notre œuvre ! Des activités de ce genre empêchent les enfants de vouloir aller dans la rue où ils s’attireraient des ennuis.”

Votre famille se livre-​t-​elle aussi à des activités communes ? Des milliers de familles à travers le monde ont découvert qu’en appliquant les principes bibliques elles ont rendu leur foyer plus heureux. Voulez-​vous savoir comment faire bénéficier votre famille des conseils bibliques ? Les Témoins de Jéhovah seront heureux d’étudier la Bible avec vous gratuitement, dans votre foyer ou dans tout autre endroit qui vous conviendra.

Les prévisions météorologiques

De notre correspondant au Honduras

VOUS écoutez probablement le bulletin météorologique tous les jours. Tout ce que vous faites est influencé par le temps. Vous êtes-​vous déjà demandé comment il est possible de prévoir quelque chose d’aussi changeant que le temps ?

D’autre part, pourquoi le météorologiste se trompe-​t-​il souvent ? Pour apprécier la tâche de ce dernier, nous avons besoin de comprendre en quoi consiste le temps et ce qui cause ses variations.

Au-dessus de la surface de la terre, l’atmosphère s’étend à des centaines de kilomètres dans l’espace. Mais seule nous concerne la couche inférieure, appelée la “troposphère” qui est épaisse de neuf à quinze kilomètres. Cette couche contient quelque cinq quatrillons de tonnes d’air et c’est dans cet espace que se produisent les variations atmosphériques. Trois propriétés principales de l’atmosphère sont impliquées : la température, la pression et l’humidité.

La température

Fondamentalement, c’est l’échauffement inégal de l’atmosphère par les rayons du soleil qui détermine le temps qu’il fait. L’atmosphère est transparente et absorbe très peu d’énergie directement de la lumière solaire. Les rayons du soleil la traversent et frappent la surface terrestre où ils sont réfléchis ou absorbés à des degrés divers. C’est l’eau qui réfléchit le plus la lumière et c’est la terre, surtout de couleur sombre, qui l’absorbe le plus. Si la surface en absorbe une grande partie, elle est réchauffée. Si elle en réfléchit une grande partie, elle reste fraîche.

Les régions équatoriales reçoivent plus de chaleur parce que les rayons du soleil les frappent verticalement. Dans les régions polaires, ils frappent obliquement ; aussi l’énergie thermique, quoique en quantité égale, se disperse sur une région plus grande. En outre, la couche de neige réfléchit la majeure partie de la lumière solaire. Par conséquent, il fait plus froid aux pôles. Les différences de température causées par ce processus, appelé “insolation”, déclenchent une série de conséquences qui déterminent la grande variété du temps.

La pression

Le changement de pression joue un rôle important. Puisque l’air chaud d’une région est moins dense que l’air frais d’une autre région, il monte. Ce mouvement engendre des différences de pression entre différentes régions.

Un baromètre, qui mesure le poids de l’atmosphère au-dessus de lui, indiquera une pression plus basse s’il est placé au-dessous d’une colonne montante d’air chaud qui déplace l’air plus frais relativement plus dense au-dessus d’elle. D’autre part, une colonne descendante d’air frais occasionnera une pression plus haute au-dessous d’elle. Le vent souffle d’une région de haute pression vers une région de basse pression. C’est un peu ce qui se passe quand on dégonfle un ballon. L’air à haute pression à l’intérieur s’échappe vers une zone de pression plus basse. Plus la différence de pression est grande, plus le vent est fort. Ce principe agit à l’échelle mondiale.

L’air chaud près de l’équateur monte et se déplace vers les pôles. À son tour, l’air polaire plus frais descend et est entraîné vers l’équateur. La rotation de la terre détourne ces courants en vents dominants d’est et d’ouest aux différentes latitudes et altitudes.

Ces mouvements de masses d’air dans différentes directions engendrent des turbulences dans lesquelles se heurtent les courants principaux. La topographie joue également un rôle, par exemple les contours irréguliers des continents, la disposition complexe des montagnes et des plaines, des déserts et des forêts.

L’humidité

Tandis que les masses d’air se déplacent à la surface de la terre, elles se chargent d’eau. La plupart de cette eau consiste en vapeur provenant des océans, mais une partie vient de l’évaporation de la terre humide. Puisque l’air chaud absorbe beaucoup plus d’humidité, les masses d’air entraînées vers les zones de basses pressions ont un degré d’humidité relativement élevé. Le fait que, pour un volume équivalent, la vapeur d’eau pèse moins que l’air sec, nous aide encore à comprendre pourquoi la colonne d’air chaud qui s’élève dans les zones de basse pression est plus légère.

