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  • Où est la solution?
    Réveillez-vous ! 1978 | 22 mars
    • La seule solution valable

      Le secret du bonheur conjugal consiste donc à suivre les directives de Jéhovah Dieu, l’Auteur du mariage. Certains sont peut-être sceptiques, mais les faits sont là pour montrer que, grâce aux conseils bibliques, plus d’un couple a pu connaître une vie conjugale heureuse. Malheureusement, rares sont les conjoints avertis des excellents principes bibliques qui s’appliquent à eux, et plus rares encore ceux qui les mettent en pratique.

      Pourquoi ne pas vous arrêter quelques instants à ces conseils bibliques adressés aux couples: “Maris, vivez avec vos femmes en tenant compte de leur nature plus délicate; traitez-​les avec respect, car elles doivent recevoir avec vous le don de la vie.” “Il faut que chaque mari aime sa femme comme lui-​même.” — I Pierre 3:7; Éph. 5:33, Bonnes nouvelles aujourd’hui.

      Oui, les maris doivent montrer spontanément des égards pour leur femme et ils portent la responsabilité de l’ambiance qui règne au sein du foyer. La Bible en donne la raison suivante: “Le mari est chef de sa femme.” (Éph. 5:23). À notre époque où l’on parle tant de la libération de la femme, une telle phrase a de la peine à passer. Et pourtant! Quelle différence quand le mari exerce son autorité avec efficacité et amour, et qu’il tient compte du point de vue de sa femme et de ses désirs, leur donnant même la préférence sur les siens quand cela ne prête pas à conséquence! C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le conseil biblique qui invite les maris à faire preuve d’égards pour leur femme.

      La Bible dit aussi: “Que les femmes soient soumises à leurs maris”, et: “La femme doit avoir un profond respect pour son mari.” (Éph. 5:22, 33). Selon le dessein de Dieu, la femme doit collaborer avec son mari, l’aider et être son complément (Gen. 2:18, 24). La vie est alors bien plus agréable, surtout si chacun des conjoints suit cet autre conseil: “Revêtez-​vous donc, en tant qu’élus de Dieu, saints et bien-aimés, des tendres affections de la compassion, ainsi que de bonté, d’humilité d’esprit, de douceur et de longanimité. Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres.” — Col. 3:12, 13.

      Quand un couple reconnaît pleinement l’origine divine du mariage, cherche la direction de Dieu et met ses conseils en pratique, le bonheur qui en résulte est profond et durable. Mais alors, le divorce n’est-​il donc jamais la solution des problèmes conjugaux?

      Normalement, non! Malheureusement, il peut arriver qu’en dépit du caractère sacré du mariage, l’un des époux donne un coup de canif dans le contrat en pratiquant l’adultère, voire la bestialité. C’est de l’immoralité sexuelle, ce que les Grecs de l’Antiquité appelaient pornéïa, mot que l’on retrouve en Matthieu 19:9, où il désigne le seul motif qui permet à un chrétien de divorcer et de se remarier.

      Il est regrettable qu’à cause de l’ignorance du public ces conseils de Dieu ne soient pas appliqués plus souvent. Il y aurait moins d’ennuis. Mais comme on peut toujours tirer une leçon de ce qui arrive aux autres, nous vous invitons à lire dans l’article suivant l’histoire d’une jeune femme qui, elle aussi, a divorcé.

  • Mon divorce — une seconde chance dans la vie?
    Réveillez-vous ! 1978 | 22 mars
    • Mon divorce — une seconde chance dans la vie?

      ASSISE auprès de mon avocat dans la salle d’audiences, j’attendais d’être reçue par le juge, et je laissais courir mon imagination sur les avantages qu’allait m’apporter ma liberté imminente. Dans quelques heures, je serais libre; libre de choisir mes rendez-vous, d’aller où bon me semblerait, de décider par moi-​même, libre de faire ce que je voulais!

      À cette époque de ma vie, en décembre 1974, je ne demandais pas grand-chose à l’existence, sinon ma liberté. J’étais âgée de vingt-neuf ans et j’avais deux petits garçons. Nous habitions une jolie maison dans une banlieue tranquille et j’occupais un emploi stable dans un cabinet d’assurances où j’étais entrée tout de suite après mes études universitaires. Je pensais avoir à peu près tout ce qu’une femme peut désirer: des enfants, un intérieur et un bon métier. Quant à la plus grosse erreur que j’avais commise dans ma vie, le juge allait bientôt la rayer d’un trait de plume.

