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  • Un témoignage mondial et non la conversion du monde
    La Tour de Garde 1971 | 1er avril
    • une religion. Elle doit le faire volontairement.’ (...) Le général MacArthur repoussa l’offre de l’empereur (...), demandant plutôt aux Américains d’envoyer 10 000 missionnaires. ‘En réponse, déclara M. [Billy] Graham, nous avons envoyé une poignée de missionnaires.’” — New York Times du 7 avril 1964, sous le titre “Le général repousse l’offre de faire du Japon une nation chrétienne”.

      17. Concernant la conversion du monde, quand on compare l’accroissement de la population du globe à celui de la chrétienté, qui a raison : la chrétienté ou Jésus-Christ ?

      17 À l’époque, le Japon avait une population de 73 110 995 habitants. Celle du monde avait atteint le chiffre de 2 139 958 919 habitants. Bien que des dizaines de millions de membres de la chrétienté se soient entre-tués pendant la Seconde Guerre mondiale, elle comptait alors 592 406 542 fidèles, soit environ le quart de la population du globe. En 1970, ce nombre s’est élevé à 924 274 000, c’est-à-dire moins du tiers de la population du monde qui est de 3 483 263 000 habitants. Par rapport à 1946, il y a donc un milliard de non-chrétiens en plus à convertir au christianisme. Il est clair que la conversion du monde envisagée par la chrétienté ne progresse pas au même rythme que l’explosion démographique enregistrée dans le monde non chrétien. Qui a donc tort : la chrétienté ou Jésus-Christ et les Saintes Écritures, la Bible ? Les faits démontrent que la chrétienté a lamentablement échoué tandis que Jésus-Christ et la Bible ont raison.

      18. a) Selon ce que Jésus-Christ et la Bible ont annoncé, quelle œuvre devait être accomplie avant la fin du présent système de choses ? b) Pour quelle raison Jésus a-​t-​il annoncé la destruction de Jérusalem et du présent système ?

      18 Jésus-Christ et la Bible n’ont jamais annoncé la conversion du monde au christianisme avant le Règne millénaire du Christ. Ils ont prédit un témoignage mondial devant être rendu avant la “grande tribulation” qui provoquera sous peu la fin désastreuse du système de choses tout entier, y compris la chrétienté. Dans sa prophétie sur la clôture du présent ordre de choses, Jésus déclara : “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.” (Mat. 24:3-14). Dans les dernières paroles qu’il adressa à ses disciples sur le mont des Oliviers, il leur dit : “Vous serez mes témoins (...) jusqu’à la partie la plus lointaine de la terre.” (Actes 1:8). Il n’a pas déclaré que tous les habitants de Jérusalem, de Judée, de Samarie ou de la partie la plus lointaine de la terre seraient convertis. Ils ne l’ont pas été. Jésus a annoncé la destruction de Jérusalem, qui survint en l’an 70 de notre ère, ainsi que la fin du présent système de choses lors de la “grande tribulation” maintenant proche, parce que leurs habitants ne se repentiraient pas et ne se convertiraient pas malgré le témoignage qui leur serait rendu (Mat. 24:15-22). Cette œuvre mondiale de témoignage se poursuit encore de nos jours.

      Témoins de qui ?

      19. Quelle impression le clergé de la chrétienté a-​t-​il donnée concernant la place du nom de Dieu en rapport avec le témoignage sur Jésus ?

      19 Lorsque Jésus déclara à ses disciples : “Vous serez mes témoins”, cela signifiait-​il qu’il détournait leur attention du Dieu Très-Haut ? Voulait-​il dire que le nom de Dieu devait être relégué à l’arrière-plan et que son propre nom devait être mis à la première place et employé presque exclusivement ? La façon dont le clergé de la chrétienté agit tend à donner cette impression au monde. Mais comment Jésus-Christ aurait-​il pu dire à ses disciples de ne pas être témoins de celui dont il était lui-​même précisément témoin ?

      20. Dans Révélation 3:14, 21, comment Jésus-Christ témoigne-​t-​il que Dieu est son Créateur et la Source de la vie ?

      20 Dans le dernier livre de la Bible (Révélation 1:5), il est question de “Jésus-Christ, ‘le Témoin fidèle,’ ‘Le premier-né d’entre les morts,’ et ‘Le Chef des rois de la terre’”. Toutefois, dans Révélation 3:14, Jésus-Christ glorifié déclare : “Ce sont ici les choses que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable.” Mais de qui est-​il le “témoin fidèle et véritable” ? De nul autre que de Dieu, et c’est pourquoi dans la phrase suivante il s’identifie encore de cette façon : “Le commencement de la création de Dieu.” À la fin du message qu’il introduit par les paroles que nous venons de citer, Jésus-Christ conclut ainsi : “À celui qui vaincra, je donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône.” (Rév. 3:21). Jésus-Christ rend donc témoignage à Dieu, son Père céleste, son Créateur et la Source de la vie.

      21. Dans Révélation 3:12, qui Jésus-Christ mentionne-​t-​il quatre fois, et quelle relation entre cette personne et lui-​même souligne-​t-​il ainsi ?

      21 Jésus est la première des créations de Dieu. Quelques versets auparavant, dans Révélation 3:12, il dit : “Celui qui vaincra, j’en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira jamais plus, et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu et le nom de la ville de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom à moi.” Dans cette promesse, il répète quatre fois “mon Dieu”, afin de rendre témoignage à celui qui est son Dieu et qu’il adore. Il attire aussi l’attention sur le fait que Dieu a un nom différent du sien, pour montrer qu’ils sont deux personnes distinctes.

      22, 23. a) Dans son Sermon sur la montagne et devant une foule d’adorateurs réunis à Jérusalem en l’an 33, comment Jésus a-​t-​il montré si son nom devait ou non être placé avant celui de Dieu ? b) Dans la prière que Jésus prononça après avoir institué “le Repas du Seigneur”, quel rang a-​t-​il accordé au nom de Dieu ?

