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Armes, armureAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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17:7; comparez avec II Samuel 21:19; I Chroniques 11:22, 23; 20:5.
Le talon de certaines lances était muni d’une pointe de fer, ce qui permettait de les planter en terre. Par conséquent, l’extrémité inférieure aussi bien que l’extrémité supérieure pouvait servir d’arme au guerrier. — II Sam. 2:19-23.
Une lance fichée en terre pouvait marquer la résidence temporaire d’un roi, tout comme aujourd’hui une lance plantée devant une tente indique qu’un chef bédouin fait halte en ce lieu. — I Sam. 26:7.
La lance appelée en hébreu rômaḫ était une arme à longue hampe garnie d’un fer pointu qui servait à transpercer. C’est avec une telle lance que Phinéas tua l’Israélite coupable et sa compagne, une femme madianite, mettant ainsi fin au fléau qui s’était abattu sur Israël parce qu’il s’était attaché au Baal de Péor. — Nomb. 25:6-8.
Le javelot
Le javelot (héb. kîdhôn), muni d’une pointe métallique, était généralement utilisé comme arme de jet. Il devait être plus petit et plus léger que la lance classique, ce qui permettrait de le tenir à bout de bras (Josué 8:18-26). D’habitude, les guerriers ne portaient pas le javelot à la main mais dans le dos, ils en avaient parfois plusieurs dans un carquois. Les javelots ressemblaient à de grosses flèches dont la tige était en bois ou en roseau. Pour allonger la portée de cette arme, le soldat enroulait l’extrémité d’une corde autour de la hampe et tenait entre ses doigts l’autre extrémité qui formait une boucle. Lorsqu’il lançait le javelot, la corde, en se déroulant, imprimait au javelot un mouvement de rotation qui stabilisait sa trajectoire. Parfois, le javelot avait un bout ferré, ce qui permettait de le ficher en terre durant les pauses et lui donnait un meilleur équilibre et une vitesse accrue quand on le lançait.
Les dards et les traits
Le mot dard, qui traduit plusieurs mots hébreux (par exemple massâ et shélaḫ), désigne un projectile court et pointu assez semblable à la flèche. — Job 41:26.
Les Romains utilisaient des dards en roseau creux qui comportaient dans leur partie inférieure, sous la pointe, un réceptacle de fer qu’on pouvait remplir de naphte enflammé. Pour lancer le dard, on se servait d’un arc tendu, afin de ne pas éteindre le naphte. Celui qui essayait d’éteindre un tel dard avec de l’eau ne faisait qu’étendre les flammes. La seule façon d’étouffer le feu consistait à recouvrir de terre ce projectile destructeur. — Comparez avec Éphésiens 6:16.
Les lances égyptiennes, assyriennes, grecques et romaines
La lance égyptienne était constituée par une hampe d’une longueur d’un mètre cinquante à un mètre quatre-vingts, munie d’une pointe de bronze ou de fer, généralement à double tranchant. Les javelots égyptiens étaient plus légers et plus courts, mais se terminaient aussi par un bout métallique allongé à deux tranchants, en forme de feuille ou de pointe de diamant. Le talon était muni d’un sabot orné d’une boule d’où partaient deux glands, sans doute dans un but décoratif et pour faire contrepoids à la lourde pointe. Quand parfois le soldat égyptien se servait de son javelot comme d’une lance, pour frapper, le sabot empêchait que l’arme ne s’échappe de sa main. Les fantassins assyriens utilisaient des lances dont la longueur ne dépassait guère la taille du combattant, mais il semble que les cavaliers utilisaient des lances nettement plus longues.
Il n’est question qu’une seule fois de la lance (gr. logkhê) dans les Écritures grecques chrétiennes. Après la mort de Jésus, “un des soldats lui perça le côté avec une lance”. (Jean 19:33, 34.) Puisqu’il s’agissait d’un soldat romain, il utilisa probablement le pilum romain. Cette arme mesurait environ 1,80 m et comportait une partie en fer, pointue et munie de barbillons, qui se prolongeait jusqu’au milieu de la hampe de bois.