      La société moderne encourage les aventures et le libertinage, aussi avais-​je soif d’indépendance. Depuis 1966, l’année de mon mariage, les principes moraux avaient changé du tout au tout. Maintenant, j’allais pouvoir goûter à tous les plaisirs dont parlaient les jeunes femmes de mon bureau. Je mènerais ma barque sans avoir de comptes à rendre à personne. J’étais déterminée à ne pas laisser passer cette seconde chance qui s’offrait à moi. Il y avait tant d’endroits où aller, tant de choses à entreprendre!

      J’étais sûre de m’en sortir, quoi qu’il puisse arriver. J’avais lu de nombreux livres sur le divorce. Avec les renseignements puisés dans ces lectures et toute la somme de “connaissances” que j’avais pu acquérir en regardant des films à la télévision ou en écoutant les discussions au bureau, je me croyais bien équipée pour profiter au mieux de mes sorties et des autres joies de l’existence.

      Pourquoi cette décision?

      Mes huit ans de mariage ne m’avaient laissé que de mauvais souvenirs. Mon foyer en était venu à ressembler à un hôtel, c’est-à-dire un endroit où l’on ne faisait que manger et dormir. Mon mari et moi travaillions tous les deux, pensant ainsi assurer une vie agréable à nos fils. En dehors du travail, nous passions notre temps à nous disputer. Nous ne pouvions consacrer que de rares instants à nos enfants tant nous étions occupés, car mon mari voulait ‘gagner beaucoup d’argent’.

      Et pourtant, la décision de divorcer ne fut pas facile à prendre. En cinq générations, on n’avait jamais vu un divorce dans la famille. Mais après une dispute plus violente que les autres, je finis par décider qu’il n’était plus possible de vivre dans de telles conditions.

      Au début, je ne fis part de ma décision qu’à une amie intime et à mes parents. J’estimais que je m’étais mise moi-​même dans cette situation et que je m’en sortirais toute seule. Mais la nouvelle eut tôt fait de se répandre. Beaucoup de nos meilleurs amis m’offrirent leur appui moral. “Et leurs bons conseils aussi?” me direz-​vous. Oh! oui, tant et plus! Mais je devais comprendre par la suite que ces conseils étaient pour la plupart mauvais. Toutefois, ils semblaient traduire de bonnes intentions et j’avais besoin de trouver quelqu’un à qui parler dans mes moments de découragement.

      Mes parents accueillirent l’annonce de mon divorce bien mieux que je ne l’aurais cru. J’étais toujours restée assez intime avec eux, mais pas au point de leur faire des confidences sur ma vie conjugale. Quant à eux, bien que n’ignorant pas que je recevais des coups et que mon mari me traitait durement, ils s’étaient gardés d’intervenir.

      Je ne m’étais mariée qu’à l’âge de vingt et un ans, après avoir passé la plus grande partie de mon enfance à la ferme. Mes parents nous aimaient beaucoup, mon frère et moi, mais ils n’avaient pas l’habitude d’employer de grands mots pour nous exprimer leur affection. Ils la démontraient par des actes. Après avoir déposé ma requête en divorce, j’appris qu’ils étaient déjà au courant des infidélités de mon mari, mais ne m’en avaient jamais parlé de peur de me faire de la peine.

      Une période d’adaptation

      Mon divorce ne devait être prononcé qu’au bout d’un an, ce qui me laissait le temps de prendre de nombreuses dispositions, notamment dans le domaine professionnel. Ma nouvelle situation matrimoniale exigeait que je rapporte à la maison un salaire plus élevé. Stimulée par les conseils de certaines amies engagées dans le Mouvement de libération de la femme, j’abordais la question avec mes employeurs.

      Je leur dis que je me sentais capable de faire un travail d’homme et que cela justifiait une augmentation de mon salaire. Ils décidèrent de me laisser faire mes preuves. Je devrais désormais diriger trois jeunes femmes que j’avais eues précédemment comme collègues.

      Mais cette augmentation de mes revenus allait s’accompagner d’un surcroît de responsabilités qui provoquerait des changements pas toujours agréables. Plus question pour moi d’aller m’asseoir avec ces jeunes femmes pour d’interminables discussions sur les activités passionnantes auxquelles elles consacraient leurs soirées. Maintenant, je devais m’assurer qu’elles faisaient bien leur travail. Les relations apparemment très amicales que nous avions auparavant cessèrent et elles ne me firent plus de confidences.

