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Mettez tout votre cœur au service des intérêts du monde nouveauLa Tour de Garde 1960 | 1er août
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Mettez tout votre cœur au service des intérêts du monde nouveau
“ Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. ” — Marc 12:30.
1. Que recherche Jéhovah dans ses créatures ?
JÉHOVAH déclare dans sa Parole qu’il est un Dieu exigeant un dévouement exclusif. Il recherche dans ses créatures les qualités de zèle et d’entier dévouement. À cause de la question impliquant son nom et sa suprématie, il ne peut tolérer l’indifférence ou la tiédeur chez ceux qui parlent en son nom. Lui-même est plein de zèle pour le monde nouveau, qui défendra son honneur. Ce monde nouveau est au nombre de ses préoccupations et il soutient ses intérêts d’un cœur entier. Cet engagement entier du cœur est un des traits caractéristiques de Jéhovah.
2. Pourquoi peut-on dire que Jésus mit tout son cœur dans son activité ?
2 Jésus fut l’exemple parfait de quelqu’un qui engage tout son cœur dans son ministère, ses actes et son dévouement. Voyez tout le travail qu’il a accompli dans les trois ans et demi que dura son ministère. Il servit une nation de plus de deux millions d’hommes. Jour après jour, les foules le sollicitaient et il les servait de tout son cœur, quelquefois au prix d’un repas ou du sommeil. Après une longue journée de service, il lui arrivait souvent de consacrer du temps à l’instruction et à la formation de ses disciples et ensuite de passer la nuit entière en prière. Il a réellement répandu son âme jusqu’à la mort. Dans toute cette activité, se montra-t-il jamais superficiel ? Fit-il preuve de négligence dans son travail ? Dans Marc 7:37 il est dit que les foules étaient dans le plus grand étonnement et disaient : “ Il fait tout à merveille. ” Quel bel exemple d’entier dévouement dans le service ! Jésus a dit : “ Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. ” Il prit plaisir à cette œuvre, qui était pour lui comme une excellente nourriture. La raison en est que la loi de Dieu se trouvait dans son cœur. “ Quiconque est parfaitement instruit sera comme son maître ” pour ce qui est du zèle et du dévouement sans partage au service des intérêts du monde nouveau. — Jean 4:34 ; Luc 6:40, NW.
3. a) L’homme peut-il engager tout son cœur ? Pourquoi ? b) Quel conseil Paul donne-t-il à ceux qui veulent être des chrétiens pleins de zèle ?
3 L’homme montre dans ses activités qu’il est capable d’y engager tout son cœur. Voyez un enfant au jeu. Il y met tout son cœur, jusqu’à en oublier le danger, le froid, la chaleur ou la fatigue ! Il n’est plus qu’intérêt et attention et il n’éprouve pas le moindre désir de cesser le jeu. Il faut l’y obliger. Et les adultes ? Lorsqu’il s’agit de ce qui les intéresse, ils y mettent également tout leur cœur. On a un bon exemple chez ceux qui se livrent à la chasse, à la pêche ou pratiquent un sport. Leur cœur les pousse à l’action. Souvent il leur faut faire une grande dépense d’énergie physique et il leur arrive parfois de ne pas être à la hauteur dans la chaleur de l’action. Néanmoins, même à court de souffle, ils poursuivent l’objet de leur intérêt. Un jour, un coureur mit tout son cœur dans la compétition. Il gagna la course mais s’écroula mort à l’arrivée. Il avait engagé tout son cœur dans l’effort, même au prix de sa vie. Paul nota le zèle et l’application des participants aux jeux de son temps et il y vit un exemple propre à illustrer la course chrétienne. Il a dit : “ Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi. ” Rejetons tout ce qui peut nous détourner d’engager tout notre cœur dans la course et maintenons les regards fixés sur le parfait exemple de foi laissé par Jésus. — Héb. 12:1, 2.
4. Quel rapport existe-t-il dans le zèle engageant tout son cœur et la foi ?
4 Paul attire ici notre attention sur le rôle joué par la foi dans le zèle que nous manifestons. Un zèle engageant tout notre cœur n’est pas plus un sentiment caché que la foi. La foi se témoigne par ce que fait un serviteur de Jéhovah. La foi persévérante en action marque le zèle entier du serviteur pour son maître. Si quelqu’un croit vraiment en Jéhovah et en ses précieuses promesses, on le verra démontrer sa foi par ses actes, par son attitude à l’égard des desseins et des intérêts de Jéhovah, de même que Jésus rendit parfaite notre foi. — Jacq. 2:17.
LA FOI SINCÈRE EN ACTION
5. Pourquoi Abel est-il un exemple pour les chrétiens ?
5 La grande nuée de témoins qui nous environne, celle que mentionne l’apôtre Paul dans sa lettre aux Hébreux, comprend nombre de témoins des temps passés. Leur foi aux promesses du monde nouveau n’était pas chancelante. Il ne fait nul doute que tout leur cœur était engagé dans leurs actes, qui témoignèrent d’une foi totale. Par exemple, Abel, qui possédait moins de connaissances que nous sur le monde nouveau, témoigna de sa foi en présentant de tout cœur la meilleure offrande à sa disposition, les “ premiers-nés de son troupeau ”, qu’il sacrifia à Jéhovah. Caïn apporta sans zèle une offrande de “ fruits de la terre ”. Laquelle fut agréée de Dieu ? L’offrande de foi totale faite par Abel, celle des meilleurs animaux de son troupeau. Donc, dès la première génération de la famille humaine, on peut voir que Jéhovah prend plaisir à ce qui est fait de tout cœur et non à la tiédeur. — Gen. 4:3-5 ; Héb. 11:4.
6. Comment Hénoc servit-il les intérêts du monde nouveau ?
6 Si la Bible est sobre de détails sur Hénoc, il ne fait pas le moindre doute, cependant, que cet homme fut un serviteur de Jéhovah qui démontra sa foi totale en agissant en prophète de Jéhovah parmi des hommes d’iniquité. Il annonça l’extermination des impies, qui doit précéder l’instauration du monde nouveau. Il servait les intérêts du monde nouveau. — Gen. 5:22 ; Héb. 11:5 ; Jude 14, 15.
