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  • Le mariage chrétien devrait être célébré d’une manière raisonnable
    La Tour de Garde 1970 | 1er août
    • avec amour. Il devrait d’ailleurs en être ainsi pour toutes les difficultés qui surgiront après le mariage, s’ils reconnaissent tous deux la position que Dieu a attribuée au chef de la famille. Ils auront ainsi l’occasion de prouver s’ils sont capables de travailler ensemble dans l’amour et en harmonie avec les principes divins. — Éph. 5:22-33.

      Mais certains ont demandé : “Est-​ce mal de s’habiller en blanc et de porter un voile ?” Il en est de cette coutume comme de toutes les autres traditions : les avis varient beaucoup. En Allemagne, pour certains, une robe blanche est le symbole de la virginité ; pour d’autres, elle empêche les esprits mauvais de reconnaître la fiancée. Au Japon, la robe blanche symbolise le deuil ; la fiancée “meurt” pour ses parents et demeure avec son mari jusqu’à la mort. Cependant, pour de nombreuses personnes par toute la terre, il s’agit simplement d’une tradition pittoresque n’ayant aucun sens particulier. Une fiancée chrétienne ne s’imaginera pas qu’une robe blanche est obligatoire ni qu’elle est universellement proscrite.

      Le même point de vue s’applique au voile. Les Écritures ne désapprouvent pas qu’une femme porte un voile sur la tête en présence de son futur mari (Gen. 24:63-67). Rien ne s’oppose donc à ce qu’une femme complète agréablement par un voile sa toilette de mariée. Toutefois, si la plupart des habitants de la localité rattachent le voile nuptial à la fausse religion ou à une superstition, le couple devrait tenir compte de ce fait.

      Il n’est pas nécessaire de discuter d’autres cas impliquant les vêtements portés à un mariage. Le point qu’il faut garder présent à l’esprit à ce propos est que, luxueux ou simples, les vêtements que l’on porte ne sont pas la chose la plus importante. On ne devrait pas leur permettre d’être pour autrui une occasion de chute ou une cause de soucis (I Cor. 8:13). Leur souvenir finira par s’estomper ; en revanche, un mariage célébré d’une manière raisonnable procurera aux chrétiens un bonheur qui durera aussi longtemps que le mari et la femme appliqueront les conseils bibliques reçus.

      La cérémonie proprement dite

      Ce point de vue mûr sur le mariage, consistant à en souligner les aspects spirituels, s’applique tout particulièrement à la cérémonie proprement dite. Celle-ci n’est assujettie à aucune règle particulière en dehors de celles que prévoit la législation du pays. C’est pourquoi il appartient aux intéressés d’en fixer la plupart des détails. Il s’agira peut-être de dire comment les invités entreront dans la salle, si la fiancée sera “accompagnée”, si elle sera suivie d’une demoiselle d’honneur et d’un ami de l’époux (“garçon d’honneur”) ou d’autres participants à la cérémonie, ainsi que de fixer d’autres petits détails d’ordre technique (Ps. 45:15 45:14, NW ; Jean 3:29). Pourquoi inclure une chose qui risquerait de troubler l’allégresse générale ?

      Avant d’utiliser une des Salles du Royaume des témoins de Jéhovah pour la célébration de leur mariage et de l’aménager pour la circonstance, les chrétiens devraient demander l’autorisation des ministres responsables. Ces hommes mûrs ne désirent pas imposer leurs goûts personnels. Mais ils s’intéressent à ce que rien ne se passe en rapport avec la Salle du Royaume qui soit de nature à gêner les réunions qui s’y tiennent ou à troubler les membres de la congrégation ou les gens du quartier. Ils gardent présent à l’esprit le conseil suivant : ‘Assurez-​vous des choses les plus importantes, de sorte que vous soyez sans défaut et que vous ne fassiez pas trébucher les autres.’ — Phil. 1:10 ; Ps. 133:1.

      Toutefois, cela ne devrait créer aucune difficulté, puisque les chrétiens qui se marient s’efforcent, eux aussi, d’appliquer ce conseil. Ainsi, les futurs époux démontreront leur amour fondé sur des principes et leur considération pour ceux qui assisteront à la cérémonie, en respectant l’heure qu’ils ont fixée pour celle-ci. Cette ponctualité, recommandée par Jésus dans sa parabole des dix vierges (Mat. 25:10-12), soulignera la différence entre la célébration d’un mariage chrétien et celle de bien des mariages de ce monde, où le manque d’égards pour les autres et le culte de la femme sont souvent manifestés par le fait que la mariée arrive volontairement en retard.