      22 Jésus ne pouvait pas inviter ses disciples à placer son nom personnel avant celui du Dieu à qui il adressait ses prières. Dans son Sermon sur la montagne, il leur dit : “Vous devez donc prier ainsi : ‘Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié.’” Jésus priait pour que soit sanctifié non pas son nom, mais celui de son Père, le Père de ses disciples (Mat. 6:9). Après son entrée triomphale à Jérusalem au printemps de l’an 33 de notre ère, Jésus pria à haute voix devant une foule d’adorateurs ; il dit : “Père, glorifie ton nom.” Y eut-​il une réponse à la prière de Jésus ? Le récit nous rapporte : “Une voix vint donc du ciel : ‘Et je l’ai glorifié et je le glorifierai de nouveau.’” (Jean 12:23-28). Quelques jours plus tard, après que Jésus eut institué ce qu’on appelle “le Repas du Seigneur”, il pria Dieu devant ses onze fidèles apôtres, disant :

      23 “Ceci signifie la vie éternelle, c’est qu’ils absorbent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés de ce monde. (...) Père saint, veille sur eux à cause de ton propre nom.” — Jean 17:3, 6, 11.

      24, 25. a) Qu’indique l’ordre que Jésus transmit à ses disciples sur une montagne de Galilée à propos du dernier commandement qu’il leur donna sur le mont des Oliviers ? b) Jésus étant un Juif né sous la Loi, et conformément à Ésaïe 43:1, 10-12, quelle était sa responsabilité envers Jéhovah ?

      24 Après sa résurrection d’entre les morts, Jésus apparut à ses disciples rassemblés sur une montagne de Galilée et leur dit : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint.” (Mat. 28:18, 19). Ainsi, l’ensemble des écrits démontre que Jésus-Christ n’a pas demandé à ses disciples de mettre à l’écart le nom de Dieu, son Père céleste, pour placer avant celui-ci son propre nom, celui du Fils. C’est pourquoi, lorsque dans les paroles d’adieu qu’il adressa à ses disciples sur le mont des Oliviers il leur dit d’être ses “témoins”, il ne les incitait pas à cesser d’être les témoins de Dieu, son Père céleste. Nous devons nous rappeler que Jésus-Christ, tout comme ses disciples juifs, était né d’une femme juive, donc ‘venu sous la loi’, la Loi donnée par l’entremise du prophète Moïse (Gal. 4:4). Par conséquent, Jésus-Christ, de même que ses disciples juifs, faisait partie de la nation d’Israël (ou Jacob) à qui Dieu avait fait cette déclaration par la bouche d’Ésaïe, son prophète inspiré :

      25 “Et maintenant, ainsi parle Jéhovah, celui qui t’a créé, ô Jacob, celui qui t’a formé, ô Israël : Ne crains point, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi ! Vous êtes mes témoins, dit Jéhovah, et mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous reconnaissiez et que vous croyiez, et que vous compreniez que c’est moi. Avant moi aucun Dieu n’a été formé [par les nations idolâtres], et il n’y en aura point après moi. C’est moi, moi qui suis Jéhovah, et il n’y a point d’autre sauveur que moi. C’est moi qui ai annoncé, qui ai sauvé, qui ai prédit : ce n’est pas un Dieu étranger parmi vous ; vous êtes mes témoins, dit Jéhovah ; c’est moi qui suis Dieu !” — Is. 43:1, 10-12, AC.

      26. Comment le dernier livre de la Bible démontre-​t-​il que Jésus ressuscité était toujours un témoin pour le nom de Jéhovah ?

      26 Étant de par leur naissance membres de la nation de Jacob ou Israël, Jésus et ses disciples présents sur le mont des Oliviers devaient donc obligatoirement être témoins de Dieu, de Jéhovah. Lors de sa présence charnelle sur la terre, Jésus était témoin de Jéhovah Dieu ; ses disciples juifs devaient l’être également. Après sa résurrection d’entre les morts, il continua d’être témoin de Jéhovah. La Révélation, le dernier livre de la Bible, que Jésus-Christ transmit à l’apôtre juif Jean, nous montre Jésus-Christ glorifié continuant de rendre témoignage à Jéhovah Dieu. Le texte de Révélation 19:1-6 répète quatre fois le cri joyeux : “Alléluia !”, expression hébraïque qui signifie : “Louez Jah !”, “Jah” étant une abréviation de Jéhovah. — Rév. 1:1, 2.

      27. a) En donnant à ses disciples le commandement rapporté dans Actes 1:8, Jésus les a-​t-​il dispensés d’être témoins de Jéhovah ? b) Cela était-​il toujours vrai après qu’ils furent devenus des Israélites spirituels le jour de la Pentecôte de l’an 33 ?

      27 Durant toute l’éternité, Jésus-Christ dans sa position céleste sera témoin de Jéhovah Dieu. Par conséquent, lorsqu’il dit à ses disciples juifs : “Vous serez mes témoins”, il ne les dégagea pas de leur obligation d’être témoins de Jéhovah Dieu en accomplissement d’Ésaïe 43:1-12. Cela était toujours vrai même après l’effusion de l’esprit saint sur les disciples le jour de la Pentecôte, car à partir de ce moment-​là ils devinrent des Israélites spirituels admis dans une nouvelle alliance ayant Jésus-Christ pour Médiateur entre Dieu et les hommes. — Actes 2:1-38 ; Gal. 6:16 ; I Tim. 2:5, 6 ; I Pierre 2:9.

  • La fin du témoignage mondial est proche
    La Tour de Garde 1971 | 1er avril
    • La fin du témoignage mondial est proche

      1. a) Quel témoignage supplémentaire les disciples juifs de Jésus durent-​ils rendre à partir de la Pentecôte de l’an 33 ? b) Quelle conséquence cela devait-​il avoir sur leur témoignage en faveur de Jéhovah ?

