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  • Les conséquences de l’alcoolisme
    Réveillez-vous ! 1978 | 22 avril
    • Les lésions cérébrales

      Au bout d’un certain temps, l’abus de boisson détruit les cellules cérébrales qui, à la différence des autres, ne se régénèrent pas.

      L’autopsie d’alcooliques chroniques a montré une destruction massive des cellules cérébrales. Ces lésions engendrent ou aggravent certains troubles mentaux au nombre desquels figurent la paranoïa, forme de folie caractérisée par un complexe de persécutions, et la schizophrénie ou dédoublement de la personnalité. À titre d’exemple, dans les hôpitaux psychiatriques français, un lit sur trois serait occupé par un alcoolique.

      Au stade suivant, soit après un brusque sevrage ou après une privation importante d’alcool, ou encore après un excès de boisson, l’alcoolique peut faire une crise de delirium tremens. Celle-ci commence par de l’agitation, des tremblements de tout le corps, une perte de l’appétit et des nausées. Ensuite, le malade a de la fièvre et il erre sans but précis. Suivent alors des hallucinations au cours desquelles il croit voir des araignées, des rats et des mouches sortir des murs ou du sol.

      Ce délire, ou démence, est si terrifiant qu’il peut mener sa victime au suicide. Mais il produit également parfois une détérioration mentale irréversible et, une fois sur cinq, la mort.

      À un stade d’alcoolisme avancé, le malade doit se faire désintoxiquer, car sa vie est en jeu. Il doit cesser de boire suffisamment longtemps pour que son corps élimine toute trace d’alcool et revienne à peu près à la normale, ce qui peut demander des semaines, voire des mois. Mais certaines complications, telles que les lésions hépatiques ou cérébrales, peuvent être irréparables.

      Chez un jeune, l’état général se dégrade beaucoup plus vite, car son corps n’est pas assez développé (il n’a pas une taille suffisante) pour brûler l’alcool comme celui d’un adulte.

      Les victimes innocentes

      Au nombre des victimes particulièrement innocentes de l’alcool figurent les bébés. Une mère qui boit pendant sa grossesse risque de rendre son enfant anormal, retardé, ou les deux.

      Voici l’opinion du docteur Jaime Frias, directeur du service d’anomalies congénitales à l’université de Floride: “Les faits dont nous disposons nous permettent d’affirmer qu’une femme qui boit régulièrement de l’alcool durant sa grossesse risque une fois sur deux de mettre au monde un petit retardé mental, et une fois sur trois que son enfant souffre également de plusieurs malformations physiques.”

      Le docteur David Smith, professeur de pédiatrie à la Faculté de médecine de Washington, a dit: “L’alcool est actuellement le principal responsable des anomalies physiques qui apparaissent chez l’embryon humain.”

      D’ailleurs, des chercheurs ont signalé des naissances de bébés “ivres” dont le sang contenait plus d’alcool que le taux légal toléré chez un adulte dans plusieurs pays. On a même observé des états de manque chez des nouveau-nés.

      Voici, publié dans le Detroit News, un commentaire sur ces lésions infligées à des bébés: “Les médecins conviennent que ce syndrome a des conséquences irréparables et que nombre de ses victimes auront besoin de soins toute leur vie, soit à domicile, soit dans des institutions spécialisées.”

      Mais qu’entend-​on par “boire” quand on parle d’une future maman? Il y a diverses opinions. Pour le docteur Smith, cinq verres de boisson alcoolique par jour représentent la limite à partir de laquelle on “boit”. Par “verre”, on entend “un cocktail dans lequel il y a 28 grammes de whisky à 50 degrés”. Évidemment, c’est la même chose si on remplace le whisky par du vin ou de la bière.

      Cependant, le Medical World News disait dernièrement: “Alarmé par les preuves qui ne cessent de s’accumuler et selon lesquelles une consommation d’alcool, même modérée, peut faire du mal au fœtus, l’Institut américain contre les excès de boisson et l’alcoolisme, rappelant les mises en garde du gouvernement, a déconseillé fortement aux futures mères de boire plus de deux verres de boisson alcoolique par jour.” L’article ajoutait que les preuves sont “extrêmement convaincantes et très préoccupantes”.

      Sous quelque angle qu’on l’examine, l’alcoolisme coûte donc très cher. Malheureusement, de plus en plus de gens se tournent vers la boisson et le problème continue de s’aggraver.

      Que faire pour ne pas devenir alcoolique? Comment aider quelqu’un qui est déjà esclave de l’alcool?

  • Comment faire face à la menace de l’alcoolisme?
    Réveillez-vous ! 1978 | 22 avril
    • Comment faire face à la menace de l’alcoolisme?

      IL VAUT mieux prévenir que guérir l’alcoolisme. Il vaut beaucoup mieux savoir éviter le piège de l’alcool que d’y tomber pour en assumer les conséquences par la suite.

      Cette prévention devrait commencer dès l’enfance. Les parents ont donc la responsabilité de montrer à leurs enfants la bonne attitude à observer envers l’alcool. Tout ce que peuvent dire ou faire le père ou la mère a une influence énorme sur leur progéniture. S’ils savent se modérer sur la boisson et ne pas dépasser

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