7. Par quels actes Noé et sa famille démontrèrent-ils leur foi ?
7 Il nous est dit davantage sur le service entier de Noé. Cet homme ne douta jamais de ce que Jéhovah lui avait annoncé. Sa conviction totale le poussa à témoigner de sa foi par des actes. Manifestant une crainte pieuse, il construisit une arche pour le salut de sa famille. Jusqu’alors personne n’avait jamais vu un déluge ou entendu parler d’une telle arche, mais Noé et sa famille ne doutèrent pas un instant de la parole de Jéhovah. Ils se consacrèrent entièrement à la construction de l’arche suivant les instructions de Jéhovah. Car c’était un gigantesque programme de construction à achever dans un temps limité. L’arche avait 137 mètres de long, 23 mètres de large et 14 mètres de haut. Elle comprenait trois étages avec beaucoup de cellules. Une activité de prédication s’effectua également, parmi des hommes méchants et des anges matérialisés. Un monde touchait à sa fin ; un autre allait bientôt prendre sa place. La conscience avec laquelle ils avaient fait leur travail eut sa récompense. L’immense bateau flotta pendant de longs mois après que le déluge fut arrivé, et ils survécurent. Ainsi un autre monde apparut à l’existence, mais le temps que Jéhovah avait fixé pour la restauration des conditions paradisiaques sur la terre n’était pas encore venu. D’autres occasions seraient offertes aux hommes de mettre avec zèle leur foi en action. — Gen. 6:9 à 8:5 ; II Pierre 2:5 ; 3:6.
8. a) Comment Abraham montra-t-il un zèle entier pour le monde nouveau ? b) Pourquoi Jéhovah n’a-t-il pas honte d’être appelé le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ?
8 Abraham dut montrer un zèle entier. Ce n’était pas une petite affaire que de ramasser tous ses biens et de se rendre dans une région étrangère avec sa famille, ses esclaves, son bétail et ses possessions. Il lui fallut dire adieu à sa parenté et quitter un bon héritage. Sa foi fut mise à la plus dure des épreuves quand Jéhovah lui ordonna d’offrir en holocauste Isaac, son fils bien-aimé. Sans aucune hésitation, Abraham se mit en devoir de procéder à l’immolation d’Isaac. Il avait dans son cœur l’assurance que Jéhovah était capable de le ressusciter des morts. Par ces actes, sa foi fut rendue parfaite. Jéhovah intervint par son ange et promit à Abraham que ses descendants issus d’Isaac deviendraient innombrables, comme les grains de sable au bord de la mer. Abraham vécut assez longtemps pour voir les fils d’Isaac, et tous habitaient sous des tentes, attendant “ la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur ”. S’ils n’espéraient pas voir l’instauration du monde nouveau en leur temps, ils se conformaient néanmoins de tout cœur à la volonté de Dieu, étant animés par une foi solide aux promesses de Jéhovah. “ C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre (...) C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité. ” Ils auraient pu retourner au lieu d’où ils étaient partis si leur cœur n’avait pas été tout entier dans les promesses de Jéhovah. Ils servirent Jéhovah de tout leur cœur à l’endroit qu’il leur avait assigné. — Gen. 22:1-19 ; Héb. 11:8-20 ; Jacq. 2:21-23.
9. Expliquez les attitudes de Jacob et d’Ésaü à l’égard des intérêts du monde nouveau. Quelles en furent les conséquences ?
9 Les célèbres jumeaux de la Bible offrent en exemple deux attitudes opposées à l’égard des intérêts du monde nouveau. Les fils jumeaux d’Isaac avaient des inclinations différentes. Lorsqu’il s’agissait des promesses de Jéhovah, Jacob s’y intéressait de tout son cœur, mais Ésaü s’intéressait davantage à sa personne, à la chasse et à la vie en pleins champs. La promesse que Jéhovah avait faite à Abraham et à sa postérité, qu’un descendant y participerait, voilà qui lui paraissait sans grande valeur à côté d’un morceau de pain et d’un ragoût de lentilles. Ésaü montra le peu de cas qu’il faisait de son droit d’aînesse en le vendant à Jacob en échange d’un peu de nourriture. De plus, à la différence de Jacob, il alla chercher des femmes parmi les non-croyants, donnant des sujets d’amertume à ses parents. Jacob s’intéressait de tout cœur à la promesse de Jéhovah et prit soin de choisir des femmes qui croyaient en Jéhovah et qui sauraient coopérer en vue du maintien de l’instruction théocratique au sein de la famille. La foi détermina Jacob à servir Jéhovah avec ardeur et Dieu changea son nom en celui d’Israël, lequel devint le chef de la nation par laquelle vint la postérité de la promesse. Mais les descendants d’Ésaü en Édom s’opposèrent aux desseins de Jéhovah et à son peuple, se rangèrent du côté des ennemis de Dieu et furent condamnés à la destruction en tant que peuple. Durant le règne guerrier des Maccabées, avant Jésus-Christ, ils furent totalement asservis et ne se relevèrent plus en tant que nation. — Gen. 25:27-34 ; 26:34, 35 ; 32:28 ; Jér. 49:7-22.
10. Quel choix Moïse fit-il en Égypte ?
10 Le matérialisme a banni la pure adoration de l’existence de certains hommes, mais Moïse n’est pas de leur nombre. Né en un temps de détresse pour sa nation, un temps où les petits garçons étaient condamnés à mourir à leur naissance, Moïse fut protégé et Jéhovah se servit de son entremise en vue de son dessein. Les premières années de Moïse se passèrent auprès de sa mère, engagée comme “ nourrice ” par la princesse égyptienne. Pendant ce temps, Moïse fut instruit sur les promesses et la volonté de Jéhovah. Plus tard, il fut instruit “ dans toute la sagesse des Égyptiens (...) il était puissant en paroles et en œuvres ”. Quelle éducation eut le plus d’effet sur lui ? “ C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte. ” Bien qu’il ne se crût pas pleinement équipé pour parler devant Pharaon, il se donna entièrement aux tâches relatives aux dix plaies d’Égypte, montrant aux Égyptiens qu’il était de tout cœur du côté de Jéhovah. — Actes 7:22 ; Héb. 11:24-26.