      LE TÉMOIGNAGE mondial rendu par les disciples de Jésus-Christ se poursuit maintenant depuis plus de dix-neuf siècles. Lorsque sur le mont des Oliviers, au printemps de l’an 33 de notre ère, Jésus dit à ses disciples : “Vous serez mes témoins”, il s’adressait à des hommes qui étaient témoins de Jéhovah de par leur naissance (Is. 43:1-12, AC ; És. 44:8). Mais désormais, après l’effusion de l’esprit saint sur les disciples réunis dix jours plus tard à Jérusalem pour célébrer la fête de la Pentecôte, ceux-ci allaient être également des témoins de Jésus. Pour quelle raison ? Cela signifiait-​il que les disciples devaient renoncer complètement à leur position de témoins voués à Jéhovah ou même que leur nouvelle mission allait prendre la place de celle qu’ils avaient auparavant en qualité de témoins de Jéhovah Dieu ? Non. Leur responsabilité de rendre témoignage à Jésus ne devait pas leur faire abandonner la proclamation du nom de Jéhovah ou reléguer celui-ci dans l’ombre, à l’arrière-plan, mais devait plutôt les inciter à glorifier davantage Jéhovah Dieu. En étant témoins de Jésus, ils témoigneraient avec plus de vigueur et plus de netteté en faveur de Jéhovah. Ils démontreraient que celui-ci n’a pas menti, mais qu’après plus de quatre mille ans il a enfin suscité son Messie ou Christ.

      2. Quelle disposition, dont il fut question pour la première fois au jardin d’Éden, avait désormais une importance mondiale ?

      2 Le fait que Jéhovah avait envoyé le Messie ou Oint promis depuis longtemps était un événement d’importance mondiale, digne d’être connu de tous les hommes et même “jusqu’à la partie la plus lointaine de la terre”. Ce que Jéhovah Dieu lui-​même avait fait à cet égard méritait d’être imité par ses témoins fidèles sur la terre. Qu’avait-​il fait ? Il avait rendu témoignage au véritable et authentique Messie ou Christ, Jésus, le Fils de Dieu. Vers l’an 4026 avant notre ère, Jéhovah Dieu s’était adressé au serpent qui avait provoqué la chute de l’homme au jardin d’Éden, et lui avait dit : “Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité ; celle-ci te meurtrira à la tête, et tu la meurtriras au talon.” (Gen. 3:15, AC). Ce fut la première allusion de Jéhovah au Messie ou Christ.

      3. Qu’allait devoir faire Jéhovah pour justifier sa parole ?

      3 Lorsque Dieu justifierait sa promesse en suscitant son Messie ou Oint, il lui faudrait alors identifier celui-ci en lui rendant un témoignage surnaturel. Tous les hommes pourraient alors répéter la prière qui lui fut adressée dans le passé, savoir : “Que Jéhovah soit un témoin véritable et fidèle.” (Jér. 42:5, AC). C’est ce que fit Jéhovah.

      4. Comment Jean-Baptiste est-​il devenu un témoin pour Jésus auprès de ceux qui venaient à lui pour se faire baptiser ?

      4 Dans la deuxième moitié de l’an 29 de notre ère, après que son Fils Jésus eut été baptisé dans le Jourdain, il démontra de façon visible que son esprit saint était descendu sur Jésus baptisé, et Jean-Baptiste entendit ces paroles divines venues des cieux : “Celui-là est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai approuvé.” Après cela, Jean-Baptiste, témoin de Jéhovah juif, put rendre témoignage sur Jésus et affirmer qu’il était le Messie ; il déclara : “Je l’ai vu, et je rends témoignage que celui-ci est le Fils de Dieu.” (Mat. 3:13-17 ; Jean 1:29-34). À partir de ce moment-​là, Jean rendit témoignage à ceux qui venaient à lui pour être baptisés et qui désiraient être préparés pour devenir disciples du Messie ou Christ de Jéhovah.

      5. Trois ans plus tard, comment et où Jéhovah rendit-​il un autre témoignage sur Jésus, et comment Pierre l’a-​t-​il confirmé dans ses écrits ?

      5 Trois ans plus tard, sur la montagne de la transfiguration, Jéhovah rendit un autre témoignage audible sur Jésus, son Messie. Trois disciples de celui-ci eurent une vision de sa transfiguration accompagnée d’une gloire surnaturelle, et entendirent la voix de Dieu venant des cieux, disant : “Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai approuvé ; écoutez-​le.” Après que Jésus eut été ressuscité des morts, ces trois témoins oculaires rapportèrent la vision aux autres apôtres (Mat. 17:1-9). Des années plus tard, l’apôtre chrétien Pierre écrivit : “Car il [Jésus-Christ] a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand des paroles telles que celles-ci lui furent apportées par la gloire magnifique : ‘Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé, que moi-​même j’ai approuvé.’ Oui, ces paroles nous les avons entendues, apportées du ciel, alors que nous étions avec lui sur la montagne sainte.” — II Pierre 1:12-18.

      6, 7. a) De quelle façon Dieu a-​t-​il rendu témoignage en faveur de Jésus durant tout le ministère public de celui-ci ? b) En quels termes Pierre a-​t-​il montré à Corneille comment Dieu rendit témoignage à Jésus le Christ ?

      6 Durant tout le ministère public de Jésus-Christ sur la terre, Jéhovah rendit témoignage qu’il était le Messie annoncé en lui confiant la proclamation de la bonne nouvelle de son Royaume et en lui accordant des pouvoirs miraculeux. C’est pourquoi, lorsque l’apôtre Pierre rendit témoignage aux premiers Gentils convertis au christianisme, il put leur dire à propos du Messie de Jéhovah :

      7 “Jésus qui était de Nazareth, comment Dieu l’a oint d’esprit saint et de puissance, et qu’il est allé par le pays faisant le bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le Diable ; parce que Dieu était avec lui. Et nous sommes témoins de toutes les choses qu’il a faites dans le pays des Juifs et à Jérusalem ; mais ils l’ont aussi tué en le pendant à un poteau. Dieu a ressuscité Celui-ci le troisième jour et lui a donné de se manifester, non pas à tout le peuple mais aux témoins établis d’avance par Dieu, à nous qui avons mangé et bu avec lui après qu’il se fut levé d’entre les morts. Et il nous a ordonné de prêcher au peuple et de rendre un témoignage complet que c’est Lui dont Dieu a décrété qu’il soit juge des vivants et des morts.” — Actes 10:38-42.

