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commentaire: “La chronique babylonienne, Nabonide et Bérose se trompaient; seul le récit biblique se révèle exact. Il a été confirmé dans tous ses détails par l’inscription d’Ésar-Haddon et, concernant cet événement de l’histoire assyro-babylonienne, il s’est révélé plus exact que les sources babyloniennes elles-mêmes. C’est là un fait d’une extrême importance pour apprécier la valeur de sources pourtant contemporaines aux événements qu’elles relatent quand elles sont en désaccord avec la tradition biblique.”
Problèmes de déchiffrement et de traduction
Le chrétien doit également se montrer avisé en n’acceptant pas automatiquement l’interprétation avancée de nombreuses inscriptions en langue anciennes découvertes par les archéologues. Dans certains cas, tels que la pierre de Rosette et l’inscription de Behistoun, les savants qui ont déchiffré les langues en question ont fait de grands progrès dans l’intelligence d’une langue auparavant inconnue, cela parce que le texte écrit en cette langue l’était aussi, sur la même inscription, en une ou plusieurs autres langues connues. Toutefois, il ne faut pas s’attendre à ce que de tels apports résolvent tous les problèmes ou permettent de comprendre parfaitement une langue ancienne avec toutes ses nuances et ses expressions idiomatiques. Ces derniers temps, on a encore fait des progrès considérables dans la connaissance des langues bibliques fondamentales que son l’hébreu, l’araméen et le grec, et on ne cesse de les étudier. Pour ce qui est de la Bible, la Parole divine inspirée, nous pouvons à bon droit nous attendre à ce que son Auteur nous permette d’obtenir la bonne intelligence de son message grâce aux traductions de ce livre disponibles dans les langues modernes.
Pour illustrer la nécessité d’être prudent en ce domaine et apporter un témoignage supplémentaire au fait que les problèmes que pose le déchiffrement des inscriptions anciennes sont bien souvent abordés avec moins d’objectivité qu’on pourrait le penser, nous citerons le livre Le secret des Hittites (pp. 108-111), de C. Ceram. Il dit à propos d’un assyriologue éminent qui travailla au déchiffrement de la langue hittite: “Son œuvre fourmille d’erreurs et contient nombre de révélations capitales (...). L’argumentation (...) est si convaincante qu’il fallut plusieurs dizaines d’années pour s’apercevoir qu’elle était erronée. (...) Son érudition philologique était prodigieuse.” L’auteur décrit ensuite l’obstination avec laquelle ce savant s’opposa à toute modification de ses découvertes. Après bien des années, il consentit enfin à opérer quelques changements, mais les leçons qu’il modifia étaient justement celles qui se révélèrent exactes quelque temps plus tard. Tout en relatant la violente querelle, émaillée de récrimination personnelles, qui éclata entre cet homme et un autre savant occupé lui aussi à déchiffrer les caractères cunéiformes hittites, l’auteur laisse cependant entendre que le fanatisme qui provoque de telles querelles est un stimulant nécessaire si l’on veut que les savants fassent des découvertes. Ainsi, bien que le temps et les recherches aient permis d’éliminer de nombreuses erreurs dans l’interprétation des inscriptions anciennes, nous ferons bien de reconnaître que d’autres études peuvent encore amener de nouvelles corrections.
Toute cela confirme la supériorité de la Bible en tant que source de connaissance digne de foi et de renseignements authentiques, et comme guide sûr. Ce recueil de documents écrits, qui nous donne l’image la plus nette du passé de l’homme, est parvenu jusqu’à nous, non pas grâce aux fouilles archéologiques, mais parce qu’il a été préservé par son Auteur, Jéhovah Dieu. La Bible “est vivante et fait sentir son action”. (Héb. 4:12.) Elle est “la parole du Dieu vivant et permanent”. “Toute chair est comme l’herbe; l’herbe se dessèche et la fleur tombe, mais la parole de Jéhovah demeure pour toujours.” — I Pierre 1:23-25.
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ARCHER
L’usage de l’arc et de la flèche permit à l’homme, après le déluge, de tuer des animaux qui couraient trop vite ou qui étaient trop dangereux pour être pris autrement. Il pouvait ainsi se procurer la nourriture et le vêtement, et se construire des abris. Quand Nimrod devint puissant, il enrôla probablement des archers à son service.
Au vingtième siècle avant notre ère, Ismaël, fils aîné d’Abraham, “devint tireur d’arc” pour subvenir à ses besoins dans le désert (Gen. 21:20). De même, Ésaü, petit-fils d’Abraham, maniait l’arc avec habileté (Gen. 27:3). Des monuments témoignent que depuis les temps les plus anciens les archers constituaient les principales troupes offensives de l’Égypte, et des sculptures babyloniennes représentent elles aussi des archers. Aux jours de Josué (Josué 24:12) et de David (I Chron. 12:1, 2), et dans les temps qui suivirent, les archers jouèrent un rôle important dans l’armée d’Israël (II Chron. 14:8; 26:14). Des archers philistins, syriens et égyptiens tuèrent respectivement les rois Saül, Achab et Josias. — I Sam. 31:1-3; I Rois 22:34, 35; II Chron. 35:20, 23.
À Ninive, des bas-reliefs représentent des archers assyriens dans des chars et portant deux arcs, un long et un court. Lorsqu’ils tiraient, ils tenaient plusieurs flèches à la main, afin d’accroître la rapidité de leur tir. Il semble que la stratégie offensive assyrienne consistait à dérouter l’ennemi par une pluie de flèches, puis à la poursuivre avec l’épée et la lance.
