WBBR est vraiment un instrument puissant entre les mains du Dieu Très-Haut, ayant le privilège de prêcher, non à toutes les nations, mais à beaucoup de personnes de nombreuses nations.

CONSOLANT LES AFFLIGÉS PAR DES ÉTUDES BIBLIQUES

Il est vrai que WBBR considère comme un honneur et un privilège la possibilité de proclamer les desseins de Jéhovah et les jugements qu’il va prononcer contre les nations, mais elle se réjouit particulièrement de réconforter ceux de ses nombreux auditeurs qui sont affligés, et il y en a beaucoup. Nous vivons aujourd’hui au temps de l’accomplissement de la prophétie d’Amos 8:11 : “ Voici que des jours viennent, — oracle du Seigneur Jéhovah, et j’enverrai une faim sur la terre, non une faim de pain, et non une soif d’eau, mais d’entendre les paroles de Jéhovah. ” (Crampon) À travers tout le pays de la chrétienté règne une disette de vérité, une famine spirituelle. De nombreuses brebis du Seigneur cherchent avidement les verts pâturages où elles pourront trouver la nourriture convenable. Coopérant avec le peuple du Seigneur, la WBBR joue un rôle important dans la recherche de ceux qui ont faim.

La Watchtower Society qui est propriétaire et qui emploie la WBBR, a trouvé que ces brebis chères au Seigneur Jésus-Christ, le Bon Berger, peuvent être nourries plus facilement dans des petits groupes d’études bibliques à domicile. Comme l’a promis le Bon Berger : “ Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. ” (Mat. 18:20) La WBBR jouit du merveilleux privilège de pouvoir servir plus de 5 000 groupes d’études bibliques à domicile semblables.

En outre, il y a d’innombrables foyers dans lesquels le réconfortant message du Royaume pénètre au moyen de la radio. Des valets en livrée, des concierges antipathiques ou des propriétaires bourrus ne peuvent empêcher un message radiophonique d’atteindre le récepteur de quelque brebis affamée tournant l’aiguille au hasard dans l’espoir de trouver quelque chose pour nourrir son âme affamée. Cela est particulièrement vrai dans les grands immeubles de la ville de New-York. Le locataire d’une arrière-pièce, un membre de la famille qui ne va jamais ouvrir la porte, peuvent néanmoins être touchés et servis en réglant leur récepteur sur 226 mètres. Des appartements de Manhattan nous parviennent ces paroles de gratitude :

“ Le groupe des témoins de Jéhovah de Manhattan-Ouest désire exprimer à la WBBR son appréciation pour l’œuvre qui se fait en faveur des personnes de bonne volonté de son territoire. Le territoire de Manhattan-Ouest est tel qu’une grande partie en est inaccessible. Mais nous nous consolons à la pensée que les ondes puissantes de WBBR peuvent traverser ces portes et entrer là où nous ne le pouvons pas. ”

On s’attend à trouver une parfaite coordination entre toutes les branches de l’œuvre du Seigneur. Le fidèle témoin qui se tient patiemment au coin d’une rue, présentant aux passants le message de vie contenu dans La Tour de Garde et invitant les autres à bénéficier de ce message, ne se doute même pas que la WBBR a déjà préparé la voie et poussé une brebis affamée à chercher les verts pâturages de la vérité. Il en est pourtant ainsi, jugez par ce joyeux témoignage que nous recevons d’un proclamateur du Royaume :

“ Alors que nous étions engagés dans le travail dans les rues, je tendis à une dame une invitation pour une conférence biblique publique. Elle sourit et me remercia. Elle me dit qu’elle écoutait WBBR depuis quatre mois environ, qu’elle trouvait l’émission très intéressante, et que ‘le monsieur de la radio m’a dit que quelqu’un me rendrait visite et m’aiderait à étudier la Bible ; et deux valent mieux qu’un, vous savez ! Et vous, faites-​vous ce travail ?’ J’ai déjà fait trois études avec elle, dans le livre ‘Que Dieu soit reconnu pour vrai’. C’est la première fois que quelqu’un est venu me demander pour faire une étude. Merci pour l’aide merveilleuse que nous apportent dans le champ les émissions de WBBR. ”

