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PlataneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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orientalis) perd chaque année son écorce extérieure par bandes, laissant voir l’écorce intérieure lisse et blanchâtre.
Le platane est majestueux et s’élève à une hauteur de 21 mètres ou plus. Ses branches s’étendent largement et ses grandes feuilles vert foncé, semblables à celles de la vigne, fournissent une ombre épaisse. La circonférence du tronc atteint souvent 12 mètres. C’est donc un arbre digne d’être comparé, bien qu’il ne l’égale pas, au majestueux cèdre du Liban qu’Ézéchiel a pris comme symbole de Pharaon et de ses troupes. — Ézéch. 31:8.
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Plateau, IAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLATEAU, I
{Article non traduit.}
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Plateau, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLATEAU, II
{Article non traduit.}
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PlâtreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLÂTRE
Enduit pour les murs et les cloisons, qui était généralement fait d’argile mêlé de paille. Parfois le mélange comprenait de la chaux, des cendres, des fragments de poteries pulvérisés, des coquillages ou du calcaire broyés. — Lév. 14:42; Ézéch. 13:10-16; Dan. 5:5.
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PleursAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLEURS
Voir DEUIL.
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PlombAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLOMB
Un des métaux les plus lourds, dont la densité est de 11,34. C’est donc avec juste raison que Moïse déclara poétiquement dans son chant de triomphe que les Égyptiens s’étaient “enfoncés comme du plomb” dans la mer Rouge (Ex. 15:10). On utilisait ce métal d’un gris terne pour lester les lignes et les filets de pêche, et pour faire des couvercles pesants. Le mot hébreu traduit par “fil à plomb” en Amos 7:7, 8 peut signifier “plomb” ou “étain”. En Actes 27:28, le mot grec pour “sonde” vient d’une racine qui veut dire “lever le plomb”. Pour rendre une gravure sur pierre plus durable et plus lisible, on versait parfois dessus du plomb liquide, procédé qui remontait au moins aux jours de Job (Job 19:23, 24). Il est question de “soudure” (héb. dèvèq) en Ésaïe 41:7 au sujet de la fabrication d’idoles, mais on ignore si elle s’effectuait au plomb et à l’étain, comme aujourd’hui.
La principale source de plomb était la galène, sulfure naturel de plomb. Elle était exploitée dans l’Arabah, entre l’extrémité sud de la mer Morte et le golfe d’Aqaba. Elle provenait également de Tarsis (l’Espagne) (Ézéch. 27:12). On fondait le minerai de plomb dans des fourneaux, comme pour les autres métaux (Jér. 6:29; Ézéch. 22:18-20; voir Nombres 31:22, 23). La première étape de l’affinage consistait à transformer le sulfure de plomb en oxyde de plomb, lequel servait parfois à vernir des poteries, comme en témoignent des découvertes archéologiques faites en Égypte et à Ninive. — Voir AFFINAGE, AFFINEUR.
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PluieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLUIE
La pluie est une phase très importante du cycle au cours duquel l’eau qui s’évapore des terres et des mers du globe s’élève dans l’atmosphère, puis se condense et retombe sur le sol, fournissant ainsi l’humidité nécessaire à la vie animale et végétale. La Bible parle de la pluie en rapport avec ce cycle si sûr et si judicieusement conçu. — Job 36:27, 28; Eccl. 1:7; És. 55:10.
Il fut un temps, au début de l’aménagement de la planète, où “Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre”, mais “une brume montait de la terre et elle arrosait toute la surface du sol”. De toute évidence, c’était au début du troisième “jour” de création, avant l’apparition de la végétation (Gen. 2:5, 6; 1:9-13). Dans le récit biblique, c’est à l’occasion du déluge qu’il est fait mention pour la première fois d’une chute de pluie. Alors “les écluses des cieux s’ouvrirent”, et “la pluie torrentielle sur la terre dura quarante jours et quarante nuits”. — Gen. 7:11, 12; 8:2.
SA FORMATION
Parmi les questions que Jéhovah posa à Job pour souligner les limites de la connaissance humaine en ce qui concerne les forces et les lois qui régissent la création et la terre, il y avait celle-ci: “Existe-t-il un père pour la pluie?” (Job 38:28). Bien que les météorologistes aient beaucoup étudié la formation de la pluie, le livre Le monde dans lequel nous vivons (angl., 1955, p. 79) fait cette remarque: “Le processus qui permet à un nuage de faire de la pluie demeure obscur; il semblerait que plusieurs mécanismes interviennent.”
