre qu’avec la permission du Souverain Seigneur Jéhovah, ou du moins parce que celui-ci les tolère. Cependant, les gouvernements politiques ne reçoivent pas leur autorité de Dieu, et ils n’agissent pas en son nom. C’est ce qui ressort de Révélation 13:1, 2,

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