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  • Faveur imméritée
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    • chaque épître sans exception. D’autres rédacteurs bibliques font parfois des remarques similaires pour commencer ou pour conclure leurs écrits. — I Pierre 1:2; II Pierre 3:18; II Jean 3; Rév. 1:4; 22:21.

      Paul avait tout lieu d’exalter la faveur imméritée de Jéhovah, car il avait été auparavant “un blasphémateur, un persécuteur, un insolent”. “Pourtant, expliqua-​t-​il, il m’a été fait miséricorde, parce que j’étais dans l’ignorance et que j’ai agi dans l’incrédulité. Mais la faveur imméritée de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et l’amour qui est relatif à Christ Jésus.” (I Tim. 1:13, 14; I Cor. 15:10). Loin de repousser cette faveur imméritée, comme certains le firent sottement (Jude 4), Paul l’accepta volontiers, avec reconnaissance, tout en engageant ceux qui en bénéficiaient aussi à ne pas “en manquer le but”. — Actes 20:24; Gal. 2:21; II Cor. 6:1.

  • Félix
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    • FÉLIX

      (heureux).

      Procurateur de la province romaine de Judée qui garda Paul prisonnier pendant deux ans après la dernière visite de l’apôtre à Jérusalem, en 56 de notre ère. On pense que Félix occupa le poste de procurateur conjointement avec Comanus de 48 à 52, puis seul de 52 à 58. En 56, cela faisait donc huit ans qu’il était en fonction; aussi Paul put-​il lui dire: “Cette nation t’a eu pour juge depuis de nombreuses années.” — Actes 24:10.

      L’histoire profane rapporte que Félix était un ancien esclave du nom d’Antonius, affranchi, comme son frère Pallas, par l’empereur Claude, et que ce fut un fonctionnaire cruel et débauché. D’après l’historien Tacite, il “pensait qu’il pouvait commettre impunément n’importe quelle mauvaise action” et “s’adonnait à la luxure et à toutes sortes de cruautés, exerçant le pouvoir d’un roi avec l’esprit d’un esclave”. Il aurait tramé l’assassinat du grand prêtre Jonathan. Suétone déclare qu’il se maria trois fois. L’un au moins de ces mariages, celui qu’il contracta avec Drusille, la fille du roi Agrippa Ier, était une union adultère, puisque Drusille était la femme du roi Azizus d’Émèse. Ces renseignements concordent avec ce que la Bible nous apprend au sujet de Félix.

      Après l’arrestation de Paul, Claudius Lysias, le commandant romain, craignant pour la sécurité de son prisonnier s’il le gardait à Jérusalem, l’envoya en toute hâte à Césarée sous bonne garde, “ordonnant aux accusateurs de parler contre lui” devant Félix (Actes 23:23-30). Cinq jours plus tard, le grand prêtre Ananias, un certain Tertullus et quelques hommes descendirent de Jérusalem avec des accusations absurdes contre Paul. Félix, qui présidait le procès, suspendit son jugement. Il ordonna que Paul soit gardé en prison, mais que l’on apporte quelque adoucissement à sa captivité et que l’on n’empêche aucun des siens de le servir.

      Par la suite, Félix “envoya chercher Paul et l’écouta parler de la foi au Christ Jésus”. C’est en cette occasion et en la présence de Drusille, la femme de Félix, que Paul parla “de justice, de maîtrise de soi et du jugement à venir”. À ces mots, “Félix prit peur” et déclara à l’apôtre: “Pour le moment va-​t’en, mais quand je trouverai une période de deux ans, Félix envoya souvent chercher Paul pour converser avec lui, espérant vainement que l’apôtre lui donnerait de l’argent pour obtenir sa libération. — Actes 24:24-27.

      L’administration de Félix suscita l’hostilité des Juifs. C’était “un parfait exemple de mauvaise gestion coloniale”. (The Interpreter’s Dictionary of the Bible, t. 2, p. 264.) C’est peut-être en 58 que “Félix eut pour successeur Porcius Festus; et, désirant obtenir faveur auprès des Juifs, Félix laissa Paul dans les liens”. (Actes 24:27.) Cependant, son geste ne pansa pas les plaies qu’il avait infligées aux Juifs, pas plus qu’il n’empêcha ces derniers d’envoyer une délégation à Rome pour appuyer leur plainte contre lui. S’il échappa au châtiment après avoir été rappelé à Rome, ce fut uniquement parce que son frère Pallas avait la faveur de Néron et exerçait une influence sur lui.

  • Femme
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    • FEMME

      (héb. ʼishshâh [littéralement homme femelle]; femme, épouse; gr. gunê, femme, épouse).

      La femelle de l’espèce humaine, lorsqu’elle a atteint l’âge adulte et passé la puberté.