LES MACHINES DE GUERRE
Dans les temps bibliques, outre les armes légères que portaient les soldats, les armées se servaient de machines de guerre, telles que les béliers et de gros engins qui étaient conçus pour lancer des projectiles comme des flèches ou des pierres. Il en existait de différentes sortes utilisées par les Hébreux, les Égyptiens, les Assyriens, les Babyloniens, les Romains et d’autres nations. Ces machines étaient souvent tirées jusque sur les remparts de siège attenants aux murs de la ville assiégée.
De grandes catapultes, qui servaient au lancement de pierres, de flèches ou d’autres projectiles, fonctionnaient selon le principe de la fronde, de l’arc ou du ressort. Dans ce dernier cas, une barre élastique était tirée en arrière par son milieu au moyen d’une vis ou d’un câble, et une gâchette permettait de la relâcher brusquement pour lancer le projectile. Il semble que les catapultes ne firent leur apparition qu’après le cinquième siècle avant notre ère chez les Grecs, car il en est fait mention pour la première fois à propos de Denys Ier de Syracuse (430-367 av. n. è.) lors de son expédition contre Carthage. Les armées d’Alexandre le Grand (356-323 av. n. è.) et la plupart des armées helléniques après lui utilisèrent ces machines. Elles faisaient également partie de l’équipement classique des légions romaines. Toutefois, des siècles auparavant, pour se défendre, le roi judéen Ozias (829-777 av. n. è.) “fit (...), à Jérusalem, des machines de guerre”. — II Chron. 26:15; voir FORTIFICATIONS.
LA MASSUE DE GUERRE
La massue de guerre était probablement très lourde et parfois hérissée de pointes métalliques. On en trouve de nombreuses représentations sur les monuments égyptiens. Une de ces massues était constituée d’un manche en bois terminé par une boule de bronze. Les massues égyptiennes mesuraient un peu moins d’un mètre de long et elles étaient réservées à l’infanterie lourde et aux conducteurs de chars. Les soldats égyptiens, équipés d’armes lourdes ou légères, ainsi que les archers disposaient aussi d’un bâton incurvé qu’ils lançaient probablement contre l’ennemi ou qu’ils utilisaient dans les corps à corps. Cette arme est représentée aussi bien sur les monuments égyptiens qu’assyriens. Selon Hérodote (VII, 63), les soldats assyriens de Xerxès avaient des massues de bois hérissées de nœuds de fer.
LE PORTEUR D’ARMES
Serviteur militaire d’un roi ou d’un chef, dont il portait l’armure et les armes. Il se tenait à ses côtés dans les dangers et exécutait ses ordres. Le porteur d’armes d’un guerrier renommé pouvait achever les ennemis blessés par son maître (I Sam. 14:13). Les porteurs d’armes étaient choisis parmi les soldats les plus vaillants, et certains étaient manifestement très dévoués à leurs chefs. — I Sam. 14:6, 7; 31:5.
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ArmoniAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARMONI
{Article non traduit.}
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ArnanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARNAN
{Article non traduit.}
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ArniAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARNI
{Article non traduit.}
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Arnon (Ouadi d’)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARNON (OUADI D’)
(torrent rapide, bruyant).
À peu près à mi-chemin de la rive orientale de la mer Morte, la gorge profonde du ouadi d’Arnon coupe le haut plateau de la région. Ce torrent, aujourd’hui le ouadi el Môdjib, est formé de nombreux affluents (Nomb. 21:14); avec le Jourdain, c’est le seul cours d’eau de quelque importance qui se déverse dans la mer Morte. Les parois de granit rouge et jaune descendent à pic de chaque côté de la vallée encaissée où coulent des eaux limpides et poissonneuses, qui ne tarissent jamais. Les rives de l’Arnon, qui ont une végétation luxuriante, sont bordées de saules et de lauriers-roses. Là où la rivière quitte l’abîme profond pour gagner le rivage de la mer Morte, sa largeur varie entre 12 et 30 mètres et sa profondeur entre 0,30 et 1,2 mètre.