      8. Selon ce qu’écrivit Paul dans Romains 1:1-5, quel témoignage extraordinaire Dieu a-​t-​il rendu en faveur de Jésus ?

      8 Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, rendit un témoignage extraordinaire en faveur de son Messie lorsqu’il le ressuscita d’entre les morts. Attirant l’attention sur ce témoignage divin irrésistible, l’apôtre Paul écrivit aux chrétiens de Rome : “La bonne nouvelle de Dieu, qu’il a promise dans le passé par ses prophètes dans les saintes Écritures, concernant son Fils, qui est issu de la postérité de David selon la chair, mais qui avec puissance a été déclaré Fils de Dieu selon l’esprit de sainteté au moyen d’une résurrection d’entre les morts — oui, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu bonté imméritée.” (Rom. 1:1-5). Seul Dieu le Tout-Puissant pouvait fournir un tel témoignage pour démontrer qui était vraiment le Christ.

      9. Sur le témoignage de qui Jésus s’appuya-​t-​il principalement, et comment l’a-​t-​il expliqué aux Juifs ?

      9 Jésus-Christ lui-​même s’appuya sur le témoignage de Dieu plutôt que sur celui des hommes. Aux Juifs qui n’avaient pas voulu se laisser convaincre qu’il était bien le Messie, Jésus déclara : “Si moi seul, je rends témoignage sur moi-​même, mon témoignage n’est pas vrai. Il y a un autre qui rend témoignage sur moi, et je sais que le témoignage qu’il rend sur moi est vrai. Vous avez envoyé des hommes vers Jean [Jean-Baptiste, qui était alors en prison], et il a rendu témoignage à la vérité. Cependant je n’accepte pas le témoignage de l’homme, mais je dis ces choses afin que vous soyez sauvés. (...) Mais j’ai le témoignage qui est plus grand que celui de Jean, car les œuvres mêmes que le Père m’a données à accomplir, les œuvres elles-​mêmes que je fais, rendent témoignage sur moi, que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a lui-​même rendu témoignage sur moi. (...) Vous cherchez dans les Écritures, parce que vous pensez qu’au moyen d’elles vous aurez la vie éternelle ; et ce sont elles qui rendent témoignage sur moi.” (Jean 5:31-39). Ainsi, Jésus s’appuyait sur un témoignage irréfutable, sur le plus puissant qui soit, celui de Jéhovah Dieu et de sa Parole inspirée, la Bible.

      10, 11. a) Quelle différence y a-​t-​il entre le témoignage accepté par les tribunaux humains et celui de Dieu ? b) Selon le raisonnement de Jean dans I Jean 5:9-12, comment considérerions-​nous Dieu si nous rejetions son témoignage ?

      10 À notre époque, les juges et les jurés des tribunaux sont disposés à accepter le témoignage de simples hommes ou femmes qui sont imparfaits. Pourquoi n’accepterions-​nous pas le témoignage de Jéhovah, le Dieu Tout-Puissant et parfait, qui ne se trompe jamais ? Sur le plan juridique, nous avons toutes raisons d’accepter son témoignage infaillible. Le rejeter signifierait prendre Dieu pour un menteur. C’est l’argument que développa l’apôtre Jean dans I Jean 5:9-12, en disant :

      11 “Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage que Dieu donne est plus grand, parce que c’est ici le témoignage que Dieu donne : le fait qu’il a rendu témoignage au sujet de son Fils. Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu a le témoignage qui est donné dans son propre cas. Celui qui n’a pas foi en Dieu fait de lui un menteur, parce qu’il n’a pas mis sa foi dans le témoignage donné, que Dieu comme témoin a donné au sujet de son Fils. Et voici le témoignage donné : que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a cette vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas cette vie.”

      12. a) Pourquoi n’est-​il pas raisonnable de penser qu’il est impossible d’accepter le témoignage de Dieu ? b) Quelle perspective pour l’humanité dépend de la naissance virginale de Jésus ?

      12 Que faut-​il penser du fait que le témoignage donné par Dieu est bien supérieur à celui que l’homme pourrait rendre ? Cela ne veut pas dire que Dieu soit menteur et son témoignage impossible. On s’attend à ce que Dieu fasse quelque chose qu’un simple homme est incapable de faire. C’est précisément ce que l’ange Gabriel laissa entendre à Marie, une vierge juive, à propos de la naissance de son fils Jésus (ce que de plus en plus d’ecclésiastiques prétendent incroyable) ; il lui dit : “Pour Dieu aucune déclaration ne sera une impossibilité.” (Luc 1:26-37). Cela ne se révéla pas une impossibilité. La perspective de vie éternelle pour toute l’humanité sur une terre paradisiaque et dans un bonheur parfait dépendait de la naissance virginale du Fils de Dieu. Notre vie ou notre mort éternelle est liée à notre acceptation ou à notre refus du témoignage donné par Dieu.

      13. Selon Jean 8:17, 18, sur quelle base puissante pouvons-​nous accepter le témoignage donné ?

      13 Jésus-Christ, le Fils de Dieu, attira l’attention de ses auditeurs sur la Loi que Dieu avait donnée aux Juifs par l’intermédiaire du prophète Moïse, et leur dit : “Dans votre propre Loi il est écrit : ‘Le témoignage de deux hommes est vrai.’ Il y a moi qui rends témoignage sur moi-​même, et le Père qui m’a envoyé rend témoignage sur moi.” (Jean 8:17, 18). Nous pouvons donc fonder notre croyance sur la base la plus puissante qui soit, les témoignages concordants des deux plus grands Personnages ayant jamais existé : Jéhovah Dieu et Jésus-Christ.

      14. Que devons-​nous faire en tant que vrais chrétiens pour imiter Jéhovah Dieu et Jésus-Christ, et obéir à l’ordre que ce dernier donna à ses disciples juifs ?