      SA CRÉATION

      Avant même qu’Adam n’en formulât la demande, Dieu, son Créateur, avait prévu de lui donner une compagne. Après l’avoir placé dans le jardin d’Éden et lui avoir exposé la loi relative à l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, Jéhovah déclara: “Il n’est pas bon que l’homme reste seul. Je vais lui faire une aide qui soit son complément.” (Gen. 2:18). Il n’obligea pas l’homme à se mettre en quête de cette compagne parmi les animaux, mais il amena cependant ces derniers vers lui pour qu’il leur donnât un nom. Adam n’avait aucun penchant à la bestialité, aussi put-​il constater qu’il ne saurait trouver chez les bêtes une compagne qui lui convenait (Gen. 2:19, 20). “Aussi Jéhovah Dieu fit-​il tomber un profond sommeil sur l’homme et, pendant que celui-ci dormait, il prit une de ses côtes et puis referma la chair à sa place. Alors Jéhovah Dieu bâtit en femme la côté qu’il avait prise de l’homme et il l’amena vers l’homme. Alors l’homme dit: ‘Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair. Celle-ci sera appelée Femme, parce que de l’homme celle-ci a été prise.’” — Gen. 2:21-23.

      SA CONDITION ET SES RESPONSABILITÉS

      Puisque la femme avait été créée à partir de l’homme elle lui était redevable de son existence même. Comme elle appartenait à l’homme, ne faisant qu’“une seule chair” avec lui, et était son aide et son complément, elle devait se soumettre à lui, le reconnaissant pour chef. Dieu traitait directement avec Adam, qui, à son tour, transmettait les commandements divins à sa femme. Ayant été créé le premier et fait à l’image de Dieu, il était bien placé pour jouer le rôle de chef et de porte-parole de Dieu auprès d’elle. Comme Adam, la femme était assujettie à la loi divine relative à l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais. En sa qualité d’“aide”, elle avait le devoir de travailler au bien de l’homme, qui, lui, devait exercer son autorité avec amour. Tous deux devaient accomplir ensemble la mission qui leur avait été confiée, c’est-à-dire donner le jour à des enfants et tenir les animaux dans la soumission. — Gen. 1:28; 2:24.

      Puisque, aux temps bibliques, il était normal qu’une femme se marie, on comprend que les textes des Écritures qui exposent ses responsabilités se rapportent surtout à sa condition d’épouse. Le devoir principal de toutes le femmes d’Israël consistait à servir Jéhovah dans le cadre du vrai culte. On trouve un modèle sous ce rapport en la personne d’Abigaïl, qui devint la femme de David après la mort de Nabal, son mari qui ne valait rien. En dépit de l’attitude mauvaise de Nabal, qui refusait d’utiliser ses biens pour aider David, l’oint de Jéhovah, Abigaïl comprit que sa condition d’épouse ne l’obligeait nullement à suivre cette voie contraire à la volonté de Dieu. C’est pourquoi Jéhovah la bénit lorsqu’elle décida de lui rendre un culte acceptable en aidant son oint. — I Sam. 25:23-31, 39-42.

      De plus, la femme devait obéir à son mari. Bien sûr, celui-ci occupait une fonction plus importante dans l’ordre familial. Dieu exigeait également de lui qu’il subvienne aux besoins de sa famille et qu’il en prenne soin sur les plans spirituel et matériel. En outre, toutes les fautes commises par sa famille rejaillissaient défavorablement sur lui. Il portait donc une lourde responsabilité. Par ailleurs, tout en accordant des privilèges plus importants au mari, la loi de Dieu reconnaissait à l’épouse certaines prérogatives qui lui permettaient de mener une vie heureuse et productive.

      Voici quelques dispositions de la Loi concernant la femme mariée: L’homme comme la femme pouvaient être mis à mort en cas d’adultère. Si un mari soupçonnait sa femme de s’être rendue coupable d’infidélité en secret, il devait l’amener au prêtre, afin que Jéhovah statue sur la question. Si la femme était coupable, ses organes génitaux s’atrophiaient. En revanche, si elle était innocente, le mari se voyait dans l’obligation d’avoir des rapports avec elle pour qu’elle devienne enceinte, rendant ainsi un témoignage public de son innocence (Nomb. 5:12-31). Le mari pouvait divorcer d’avec sa femme s’il trouvait chez elle quelque chose de choquant. Tel était probablement le cas lorsque la femme faisait preuve d’un grave manque de respect envers lui, si elle jetait le discrédit sur sa famille ou sur la maison de son père. Cependant, la femme était protégée par la prescription qui obligeait dans ce cas le mari à rédiger un acte de divorce. En effet, elle était dès lors libre de se remarier avec un autre homme (Deut. 24:1, 2). Si la femme avait fait un vœu qui, de l’avis de son mari, était peu sage ou risquait de nuire au bien-être familial, il pouvait l’annuler (Nomb. 30:10-15). En fait, cette loi protégeait la femme, car elle lui épargnait les problèmes qui pouvaient résulter d’une décision hâtive.