      À la maison, le changement ne fut pas aussi radical. Sans modifier mes habitudes journalières, je continuais d’aller au travail chaque matin, de conduire les enfants chez leur gardienne et de tenir le budget. La seule différence vraiment importante concernait l’emploi de mes soirées. Je pouvais désormais sortir et me livrer à certaines activités de mon choix. Il m’arrivait d’emmener les enfants, par exemple quand j’allais jouer au tennis ou m’initier à de nouvelles activités artisanales. J’avais un programme pour presque chaque soir de la semaine.

      Mes amies m’aidaient à occuper mes week-ends. Elles organisaient des rencontres et me présentaient à d’autres amies divorcées. Je pris bientôt conscience d’un fait important: je n’étais guère différente de la plupart des autres femmes divorcées. Je me retrouvai un soir dans une boîte de nuit avec à ma table seize autres divorcées. Pendant cinq heures je les ai écoutées étaler toutes les turpitudes de leurs ex-conjoints et énumérer toutes leurs désillusions. On aurait dit que quelqu’un repassait toujours le même disque en ne changeant que les noms propres. Elles s’attendrissaient tant sur elles-​mêmes, et peut-être aussi sur la bouteille, qu’elles ne s’inquiétaient même plus de savoir où la vie les menait.

      Il est une chose que tous les divorcés semblent avoir en commun: la solitude. Mais était-​ce bien la solution que d’aller s’asseoir dans un bar pour boire et pleurer dans son verre? Beaucoup finissaient par rentrer chez elles avec un partenaire pour passer une soirée “enrichissante”... au lit! Après environ six mois de cette existence, ma mère me fit observer avec bonté que ma vie actuelle n’était guère différente de celle de mon ex-mari.

      Je finis par comprendre que ce n’est pas ainsi que je tirerais le meilleur parti de ma vie. Il m’arrivait de regarder mes enfants et de me poser ces questions: “Si j’étais à leur place, serais-​je fière de ma mère? Est-​ce bien cette vie-​là que je voulais pour eux?” Quand ils n’étaient pas avec la jeune fille qui les gardait, ils m’attendaient chez une amie pendant que je sortais de mon côté.

      Je m’intéresse à mes enfants

      Je décidai donc de m’intéresser plus activement à mes deux fils. Ils n’avaient que sept et cinq ans, mais leur jugement était beaucoup plus formé et plus aigu que je ne l’avais d’abord supposé. Un dimanche, je leur annonçai que j’allais les emmener à l’église. Aucun des deux n’y était encore jamais allé. En effet, mon mari et moi n’étions pas de la même religion et nous n’avions jamais pu nous mettre d’accord pour aller à telle église plutôt qu’à telle autre. Si bien qu’en définitive, nous n’en fréquentions aucune.

      Le jour où mon plus jeune fils me demanda: “Dieu a-​t-​il un fils?”, je reçus un choc. L’idée que mes enfants n’avaient aucune connaissance de Dieu me consterna, bien qu’il me fût facile, en repensant à mes huit années de mariage, de discerner les raisons d’une telle ignorance. Mon mari et moi étions si occupés à travailler pour leur assurer une “belle vie”, que nous en avions complètement oublié la religion. Ils n’avaient entendu parler de Dieu et du Christ que lorsque nous mêlions leurs noms à des injures lors de nos querelles de ménage.

      Au cours d’une soirée de parents d’élèves, je rencontrai une voisine que j’avais perdue de vue depuis un certain temps. Environ cinq ans plus tôt, nous avions examiné la Bible ensemble avec un Témoin de Jéhovah, mais j’avais abandonné dès la deuxième étude, car mon mari m’avait menacée, si je continuais ces entretiens, de s’y opposer par la force. Je demandai donc à cette voisine des nouvelles du Témoin, tout en lui expliquant que j’avais deux enfants à élever et que je me faisais du souci parce qu’ils n’avaient aucune connaissance de Dieu ni de la Bible. Sans perdre de temps, cette femme fit en sorte que le Témoin passe me voir. Deux jours plus tard, j’avais sa visite.

      Je reçois de l’aide

      Nous nous retrouvions une heure par semaine pour parler de mes problèmes. Le Témoin me montrait comment mettre en pratique les excellents préceptes de la Bible. Pour prendre un exemple, j’avais alors tendance à relâcher un peu la discipline avec les garçons. Après tout, je les avais privés d’un père, et comme j’étais seule pour les élever je n’avais pas envie de passer mon temps à leur crier dessus. Et puis, leur épargner la discipline, n’était-​ce pas de ma part une marque d’amour?