11, 12. Quels services zélés Moïse rendit-il à Israël ?
11 Après la délivrance d’Égypte, Moïse est connu comme conducteur et prophète en Israël. Il était zélé pour la cause de Jéhovah. Chaque fois qu’Israël manifestait un esprit de querelle et de révolte, Moïse démontra qu’il était de tout cœur pour la justice. Il ne pouvait être que rempli de colère quand la nation se fabriqua un veau d’or au lieu d’adorer Jéhovah, ou lorsque Koré et ses hommes se révoltèrent contre les désignations théocratiques faites par Jéhovah. Quand Israël se joignit à l’adoration immorale de Baal de Péor, Moïse ordonna à juste titre de tuer tous les hommes qui y étaient impliqués. Il fit marcher les armées d’Israël dans des campagnes victorieuses contre les rois amoréens Sihon et Og.
12 Moïse consacra joyeusement toute son énergie à siéger comme juge pour aider les Israélites. Il était fort et sincère dans sa loyauté pour Jéhovah, prouvant sa foi par ses œuvres. Il était un tel exemple de service zélé que la nation tout entière aurait dû en profiter en le voyant servir Jéhovah. Son zèle se montra encore dans les fortes paroles qu’il adressa à la nation, lesquelles sont consignées dans le Deutéronome. Ce qu’il a dit dans Deutéronome 31:1-8 prouve la force de sa foi en Jéhovah après de longues années de service. Par un tel zèle, Moïse se qualifia comme prophète de Jéhovah. On lui attribue même un Psaume (90), et peut-être même le Psaume 91 fut écrit de sa main. Que n’aurait-il pas perdu s’il avait choisi “ les trésors de l’Égypte ” !
13. Comment fut bénie une non-Israélite qui était de tout cœur pour Jéhovah ?
13 Pour les non-Israélites, les exigences de Jéhovah étaient les mêmes. Une foi agréable se montrait par des actes zélés. Les paroles de Rahab, rapportées dans Josué 2:9-13, prouvent sa foi inébranlable en la puissance de Jéhovah et sa certitude que Jéricho serait détruite. Elle protégea les espions, les aida à fuir et les renseigna exactement sur les sentiments du peuple à propos de l’arrivée de la nation d’Israël. Ce message, quand il serait transmis à Josué, ne pourrait avoir d’autre effet que d’encourager les armées d’Israël. Elle se conforma avec soin aux conditions de délivrance indiquées par les représentants de Jéhovah et ne périt pas dans la ruine de Jéricho. Ce n’est pas sa foi seule qui lui sauva la vie mais encore ses actes : “ C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance. ” Rahab conquit encore davantage que la vie. Elle abandonna la prostitution, devint la femme de Salmon et eut le privilège de figurer au nombre des ancêtres du Christ. — Jacq. 2:25 ; Mat. 1:5 ; Héb. 11:31.
14. a) Quels événements de la vie de Gédéon montrent l’attitude de Jéhovah envers les tièdes ? b) Comment Gédéon se montra-t-il théocratique ?
14 Les serviteurs zélés de Jéhovah sont théocratiques. Gédéon s’assura que Jéhovah était avec lui, puis il fit sans crainte des préparatifs en vue de la bataille avec Madian. Jéhovah fit bien comprendre que c’était lui le Libérateur. Il élimina les tièdes et ceux qui avaient peur. Trente-deux mille hommes avaient été rassemblés. D’abord 22 000 se retirèrent ; puis 9 700 furent disqualifiés. Il ne resta que trois cents hommes vigilants. Gédéon ne marqua aucune hésitation. Suivant les prescriptions de Jéhovah, Gédéon et les trois cents hommes, munis de cruches vides, de torches et de trompettes, enveloppèrent sur trois côtés le camp ennemi de plus de 120 000 guerriers. Il n’y avait pas de place ici pour les tièdes et les sans foi. Jéhovah les avait éliminés. En amenant la petite armée à sonner de la trompette et à crier “ Épée pour Jéhovah et pour Gédéon ! ”, Dieu fit trembler de peur les ennemis, qui s’enfuirent en désordre dans la nuit. Gédéon et ses trois cents hommes se lancèrent les premiers à leur poursuite et, bien que fatigués, ils ne s’arrêtèrent qu’après s’être emparés des rois de Madian et que la victoire fut complète. Ceux qui engagent tout leur cœur ne renoncent pas avant la fin de la bataille. Cette éclatante victoire que Gédéon venait de remporter grâce à Jéhovah ne changea pas son cœur, qui était tout entier pour Dieu, ni ne lui fit perdre son équilibre. Il resta théocratique dans ses pensées. Jéhovah s’était servi de son entremise pour faire son œuvre. Plus tard les hommes d’Israël demandèrent à Gédéon de devenir leur roi, mais il refusa en ces termes : “ C’est Jéhovah qui sera votre roi. ” — Juges 8:23, AC ; Héb. 11:32.
AUTRES EXEMPLES DE ZÈLE ENTIER
15. a) Comment Barak montra-t-il un zèle entier pour Jéhovah ? b) Citez des exemples de femmes fidèles au temps de Barak.
