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Honorez vos parentsLa Tour de Garde 1970 | 1er décembre
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Cependant, avant que la résurrection des morts ait lieu, la terre doit subir une grande transformation. Dieu a pour dessein de débarrasser notre belle planète de tous ceux qui la ruinent (Rév. 11:18). Cela est maintenant très proche.
Puis, conformément au programme qu’il a prévu, Dieu ramènera les morts à la vie par l’entremise de Jésus-Christ, son Fils. C’est alors que se réaliseront les paroles suivantes rapportées dans Jean 5:28, 29: “Ne vous étonnez pas de cela, parce que l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes commémoratives entendront sa voix et en sortiront.”
Quelle merveilleuse bénédiction ! Imaginez quelle sera votre joie de vivre sur une terre paradisiaque avec ceux qui vous sont chers !
Aussi, pourquoi consacrer un temps précieux à honorer les morts et à apprendre à vos enfants à faire de même ? Vous retirerez davantage de bienfaits en utilisant ce temps pour adorer Jéhovah, le vrai Dieu. Lui seul peut ramener à la vie ceux que vous aimez et qui sont morts. Alors, les parents comme les enfants auront la possibilité de témoigner les uns aux autres de l’amour et du respect pendant toute la vie, durant l’éternité.
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Les réceptions et la modération chrétienneLa Tour de Garde 1970 | 1er décembre
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Les réceptions et la modération chrétienne
CHEZ les Juifs de l’Antiquité, les festins de noces étaient de joyeux événements accompagnés de musique, de danses, d’un menu copieux et de libations abondantes. L’Évangile de Jean, au chapitre deux Jn 2, apprend que Jésus-Christ et ses disciples assistèrent à l’un de ces repas, à Cana, en Galilée. Bien que la Bible ne spécifie pas si Jésus a participé à toutes les réjouissances mentionnées ci-dessus et ayant marqué ce repas, elle nous apprend qu’il a augmenté la joie des convives en changeant miraculeusement de l’eau en vin, boisson qui réjouit le cœur de l’homme. — Ps. 104:15 ; Jean 2:1-11.
Jésus pensait-il que “tout est permis” lors des réceptions ? Non. Dans I Timothée 3:2, il est écrit que les surveillants chrétiens, qui sont tenus de donner le bon exemple aux autres membres de la congrégation, doivent être ‘modérés dans leurs habitudes’. Par ailleurs, Jésus condamna les Pharisiens parce qu’ils étaient “sans modération”. — Mat. 23:25.
Les chrétiens sont des gens heureux, au service du “Dieu heureux”. (I Tim. 1:11.) Ils aiment la compagnie édifiante de leurs frères dans la foi. Ils sont contents quand, malgré leurs nombreuses occupations, il leur est possible de se trouver ensemble à l’occasion d’une réception. Évidemment, ils n’ignorent pas qu’en raison de l’imperfection humaine, certaines choses inconvenantes risquent de se commettre en pareille circonstance ; c’est pourquoi, afin d’éviter de telles choses, ils s’efforcent de rester modérés.
Dans quel sens les réceptions doivent-elles refléter la modération chrétienne ? L’examen des réjouissances accompagnant un mariage nous permettra d’illustrer l’attitude convenable à adopter en pareil cas.
Réceptions ou nocesa
Le fait que Jésus assista à un festin de noces démontre qu’il n’est pas inconvenant pour des fiancés chrétiens d’inviter leurs amis et les membres de leur famille à partager leur bonheur en assistant à la réception ou au repas organisé à l’occasion de leur mariage. Le Christ proposa même trois comparaisons ayant pour cadre un festin de noces. — Mat. 22:1-13 ; 25:1-13 ; Luc 14:7-11.
Toutefois, nous ne devrions pas conclure qu’un tel repas est indispensable. Un couple est libre d’en prévoir un si cela lui plaît et qu’il en ait les moyens. Mais de nombreux chrétiens vivent heureux ensemble sans avoir eu de festin de noces. Quant à ceux qui projettent d’organiser une telle réception, ils doivent examiner attentivement la question, afin que toutes choses reflètent la modération chrétienne.
Dans ce monde, les réceptions présentent souvent une remarquable caractéristique commune : les excès ! D’abord, les excès dans les dépenses engagées ; à ce propos, voici ce qu’a publié un journal de New York : “De juin 1968 à juin 1969, [les Américains] auront dépensé près de 7,2 milliards de dollars à l’occasion de 1 800 000 mariages, dépenses que nombre d’entre eux seront incapables de supporter (...) Dans la plupart des cas, l’argent sert à payer le buffet prévu pendant la réception.” D’autre part, il y a les excès dans le manger, le boire et les divertissements. Il importe donc que les chrétiens évitent les excès.
