BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Présomption
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • Que l’on occupe une position importante ou non, prendre des libertés est une chose détestable aux yeux de Dieu. Ozias était un roi puissant et il avait été béni par Dieu, mais il fut frappé de lèpre pour avoir présomptueusement voulu remplir les devoirs d’un prêtre (II Chron. 26:16-21). La présomption poussa le roi Saül à se rebeller contre Jéhovah. Ne voulant pas attendre l’arrivée de Samuel, il prit l’initiative d’offrir lui-​même l’holocauste (I Sam. 13:8-14). Il s’appuya également sur son propre jugement pour épargner le roi amalécite Agag et garder le meilleur des dépouilles, alors que Jéhovah avait ordonné de vouer les Amalécites à la destruction. En raison de sa conduite présomptueuse, Saül fut rejeté comme roi. — I Sam. 15:8, 9, 11, 18, 19.

      Uzzah, un Israélite qui n’appartenait pas à la lignée royale, est un exemple notable de présomption. On transportait l’arche de l’alliance à Jérusalem sur un chariot tiré par des bovins quand ces animaux faillirent la faire verser. Uzzah, qui n’était pas un Lévite de la famille des Kohathites et n’avait donc pas le droit de toucher à l’arche (Nomb. 4:15), avança la main et la saisit pour la retenir. À cause de cette action présomptueuse due à un manque de foi, Jéhovah le fit mourir. — II Sam. 6:6, 7.

      Si l’on n’est pas sûr de la conduite à tenir dans certaines circonstances, ou si l’on n’est pas certain d’avoir l’autorité voulue pour faire quelque chose, on devrait absolument consulter d’abord ceux qui ont de la connaissance et du discernement. Les Écritures conseillent ceci: “Par la présomption on ne fait que provoquer la lutte, mais la sagesse est chez ceux qui délibèrent.” (Prov. 13:10). La présomption donne des résultats désastreux, alors que la modestie peut sauver. Le sage déclare: “La présomption est-​elle venue? Alors viendra le déshonneur; mais la sagesse est avec les modestes.” — Prov. 11:2.

      MÉPRIS DE LA SOUVERAINETÉ DE DIEU

      Quand une personne agit présomptueusement envers Jéhovah, elle manque de respect pour la souveraineté et la divinité de celui-ci. Ceux qui affirment être ses serviteurs et le présentent sous un faux jour sont particulièrement répréhensibles. À propos des faux prophètes, Jéhovah déclara: “Le prophète qui a la présomption de dire en mon nom une parole que je ne lui ai pas commandé de dire (...), ce prophète devra mourir. (...) Quand le prophète parlera au nom de Jéhovah et que la parole n’aura pas lieu ou ne se réalisera pas, (...) le prophète l’a dite par présomption.” — Deut. 18:20-22.

      Le manque de respect pour Jéhovah se manifeste également par le manque de respect envers ses serviteurs qu’il a établis comme tels, attitude qui peut être causée par la présomption. En Israël, les affaires difficiles étaient portées ‘au lieu que choisissait Jéhovah’ (c’est-à-dire, à partir de l’époque de David, à Jérusalem). Quiconque méprisait le jugement rendu devait être mis à mort, car en se dressant contre les représentants de Dieu il bravait Dieu lui-​même. On pouvait lire dans la Loi: “Tu devras agir conformément à la loi qu’ils t’indiqueront et selon la décision judiciaire qu’ils te diront. (...) Et l’homme qui se comportera avec présomption en n’écoutant pas le prêtre qui se tient là pour servir Jéhovah, ton Dieu, ou le juge, cet homme devra mourir; et tu devras éliminer d’Israël ce qui est mauvais. Et tout le peuple entendra et aura peur, et ils n’agiront plus présomptueusement.” (Deut. 17:8-13; voir Nombres 15:30). L’apôtre Pierre parle de gens qui manquaient grandement de respect envers Dieu et ses serviteurs oints. Il les décrit en ces termes: “Audacieux [du grec tolmêtês, “présomptueux”, AC], obstinés, ils ne tremblent pas devant des glorieux, mais ils parlent en mal.” Ces hommes, déclare Pierre, “subiront (...) la destruction dans leur propre voie de destruction”. — II Pierre 2:10, 12.

      Compter présomptueusement sur ses liens familiaux peut représenter un piège. Ayant discerné la pensée des Juifs qui venaient à lui, Jean le Baptiseur leur donna cet avertissement: “N’ayez pas la présomption de dire en vous-​mêmes: ‘Nous avons Abraham pour père.’ Car je vous dis que Dieu peut de ces pierres susciter des enfants à Abraham.” (Mat. 3:9). Le mot grec employé ici est doxêté, qui provient de dokéô, lequel a pour sens premier “penser; se faire une opinion (vraie ou fausse)”.