15 Une oppression de vingt ans ne détourna pas Barak et Débora de l’amour pour Jéhovah. Ils souffrirent en tant que croyants en la suprématie de Dieu, attendant le temps où ils seraient délivrés des mains du roi cananéen Jabin et du général Sisera. Avec dix mille Israélites, Barak, bien qu’ayant affaire à des forces supérieures en nombre et en armement, se conforma d’un cœur entier aux paroles que Jéhovah lui adressa par la bouche de la prophétesse Débora : “ Lève-toi, car voici le jour où (Jéhovah) livre Sisera entre tes mains. (Jéhovah) ne marche-t-il pas avec toi ? ” Par sa toute-puissance, Jéhovah aurait pu vaincre les armées de Canaan sans faire intervenir Barak, mais Jéhovah voulait voir son peuple s’engager tout entier quand une question impliquant son nom était soulevée, il voulait que ce fût un peuple “ qui méprisa son âme jusqu’au point de la mort ”. Jéhovah combattit donc pour ses serviteurs, inondant les chars de guerre, qui furent emportés. Cette bataille donna à une autre femme, Jaël, l’occasion de montrer son zèle pour Jéhovah en mettant toute seule, courageusement, Sisera à mort. — Juges 4:14, 21 ; 5:18, NW ; Héb. 11:32.
16. Mentionnez des événements de la vie de Samson qui témoignent de son dévouement exclusif.
16 Un autre combattant pour la cause de Jéhovah fut Samson. Les Philistins opprimaient le peuple de Jéhovah. C’est pourquoi Dieu suscita Samson pour “ délivrer Israël de la main des Philistins ”. L’esprit de Dieu le conduisit à prendre une femme parmi les Philistins, afin qu’il eût une occasion d’exterminer un grand nombre d’ennemis. Ainsi fit Samson. Plus tard, se confiant entièrement en Jéhovah, il se laissa charger de liens et remettre entre les mains des Philistins. Avec l’aide de l’esprit de Jéhovah, il rompit ses liens et tua tout seul un millier d’ennemis. Le livre des Juges rapporte ses nombreux exploits contre les Philistins. Son dernier fait consista à faire s’abattre sur des milliers de personnes le temple de Dagon, de sorte que les Philistins ne purent attribuer la capture de Samson à leur dieu démon. Sa cécité ne le découragea pas. Jéhovah se servit de son entremise jusqu’à la fin. — Juges 13:5 ; 16:30 ; Héb. 11:32.
17. Pourquoi Jephté fit-il un vœu ?
17 Jephté fut lui aussi un combattant zélé pour le monde nouveau. Sa qualité de fils de prostituée et le mépris dont il était l’objet ne le découragèrent pas de servir Jéhovah. Ce n’était pas là la question importante. Sa préoccupation première était de mettre un terme à la domination qu’Ammon exerçait sur les adorateurs de Jéhovah. Sous l’action de l’esprit de Jéhovah, Jephté marcha à la bataille, mais avant d’engager le combat, il fit son célèbre vœu, le vœu d’un homme qui s’intéressait entièrement à la victoire pour l’honneur du nom de Jéhovah : “ Si tu livres entre mes mains les fils d’Ammon, quiconque sortira des portes de ma maison au-devant de moi, à mon heureux retour de chez les fils d’Ammon, sera consacré à l’Éternel, et je l’offrirai en holocauste. ” — Juges 11:30, 31.
18. Comment Jephté et sa fille sont-ils des exemples pour les familles théocratiques ?
18 À son retour triomphant, après la victoire, il rencontra sa fille, son unique enfant. Il ne fait pas de doute que Jephté avait appris à son enfant à donner tout son cœur à Jéhovah comme lui-même, car elle aussi s’intéressa d’abord à la victoire de Jéhovah et exprima son désir de se conformer au vœu. Elle était devenue une chose consacrée à Jéhovah et elle devait être remise entre les mains des prêtres au tabernacle de Silo, où il ne lui fut pas permis d’avoir un mari et une famille. Elle dut servir aux côtés des Gabaonites dans le culte de Jéhovah. Cet esprit d’abnégation de soi de la part de Jephté et de son unique enfant est un exemple biblique de dévouement sans partage pour tous les parents et enfants théocratiques. — Juges 11:34-39.
19. Quels événements de la vie de David montrent qu’il était entièrement pour Jéhovah ?
19 De jeune berger, David devint roi. Son élévation et le pouvoir le détournèrent-ils de son dévouement envers Dieu ? Dans sa jeunesse, il avait combattu Goliath, au nom de Jéhovah des armées, portant la foi dans son cœur au lieu du bouclier et de la lance. Plus tard, il vécut les périls des poursuites du roi Saül et les dangers dans le territoire des Philistins. Il dirigea le combat dans de nombreuses batailles difficiles. Il battit les Jébusiens et s’établit à Jérusalem, puis il établit son autorité sur les Philistins, des ennemis de longue date. Il étendit les frontières de la nation par ses victoires militaires. Sur le plan domestique, l’épée fut sur sa propre maison quand Absalom se révolta. Il eut aussi des difficultés avec sa femme Mical, fille de Saül. La foi totale de David, son amour pour le culte et la justification de Jéhovah, son grand intérêt pour l’arche et les préparatifs pour la construction du temple de Jérusalem, qui fut bâti par Salomon, tout cela le montre comme un fervent adorateur de Dieu pendant toute sa vie. Les psaumes qu’il écrivit reflètent son dévouement. Ses dernières paroles à Salomon, son successeur au trône, lui enjoignant de garder les commandements de Jéhovah, montrent que son cœur était tout entier pour Dieu. Dans toutes ses expériences, David se montra exclusivement dévoué pour Jéhovah et un chanteur de louanges plein de constance. — I Rois 2:3 ; Ps. 108:2, 4 108:1, 3, NW ; Héb. 11:32.