JÉHOVAH EST LA SOURCE DE LA PLUIE
Jéhovah n’était pas un simple “dieu de la pluie” pour Israël, à la différence de Baal dont les Cananéens pensaient qu’il apportait la saison des pluies quand il s’éveillait à la vie. Les Israélites fidèles reconnaissaient que c’était Jéhovah, et non Baal, qui pouvait empêcher la précieuse pluie de tomber. Ceci fut clairement démontré quand Jéhovah causa une sécheresse en Israël alors que le culte de Baal était à son apogée aux jours du prophète Élie. — I Rois 17:1, 7; Jacq. 5:17, 18.
C’est Jéhovah qui prépare la pluie pour la terre (Ps. 147:8; És. 30:23). Il “a ouvert un canal pour le flot”, peut-être en ce sens que les nuages canalisent la pluie pour qu’elle tombe sur certaines parties du globe (Job 38:25-27; voir Psaume 135:7; Jérémie 10:13). Son pouvoir de maîtriser la pluie en harmonie avec son dessein est une des choses qui distinguait Jéhovah des idoles inanimées qu’adoraient les nations autour d’Israël (Jér. 14:22). Les Israélites purent mieux encore s’en rendre compte en Terre promise que lorsqu’ils étaient en Égypte, pays où la pluie était très rare. — Deut. 11:10, 11.
Quand ils prêchèrent aux Grecs de Lystres, Paul et Barnabas leur expliquèrent que les pluies bienfaisantes étaient un témoignage en faveur du “Dieu vivant” et une manifestation de sa bonté (Actes 14:14-17). Jésus fit remarquer que ce ne sont pas seulement les bons et les justes qui profitent de la pluie bienfaisante, mais tous les hommes et que, par conséquent, cette marque d’amour de la part de Dieu devrait servir de modèle aux humains. — Mat. 5:43-48.
LA PLUIE EN TERRE PROMISE
L’été et l’hiver, les deux principales saisons en Terre promise, pourraient assez bien s’appeler la saison sèche et la saison des pluies. Il pleut très peu de la mi-avril à la mi-octobre, époque durant laquelle a lieu la moisson. Comme le montre Proverbes 26:1, pendant cette période les chutes de pluie sont choses anormales (voir I Samuel 12:17-19). Durant la saison des pluies, celles-ci ne tombent pas constamment. Elles alternent avec des jours ensoleillés. Comme elles se produisent en hiver, ces pluies peuvent être glaciales (Esdras 10:9, 13), aussi un abri confortable est-il fort apprécié. — És. 4:6; 25:4; 32:2; Job 24:8.
La Bible mentionne souvent “la pluie d’automne [précoce], et la pluie de printemps [tardive]”. (Jér. 5:24; Joël 2:23, 24.) Jéhovah promit aux Israélites fidèles qu’ils jouiraient de ces pluies, en dehors de l’été et de l’hiver (Deut. 11:14), pluies que le cultivateur attend patiemment (Jacq. 5:7; voir Job 29:23). On guettait anxieusement l’arrivée de la pluie précoce, ou pluie d’automne (qui se produisait vers la fin octobre), car elle soulageait de la chaleur et de la sécheresse de l’été. Elle était nécessaire avant que ne commencent les semailles, car elle ramollissait le sol, ce qui permettait au cultivateur de labourer la terre. De même, il fallait la pluie tardive, celle de printemps (en avril), pour arroser les cultures, particulièrement les céréales, afin qu’elles puissent venir à maturité. — Zach. 10:1; Amos 4:7; Cant. 2:11-13.
USAGE FIGURÉ
Quand Dieu bénissait les Israélites en leur envoyant des pluies en leur temps, ils connaissaient l’abondance. C’est pourquoi Osée pouvait promettre à ceux qui s’appliquaient à connaître Jéhovah que celui-ci viendrait “comme une pluie torrentielle, comme une pluie printanière qui sature la terre”. (Osée 6:3.) L’instruction de Dieu devait tomber “en gouttes comme la pluie” et sa parole “comme des pluies douces sur l’herbe et comme de grosses averses sur la végétation”. (Deut. 32:2.) Ainsi, elles pénétreraient lentement, mais en quantité suffisante, afin de rafraîchir pleinement, comme des averses sur la végétation. De même, pour montrer que le reste de Jacob de nouveau rassemblé serait une source de rafraîchissement et d’abondance, la Bible le compare à “de grosses averses sur la végétation”. — Michée 5:7.
Le règne du roi établi par Dieu, décrit au Psaume 72, sera marqué par la prospérité et des bénédictions. Aussi le psaume dit-il au sujet de ce roi qu’il descendra “comme la pluie sur l’herbe fauchée, comme de grosses averses qui mouillent la terre” et produisent de la verdure (Ps. 72:1, 6; voir II Samuel 23:3, 4). La bienveillance d’un roi est comparée à “un nuage de pluie printanière”, car une telle disposition favorable de sa part était le présage de conditions agréables, tout comme des nuages chargés de pluie assuraient l’eau nécessaire à la fructification des récoltes. — Prov. 16:15.