Que se passe-​t-​il quand l’air humide monte ? La pression qu’il subit diminue, il se détend et se refroidit. Quand la température descend jusqu’au point où l’air est sursaturé, l’eau se condense en gouttelettes ou en cristaux de glace, formant des nuages. Ceux-ci peuvent se résoudre en pluie ou en neige. L’air ainsi asséché descend dans des zones de hautes pressions, amenant un temps clair.

La carte du temps

Les météorologistes notent les variations de température, de pression et d’humidité de l’air. Chaque station météorologique possède des instruments à cet usage. Un météorologiste étudie également la direction et la vitesse du vent, la nature des nuages et la visibilité ; il prend en considération les chutes présentes ou passées de pluie et de neige et leur importance.

Ces données sont rassemblées afin d’être comparées avec des relevés faits à d’autres endroits. Pour faciliter ces opérations, toutes les stations météorologiques ont adopté l’heure de Greenwich.

L’observateur doit tenir compte du fait que la pression barométrique décroît avec l’altitude dans des conditions atmosphériques constantes. En fait, la différence, même à une altitude de 300 mètres, est plus grande que celle que cause un changement de temps. Les relevés doivent donc être corrigés à chaque station afin qu’ils aient tous une base commune, c’est-à-dire qu’on les réduit au niveau de la mer.

Grâce à des informations détaillées provenant de stations disséminées dans une vaste région, un météorologiste dresse une carte en un “langage” spécial créé par l’Organisation météorologique mondiale. Dans ce langage, les informations apparaissent sous forme de nombres et non de mots. Elles peuvent ainsi être transmises entre des navires en mer et des stations à terre, dans divers pays, sans devoir être traduites. On trace alors des cartes du temps avec des lignes courbes irrégulières, appelées “isobares”, qui relient les points d’égale pression atmosphérique. Certaines de ces lignes forment des courbes fermées autour de régions qui sont ainsi identifiées comme zones de hautes ou de basses pressions ou, en d’autres mots, comme anticyclones ou dépressions. Le météorologiste a ainsi une bonne image du temps qu’il faisait au moment des observations.

Les prévisions météorologiques

Cependant, discerner ce qu’est le temps à un moment donné est une chose ; prédire ce qu’il sera demain ou dans quelques jours en est une autre. Cela exige l’examen d’une série de cartes dressées au cours d’une certaine période. Puisque chaque carte est comme une photographie qui reproduit le temps à un moment donné, en disposant plusieurs cartes dans l’ordre, le météorologiste a un “film” des mouvements atmosphériques. Se basant sur les plus récents déplacements des anticyclones et des dépressions, il délimite leur position probable pour le lendemain. Il peut donc se faire une idée assez exacte de la façon dont le temps évoluera dans l’avenir immédiat.

Étant donné l’équipement compliqué dont on dispose ainsi que les connaissances que l’on possède actuellement, pourquoi les prévisions météorologiques sont-​elles souvent fausses ? Pourquoi les météorologistes sont-​ils parfois incapables de prévoir des tempêtes dévastatrices et meurtrières ?

Il faut bien comprendre que le météorologiste ne peut observer que ce qui se passe et nous dire, selon ses prévisions, ce qui va se passer ensuite, mais il ne peut contrôler les conditions atmosphériques. En raison de la nature de sa tâche, nous ne pouvons pas nous attendre à une exactitude absolue. Par exemple, il peut prédire des averses sur une région donnée, mais il s’agit souvent de manifestations locales. Une localité peut recevoir une forte pluie alors qu’une autre, quelques kilomètres plus loin, restera parfaitement sèche.

Il y a d’autres facteurs imprévisibles. De même que dans la mer il existe différents courants à différentes profondeurs, il y a également dans l’atmosphère, aux diverses altitudes, des vents différents et des masses d’air qui influent les uns sur les autres. Les cartes des hautes altitudes contiennent peu de détails ; il est donc difficile de savoir à l’avance les effets qu’auront sur le temps ces conditions éloignées.

Quand il établit ses prévisions, le météorologiste doit se poser plusieurs questions : Ce centre de basses pressions se déplacera-​t-​il demain à la même vitesse ? Ou bien ralentira-​t-​il, ou va-​t-​il s’éloigner ? Y a-​t-​il un signe montrant que la perturbation s’affaiblit et pourrait disparaître ? Cette “dépression” qui s’approche d’un “anticyclone” stationnaire va-​t-​elle gêner ce dernier ? Lequel va prévaloir ?

Loin d’être une question de conjectures, prévoir le temps est un art qui implique une connaissance détaillée et de l’habileté. Le météorologue peut vous aider à faire des projets pour l’avenir, mais il ne peut pas vous garantir quel temps il fera. Maintenant vous savez pourquoi : il y a trop de facteurs incontrôlables.

[Illustration, page 5]

VITESSE DU VENT

HAUSSE DE PRESSION

TEMPÉRATURE

BAISSE DE PRESSION

DIRECTION DU VENT

HUMIDITÉ