      La polygamie était tolérée sous la loi de Moïse, mais elle était réglementée de façon à protéger les droits de l’épouse. Ainsi, le mari n’était pas autorisé à transférer le droit de premier-né du fils de la femme qu’il aimait le moins à celui de son épouse favorite (Deut. 21:15-17). Quand un Israélites vendait sa fille comme servante et concubine, mais que celle-ci ne plaisait pas à son maître, ce dernier pouvait la faire racheter, mais il ne pouvait la vendre à un peuple étranger (Ex. 21:7, 8). Si le maître ou son fils la prenait pour concubine, puis épousait une autre femme, la première devait quand même recevoir la nourriture, le vêtement, le logement et le droit conjugal (Ex. 21:9-11). Quand un mari malveillant accusait sa femme d’avoir prétendu à tort être vierge au moment du mariage et se voyait convaincu de mensonge, on le punissait, il devait payer le double du prix de l’épouse au père de la femme et il ne pouvait plus divorcer d’avec elle, tous ses jours durant (Deut. 22:13-19). Si un homme séduisait une vierge non fiancée, il devait payer le prix de l’épouse à son père et, si celui-ci lui permettait de l’épouser, il ne lui était plus permis de divorcer d’avec elle, tous ses jours durant. — Deut. 22:28, 29; Ex. 22:16, 17.

      Si la condition de la femme dans la Société israélite était quelque peu différente de ce qu’elle est à présent dans le monde occidental, l’épouse fidèle n’en appréciait pas moins son rôle et son travail. Elle aidait son mari, élevait ses enfants, s’occupait de la maison et trouvait de nombreux sujets de satisfaction et de joie, car tout cela permettait à sa nature et à ses talents féminins de s’épanouir.

      DESCRIPTION DE LA BONNE ÉPOUSE

      L’épouse devait travailler dur au bien de la famille, tout en honorant son mari et chef. D’ailleurs, elle en retirerait elle-​même la meilleure des gloires. L’homme sage écrivit: “La femme vraiment sage a bâti sa maison, mais la sotte la démolit de ses propres mains.” (Prov. 14:1). Elle devait toujours parler en bien de son mari et contribuer à ce qu’il soit davantage respecté, de sorte qu’il pourrait à son tour être fier d’elle. “une épouse capable est une couronne pour son propriétaire, mais comme de la pourriture dans ses os, celle qui agit honteusement.” (Prov. 12:4). Le chapitre 31 du livre des Proverbes décrit la condition et les activités heureuses de l’épouse fidèle. Pour son mari, elle est plus précieuse que les coraux; il peut lui faire confiance. Elle est travailleuse: elle tisse, prépare des vêtement pour sa famille, fait les achats nécessaires à la maisonnée. Elle travaille à la vigne, surveille sa maison et ses serviteurs; elle vient au secours des nécessiteux; elle confectionne des vêtements attrayants pour les siens, leur apportant même quelque revenu grâce à ses ouvrages; elle équipe sa famille pour parer à toute éventualité et s’exprime avec sagesse et bonté de cœur. Grâce à sa crainte de Jéhovah et à ses belles œuvres, elle reçoit les éloges de son mari et de ses fils, car, par ses actions, elle les honore dans le pays. Vraiment donc, celui qui a trouvé une bonne épouse a trouvé une bonne chose et obtient la bienveillance de Jéhovah. — Prov. 18:22; voir MARIAGE.

      SES PRIVILÈGES DANS LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE

      En ce qui concerne ceux qui ont reçu de Dieu l’appel céleste (Héb. 3:1) pour devenir cohéritiers de Jésus Christ, il n’y a pas de distinction entre hommes et femmes, dans un sens spirituel. L’apôtre Paul déclare: “Oui, vous êtes tous fils de Dieu par votre foi en Christ Jésus (...), il n’y a ni mâle ni femelle; car tous, vous n’êtes qu’un en union avec Christ Jésus.” (Gal. 3:26-28). Tous doivent changer de condition à la résurrection pour avoir part ensemble à la “nature divine”, dans laquelle aucun d’entre eux ne sera femme, car il n’y a pas de sexe féminin chez les créatures spirituelles. En effet, c’est pour permettre aux créatures terrestres de se reproduire que Dieu a créé les sexes. — II Pierre 1:4.

      Les dons de l’esprit

      Parmi ceux qui reçurent les dons de l’esprit saint le jour de la Pentecôte de l’an 33 figuraient des femmes,

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