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Qu’est-ce que le christianisme appliqué ?La Tour de Garde 1955 | 15 juillet
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nous sommes ses esclaves et que “ nous sommes ouvriers avec Dieu ”. — I Tim. 6:5 ; I Cor. 3:9.
Le christianisme n’a pas pour but de donner de l’énergie et une forte personnalité. L’adoration pure de Dieu, telle que le Christ l’enseigna, insiste, non sur ce que nous pouvons en retirer, mais sur la réhabilitation du nom de Jéhovah, la nécessité de faire ce qui est bien et de manifester notre amour envers notre prochain. Comme Jésus l’a affirmé lui-même : “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. ” — Actes 20:35.
Toute la religion, la philosophie et la psychologie de ce monde se préoccupent en premier lieu du présent, de ce qui est avantageux pour la chair, la santé, la prospérité, le succès, la popularité, etc. Mais le christianisme se préoccupe de choses plus élevées. Le premier souci qu’il nous inculque, c’est d’obtenir l’approbation de Dieu ; ainsi nous devons chercher son royaume et sa justice et être confiants que toutes les autres choses indispensables nous seront données par-dessus. Jésus ne présenta pas le jeune chef riche comme un symbole de succès, mais il dit : “ Qu’il est difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! ” Et, au lieu de nous montrer comment devenir riches en biens de ce monde, Jésus nous indiqua comment devenir riches à l’égard de Dieu. — Luc 18:24 ; 12:21.
Plutôt que d’acquérir des richesses sur la terre, les chrétiens doivent amasser des trésors dans le ciel. Jésus dit à ses disciples : “ Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de (son poteau de torture, NW), et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ” — Mat. 16:24-26.
Ces paroles de Jésus doivent avoir un son étrange pour beaucoup de personnes qui se disent chrétiennes, étant donné que l’enseignement qu’elles reçoivent de leurs conducteurs religieux exprime tout le contraire, à savoir, qu’en appliquant les principes du christianisme à ses difficultés personnelles, on peut s’attendre à réaliser les bonnes choses matérielles de cette vie.
Enfin, eu égard au fait que l’importante prophétie de Jésus, rapportée dans Matthieu, au chapitre 24 Mt 24, montre que nous vivons dans les derniers jours, comparables à ceux de Noé, le christianisme appliqué demande que nous prenions garde à ses instructions pour fuir en toute hâte, hors de ce vieil ordre de choses, vers les montagnes, la “ terre ” de Dieu nouvellement née, que nous cherchions refuge dans l’“ arche ” moderne, le nouvel ordre de choses, et que nous nous associions avec ses habitants, la société du Monde Nouveau. Quelle folie, par conséquent, pour des chrétiens, de se préoccuper de la popularité et du succès dans un monde condamné par Dieu !
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Pour être heureux, il faut bannir toute tendance à murmurerLa Tour de Garde 1955 | 15 juillet
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Pour être heureux, il faut bannir toute tendance à murmurer
“ Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! ” — Luc 11:28.
1. De quelle manière Jéhovah est-il heureux ? Comment l’homme peut-il, lui aussi, acquérir le bonheur ?
JÉHOVAH est le Dieu bienheureux (I Tim. 1:11). Il est heureux parce qu’il est complètement voué à la justice et qu’il apporte, avec amour, le bonheur à ses créatures. Il a pris toutes les dispositions nécessaires pour que les hommes vivent dans le bonheur sur la terre et, dans ce dessein, il leur accorde ce dont ils ont besoin. Pour acquérir le véritable bonheur, l’homme doit seulement écouter l’instruction que Dieu lui donne et y conformer sa vie.
2. Pourquoi le bonheur ne règne-t-il pas dans le présent ordre de choses ?
2 Qui niera que le présent ordre de choses est accablé de malheurs et de souffrances ? Il offre d’innombrables sujets de plainte. Les maux qui l’assaillent réalisent cette prophétie d’Apocalypse 12:12 : “ Malheur à la terre et à la mer ! car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps. ” Cette prédiction s’est vérifiée : “ Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. ” (II Tim. 3:1). Quelques hommes politiques affirment que le peuple n’a jamais connu vie meilleure, mais, en réalité, la plupart des hommes tremblent devant la menace d’une guerre nucléaire, les vagues de crimes et les maladies redoutées qui étendent leurs ravages en dépit des découvertes scientifiques les plus récentes. Leurs réactions reflètent l’esprit de mécontentement qui règne dans le présent ordre de choses.
3. Comment le bonheur est-il maintenant répandu ? Qu’en résulte-t-il ?
3 Jéhovah, qui est désintéressé dans son bonheur, fait proclamer la glorieuse bonne nouvelle. Elle est actuellement prêchée dans toute la terre, pour servir de témoignage (Mat. 24:14). Quelques-uns, décrits dans Ézéchiel 9:4 comme des “ hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent ”, entendent parler du message et sortent du présent ordre de choses. Ils se mettent à renouveler leur esprit et subissent un changement de personnalité qui leur fait connaître l’état de bonheur de Dieu (Rom. 12:2 ; Éph. 4:24, 31, 32). Ainsi, quand un homme parvient à comprendre et à apprécier la vérité de la Parole de Dieu, sa façon d’envisager la vie change complètement. Il éprouve une grande joie. Il a de nouveaux amis, les témoins de Jéhovah, qui forment une société de gens heureux. Ceux-ci connaissent l’accroissement et la prospérité spirituelle. Ils approfondissent de jour en jour leur connaissance des principes du mode de vie du Monde Nouveau et s’efforcent de les appliquer dans leur vie. Ils rayonnent d’optimisme et d’enthousiasme. Ils ont certes toutes les raisons d’être heureux !
4. Les perspectives s’ouvrant devant ceux qui entendent la Parole de Dieu leur donnent-elles des raisons de se plaindre ?
4 Les dispositions que Jéhovah a prises pour que de telles personnes connaissent un bonheur éternel dans le monde nouveau constituent vraiment une “ espérance bienheureuse ” (Tite 2:13). La pénible situation des derniers jours où la maladie, la douleur et la mort introduites par nos premiers parents continuent leurs ravages,
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