20. Qui passa toute sa vie dans le service de Jéhovah, laissant un exemple remarquable ? Quelles épreuves connut-il ?
20 Il y eut beaucoup de prophètes avant Jésus-Christ. Parmi les plus remarquables se trouve Samuel. On a en lui l’exemple d’un témoin pour Jéhovah qui le servit d’une manière exclusive depuis l’époque où il fut sevré jusqu’au jour de sa mort. Dans sa jeunesse, il servait auprès du grand prêtre Éli au tabernacle de Silo mais il ne suivit pas le mauvais exemple des fils d’Éli, lesquels couchaient avec les femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente d’assignation. Il demeura moralement pur. Samuel dénonçait les pratiques idolâtres parmi le peuple de Jéhovah et offrait les sacrifices prescrits. Il jugea Israël tous les jours de sa vie, se déplaçant régulièrement dans le pays, comme un serviteur de circuit. Il fut affligé dans son cœur quand le peuple demanda un roi, rejetant par cette requête la royauté de Jéhovah. C’est Samuel qui, sans craindre ce que le roi désobéissant Saül pourrait lui faire, lui adressa ces paroles : “ (Jéhovah) trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de (Jéhovah) ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination (...) Puisque tu as rejeté la parole de (Jéhovah), il te rejette aussi comme roi. ” Plus tard, s’exposant à être mis à mort par Saül, Samuel fit la volonté de Jéhovah en oignant David comme roi. Ce prophète zélé fut agréable à Jéhovah. — I Sam. 2:22 ; 7:16 ; 15:22, 23 ; Héb. 11:32.
21. Quel récit sans pareil a été conservé à notre intention ? Quel effet devrait-il avoir sur nous ?
21 La foi et un dévouement sans partage, voilà ce qui marqua les hommes d’autrefois qui furent agréables à Jéhovah. Par l’esprit de Jéhovah, ils écrivirent par leurs actes une histoire qui n’a été écrite par aucun autre groupement d’hommes : ni les puissants d’Égypte, ni les prêtres de Babylone, ni les princes de Perse et de Grèce. Les fidèles témoins de Jéhovah étaient les seuls qu’on pouvait décrire comme ceux qui, “ par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection ; d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, — eux dont le monde n’était pas digne, — errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre ”. En effet, comme l’écrivit Paul, le temps nous manquerait pour parler plus particulièrement des exploits et des actes de foi consignés à notre intention dans les Écritures hébraïques. Mais ce récit existe et il a pour effet de nous stimuler par ces exemples d’hommes zélés qui agirent avec une foi entière en l’instauration du monde nouveau si proche. On voit que ce sont les hommes et les femmes ayant une foi totale et aimant Jéhovah de tout leur cœur, qui obtiennent l’approbation du grand Dieu qui ressuscite et donne la vie. — Héb. 11:32-38 ; I Cor. 10:11.
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Travaillez de toute votre âmeLa Tour de Garde 1960 | 1er août
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Travaillez de toute votre âme
“ Quel que soit votre travail, faites-le de toute votre âme. ” — Col. 3:23, Jé.
1. En quoi Jéhovah et le Christ sont-ils des exemples pour l’homme ?
JÉHOVAH Dieu et Jésus-Christ sont des travailleurs. “ Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis ”, a dit Jésus. Les splendides œuvres de Jéhovah, auxquelles Jésus participa avant de venir sur la terre, sont visibles en tous lieux. Mais quel genre de travail Jésus fit-il pendant son séjour terrestre ? Il glorifia le nom de son Père, Jéhovah, en présence des hommes. Il s’intéressait exclusivement à l’œuvre de son Père, qui l’avait envoyé. Il s’était consacré entièrement à cette œuvre. Jésus prit plaisir à sa vie active sur la terre, car il faisait son travail de toute son âme. Ses intérêts correspondaient avec ceux de Jéhovah. À la fin de sa vie terrestre, il put dire : “ Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. ” — Jean 5:17 ; 9:4 ; 17:4, 5, 26.
2. Ceux qui se vouent à Jéhovah ont quel privilège non mérité ? Quel sentiment éprouvent-ils ?
2 Depuis la mort et la résurrection de Jésus, Jéhovah a eu des serviteurs sur la terre pour faire son œuvre. C’est un travail qui glorifie son nom. Quand on considère la petitesse de la terre et de ses habitants par rapport à l’univers, on est touché par la générosité et la bonté de Jéhovah qui accorde à des créatures infimes le privilège de travailler pour lui. “ Nous sommes ouvriers avec Dieu. ” Nous “ travaillons avec Dieu ”. Pourquoi Dieu agit-il ainsi ? Ce n’est pas parce qu’il a besoin de nous pour faire son œuvre, mais il lui a plu de permettre à ses serviteurs d’y participer. “ C’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. ” Comprenant ses relations étroites avec Jéhovah, se peut-il qu’un chrétien ne fasse pas l’œuvre divine de toute son âme ? — I Cor. 3:9 ; II Cor. 6:1 ; Phil. 2:13.
3. Peut-on être de toute son âme pour Jéhovah sans avoir une foi totale en Dieu ?
3 Le chrétien doit avoir une foi entière en Jéhovah, sinon il fera son œuvre sans constance et finira par ne rien recevoir de Dieu. “ Celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur : c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies. ” Le degré de foi d’un serviteur se montre dans son travail, ses actes. Fait-il sa tâche de toute son âme ou bien a-t-il l’âme partagée ? Ceux qui sont constants croient de toute leur âme. — Jacq. 1:6, 7.
4. Quel est le rapport entre la foi et les œuvres ?
4 D’où ces paroles du disciple Jacques : “ Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ? La foi peut-elle le sauver ? (...) Quelqu’un dira : Toi, tu as la foi ; et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? (...) Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement (...) Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte. ” Sous ce rapport, Jacques mentionne Abraham et Rahab comme des exemples de personnes ayant démontré leur foi par des actes et qui ont reçu la faveur de Jéhovah. — Jacq. 2:14-26.