Un grand festin est-il indispensable ? C’est aux futurs époux d’en décider. En Amérique du Nord, lors du mariage de leur fille, des parents avaient engagé de si grosses dépenses qu’ils ont été obligés de se rendre dans une autre région pour trouver un travail supplémentaire leur permettant de les couvrir. Firent-ils preuve de modération chrétienne ? N’était-ce pas plutôt l’“orgueilleux étalage de ses ressources” qui “ne vient pas du Père mais vient du monde” ? — I Jean 2:16.
Un surveillant d’Afrique occidentale cita un autre facteur qui contribue à rendre les choses plus difficiles dans ce domaine : “Dès que la date d’un mariage est connue, toute la congrégation et certains membres des congrégations voisines pensent qu’ils doivent assister à la réception, qu’ils y soient invités ou non. Certains s’imaginent que les mariés sont obligés d’organiser une réception et de prévoir une table bien garnie et des boissons en abondance pour tous les assistants.” Toutefois, ce point de vue n’est pas en harmonie avec les enseignements de Jésus. Dans deux de ses paraboles impliquant des festins de noces, les convives dont il parla étaient “invités”. (Mat. 22:3 ; Luc 14:8.) Il fit même allusion à certaines personnes qui s’en allèrent quand elles virent qu’on n’avait pas pris de dispositions pour assurer leur présence au festin. — Mat. 25:11, 12.
Après avoir partagé un repas avec leurs proches parents et quelques amis intimes, un couple de Toronto offrit une légère collation à tous les membres de la congrégation. À Düsseldorf, en Allemagne, seize personnes seulement participèrent au repas qui eut lieu dans un restaurant. Cela permit aux invités d’avoir une conversation agréable dans une atmosphère détendue. Les jeunes mariés, qui étaient pionniers spéciaux, utilisèrent sagement l’argent ainsi économisé dans le territoire qui venait de leur être attribué. Il est vrai que d’autres membres de la congrégation auraient aimé assister au repas de mariage, mais ils ont compris que le couple ne pouvait pas les “inviter tous”, comme l’a fait d’ailleurs remarquer le mari. Toutefois, tous furent heureux de partager le bonheur des époux en assistant au discours du mariage à la Salle du Royaume.
C’est donc aux futurs époux qu’il appartient de décider s’ils feront ou non un grand repas, s’ils inviteront toute la congrégation ou quelques membres seulement et s’ils organiseront ou non une réception. Ceux qui ont cultivé la modération chrétienne vivront “avec pondération d’esprit et justice et pieux dévouement dans le présent système de choses”. — Tite 2:12.
Modération dans les activités prévues
Faut-il préparer un programme des activités qui marqueront la réception ? Oui. Aux noces de Cana, il y avait un “ordonnateur du festin”. (Jean 2:8.) Évidemment, en dernière analyse, la responsabilité en la matière incombe à celui qui se marie, peu importe qui supportera les frais de la réception. Toutefois, quelqu’un peut l’aider à veiller à ce “que toutes choses se fassent décemment et avec ordre”. (I Cor. 14:40.) Un chrétien de Rhodésie, spirituellement mûr, fit l’observation suivante : “Plus le groupe sera important, plus l’organisation sera indispensable si l’on veut que tout se passe bien. Il sera utile de préparer un programme.”
Deux chrétiens, qui se sont mariés à Elseneur, au Danemark, avaient des membres de leur famille qui n’étaient pas de vrais adorateurs. Ils jugèrent que la présence de ces personnes ne garantirait pas le maintien de la modération. Ils décidèrent donc de se laisser guider par la remarque du fiancé : “En cette circonstance, nous voulons être avec nos frères spirituels.” Au cours du repas, le père du jeune homme, témoin de Jéhovah, demanda à certains invités qu’il avait prévenus de faire quelques remarques brèves. Amusantes ou sérieuses, ces dernières firent la joie du petit groupe. Très content, le jeune mari dit plus tard : “Si je devais recommencer, j’agirais exactement de la même manière.”
Un chrétien d’Amérique du Sud a déclaré : “Au Chili, une réception de mariage sans danses n’est guère considérée comme une fiesta.” Est-il mal de danser en pareil cas ? Non, mais la danse présente certains dangers qu’il ne faut pas méconnaître. Un surveillant du Nigeria fit observer que ce qui est pur et décent risque de “céder le pas à une musique profane populaire qui éveillera les sens et suscitera le désir d’exécuter des danses sensuelles. Cela serait préjudiciable aux assistantsb”.
Un ministre de la Nouvelle-Écosse comprit la nécessité de parer à une telle éventualité,
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