On dit que les archers perses étaient les plus habiles du monde. À Persépolis, et à Suse, des bas-reliefs représentent des soldats mèdes et perses munis d’arcs et de carquois. Dès l’âge de cinq ans et jusqu’à vingt ans, on apprenait aux enfants perses le tir à l’arc et l’équitation. Les cavaliers savaient même très bien tirer derrière eux. La stratégie des Perses reposaient beaucoup sur la mobilité et la liberté de mouvement de leurs archers qui faisaient fondre sur l’ennemi une grêle de flèches.
Les empires occidentaux de la Grèce et de Rome n’accordaient pas à l’arc et à la flèche une importance aussi grande que les nations orientales, bien que leurs archers aient parfois joué un rôle important dans les victoires qu’ils remportèrent. Cela tenait peut-être au fait que la technique grecque qui consistait à tirer l’arc à hauteur du corps, était moins efficace que celle des Égyptiens et des Perses qui tiraient à la hauteur de la joue ou de l’œil. Il semble que les mercenaires crétois et asiatiques fournissaient des archers habiles aux Grecs et aux Romains, alors que ceux-ci s’en remettaient à leur épée et à leur lance.
[Illustration, page 114]
Archer égyptien debout sur un char, tel que le représente une peinture murale trouvée dans une tombe de Thèbes.
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ARCHER, II
{Article non traduit.}
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{Article non traduit.}
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{Article non traduit.}
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{Article non traduit.}
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{Article non traduit.}
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{Article non traduit.}
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ARÉOPAGE
(colline d’Arès ou de Mars).
Colline située au nord-ouest de l’imposante Acropole d’Athènes dont elle est séparée par une vallée peu profonde. Cette arête calcaire, assez étroite et dénudée, haute de 110 mètres environ, est dominée de plus de 40 mètres, au sud-est, par l’Acropole. La colline de Mars s’élève en pente douce au nord, mais est escarpée au sud. À une certaine époque, ce rocher était couronné d’autels grecs, de sanctuaires religieux et de statues. C’est là que siégeait en plein air l’Aréopage, la Cour suprême. Aujourd’hui, il n’en reste plus rien, sinon les vestiges de quelques sièges taillés dans la pierre.
Au cours d’une des visites de l’apôtre Paul à Athènes, certains Athéniens se saisirent de lui et le menèrent à l’Aréopage en disant: “Pourrions-nous savoir quel est ce nouvel enseignant dont tu parles? Car tu introduis là des choses qui sont étrangères à nos oreilles.” (Actes 17:19, 20). En réponse, Paul établit avec soin et l’une après l’autre plusieurs vérités, afin d’édifier progressivement un raisonnement logique, persuasif et convaincant. Mais il ne put terminer son discours, car, “quand ils entendirent parler d’une résurrection des morts”, certains se moquèrent de lui. Toutefois, au moment où il fut interrompu, l’apôtre avait réussi à diviser son auditoire en trois courants d’opinions différents. Alors que certains raillaient et que d’autres disaient qu’ils en écouteraient davantage là-dessus plus tard, quelques-uns “devinrent croyants, parmi lesquels se trouvaient également Denys, juge du tribunal de l’Aréopage, et une femme nommée Damaris, et d’autres avec eux”. (Actes 17:22-34.) De nos jours, sur la colline de Mars, une plaque de bronze, qui reproduit le discours de l’apôtre Paul, commémore cet événement. On ne peut pas affirmer avec certitude qu’en cette occasion Paul s’adressa au tribunal de l’Aréopage, mais il y avait au moins un membre de cette célèbre cour parmi son auditoire.
La colline sur laquelle se réunissait autrefois ce tribunal renommé tirait son nom du dieu de la mythologie grecque, Arès (appelé Mars chez les Romains). Le tribunal de l’Aréopage lui-même était très ancien puisqu’il remontait à une date antérieure à 740 avant notre ère. Bien que ses responsabilités et sa juridiction aient été modifiées de temps en temps au cours des siècles, il inspira la plus haute estime et le plus grand respect jusqu’à l’époque des Césars.
[Illustration, page 115]
L’Aréopage (la colline peu élevée au premier plan).
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ARÉTAS
(vertueux, excellence).
Le dernier de plusieurs rois arabes portant ce nom, souverain de Damas à l’époque où le gouverneur de cette ville se joignit au complot des Juifs pour supprimer Paul. Celui-ci parvint à s’échapper dans un panier que l’on fit descendre par une ouverture de la muraille de la ville. — Actes 9:23-25; II Cor. 11:32, 33;
Arétas avait donné sa fille en mariage à Hérode Antipas (voir HÉRODE No 2), qui la répudia pour épouser Hérodiade, adultère que condamna Jean le Baptiste (Mat. 14:3, 4). Des querelles de frontière ayant accru son courroux, Arétas attaqua Antipas et lui infligea une défaite complète. L’empereur Tibère ordonna alors à Vitellius, gouverneur de Syrie, de prendre Arétas mort ou vif. Vitellius, qui lui-même n’aimait guère Antipas, mobilisa son armée, mais la mort de Tibère, en 37 de notre ère, mit fin à la campagne contre Arétas. Caligula, successeur de Tibère, prit le contre pied de cette politique étrangère. Il établit Agrippa à la place d’Antipas et permit à Arétas de régner sur Damas. Une pièce de monnaie damascène, portant une inscription d’Arétas, date de cette époque.
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PENUEL
{Article non traduit.}
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