5. Montrez l’importance des œuvres de foi sincères.
5 L’importance de travailler dans la foi devant Dieu ressort de ces paroles de la Bible : “ (Il) rendra à chacun selon ses œuvres. ” Et encore : “ Celui qui pèse les cœurs ne le voit-il pas ? Celui qui veille sur ton âme ne le connaît-il pas ? Et ne rendra-t-il pas à chacun selon ses œuvres ? ” “ Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait. ” Juge établi par Jéhovah, le Christ voit dans le cœur des hommes. Celui qui n’a pas foi en Jéhovah et ne garde pas sa loi ne peut le tromper par des œuvres hypocrites, faites avec ostentation, car Jésus a dit à propos des fruits que produisent les hommes : “ Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. ” Le bon fruit que chacun produit dans le service du Royaume, voilà le facteur qui détermine quel cœur est droit devant Jéhovah. — Rom. 2:6 ; Prov. 24:12 ; II Cor. 5:10 ; Mat. 7:17-23.
PRODUISEZ DU BON FRUIT
6, 7. a) Expliquez la comparaison de Jésus dans Jean 15:1-4. b) Quel effet la vérité a-t-elle sur le cœur des serviteurs entièrement dévoués à Dieu ? c) Que faut-il faire avec la Parole de Dieu ? Que connaissent ceux qui l’utilisent ?
6 De même que les sarments d’une vigne produisent du fruit, ainsi les chrétiens doivent porter du fruit en glorifiant Dieu. Jésus a dit : “ Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. ” Il n’est pas d’autre manière de produire du fruit agréable à Dieu si ce n’est en union avec Jésus-Christ qui est le Chef de l’organisation de Jéhovah. La parole de vérité est entendue par les serviteurs oints et son effet doit être une plus abondante production de fruit. Sinon le sarment stérile sera émondé. L’acceptation de la vérité par les disciples du Christ ne doit pas consister en une simple expérience intellectuelle. La vérité doit s’établir dans le cœur et y exercer son effet. C’est en croyant du cœur que l’on parvient à la justice. Quand vous entendez une discussion sur la Bible ou les publications théocratiques, ou lorsque vous lisez ces ouvrages, vous devriez éprouver la même réaction que les disciples avec lesquels s’entretint le Christ ressuscité : “ Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? ” Cela les poussa à raconter à d’autres, y compris les onze apôtres, ce qu’ils avaient appris. — Jean 15:1-4 ; Luc 24:27, 32.
7 Votre cœur brûle-t-il de reconnaissance et de joie devant les merveilleuses vérités que vous entendez ? Quand vous apprenez les bonnes choses de sa Parole, votre cœur vous pousse-t-il à produire du fruit de toute votre âme, comme les fidèles disciples du Christ, pour la gloire de Dieu ? Quand vous avez l’occasion d’assimiler la vérité, par exemple lorsque vous recevez les articles de La Tour de Garde, vous réjouissez-vous et en entreprenez-vous aussitôt la lecture ? Êtes-vous heureux d’entendre la Parole parce que vous désirez de toute votre âme vous conformer à ses prescriptions ? Jacques a écrit : “ Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité. ” La meilleure manière de se souvenir de la vérité, c’est de la mettre en pratique. La meilleure manière de l’oublier, c’est de ne pas l’utiliser. Remplissez votre cœur de vérité jusqu’à en déborder. Vous serez toujours heureux si vous visitez les maisons et que vous parliez de Jéhovah en tous lieux, produisant beaucoup de fruit. — Jacq. 1:22-25 ; Jean 15:8 ; Prov. 18:4.
8. Pourquoi les réunions de l’assemblée sont-elles très importantes ? Pourquoi est-il dangereux de ne pas y assister régulièrement ?
8 À notre époque Jéhovah possède une organisation destinée à vous aider à graver la parole de vérité dans votre cœur. Jéhovah donne la nourriture spirituelle à tous les sarments portant du fruit par le moyen de l’étude de la Bible et par les ouvrages édités par la Watch Tower Bible and Tract Society, et qui sont étudiés dans les réunions hebdomadaires. Si quelqu’un croit pouvoir retirer tout ce qui est nécessaire par une étude personnelle, sans fréquenter les réunions, sans étude en commun, celui-là se trompe lui-même. L’assemblée est une ligne de sauvetage pour tous les chrétiens. Jésus a dit : “ Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. ” Quel privilège d’être présent et de bénéficier de l’enseignement de Jésus-Christ ! C’est une disposition que Jéhovah a prise par Jésus-Christ. Mais si quelqu’un nourrit de fausses idées à l’égard de l’organisation, il ne manquera pas de le montrer. Son premier faux pas sera de ne pas se réunir régulièrement avec les autres serviteurs de Jéhovah en vue de l’étude. Cela deviendra petit à petit une habitude et au bout d’un certain temps naîtra un sentiment d’indifférence ou d’indépendance. Il oubliera de participer régulièrement au service du champ pour annoncer la bonne nouvelle et glorifier Jéhovah. Ce qu’il fait, il ne le fait plus de toute son âme. — Mat. 18:20.
9. a) Qu’arrive-t-il à ceux qui ne participent pas de toute leur âme à la nourriture spirituelle en compagnie du Christ ? b) Quels efforts doivent faire ceux qui “ sont sauvés ” ? c) Que font pour l’assemblée les ouvriers zélés ?
9 Peu importe qu’il ait pendant un temps participé à la nourriture spirituelle en compagnie de Jésus-Christ. S’il devient tiède, il se retrouvera tôt ou tard en dehors de l’organisation de Jéhovah, faible spirituellement et, finalement, comme un sarment qui est retranché à cause de sa stérilité. Il sera comme ceux dont Jésus a fait mention dans Luc 13:25-27 : “ Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous commencerez à frapper à la porte, en disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! il vous répondra : Je ne sais d’où vous êtes. Alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu devant toi, et tu nous as enseigné dans nos rues. Et il répondra : Je vous le dis, je ne sais d’où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’iniquité. ” Où auraient-ils dû se trouver ? À l’intérieur, avec le maître de la maison. Parmi ceux qui assistèrent à un moment ou à un autre aux réunions aux jours des apôtres, il y en eut relativement “ peu ” qui continuèrent à les fréquenter régulièrement dans le cours des années. Aujourd’hui, il en est qui font de même. Leur attitude de cœur se révèle avec le temps. Souvent ce sont ceux qui ont le plus de difficultés, par exemple des infirmités, de longs trajets à parcourir par mauvais temps, ou l’opposition au sein de la famille, qui sont toujours présents aux réunions, alors que ceux qui habitent dans le voisinage de la salle ou qui possèdent une voiture ne font aucun effort et n’y viennent que périodiquement. Lesquels réussiront à obtenir la vie éternelle ? “ Quelqu’un lui dit : Seigneur, ceux qui doivent être sauvés sont-ils en petit nombre ? Et il leur dit : Luttez pour entrer par la porte étroite ; car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas. ” Ceux qui luttent de toute leur âme étudient régulièrement et participent à la nourriture spirituelle aux réunions. Ils restent ainsi assez forts pour entrer. Ils n’abandonnent pas les réunions où l’on s’incite à l’amour et aux bonnes œuvres. Tout ce qui concerne l’assemblée est important. Tous devraient apporter leur concours pour que les Salles du Royaume et les autres lieux de réunion soient des centres joyeux de la pure adoration. Faites votre part. Accueillez chaleureusement l’étranger. — Luc 13:23, 24, Da ; Héb. 10:24, 25.