      14 Puisque Jésus-Christ accepta le témoignage donné par son Père céleste, le Dieu Tout-Puissant, et s’appuya dessus, tous ceux qui désirent être de vrais chrétiens doivent également accepter le témoignage divin, afin d’imiter Jésus-Christ. De plus, celui-ci rendit témoignage à la vérité à l’exemple de Dieu, son Père. Tel Père, tel Fils (Jean 18:37). Étant donné que Jéhovah Dieu lui-​même a rendu un témoignage fidèle à Jésus-Christ, tous ceux qui veulent l’imiter, tous ceux qui prétendent être témoins de Jéhovah et tous ceux qui affirment être disciples de son Fils unique, doivent obéir à l’ordre que Jésus-Christ donna à ses disciples juifs sur le mont des Oliviers, savoir : “Vous serez mes témoins.”

      15. a) Par le témoignage qu’il donne sur Jésus, que fait Jéhovah en faveur de son propre nom ? b) Pourquoi les vrais chrétiens sont-​ils des témoins plus privilégiés que ceux d’avant l’ère chrétienne ?

      15 Plus que jamais auparavant, Jéhovah Dieu se glorifie lui-​même par le témoignage merveilleux qu’il rend à propos de son Fils Jésus-Christ. Il s’exalte davantage encore en tant que Dieu Tout-Puissant et véridique ayant annoncé et suscité le Messie. Il fournit ainsi de nombreuses raisons de sanctifier son nom, celui du Père céleste (Mat. 6:9). Son nom, Jéhovah, est toujours au-dessus de celui de son Fils, Jésus. Les hommes qui deviennent témoins de Jésus-Christ demeurent témoins de Jéhovah. Ils le sont d’abord pour Jéhovah Dieu avant de l’être pour son Fils. Ils sont témoins chrétiens de Jéhovah, et ils ont un message plus merveilleux et une position plus privilégiée que les fidèles témoins de Jéhovah d’avant la venue de son Fils Jésus-Christ. — Héb. 11:1 à 12:2.

      Le contenu de leur témoignage

      16. Pourquoi les disciples juifs de Jésus ont-​ils dû attendre à Jérusalem avant de commencer à rendre témoignage à Jésus ?

      16 Les disciples de Jésus-Christ qui avaient entendu son dernier commandement sur le mont des Oliviers et qui l’avaient vu s’élever vers les cieux obéirent fidèlement à ce qu’il leur avait ordonné. Ils sont restés à Jérusalem jusqu’à ce qu’ils aient reçu l’esprit saint de Dieu par l’intermédiaire du Christ, esprit qui allait leur permettre de rendre témoignage à Jésus tout en glorifiant davantage encore Jéhovah grâce à ce témoignage concernant son Fils messianique. Les disciples mirent leur confiance non dans leur propre force, mais dans l’aide reçue de l’esprit de Jéhovah, afin de donner leur témoignage en assumant leur rôle de prophètes chrétiens. C’est précisément ce que l’ange avait dit à l’apôtre Jean, selon Révélation 19:10 où nous lisons : “Tout ce que je suis, c’est ton compagnon d’esclavage et celui de tes frères qui ont l’œuvre consistant à témoigner pour Jésus. Adore Dieu ; car rendre témoignage à Jésus est ce qui inspire la prophétie.” Ainsi, quand leur témoignage suscita une violente opposition, c’est l’esprit qui leur donna la force d’aller de l’avant. C’est ce que montre le texte d’Actes 4:31 en ces termes : “Et quand ils eurent fait leur supplication, le lieu où ils étaient rassemblés fut ébranlé ; et ils furent tous remplis de l’esprit saint et disaient la parole de Dieu avec hardiesse.”

      17, 18. a) Où ces disciples du premier siècle devaient-​ils commencer de rendre témoignage à Jésus-Christ et à Jéhovah, et que devaient-​ils recevoir auparavant ? b) Quel témoignage Pierre a-​t-​il rendu à Jésus le jour de la Pentecôte ?

      17 Tous ceux qui devinrent disciples du Christ au premier siècle de notre ère, aux jours des apôtres, furent capables de rendre témoignage à Jésus-Christ et à son Père céleste, Jéhovah Dieu. Mais quel genre de témoignage ? Le récit consigné, qui renferme ce qui “inspire la prophétie”, nous renseigne sur le contenu de leur témoignage. Il nous rapporte que Jésus ressuscité déclara à ses apôtres : “À commencer par Jérusalem, vous devez être témoins de ces choses. Et voici, j’envoie sur vous ce qui est promis par mon Père [dans Joël 2:28, 29]. Vous donc, demeurez dans la ville [Jérusalem] jusqu’à ce que vous soyez revêtus de puissance d’en haut.” (Luc 24:47-49). À Jérusalem, conformément aux instructions de Jésus, et après l’effusion de l’esprit sur les disciples, l’apôtre Pierre s’adressa à plus de trois mille Juifs venus célébrer la fête de la Pentecôte et leur dit :

      18 “En fait, David n’est pas monté au ciel, mais lui-​même a dit : ‘Jéhovah a dit à mon Seigneur : “Assieds-​toi à ma droite, jusqu’à ce que je place tes ennemis comme tabouret pour tes pieds.”’ Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous avez mis au poteau.” — Actes 2:1-36.

      19. Tout en rendant témoignage à Jésus lors de la Pentecôte, qu’était toujours l’apôtre Pierre, et à qui rendait-​il la plus grande gloire ?

      19 Le récit concernant ce qui s’est passé ce jour-​là se poursuit ainsi : “Et par beaucoup d’autres paroles, il rendit un témoignage complet et il les exhortait en disant : ‘Sauvez-​vous de cette génération tortueuse.’” (Actes 2:40). Remarquons ici que l’apôtre Pierre, tout en rendant un témoignage fidèle à Jésus-Christ, continuait d’être en même temps un témoin de Jéhovah, lui accordant la plus grande gloire pour ce qu’il avait fait relativement à son Messie.

      20. Comment l’œuvre de témoignage sur Jésus a-​t-​elle commencé en Samarie, et cela eut-​il lieu sans qu’il soit question de Dieu ?