      J’appris que tel n’est pas le point de vue de la Bible. On me montra le texte de Proverbes 13:24, qui dit: “Celui qui retient sa baguette hait son fils, mais c’est celui qui l’aime qui le cherche avec discipline.”

      La connaissance que j’acquérais m’apportait des satisfactions profondes. Je n’avais jamais compris auparavant que la Bible présente un thème central: le Royaume de Dieu, le Royaume pour lequel nous prions chaque fois que nous disons le Notre Père (Mat. 6:9, 10; Luc 4:43). Ce Royaume est appelé à diriger la terre entière et ses sujets n’auront plus à mourir en laissant derrière eux ceux qui leur sont chers. Toutes les choses ainsi apprises me permirent peu à peu d’accéder au bonheur que je recherchais, un bonheur que je pouvais partager avec mes fils.

      Je commençai peu après à me rendre aux réunions tenues dans la Salle du Royaume de mon quartier, et ce fut pour moi vraiment très réconfortant. On n’y voyait pas d’enfants en train de courir partout, pas de bousculades ni de gestes agressifs, on n’y entendait aucun propos déplacé et les femmes ne formaient pas de petits groupes pour bavarder les unes sur les autres. Jamais je n’avais reçu un accueil si chaleureux, si affectueux. Il y avait là des gens qui m’étaient complètement inconnus et qui pourtant manifestaient un réel intérêt tant pour mes enfants que pour moi. Six mois plus tard, je symbolisai par le baptême mon vœu de servir pleinement le vrai Dieu, Jéhovah.

      Ah! si j’avais su!

      Ne pensez pas que je ne me sois jamais demandé si j’aurais pu sauver mon mariage en connaissant à l’époque tout ce que je sais aujourd’hui. Je connais désormais la règle des trois “C” qui fait les bons mariages: considération, coopération et communication.

      Mon mari et moi-​même ne l’avions pas observée. Nous nous étions murés dans nos existences respectives au point de ne plus nous intéresser l’un à l’autre comme nous aurions dû le faire. Certes, nous étions très occupés, du moins nous le pensions, à nous bâtir une “belle vie”, mais nous n’étions avertis ni des sentiments ni des véritables besoins propres à la famille. Au lieu de coopérer, nous avions commencé à aller chacun de notre côté, ce qui ne favorisait pas la communication.

      Quoi qu’en disent certains, les couples ne peuvent régler tous leurs différends sur l’oreiller. Même s’ils ont des relations sexuelles très satisfaisantes, quel bienfait durable en retireront-​ils s’ils se révèlent par ailleurs incapables d’aborder leurs problèmes ensemble? Beaucoup croient que le fait d’être mariés depuis un certain temps leur permet de savoir tout ce que pense leur conjoint. Mais il n’en est pas toujours ainsi, et je l’ai appris à mes dépens. Si vous ne connaissez pas le problème d’une personne, comment pourrez-​vous l’aider? Et si la situation tourne mal, “ruminer le passé” n’apportera aucune solution, pas plus que le divorce dans la plupart des cas.

      Et pourtant, des millions de gens pensent que le divorce est la solution. Ils ont tendance à considérer le mariage comme un bien matériel. Si la qualité du produit les déçoit, ils s’en débarrassent et en cherchent un meilleur. Ils ne se soucient que de leur propre personne, de leur satisfaction et de leur plaisir individuels. On insiste aujourd’hui beaucoup sur la nécessité absolue de “se réaliser”. “Vous avez droit au bonheur, dit la propagande; on n’a qu’une vie, il vous faut ce qu’il y a de mieux.”

      Cette tendance égoïste m’avait influencée et mon premier souci avait été d’assurer mon propre bonheur, c’est-à-dire d’être libre de faire ce qui me plaisait. Je me suis souvent interrogée sur mon passé. “Qu’ai-​je donc tant cherché au juste?” Simplement à m’offrir du bon temps? Dans ce cas, j’ai vite compris que la danse et la fréquentation des boîtes de nuit ne sauraient remplir une vie. Avais-​je l’espoir de rencontrer un homme avec qui partager mon existence? Mais alors, pouvais-​je raisonnablement m’attendre à faire sa connaissance dans un bar?

      Je devais bien me poser ensuite la question la plus difficile: N’avais-​je pas tout simplement cherché l’amour sans les responsabilités qu’il implique? Il faut regarder les choses en face: un tel sentiment n’est pas vraiment l’amour, mais seulement le plaisir. Il n’apporte pas le vrai bonheur. Comme je suis heureuse d’avoir eu les yeux ouverts et de m’être intéressée à d’autres que moi et surtout à mes enfants! Et comme je suis reconnaissante envers ceux qui m’ont montré où trouver un appui véritable!