Dans la vision qu’il consigna dans le livre de la Révélation, Jean vit “deux témoins” qui avaient le “pouvoir de fermer le ciel pour qu’il ne tombe pas de pluie durant les jours de leurs déclarations prophétiques”. (Rév. 11:3-6.) Ces “témoins”, qui représentaient Dieu en qualité de ‘prophètes’ ou de porte-parole, n’appelleraient pas la faveur ou la bénédiction de Dieu sur les plans et les œuvres des hommes méchants sur la terre. De même qu’Élie proclama une sécheresse de trois ans et demi sur Israël parce que ses habitants pratiquaient le culte de Baal encouragé par le roi Achab et sa femme Jézabel, de même ces “deux témoins” allaient “fermer le ciel” symboliquement, afin qu’aucune “pluie” rafraîchissante venant de Dieu ne vienne faire prospérer les efforts des méchants. — I Rois 17:1 à 18:45; Luc 4:25, 26; Jacq. 5:17, 18.
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PlumeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PLUME
{Article non traduit.}
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Poids et mesuresAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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POIDS ET MESURES
C’est essentiellement grâce aux découvertes archéologiques, à la Bible et à d’autres écrits anciens que l’on a pu attribuer une valeur approximative aux différents poids et mesures utilisés par les Hébreux.
MESURES DE LONGUEUR
Les mesures de longueur utilisées par les Hébreux avaient manifestement pour référence le corps humain, notamment le doigt, la main, etc. Étant donné que l’on peut déterminer le rapport entre la longueur ou la largeur de deux parties du corps, il est possible d’établir la relation existant entre deux mesures différentes. D’autre part, comme les découvertes archéologiques indiquent qu’une coudée équivalait à 45 centimètres environ, on peut convertir de façon approximative en valeurs modernes les mesures mentionnées dans la Bible (voir COUDÉE). Le tableau ci-après présente d’une part le rapport existant entre les mesures de longueur hébraïques et d’autre part leurs équivalents modernes approximatifs.
Équivalents modernes
1 doigt = 1/4 palme env. 1,85 centimètre
1 palme = 4 doigts env. 7,4 centimètres
1 empan = 3 palmes env. 22,2 centimètres
1 coudée = 2 empans env. 44,5 centimètres
1 grande coudée = 7 palmes env. 51,8 centimètres
(peut-être la même chose que l’ancienne coudée de II Chroniques 3:3)
1 roseau = 6 coudées env. 2,67 mètres
1 grand roseau = 6 grandes coudées env. 3,11 mètres
On ne sait pas très bien à quelle mesure correspond le vocable hébreu gomèdh que l’on trouve seulement en Juges 3:16 en rapport avec la longueur de l’épée d’Éhud. De nombreuses traductions rendent ce terme par “coudée” (AC; Li; MN; Sg; Sy). Certains biblistes pensent que gomèdh désigne une petite coudée qui correspondrait grosso modo à la distance allant du coude aux premières articulations de la main, soit environ 38 centimètres. — Da.
On trouve d’autres mesures de longueur dans les Écritures: la brasse (1,80 mètre), le stade (185 mètres) et le mille (probablement le mille romain, 1 481 mètres). Le mot “route” est souvent utilisé pour désigner une distance globale parcourue (Gen. 31:23; Ex. 3:18; Nomb. 10:33; 33:8). Une route d’un jour pouvait correspondre à 32 kilomètres au moins, tandis qu’une route d’un jour de sabbat équivalait, semble-t-il, à environ un kilomètre. — Mat. 24:20; Actes 1:12; voir BRASSE; MILLE; ROUTE; STADE.
MESURES DE CAPACITÉ
Grâce à des fragments de récipients sur lesquels figurait le mot “bath” en caractères hébreux anciens, on a pu estimer que la capacité d’un bath était d’environ 22 litres. Dans les tableaux ci-après, les mesures de capacité pour les liquides comme pour les solides sont données par rapport au bath. Le rapport entre une mesure et une autre, s’il ne figure pas dans la Bible, a été déterminé d’après d’autres récits anciens. — Voir BATH; CAB; COR; HIN; HOMER; LOG; OMER; SÉAH.
Mesures de capacité pour les liquides
Équivalents modernes
1 log = 1/4 cab 0,31 litre
1 cab = 4 logs 1,22 litre
1 hin = 3 cabs 3,67 litres
1 bath = 6 hins 22 litres
1 cor = 10 baths 220 litres
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