      20 À propos de la province de Samarie, qui était voisine de celle de Judée, nous lisons : “Cependant, ceux qui avaient été éparpillés [à cause de la persécution dirigée par le Pharisien Saul] allaient par le pays, déclarant la bonne nouvelle de la parole. Philippe, pour sa part, étant descendu dans la ville de Samarie, leur prêchait le Christ. (...) Quand ils eurent cru à Philippe, qui déclarait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, ils se mirent à se faire baptiser, hommes et femmes. (...) Quand les apôtres à Jérusalem apprirent que la Samarie avait accepté la parole de Dieu, ils envoyèrent Pierre et Jean vers eux ; et ceux-ci, y étant descendus, prièrent pour qu’ils reçussent l’esprit saint. (...) Quand donc ils eurent rendu complètement le témoignage et qu’ils eurent dit la parole de Jéhovah, ils retournèrent à Jérusalem, et ils déclaraient la bonne nouvelle à beaucoup de villages des Samaritains.” (Actes 8:4-25). Les Samaritains croyants et baptisés reçurent l’esprit saint quand Pierre et Jean leur imposèrent les mains. Ils acceptèrent le témoignage sur Jésus, mais cela faisait partie de la prédication du “royaume de Dieu”. Ils reçurent l’esprit de Dieu.

      21, 22. Comment, tout en faisant allusion à Dieu, le témoignage de Jésus fut-​il rendu au premier converti gentil ?

      21 Quelque temps après que le témoignage sur Jésus eut été transmis à ces Samaritains circoncis, l’apôtre Pierre fut envoyé à Césarée, à l’extrémité nord-ouest de la Judée, pour rendre témoignage sur Jésus à Corneille, un centurion italien, à ses parents et à ses amis.

      22 Plus tard, expliquant aux disciples de Jérusalem pourquoi il avait baptisé ces Gentils croyants, l’apôtre Pierre leur dit : “Si donc Dieu leur a accordé le même don gratuit [l’esprit saint] qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, qui étais-​je, moi, pour pouvoir faire obstacle à Dieu ?” Comment les disciples ont-​ils réagi après avoir entendu ce rapport sur la conversion de Gentils incirconcis ? Le récit continue en ces termes : “Or quand ils eurent entendu ces choses, ils acquiescèrent, et ils glorifièrent Dieu, disant : ‘Eh bien donc, Dieu a accordé aussi la repentance pour la vie aux gens des nations.’” (Actes 10:1 à 11:18). L’extension du témoignage sur Jésus aux Gentils incirconcis incita donc les disciples à rendre gloire à Jéhovah Dieu, le Père du Seigneur Jésus, le Messie.

      23, 24. a) Selon le récit biblique, à qui l’apôtre Paul a-​t-​il rendu témoignage à Corinthe et à Rome ? b) Lorsqu’il était prisonnier à Rome, dans quelle mesure la bonne nouvelle avait-​elle été prêchée ?

      23 Ensuite, Paul fut envoyé comme “apôtre des nations”. (Rom. 11:13 ; Actes 13:1-4 ; 16:6-12.) Concernant son activité à Corinthe, en Grèce, nous lisons : “Paul était intensément pris par la parole, témoignant aux Juifs pour prouver que Jésus est le Christ [ou Messie].” (Actes 18:5). Plus tard, quand Paul fut arrêté à Jérusalem, le Seigneur Jésus lui dit : “Aie bon courage ! Car tout comme tu as rendu à Jérusalem un témoignage complet sur les choses qui me concernent, tu dois aussi rendre témoignage à Rome.” (Actes 23:11). Quand, deux années plus tard, Paul était prisonnier à Rome, que fit-​il ? Le récit déclare : “Il leur expliqua la chose [à ses visiteurs] en rendant un témoignage complet sur le royaume de Dieu et en usant de persuasion avec eux concernant Jésus, en partant de la loi de Moïse et des prophètes, depuis le matin jusqu’au soir.” (Actes 28:23). Dès l’année 61 de notre ère, Paul pouvait écrire de Rome à la congrégation chrétienne de Colosses, en Asie Mineure :

      24 “L’espérance de cette bonne nouvelle que vous avez entendue et qui a été prêchée dans toute la création qui est sous le ciel.” — Col. 1:23.

      25. a) La réalisation des paroles de Jésus rapportées dans Actes 1:8 a-​t-​elle amené la conversion du monde d’alors ? b) Quel effet ce témoignage mondial a-​t-​il eu sur les historiens profanes ?

      25 Ainsi, la déclaration prophétique de Jésus-Christ, savoir : “Vous serez mes témoins et à Jérusalem et dans toute la Judée et à Samarie et jusqu’à la partie la plus lointaine de la terre”, a été trouvée véridique dès le premier siècle de notre ère, aux jours des apôtres. Mais le monde d’il y a dix-neuf siècles n’a pas été converti. Les paroles de Jésus n’ont jamais laissé entendre une telle éventualité. Cependant, le témoignage sur Jésus a été si puissant que les historiens profanes n’ont pas manqué de rapporter l’existence de la congrégation chrétienne primitive et son activité. Ces chroniqueurs non bibliques ont rendu un témoignage à la réalité du christianisme au premier siècle.

      Le témoignage mondial au vingtième siècle

      26. Qu’a fait la chrétienté pour diffuser le message biblique, et a-​t-​elle en même temps rendu un véritable témoignage sur Jésus ?

      26 Les paroles de Jésus, prononcées depuis si longtemps, sont-​elles trouvées véridiques à notre époque ? Nous devons reconnaître, et cela est vrai, que la chrétienté a diffusé la Sainte Bible, dans son intégralité ou en partie, dans des centaines de langues et en plus de deux milliards d’exemplaires. Mais a-​t-​elle expliqué les Écritures sacrées afin de rendre un véritable témoignage à Jésus-Christ ? La situation actuelle de la chrétienté, ainsi que celle du monde dont elle est la partie la plus puissante, oblige les observateurs honnêtes à répondre par la négative.

      27. Que faut-​il donc préciser quant à la réalisation à notre époque des paroles de Jésus rapportées dans Actes 1:8 ?

      27 Le véritable christianisme est tout à fait différent de l’amalgame confus que sont les centaines d’Églises et de sectes auxquelles adhèrent les membres de la chrétienté. Néanmoins, les paroles de Jésus sont accomplies aujourd’hui par le même genre de disciples que ceux à qui il s’adressa en l’an 33 de notre ère sur le mont des Oliviers. Ces disciples étaient tous témoins de Jéhovah Dieu, ce que sont également aujourd’hui ceux qui rendent un témoignage biblique à Jésus, qu’ils soient juifs selon la chair ou gentils, c’est-à-dire non juifs. — Is. 43:10-12, AC.