      Ces différences feront sans doute une bonne impression sur les parents des nouveaux mariés qui, n’étant pas témoins de Jéhovah, viennent pour la première fois à la Salle du Royaume. Ils remarqueront probablement que la musique, si toutefois on en joue, repose, non sur les marches traditionnelles de la musique profane, mais sur des thèmes bibliques, tirés du recueil de cantiques utilisé par les témoins. En outre, le discours édifiant, basé sur la Parole inspirée de Dieu, prononcé à l’occasion du mariage, devrait leur laisser une impression favorable.

      En effet, les témoins de Jéhovah veulent être différents du monde sous de nombreux rapports ; c’est pourquoi ils ne voient pas la nécessité de consulter des ouvrages précisant les règles qui “doivent” présider à la célébration des mariages. Ils constatent que souvent le mariage dit mondain se trouve être une cérémonie extravagante, prestigieuse, qui laisse ceux qu’elle concerne épuisés, déçus et accablés de dettes. En outre, à un tel mariage, on consacre tellement de temps et d’attention aux choses matérielles et aux formalités qu’on oublie la profonde signification spirituelle du mariage. Par contraste, lors des célébrations de mariages comme ailleurs, les chrétiens mûrs démontrent, par la modération, les égards et l’amour dont ils font preuve, l’équilibre et la nature raisonnable qu’ils ont acquis grâce à l’étude de la Parole de Dieu. C’est ainsi que leur “nature raisonnable [devient] connue de tous les hommes”. — Phil. 4:5.

  • Les documents historiques assyriens et la Bible
    La Tour de Garde 1970 | 1er août
    • Les documents historiques assyriens et la Bible

      AU COURS des siècles, les noms de Sargon, de Tiglath-Piléser, de Salmanasar et de Sennachérib, rois assyriens célèbres, sont devenus familiers aux lecteurs de la Bible, génération après génération. Avec un sens de la réalité que n’égale aucun autre récit historique profane, la Bible relate les rapports de ces monarques avec les habitants de Juda et d’Israël. Dans le cas de Sargon, les historiens profanes des temps modernes ont même longtemps douté de son identité.

      Puis, aux dix-huitième et dix-neuvième siècles commença l’ère de l’archéologie. Les fouilles pratiquées dans les tertres ou tells de Mésopotamie ont donné lieu à des découvertes sensationnelles. Se référant spécialement à l’œuvre entreprise par l’archéologue Paul-Émile Botta, C. W. Ceram déclare à la page 206 de son ouvrage Des dieux, des tombeaux, des savants : “La Bible parlait bien de la Mésopotamie, mais la science du XIXe siècle la considérait comme un ‘recueil de légendes’.”

      Or, voici que ces rois guerriers assyriens reprenaient vie au fur et à mesure que leurs annales, leurs palais, leurs inscriptions “monumentales” et leurs “listes royales” étaient exhumés. L’assyriologie fut reconnue comme une science, et ceux qui l’étudiaient explorèrent la masse des données non encore sorties de terre pour bâtir l’histoire d’un empire peu connu. L’authenticité des faits rapportés par la Bible touchant l’Assyrie et ses rois fut dès lors reconnue, mais les chercheurs modernes commencèrent à mettre en doute la chronologie ou datation des événements marquants de l’histoire assyrienne, telle qu’elle est établie dans la Bible.

      Les questions suivantes se posent donc : Les assyriologues disposent-​ils de matériaux sûrs justifiant les prétendues corrections qu’ils apportent au Livre qui a perpétué au cours de tant de siècles le souvenir vivant de ces noms antiques et des événements s’y rattachant ? Les récits et les monuments arrachés aux tumulus du Proche-Orient démontrent-​ils que la chronologie biblique peut à présent être reléguée à une place secondaire ? Si oui, alors on devrait s’attendre à ce que ces documents offrent un degré d’exactitude et de crédibilité particulièrement élevé. Or, quels sont les faits ?

      Les documents assyriens

      Les documents laissés par les Assyriens eux-​mêmes et exhumés à une date relativement récente, sont constitués par des inscriptions “monumentales” comme celles qui ornent les murs des palais, des annales royales rédigées par des scribes royaux ou de la classe sacerdotale, à la gloire du monarque au pouvoir, des “listes royales” comme celles mises au jour à Khorsabad, et les limu ou listes d’éponymes, listes de magistrats en vue, probablement un pour chaque année, avec l’événement marquant en regard. Tous ces documents, ainsi que certaines données astronomiques de l’Antiquité,

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