Cette gorge qui a environ 500 mètres de profondeur et, d’une crête à l’autre, 3 kilomètres de large, ne se traverse qu’à quelques endroits seulement (És. 16:2); elle devint donc une frontière naturelle. Au temps de la conquête du pays par les Israélites, l’Arnon formait frontière entre les Amorites, au nord, et les Moabites, au sud (Nomb. 21:13); toutefois, le message que Jephté adressa aux Amorites indique qu’à un moment donné, le versant nord appartenait aux Amorites, mais qu’il était tombé aux mains des Amorites avant l’arrivée des Israélites (Juges 11:12-27). Après avoir contourné le territoire de Moab, Israël atteignit l’Arnon, probablement du côté nord. Puis, attaqué par Sihon, roi des Amorites, il remporta la victoire et prit possession du pays depuis l’Arnon jusqu’au Jabboc (Nomb. 21:21-24; Deut. 2:24-36). Ce premier territoire conquis fut par la suite donné aux tribus de Ruben et de Gad. — Deut. 3:16; Josué 12:1, 2; 13:8, 9, 15-28; voir JABBOC (OUADI DE).
[Illustration, page 125]
Gorge de l’Arnon qui se jette dans la mer Morte
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Arod, Arodi, AroditesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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AROD, ARODI, ARODITES
{Article non traduit.}
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AroërAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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AROËR
{Article non traduit.}
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AroériteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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AROÉRITE
{Article non traduit.}
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AromatesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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AROMATES
Nom donné à toutes les plantes odoriférantes, y compris l’aloès, le baume, le roseau odoriférant, la casse, le cinnamome, l’oliban, le galbanum, la myrrhe et le stacté. Les aromates entraient dans la composition de l’huile d’onction sainte et de l’encens, qui étaient exclusivement réservés à l’usage du sanctuaire (Ex. 30:23-25, 34-37). Elles servaient également à préparer le défunt à l’ensevelissement comme dans le cas de Jésus où l’aloès et la myrrhe sont cités (Jean 19:39, 40; voir aussi Marc 16:1; Luc 23:56; 24:1). À propos de l’inhumation du roi Asa de Juda, il est dit qu’il y eut une combustion funèbre extraordinairement grande; il ne s’agit évidemment pas d’une crémation, mais d’une combustion de plantes aromatiques (II Chron. 16:14). Dans l’Antiquité, on aromatisait le vin pour le rendre plus capiteux. — Cant. 8:2.
Le parterre d’aromates auquel il est fait allusion dans le Cantique des cantiques (5:1, 13; 6:2) peut désigner des herbes odoriférantes en général ou, comme certains biblistes l’ont suggéré, du baume (balsamodendron opobalsamum). Bien que des condiments comme le cumin, la menthe, l’aneth et le sel soient mentionnés dans la Bible, les différents termes originaux traduits par aromates ne s’appliquent pas aux assaisonnements.
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ArpacschadAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARPACSCHAD
{Article non traduit.}
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ArpadAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARPAD
{Article non traduit.}
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ArpentAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARPENT
Tel qu’il est utilisé dans les Écritures, l’“arpent” représente la surface qu’une paire de taureaux peut labourer en un jour. En effet, le terme hébreu (tséméd) traduit par “arpent” signifie littéralement “paire ou couple”. (I Sam. 14:14; És. 5:10.) Le terme correspondant jugerum, que l’on trouve dans la Vulgate latine, désigne une superficie de 25 ares.
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Arrogance, hautainAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARROGANCE, HAUTAIN
Insolence méprisante; suffisance. L’arrogance est le contraire de l’humilité.
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