Mais les services de la WBBR ne sont pas limités à la ville de New-York, si grande soit-​elle. De l’extrémité est du Nouveau Brunswick, au Canada, nous est parvenue cette note intéressante : “ J’ai rendu visite à une famille de personnes âgées et infirmes. Elles sont isolées et aiment la vérité. Elles écoutent les programmes du soir de la WBBR... La radio est vraiment une bénédiction pour ces isolés et leur joie est indescriptible. ”

Il y a aussi les malheureux contraints à la réclusion : “ Un simple mot d’appréciation envers notre Père céleste pour les programmes que nous écoutons chaque jour. Ma mère, âgée de 95 ans, est presque aveugle ; sans la radio, elle serait vraiment seule. ”

N’oublions pas les impressions de nos amis juifs :

“ Je suis un auditeur régulier de vos émissions du soir. S’il doit y avoir une solution aux misères du monde, il n’y en aura qu’une seule : l’abandon du matérialisme remplacé par la foi et l’amour du prochain et de Dieu. J’aimerais en savoir davantage au sujet de La Tour de Garde. Mon éducation ayant été pour ainsi dire dépourvue d’enseignement religieux (de la foi hébraïque), le manque de connaissance de la vérité m’a plongé dans la confusion. Maintenant cependant, la vérité pénètre en moi. Dans l’attente de votre réponse... ”

Cette chère brebis reçut sa réponse ! D’un autre Juif de bonne volonté est venue cette louange sincère : “ Parmi vos nombreux amis, j’aimerais aussi vous présenter mes vœux sincères pour votre œuvre magnifique. Il est sans doute inutile de vous dire que votre station surpasse toutes les autres, qu’elles soient grandes ou petites, car vos enseignements sont d’une valeur inappréciable, profonde et merveilleuse. Votre humble organisation de témoins de Jéhovah est dans son dévouement à la lumière spirituelle et à la vérité, une consolation et un effort sublimes en ces jours tragiques et insupportables et en cette période de profanation et d’obscurité morales et spirituelles. ”

Ainsi, rendant toute gloire à Jéhovah, la WBBR lance aujourd’hui courageusement un avertissement, proclamant “ le jour de vengeance de notre Dieu ” et remplie d’une humble gratitude envers le Grand Berger Jéhovah, et le Bon Berger Christ Jésus, nourrit continuellement les brebis, console les affligés, et prêche fidèlement la Parole. — II Tim. 4:2. w 15/8/50.

Textes et commentaires

VENDREDI, 1^er DÉCEMBRE

Dans les maisons, ils ne cessaient d’enseigner, et d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ. — Actes 5:42.

Pour prouver qu’il est prédicateur ordonné par l’esprit de Dieu, un chrétien n’a pas besoin d’avoir un titre, une chaire qui lui est assignée et une assemblée de nombreux auditeurs payants. Il peut prouver son ministère en prêchant à des particuliers et de porte en porte. Le premier témoignage que Jésus rendit après avoir été oint de l’esprit de Dieu fut adressé à des personnes en particulier dans une maison, son propre domicile, où il invita les deux hommes à venir. Cette prédication dans la maison de Jésus réussit. Jésus croyait en l’efficacité des réunions dans les foyers, pour rendre témoignage à une personne ou à plusieurs. Les Écritures relatent que pendant la semaine Jésus tenait de nombreuses réunions dans les foyers, là où il prêchait. Ainsi, en accomplissant la mission qui nous est donnée par Dieu, la prédication peut être faite en rendant témoignage à de grands auditoires publics, dans le travail de porte en porte, dans les réunions dans les foyers et à de simples particuliers, partout et en toutes circonstances. wF 15/2/50.

SAMEDI, 2 DÉCEMBRE

L’amour... n’impute pas le mal. — I Cor. 13:4, 5, Darby.

S’il y avait eu du ressentiment entre Paul et Barnabas, le différend n’aurait pas été apaisé. Mais l’amour vint les aider durant leur séparation, parce qu’il “ n’impute pas le mal ”. L’amour ne se considère pas comme offensé et ne garde pas l’offense comme quelque chose devant être réglé à un moment donné, moment jusqu’auquel ne peut exister aucune relation entre l’offensé et celui qui a offensé. Il ne se met pas en colère contre une personne et ne se venge pas sur elle, tendant les relations jusqu’à la rupture. Il nous est parfois si facile d’attribuer à d’autres de mauvaises intentions, mais l’amour ne