TÂCHE DES SURVEILLANTS
10. Quelle est l’obligation du surveillant d’assemblée concernant la dispensation de la nourriture spirituelle ?
10 Les réunions d’étude sont un lieu où se nourrissent les brebis du Maître. Ceux qui sont chargés de la surveillance des réunions doivent faire un travail supplémentaire qui mérite toute leur attention. Le surveillant prépare avec soin chaque partie du travail. Il sait qu’il faut du temps pour bien faire les choses et il se réserve le temps nécessaire. L’importance de bien nourrir les brebis fut soulignée par Jésus s’adressant à Simon Pierre, qui était déjà un ouvrier zélé. Cela a été consigné pour guider aujourd’hui les surveillants dans les assemblées des témoins de Jéhovah. Toute indifférence pour ce qui est de nourrir les brebis par le moyen des réunions témoigne non seulement d’un manque d’amour pour les brebis mais encore pour le Maître car, lorsqu’il parla à Pierre, Jésus lui demanda par trois fois si l’apôtre l’aimait. C’est l’amour pour le Maître, Jésus-Christ, qui stimule les serviteurs dans leur œuvre pour les brebis. — Jean 21:15-17.
11. Quelles qualités se trouvent dans les surveillants zélés ?
11 Ce zèle entier se rattache au désintéressement et à la bonne volonté. L’amour est désintéressé et plein de chaleur. Comme véritable sous-berger, le surveillant aide les brebis en portant leurs faiblesses, sans se complaire simplement dans ce qui est la voie la plus facile. Comme Paul, vous direz : “ Bien que je sois libre à l’égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous. ” Vous servirez “ non par contrainte, mais volontairement (...) avec dévouement ”, sans considérer vos “ propres intérêts ”, mais aussi “ ceux des autres ”. Comme serviteur, vous ne ferez pas passer vos affaires personnelles et vos obligations sociales avant les devoirs du ministère, mais vous veillerez sur les intérêts de vos frères et vous témoignerez de la même attitude d’esprit que l’humble Jésus-Christ. — I Cor. 9:19 ; I Pierre 5:2, 3 ; Phil. 2:3-8 ; Rom. 15:1.
12. Les yeux fixés sur l’exemple du grand Berger, jusqu’à quel point iront les sous-bergers dans l’intérêt des brebis ?
12 Sous-bergers, souvenez-vous du Christ, que l’apôtre Paul identifie au “ grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus ”. Il versa son sang pour ses brebis. Ainsi Jésus donna l’exemple en allant à la limite de son amour pour les brebis. Le mercenaire s’enfuit quand le danger menace les brebis mais les vrais sous-bergers imitent Jésus-Christ et donnent, en cas de besoin, tout ce qu’ils ont dans l’intérêt des brebis. Dans les pays communistes notamment, il est très dangereux d’être surveillant, mais les sous-bergers ne se sont pas retirés. Ils ont conscience de leurs responsabilités, comme tous les sous-bergers qui veillent sur les âmes et doivent rendre compte au grand Berger Jésus-Christ. — Héb. 13:17, 20 ; Jean 10:11-13.
COOPÉRATION ENTIÈRE
13. Quelle devrait être l’attitude de tous les membres d’une assemblée envers le surveillant désigné ?
13 Que devrait être l’attitude de tous les membres de l’assemblée envers le surveillant ? Il faut que tous apportent un concours total en vue d’effectuer tout ce que Jéhovah a dit. Les serviteurs ne peuvent accomplir tout le service du champ, mais ils donnent l’exemple. Dans l’union se trouve la force nécessaire pour produire du fruit à la gloire de Jéhovah. Dans le monde actuel il n’existe aucune union et chacun tâche d’en faire le moins possible. Mais le monde est étonné de voir la coopération des témoins de Jéhovah pour accomplir leur travail sous la direction des surveillants. L’Assemblée internationale de la volonté divine en fut un exemple remarquable, de même que le sont toutes les autres réunions et formes d’activité. Les témoins de Jéhovah se conforment à cette instruction : “ Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence. ” Dans leur tâche de protecteurs des brebis, les surveillants visitent les faibles et les assistent de leurs conseils, dans l’espoir de sauver des vies. Celui qui reçoit de telles visites ne devrait pas s’en offenser mais se montrer plutôt reconnaissant pour ces actes d’amour et y répondre en conséquence. Si le “ grand pasteur ” Jésus-Christ venait vous voir en personne, vous accepteriez ses conseils. Pourquoi ne pas accepter les conseils des sous-bergers qui le représentent ? Apportez toute votre coopération aux surveillants dans leur œuvre parmi le troupeau, “ afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant ”.
14. a) Si l’activité de quelqu’un témoigne un état de tiédeur, que devrait-il faire selon les paroles du Christ dans Apocalypse 3:15-19 ? b) Qu’arrivera-t-il aux tièdes, à ceux qui ont le cœur partagé ?
14 Sachant à l’avance que certains tomberaient dans un état d’indifférence et de tiédeur et qu’au lieu de garder les yeux fixés sur le “ consommateur de la foi ”, ils les porteraient sur la richesse et le matérialisme, Jésus-Christ fit écrire à Jean, à l’adresse de l’assemblée de Laodicée, les paroles suivantes : “ Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. ” Tous les chrétiens devraient veiller à ne pas tomber dans cet état, mais cette tâche incombe particulièrement aux surveillants. C’est le temps où il faut chercher premièrement le Royaume, et accomplir toutes les exigences de son offrande à Dieu. Si vous êtes tombé dans la tiédeur, changez promptement l’état de votre cœur. Acceptez l’aide du surveillant. Appliquez sur vos yeux le collyre spirituel de la vérité afin d’obtenir une claire vision des intérêts du monde nouveau. Vous avez trouvé le grand trésor du Royaume. Prenez garde de ne pas le perdre. Repentez-vous et soyez zélés. Ne soyez pas comme l’ancien Israël, qui avait le cœur partagé et que Jéhovah rejeta. “ La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière. ” “ Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. ”. — Apoc. 3:15-19 ; I Pierre 4:7 ; II Cor. 13:5 ; Osée 9:17 ; 10:2.
15. a) Quelles questions posées dans ce paragraphe peuvent vous aider à vous examiner pour savoir si vous êtes dans la foi ? b) Comment montrez-vous que vous aimez Jéhovah de tout votre cœur ?
15 Faute de place, nous ne pouvons parler de toutes les manières dont un serviteur de Jéhovah démontre son zèle pour les intérêts du monde nouveau. Vous pouvez vous examiner vous-même pour savoir si vous êtes dans la foi en examinant ce que vous faites. Dans l’organisation théocratique s’offre aujourd’hui une variété de tâches et de privilèges. Êtes-vous membre d’une assemblée ? Travaillez avec elle de toute votre âme. Êtes-vous un surveillant ou un serviteur ministériel ? Travaillez avec amour. Conduisez-vous un centre de service ? Mettez-y tout votre cœur. Avez-vous des réunions à préparer ? Avez-vous un service à faire lors d’une grande assemblée ? Étudiez-vous ? Prêchez-vous de maison en maison ? Revenez-vous chaque fois que vous trouvez des intéressés ? Revenez-vous frapper à la porte de quelqu’un qui n’était pas là à votre premier passage ? Avez-vous des enfants à élever selon les préceptes du monde nouveau ? Êtes-vous chargé du soin d’un fichier ? Avez-vous des occasions de rendre un témoignage accidentel ? Défendez-vous l’honneur de Jéhovah à chaque occasion ? Dans votre sacrifice de louanges, donnez-vous le meilleur de vous-même ? Rappelez-vous le sacrifice d’Abel. Quand une tâche spéciale doit se faire dans un temps limité, travaillez-vous de tout cœur ? Souvenez-vous de Noé construisant l’arche. Quand se fait entendre un appel d’aller servir là où le besoin est grand, pensez-vous à Abraham ? Quand les pièges du matérialisme se présentent à vous, faites un choix plein de sagesse comme Moïse. Votre vie est-elle en péril, menacée par l’ennemi ? Montrez-vous courageux comme Gédéon. Avez-vous une infirmité qui entrave votre service ? Soyez néanmoins plein de zèle comme Samson aveugle. Êtes-vous un jeune serviteur de Jéhovah choisissant une carrière ? Souvenez-vous des exemples de Samuel et de la fille de Jephté. Êtes-vous dans le service depuis de nombreuses années ? Restez zélé comme David. Tant qu’il y aura des foyers à visiter dans le cadre de l’œuvre d’enseignement, que ferez-vous ? Vous prêcherez à l’exemple de Jésus-Christ. Tout travail que Jéhovah vous présente par l’intermédiaire de son organisation mérite votre meilleure attention. Tout service est un privilège. Chaque tâche est importante. Si vous aimez Dieu de tout votre cœur, quel que soit votre travail, “ faites-le de toute votre âme, comme pour le Seigneur ”. — Héb. 13:12-15 ; Col. 3:23.
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Absolument opposé à la marche antérieureLa Tour de Garde 1960 | 1er août
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Absolument opposé à la marche antérieure
Dans l’ouvrage Advance to Barbarism, F. J. P. Veale, homme de loi anglais, parle de la façon dont “ tout le caractère de la guerre et des relations internationales ” s’est complètement modifié depuis 1914. “ Ce qui est si remarquable au sujet de ce développement ”, écrit-il, “ c’est qu’il s’est produit dans un sens radicalement opposé à la marche antérieure des événements. À travers les siècles jusqu’en 1914, avec certaines fluctuations passagères, les manières se sont généralement adoucies et dans la guerre en particulier les méthodes de sauvagerie primitive se sont modifiées progressivement grâce à un ensemble sans cesse croissant de restrictions et d’interdictions. Le fait de se soumettre à ces restrictions et à ces interdictions est considéré comme la marque de séparation entre la guerre barbare et la guerre civilisée (...) Un code sur la façon de se conduire fut graduellement établi, code que tous les pays civilisés reconnaissaient explicitement. L’histoire de la guerre écrite en 1913 relaterait simplement ce développement lent, marqué de flottements ; mais, dans l’ensemble, ininterrompu (...) Un renversement si brutal et si complet du processus en voie continuelle d’amélioration de la guerre qui s’accomplissait depuis plus de deux mille ans demande assurément certaines explications. N’est-ce pas, pour cette fois, la description trop souvent citée de l’événement, mérité, qui fait époque ? ”
L’explication de l’accroissement, faisant époque, des malheurs et de la cruauté de la façon d’agir depuis 1914 se trouve, ainsi que ce journal en a parlé si souvent en détail, dans le fait que nous vivons dans les “ derniers jours ”, où “ il y aura des temps difficiles ”. — II Tim. 3:1-5.
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