      28. Quelle période prit fin en 1914, et qu’inclut donc aujourd’hui le témoignage sur Jésus-Christ ?

      28 Le témoignage rendu aujourd’hui à Jésus-Christ implique beaucoup plus que celui qui fut donné il y a dix-neuf siècles. L’Histoire n’est pas restée statique, la réalisation des prophéties non plus. Conformément à la chronologie biblique, le monde des hommes vit aujourd’hui dans le “temps de la fin”. (Dan. 12:4 ; 11:40.) En conséquence, les vrais témoins de Jésus-Christ doivent rendre témoignage sur ce qui est devenu véridique à son sujet durant ce “temps de la fin” qui a commencé en 1914, année qui marqua la fin des temps des Gentils ou “temps fixés des nations”. (Luc 21:24 ; Dan. 4:16, 23, 25, 32.) Le moment était alors venu pour Jéhovah Dieu d’empêcher les nations gentiles de continuer de fouler le droit à la royauté appartenant à son Messie, Jésus-Christ. C’est ce qu’il fit en intronisant celui-ci et en lui ordonnant de dominer au milieu de ses ennemis, jusqu’à ce qu’ils soient finalement détruits lors de la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant” à Har-Magedon (Rév. 16:14 ; Ps. 110:1-5 ; Héb. 10:12, 13). Après l’intronisation de Jésus dans les cieux, la Première Guerre mondiale qui avait éclaté sur notre planète fut éclipsée par la ‘guerre qui éclata au ciel’ et au terme de laquelle Satan fut précipité vers la terre. — Rév. 12:1-13.

      29, 30. Qui aujourd’hui rend témoignage concernant ces événements du “temps de la fin”, et comment une source d’informations profane confirme-​t-​elle ce fait ?

      29 Qui aujourd’hui rend un témoignage mondial concernant la naissance du Royaume messianique de Dieu et la victoire du Roi Jésus-Christ, récemment intronisé, et sur Satan le Diable et ses démons ? Ce sont les témoins chrétiens de Jéhovah qui, depuis 1914, accomplissent cette œuvre. Plutôt que l’Annuaire des témoins de Jéhovah 1970 (angl.), consultons une source d’informations profane. À la page 448, colonne 2, de l’Almanach encyclopédique (angl.) 1970 du New York Times, sous le titre “Témoins de Jéhovah”, nous lisons :

      30 “Les témoins de Jéhovah croient adhérer à la religion la plus ancienne de la terre, le culte du Dieu tout-puissant que la Bible appelle Jéhovah (...). Tous les témoins de Jéhovah sont considérés comme des ministres de l’évangile (...). Ces ministres prêchent aux gens de toutes nations et leur apprennent que la Parole de Dieu est véridique et que leur seule espérance est le Royaume de Jéhovah et de Jésus-Christ, qui a été établi pour administrer la terre et remplacer tous les gouvernements.”

      31. a) Qu’est-​ce qui indique si leur œuvre est un “témoignage mondial” ? b) Selon Révélation 12:17, leur témoignage allait-​il plaire au Diable ?

      31 Puisque ce témoignage sur Jéhovah et Jésus-Christ, son Fils, est rendu dans 206 pays du globe, ne mérite-​t-​il pas qu’on en parle comme d’un “témoignage mondial” ? Certainement ! Ce témoignage concernant le Royaume messianique de Dieu fait-​il plaisir à Satan le Diable qui a été abaissé ? Le texte de Révélation 12:13-17 nous montre que non, disant : “Or quand le dragon [Satan] se vit jeté sur la terre, il persécuta la femme [l’organisation céleste de Dieu] qui avait enfanté l’enfant mâle [le Royaume messianique]. (...) Et le dragon fut courroucé contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui [1] observent les commandements de Dieu et [2] ont l’œuvre de rendre témoignage à Jésus.”

      32. a) Qu’est-​ce qui indique si la persécution des témoins du Royaume se poursuivra ou non encore longtemps ? b) À quoi sert donc le témoignage mondial sur Jésus ?

      32 La persécution des témoins du Royaume a-​t-​elle continué depuis la Première Guerre mondiale ? Se poursuivra-​t-​elle encore longtemps ? Sûrement pas, car à propos de Satan le Diable, le dragon abaissé, les cieux triomphants ont annoncé : “Malheur à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu vers vous, étant en grande colère, sachant qu’il a un court espace de temps.” (Rév. 12:12). Après l’imminente “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant” à Har-Magedon, durant laquelle toute l’organisation terrestre et visible du Diable sera détruite, celui-ci ainsi que ses démons arriveront au terme de leur “court espace de temps”. Ils seront alors liés et enlevés du voisinage de la terre en étant lancés dans “l’abîme”, où ils seront dans l’incapacité de tromper et de séduire les nations durant le Règne millénaire de Jésus-Christ sur la terre et ses habitants. Ainsi, le témoignage mondial sur Jésus-Christ ne signifie pas et n’a jamais signifié la conversion du monde des hommes au christianisme. C’est un témoignage qui sert uniquement d’avertissement aux nations politiques avant leur anéantissement à Har-Magedon. Elles auront donc été averties.

      33. a) Selon la prophétie de Jésus, ce témoignage mondial prendra-​t-​il fin ? b) Quelle décision devons-​nous prendre dès maintenant avant la fin du témoignage mondial ?