      LA PRÉSOMPTION DISPARAÎTRA

      La Babylone antique était un modèle de présomption envers Dieu, de sorte qu’elle récolta l’inimitié éternelle de Dieu. Le prophète Jérémie lui dit: “‘Me voici contre toi, ô Présomption’, telle est la déclaration du Souverain Seigneur (...). ‘Et assurément elle trébuchera, Présomption, et elle tombera.’” (Jér. 50:29, 31, 32). Babylone la Grande, la Babylone symbolique, a prouvé qu’elle était, sur terre, l’ennemie de Dieu la plus implacable et la plus présomptueuse en enivrant les habitants de la planète “du vin de sa fornication” et en faisant couler “le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre”. Pour cette raison, elle subira la destruction éternelle (Rév. 17:2, 5; 18:7, 8, 20, 24). Cela est en harmonie avec la déclaration de Dieu qui a promis de mettre fin à toute présomption babylonienne, disant: “Je ferai bel et bien cesser l’orgueil des présomptueux, et j’abaisserai l’arrogance des tyrans.” — És. 13:11.

  • Pressoir
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • PRESSOIR

      Comme l’olivaison a lieu après les vendanges, c’était souvent les mêmes pressoirs qui servaient pour extraire le vin et l’huile, bien qu’il existât également un type de pressoir vertical pour les olives.

      Les pressoirs courants étaient généralement constitués de deux bassins peu profonds creusés dans la pierre calcaire, le bassin supérieur étant relié au bassin inférieur par un petit conduit (Nomb. 18:27, 30; II Rois 6:27). Le raisin ou les olives étaient foulés aux pieds ou écrasés dans le bassin du haut (gath, Néh. 13:15), de sorte que le jus coulait par gravité dans la cuve de dessous (yèqèv, Juges 7:25; Prov. 3:10; Joël 2:24; Aggée 2:16). Ces deux termes apparaissent en Joël 3:13: “Venez, descendez, car le pressoir à vin [gath] est devenu plein. Les cuves [yeqavimʼ, pluriel de yèqèv] débordent.” Il semble que le terme yèqèv était aussi utilisé pour désigner des pressoirs constitués d’un seul bassin dans lequel on foulait les grappes et où l’on recueillait également le jus (Job 24:11; És. 5:2; 16:10; Jér. 48:33). Le fond de ces pressoirs était plus incliné que dans les modèles courants à deux bassins, afin de pouvoir recueillir le jus dans la partie la plus basse. Si le pressoir était de forme longue et étroite, comme une auge, on utilisait le mot hébreu pourah pour le désigner (És. 63:3; Aggée 2:16). Les Écritures grecques chrétiennes parlent aussi d’un pressoir à vin (lênos, Mat. 21:33) ainsi que d’une “cuve pour le pressoir” (hupolênion, Marc 12:1).

      On a découvert un pressoir à vin de ce genre dont le bassin supérieur mesurait 2,4 mètres de côté et faisait 38 centimètres de profondeur. La plus petite cuve dans laquelle coulait le jus se trouvait 60 centimètres plus bas. Elle mesurait 1,2 mètre de côté et avait 90 centimètres de profondeur. Gédéon se servit d’un pressoir semblable pour battre le blé. — Juges 6:11.

      On écrasait généralement les fruits dans ces pressoirs avec les pieds nus ou de lourdes pierres. Les fouleurs travaillaient dans le pressoir en équipes de deux à sept personnes ou même plus. On notera donc avec intérêt qu’Ésaïe dit que Jéhovah, le grand Fouleur, va fouler la vigne seul (És. 63:3). Au-dessus de la tête des fouleurs, il y avait une traverse d’où pendaient des cordes auxquelles les hommes pouvaient se tenir. Le “sang des raisins” éclaboussait et tachait les vêtements de dessus des fouleurs (Gen. 49:11; És. 63:2). Le foulage représentait beaucoup de travail, un travail dur, mais c’était généralement une période de réjouissances. Des cris joyeux et des chansons aidaient les fouleurs à garder le rythme (Juges 9:27; Jér. 25:30; 48:33). L’expression “sur la Guittith” (traduite par “pour les pressoirs” dans la Septante et la Vulgate) qui apparaît en suscription dans trois psaumes (8, 81, 84 Ps 8:sus; 81:sus; 84:sus) pourrait indiquer qu’il s’agissait de chansons pour les vendanges.

      SENS FIGURÉ

      Les Écritures font un certain nombre de fois référence au pressoir dans un sens figuré (És. 63:2, 3; Lament. 1:15). Au jour de Jéhovah, quand les foules seront rassemblées dans la basse plaine de la décision, le commandement suivant sera lancé: “Mettez une faucille, car la moisson a mûri. Venez, descendez, car le pressoir à vin est devenu plein. Les cuves débordent; car leur malice est devenue abondante.” (Joël 3:13, 14). De même, Jean vit en vision “la vigne de la terre” lancée “dans le grand pressoir de la colère de Dieu”, où elle fut foulée, et, “du pressoir, il est sorti du sang jusqu’aux mors des chevaux”. C’est celui qu’on appelle “Fidèle et Vrai”, “La Parole de Dieu”, qui foule ce pressoir de “la colère du courroux de Dieu le Tout-Puissant”. — Rév. 14:19, 20; 19:11-16.