      Ma vie prend un sens

      J’ai vu peu à peu en quoi consiste le véritable amour. Dans 1 Corinthiens 13:4, 5, la Bible nous montre comment il se manifeste: “L’amour est longanime et bon. L’amour n’est pas jaloux, il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil, ne se conduit pas avec indécence, ne cherche pas son propre intérêt, ne s’irrite pas. Il ne tient pas compte du mal subi.”

      Oui, celui qui aime prend vraiment à cœur les intérêts d’autrui. L’amour est actif, il prend des initiatives concrètes. Et j’ai pu vérifier par moi-​même qu’un tel amour donnait accès au bonheur véritable, comme l’a dit Jésus: “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.” — Actes 20:35.

      Cet amour chrétien, je le vois à l’œuvre tous les jours parmi ceux que je fréquente à présent régulièrement. Chez eux, pas de grossièretés, de beuveries, de paroles blessantes, personne qui cherche à se mettre en vedette par des plaisanteries douteuses. Il y règne au contraire une atmosphère chaleureuse, empreinte d’amour, et l’accent est mis sur les joies de la famille.

      Élever seule deux garçons n’est pas une tâche facile, mais grâce aux excellents exemples donnés par mes amis chrétiens et à leur soutien, grâce aussi aux conseils inspirés de la Parole de Dieu, j’obtiens des résultats très encourageants. Mes fils acquièrent progressivement une bonne conscience devant Dieu et ils commencent à faire passer les intérêts d’autrui avant les leurs. Bien que privés d’un père, ils ont pu comprendre qu’il existe un Dieu pour prendre soin d’eux, un Dieu dont le nom est Jéhovah. Ma plus grande joie est de les voir grandir dans la connaissance et dans l’amour de Celui qui, loin d’abandonner ses serviteurs, leur réserve la bénédiction et la vie éternelle (Ps. 133:3). — D’une de nos lectrices.

      [Entrefilet, page 10]

      “Pendant cinq heures je les ai écoutées étaler toutes les turpitudes de leurs ex-conjoints.”

      [Entrefilet, page 11]

      “Ils n’avaient entendu parler de Dieu et du Christ que lorsque nous mêlions leurs noms à des injures lors de nos querelles de ménage.”

      [Entrefilet, page 12]

      “J’ai vite compris que la danse et la fréquentation des boîtes de nuit ne sauraient remplir une vie.”

  • Regard neuf sur la lèpre
    Réveillez-vous ! 1978 | 22 mars
    • Regard neuf sur la lèpre

      De notre correspondant à la Trinité

      “IMPUR! Impur!” Combien de malheureux de tous pays ont poussé au cours des siècles ce cri poignant, cri du désespéré, du proscrit, du paria, qui fut pendant des générations celui du lépreux! Cette plainte à vous glacer le sang déclenchait toujours la même réaction, non pas la pitié ou la compassion, mais presque toujours la répulsion et une irrésistible envie de fuir l’infirme.

      En Angleterre, il fut un temps où l’on prononçait officiellement la mort du lépreux, et tous ses biens étaient saisis. Dans d’autres pays, on brûlait sa maison et lui-​même était banni de la communauté. Encore aujourd’hui, on retrouve dans l’attitude du public envers les lépreux tout à la fois la terreur, la dissimulation et le silence. Des médecins d’Extrême-Orient ont fait remarquer que 90 pour cent de leurs malades guéris préféraient rester dans la léproserie à cause de l’attitude du public, pour qui le mot “lèpre” évoque une telle malédiction que l’affection a dû être rebaptisée “maladie de Hansen”.

      Toutefois, de plus en plus de gens bien informés, particulièrement dans le secteur médico-social et chez les malades, ne voient plus en la lèpre qu’une maladie comme les autres, une affection qui ne s’oppose pas à ce qu’on mène une vie riche et bien remplie. Quant au chrétien, pour qui la Bible est un guide faisant autorité, il éprouve de la compassion pour les victimes de ce mal cruel, car il sait que celui-ci ne provient pas d’une malédiction divine quelconque. Il s’agit plutôt d’une des nombreuses conséquences de l’imperfection humaine due à la désobéissance du premier homme, Adam. — Jean 9:1-3; Rom. 5:12.

      Répartition et symptômes de la maladie

      La lèpre, ou maladie de Hansen, frappe toute la terre. À l’exception du Chili, elle

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