      33 Ce témoignage mondial aura accompli son dessein lorsque la guerre de Dieu à Har-Magedon détruira toutes ces nations ennemies. Il prendra fin exactement comme Jésus l’a annoncé en disant : “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.” (Mat. 24:14). “Dans toutes les nations, la bonne nouvelle doit être prêchée d’abord.” (Marc 13:10). Si la “fin” devait arriver demain, les nations ne pourraient jamais prétendre que cette prophétie ne s’est pas accomplie. Bien sûr, le point culminant de ce témoignage mondial est encore à venir ; mais tout tend à nous convaincre que la fin ou point culminant est proche. Quand, sous peu, elle arrivera, où nous trouverons-​nous : du côté des nations non converties ou du côté du Royaume invincible de Jéhovah Dieu et de Jésus-Christ, son Fils ? Il appartient à chacun de nous de prendre une décision dès maintenant, avant que n’arrive, conformément à la volonté divine, la fin du témoignage mondial.

      34. Lorsque prendra fin le témoignage mondial, qui sera heureux ?

      34 Heureux seront tous ceux qui se trouveront du côté du Royaume, tous ceux qui auront participé activement au témoignage mondial sur le Royaume messianique de Dieu, témoignage qui ne se renouvellera jamais plus, ceux à qui Jéhovah pourra dire : ‘Vous êtes mes témoins et ceux de mon Fils, Jésus-Christ, le Roi ; je suis votre Dieu, Jéhovah.’ — Is. 43:12, AC ; Actes 1:8.

  • Un ecclésiastique utilise le livre “Vérité”
    La Tour de Garde 1971 | 1er avril
    • Un ecclésiastique utilise le livre “Vérité”

      Dernièrement, un ecclésiastique de Brooklyn, New York, se procura le livre La vérité qui conduit à la vie éternelle. Vivement impressionné par le chapitre traitant de la prière, il s’est mis à utiliser l’ouvrage précité pour instruire les membres de son Église, au cours d’une réunion spéciale. Plus tard, l’un des assistants lui a demandé : “Est-​ce que vous nous enseignez ce qui est écrit dans les livres des témoins de Jéhovah ?”

      L’ecclésiastique a répondu : “N’est-​ce pas la vérité ? Quand vous avez besoin de manuels pour l’école du dimanche, est-​ce que vous ne les achetez pas à différentes sources ? Or, les témoins de Jéhovah enseignent la vérité. En outre, lorsqu’ils vous proposeront leur périodique La Tour de Garde, prenez-​le, car les témoins publient la vérité.”

  • Je désire connaître mon Grand Créateur
    La Tour de Garde 1971 | 1er avril
    • Je désire connaître mon Grand Créateur

      Raconté par Anna E. Zimmerman

      JE SUIS reconnaissante à mon Grand Créateur des soixante-trois années que j’ai vécues depuis le jour où je me suis vouée à lui, et dont plus de cinquante-huit se sont écoulées dans son service à plein temps. Quel privilège ! Pourtant, je continue de me rappeler la bonne attitude recommandée par Jésus-Christ et exprimée par ces mots : “Nous sommes des esclaves propres à rien. Ce que nous avons fait, c’est ce que nous devions faire.” — Luc 17:10.

      Aimeriez-​vous savoir ce qui m’a conduit à adopter la vie d’un ministre à plein temps de la “bonne nouvelle du royaume” ? Je suis née en 1895 dans le village de Blue Ball en Pennsylvanie orientale, et j’ai grandi dans la ville voisine, New Holland. C’est là que, dans ma tendre enfance, mon désir d’en savoir davantage sur mon Grand Créateur a commencé à croître tandis que j’admirais la beauté du ciel étoilé. Comme David dans les temps anciens, je m’émerveillais de la manière dont ‘les cieux racontent la gloire de Dieu’. Mais comment pouvais-​je parvenir à mieux le connaître ? Mes parents n’avaient aucune connaissance du dessein divin. Ils ignoraient même que Dieu eût un nom. — Ps. 19:2 19:1, NW.

      Je cherche à savoir

      Je n’ai pas tardé à me rendre compte que mon père cherchait aussi la vérité relative à Dieu et à ses desseins. Je l’entendais souvent faire cette remarque à ma mère : “Je sais que nous n’avons pas la vérité sur la Bible, mais je crois que quelqu’un, quelque part, la possède, et je chercherai jusqu’à ce que je la trouve.” Il allait à une église différente chaque dimanche, restant après l’office pour poser au ministre du culte des questions sur l’“enfer”, l’“immortalité de l’âme” et la “trinité”. Dès son retour, ma mère et moi lui posions toujours la même question : “Est-​ce que tu as trouvé la vérité ?” Sa réponse était invariablement négative.

      Je me revois en train de courir après une femme et son mari qui se dirigeaient vers la gare. Figurez-​vous qu’ils avaient laissé un tract à notre porte, et comme je le tendais à mon père, celui-ci a fait cette réflexion : “Il se pourrait bien qu’ils possèdent la vérité.” Cela m’avait suffi. Je me suis mise à courir après ces gens-​là et, les ayant rattrapés, j’ai saisi la main de la femme et je les ai invités à revenir parce que “mon père dit que vous avez peut-être la vérité sur la Bible”. Imaginez leur surprise !

      Je leur ai même offert gratuitement le logement pour la nuit ainsi que le souper et le déjeuner. La femme m’a demandé mon âge. “J’ai neuf ans”, lui ai-​je répondu. Peut-​on leur reprocher d’avoir refusé ?

      Sur la bonne voie

      Au début du printemps suivant, en 1905, un étudiant de la Bible ayant sollicité un emploi au bureau de mon père fut accepté, et il nous a fait connaître la vérité. Ce jour-​là, mon père l’a amené déjeuner à la maison et nous l’a présenté. Comme j’ai été heureuse d’entendre cette exclamation de mon père : “Enfin, nous avons trouvé la vérité !” Il paraît qu’ils avaient parlé de la vérité depuis sept heures, ce matin-​là. Le reste de la journée et bien avant dans la nuit, j’ai eu la joie de me joindre à la discussion. Enfin nous avons appris que Dieu a un nom, “Jéhovah”, et qu’il a une congrégation sur la terre.

      Peu de temps après, nous avons entendu dire que Charles T. Russell, premier président de la Société Watch Tower, effectuait une tournée au Canada et aux États-Unis, parlant sur un thème impressionnant : “Voyage en enfer et retour”. Des dispositions ont été prises pour inclure la ville de Lancaster dans son itinéraire. Le discours a fait l’objet d’une large

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