  • Pressoir, II
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • PRESSOIR, II

      {Article non traduit.}

  • Prêt
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • PRÊT

      Voir DETTE, DÉBITEUR.

  • Prétorienne (Garde)
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • PRÉTORIENNE (GARDE)

      Voir GARDE PRÉTORIENNE.

  • Prêtre
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • PRÊTRE

      (héb. kohen; gr. hiéréus).

      On ignore le sens originel du mot kohen, mais si l’on examine les nombreux textes bibliques dans lesquels il apparaît, ainsi que leur contexte, on comprend bien la signification qu’il revêt dans la Bible. Nous en trouvons une bonne définition en Hébreux 5:1: “Tout grand prêtre, en effet, pris d’entre les hommes, est établi en faveur des hommes sur les choses qui concernent Dieu, afin d’offrir des dons et des sacrifices pour les péchés.” Le prêtre ‘s’approche de Jéhovah’ (Ex. 19:22) et représente celui-ci auprès des humains qu’il sert en les enseignant sur Dieu et sur ses lois. Inversement, il représente ces hommes devant Dieu; il s’adresse à Dieu, lui offre des sacrifices, intercède et sollicite en leur faveur. — Nomb. 16:43-50; Héb. 6:20; 7:25.

      LES PREMIERS PRÊTRES

      À l’époque des patriarches, le chef de famille servait de prêtre pour sa maisonnée. S’il mourait, la tâche incombait alors au fils premier-né. Ainsi, très tôt, nous voyons Noé représenter sa famille en exerçant la fonction de prêtre (Gen. 8:20, 21). Le chef de famille Abraham avait une grande maisonnée avec laquelle il se déplaçait de lieu en lieu. Il construisait des autels et offrait des sacrifices à Jéhovah dans les différents endroits où il installait son campement (Gen. 14:14; 12:7, 8; 13:4). Toutefois, la Bible ne qualifie pas expressément ces hommes de kohen ou de hiéréus. Par contre, Jéthro, chef de famille et beau-père de Moïse, est appelé “prêtre [kohen] de Madian”. — Ex. 2:16; 3:1; 18:1.

      Melchisédek, roi de Salem, était un prêtre (kohen) tout à fait particulier. La Bible ne mentionne ni son ascendance, ni sa naissance, ni sa mort. Il n’avait pas reçu sa prêtrise par héritage et il n’eut ni prédécesseur ni successeur. Melchisédek a rempli la double fonction de roi et de prêtre. Sa prêtrise était supérieure à la prêtrise lévitique. Lévi, en effet, lui a pour ainsi dire payé la dîme, puisqu’il était encore dans les reins d’Abraham au moment où celui-ci donna le dixième de tout à Melchisédek et obtint sa bénédiction (Gen. 14:18-20; Héb. 7:4-10). En cela, Melchisédek représentait Jésus Christ, qui est “prêtre pour toujours à la manière de Melchisédek”. — Héb. 7:17.

      De toute évidence, les chefs de famille de la descendance de Jacob (Israël) ont servi en qualité de prêtres jusqu’à ce que Dieu ait établi la prêtrise lévitique. Ainsi, lorsque Dieu conduisit le peuple au mont Sinaï, il ordonna: “Que les prêtres aussi, qui s’approchent régulièrement de Jéhovah, se sanctifient, pour que Jéhovah ne se déchaîne pas sur eux.” (Ex. 19:22). Cela eut lieu avant l’installation de la prêtrise lévitique. Mais Aaron, qui n’avait pas encore été désigné comme prêtre, fut autorisé à accompagner Moïse sur la montagne pendant une partie du chemin. Ce fait est en harmonie avec la nomination ultérieure d’Aaron et de sa postérité comme prêtres (Ex. 19:24). Rétrospectivement, c’était déjà une indication que Jéhovah envisageait de remplacer l’ancienne prêtrise patriarcale par une prêtrise issue de la maison d’Aaron.

      SOUS L’ALLIANCE DE LA LOI

      Alors que les Israélites étaient esclaves en Égypte, Jéhovah sanctifia pour lui-​même tous les fils premiers-nés d’Israël lorsqu’il détruisit les premiers-nés d’Égypte par la dixième plaie (Ex. 12:29; Nomb. 3:13). En conséquence, ces premiers-nés lui appartenaient et devaient être employés uniquement à un service spécial pour lui. Il aurait donc pu désigner tous les premiers-nés mâles d’Israël pour qu’ils deviennent prêtres et s’occupent du sanctuaire. Mais il convenait plutôt à son dessein de choisir les éléments mâles de la tribu de Lévi pour effectuer ce service. C’est la raison pour laquelle il permit aux Israélites de substituer les Lévites aux premiers-nés mâles des douze autres tribus (la descendance de Joseph et celle de Manassé étant comptées comme deux tribus). Dans un recensement, on s’aperçut que le nombre des premiers-nés mâles non Lévites âgés de plus d’un mois dépassait de 273 le nombre des Lévites mâles.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager