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celles-là mêmes que la prophétie de Joël appelait “filles” et “esclaves femelles”. À compter de ce jour, les femmes chrétiennes qui bénéficiait de ces dons purent s’exprimer en des langues qu’elles ne comprenaient pas auparavant et ‘prophétiser’, sans nécessairement annoncer des événements importants à venir, mais en proclamant les vérités de la Bible. — Joël 2:28, 29; Actes 1:13-15; 2:1-4, 13-18; voir PROPHÉTESSE.
Dans les réunions de la congrégation
Dans certaines réunions, les femmes pouvaient prier ou prophétiser, à condition qu’elles portent une coiffure (I Cor. 11:3-16). En revanche, lorsque “la congrégation entière” s’assemblait en un même lieu en compagnie de “non-croyants”, c’est-à-dire, selon toute vraisemblance, au cours de réunions publiques (I Cor. 14:23-25), il fallait que les femmes “se taisent”. Si ‘elles voulaient apprendre quelque chose, elles devaient questionner à la maison leur propre mari, car il était honteux pour une femme de parler dans une congrégation’. — I Cor. 14:31-35.
Si elle n’était pas habilité à enseigner dans une réunion de la congrégation, la femme pouvait cependant instruire, au-dehors, ceux qui désiraient apprendre la vérité biblique et la bonne nouvelle au sujet de Jésus Christ (comparez avec Psaume 68:11). Elle était également autorisée à ‘enseigner ce qui est bien’ aux femmes plus jeunes (et aux enfants) de la congrégation (Tite 2:3-5). Toutefois, elle n’avait pas le droit de prendre l’autorité sur l’homme ni de contester ce que les hommes disaient, dans les réunions de la congrégation par exemple. Elle devait se rappeler ce qui était arrivé à Ève, ainsi que les propos par lesquels Dieu définit la condition de la femme après le péché du premier couple. — I Tim. 2:11-14; Gen. 3:16; voir PHŒBÉ.
Au foyer
Au sein de la congrégation chrétienne, il convenait que chaque homme marié n’ait qu’une seule épouse en vie (I Cor. 7:2; I Tim. 3:2). Les Écritures décrivent la femme comme “un vase plus faible, le vase féminin”, et son mari doit la traiter en conséquence (I Pierre 3:7). Elle jouit de nombreux privilèges; par exemple, elle prend part à l’éducation des enfants et s’occupe généralement de son intérieur, tout en se soumettant à la direction et à l’approbation de son mari dans ce domaine (I Tim. 5:14; I Pierre 3:1, 2; Prov. 1:8; 6:20; chap. 31). Les femmes sont dans l’obligation de se soumettre ainsi à leur mari, qu’il soit chrétien ou non (Éph. 5:22-24). Par ailleurs, l’épouse ne devrait pas priver son mari du droit conjugal, car, tout comme lui, elle “n’a pas pouvoir sur son propre corps”. — I Cor. 7:3-5.
Sa parure
Dans son ensemble, la Bible ne condamne pas le port de beaux vêtement ou de bijoux, mais elle exhorte les chrétiennes à se laisser guider en cette affaire par la modestie et la décence. Les apôtres montrent que la tenue des femmes doit être “bien arrangée”, et ils les invitent à se parer “de modestie et de bons sens”. Elles ne devraient pas accorder la priorité à leur coiffure, aux ornements ou aux vêtements coûteux, mais à tout ce qui contribue à la beauté spirituelle, savoir les “œuvres bonnes”, “la personne cachée du cœur, dans le vêtement incorruptible de l’esprit calme et doux” et le fruit de l’esprit, afin que, peut-être, leur mari non croyant puisse être gagné au christianisme par leur seule conduite. — I Tim. 2:9, 10; I Pierre 3:1-6; comparez avec Proverbes 11:16, 22; 31:30.
S’adressant aux femmes soumises qui adoptent une conduite chaste, respectueuse et pieuse, l’apôtre Pierre déclare: “Vous êtes devenues les enfants [de Sara], si toutefois vous continuez à faire le bien sans craindre aucun sujet d’épouvante.” Ainsi, sans être issues, selon la chair, de la fidèle Sara, ces épouses se voyaient offrir de merveilleuses perspectives, à condition de l’imiter. En effet, Sara eut le privilège de donner le jour à Isaac et d’être ainsi comptée parmi les ancêtres de Jésus Christ, la “postérité” principale d’Abraham (Gal. 3:16). Dès lors, les femmes chrétiennes qui, figurément parlant, se montrent filles de Sara, même vis-à-vis de leur mari non croyant, peuvent espérer une belle récompense de la part de Dieu. — I Pierre 3:6; Gen. 18:11, 12; I Cor. 7:12-16.
LES FEMMES QUI SERVAIENT JÉSUS
Plusieurs femmes connurent de grands privilèges pendant le ministère terrestre de Jésus. Il ne s’agissait cependant pas des privilèges que reçurent les douze apôtres ou les soixante-dix évangélisateurs (Mat. 10:1-8; Luc 10:1-7). Toutefois, quelques femmes servaient Jésus de leur avoir (Luc 8:1-3). Une femme l’oignit peu avant sa mort et, pour cet acte, Jésus promit que partout où la bonne nouvelle serait prêchée dans le monde entier, on raconterait “aussi, en mémoire d’elle, ce que cette femme a fait”. (Mat. 26:6-13; Jean 12:1-8.) Jésus apparut spécialement à des femmes le jour de sa résurrection, et certaines étaient aussi présentes lors de ses apparitions ultérieures. — Mat. 28:1-10; Jean 20:1-18.
AU SENS FIGURÉ
Dans plusieurs passages de la Bible, les femmes symbolisent des congrégations ou des organisations humaines. Elles représentent également des nations ou des villes, comme Moab (Jér. 48:41), l’Égypte (Jér. 46:11), Rabbah d’Ammon (Jér. 49:2), Babylone (Jér. 51:13) et Babylone la Grande, ville symbolique (Rév. 17:1-6). La congrégation du Christ, qui est présentée comme son “épouse”, est aussi décrite par l’expression “la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem”. — Jean 3:29; Rév. 21:2, 9; 19:7; comparez avec Éphésiens 5:23-27; Matthieu 9:15; Marc 2:20; Luc 5:34, 35.
Jéhovah s’adressa à la congrégation ou nation d’Israël comme à sa “femme”, se présentant lui-même comme son “propriétaire et époux”, à cause de l’alliance de la Loi qui l’unissait à elle. C’est de cette façon qu’il parle à Israël dans les prophéties relatives à son rétablissement. Parfois, il s’adresse ainsi à Jérusalem, la capitale, dont les “fils” et les “filles” (És. 43:5-7) figurent les membres de la nation d’Israël. — És. 51:17-23; 52:1, 2; 54:1, 5, 6, 11-13; 66:10-12; Jér. 3:14; 31:31, 32.
La “femme” en Genèse 3:15
Lorsque Dieu prononça son verdict sur Adam et Ève, les ancêtres de toute l’humanité, il promit que la “femme” donnerait naissance à une postérité qui écraserait la tête du serpent (Gen. 3:15). C’était là un “saint secret” que Dieu avait l’intention de révéler en temps voulu (Col. 1:26). Le contexte dans lequel s’inscrit cette promesse nous fournit certains indices sur l’identité de la “femme”. La postérité appelée à écraser la tête du serpent devait être suprahumaine, car, d’après les Écritures, ces paroles ne visaient pas un serpent réel. En Révélation 12:9, nous lisons en effet que le “serpent” n’est autre que Satan le Diable, un être spirituel. Dès lors, la “femme” de la prophétie ne pouvait être une simple femme, comme Marie, la mère de Jésus. Nous le comprendrons mieux encore grâce aux paroles de Paul, consignées en Galates 4:6, 7, 21-31; voir POSTÉRITÉ.
Dans ce passage, l’apôtre parle de la femme libre d’Abraham et de sa concubine Agar. Il explique qu’Agar correspond à la Jérusalem terrestre, soumise à l’alliance de la Loi, dont les “enfants” sont les membres de la nation juive. En revanche, Sara correspond à la “Jérusalem d’en haut”, qui était la mère spirituelle de Paul et de ses frères engendrés de l’esprit,. Par conséquent, elle devait être la “mère” céleste du Christ, l’aîné de tous ses frères spirituels. En outre, tous seraient engendrés par Jéhovah, leur Père, qui avait pour ainsi dire épouse la “Jérusalem d’en haut”, afin de donner le jour aux chrétiens engendrés de l’esprit. — Héb. 2:11, 12.
Dès lors, la logique et les Écritures attestent que la “femme” dont il est question en Genèse 3:15 est de naturelle spirituelle. De plus, tout comme “l’épouse” ou “femme” du Christ n’est pas une selle femme, mais un corps composé de nombreux membres spirituels (Rév. 21:9), de même la “femme” qui met au monde les fils spirituels de Dieu, donc l’‘épouse’ de Dieu (laquelle était évoquée prophétiquement dans les propos d’Ésaïe et de Jérémie que nous avons cités plus haut), serait, elle aussi, composée de nombreux êtres spirituels. Il s’agirait d’un groupe de personnes, d’une organisation céleste.
Cette femme est décrite dans la vision de Jean, vision couchée par écrit dans le chapitre 12 de la Révélation. Jean la vit enfanter un fils, un chef “qui doit faire paître toutes les nations avec une baguette de fer” (Comparez avec Psaumes 2:6-9; 110:1, 2.) Il contempla cette vision bien après la naissance humaine de Jésus et l’onction qui lui fut conférée en sa qualité de Messie. Puisqu’elle concerne manifestement la même personne, cette vision ne pouvait représenter la naissance humaine de Jésus, mais un autre événement qui le concernait, savoir son intronisation dans la puissance du Royaume. Il s’agissait donc de la naissance du Royaume messianique de Dieu.
Plus loin, nous lisons que Satan persécute la “femme” et fait la guerre au “reste de sa postérité”. (Rév. 12:13, 17.) Puisque la “femme” est céleste et que Satan a été au préalable précipité sur la terre (Rév. 12:7-9), il ne peut atteindre les êtres célestes qui composent la femme, mais il peut, en revanche, s’en prendre au reste de sa “postérité” ou de ses enfants, savoir les “frères” de Jésus Christ qui sont encore sur la terre. C’est ainsi qu’il persécute la “femme”.
D’autres “femmes”
Après avoir averti les Israélites du malheur qui s’abattrait sur eux à cause de leur infidélité, Jéhovah fit la déclaration suivante, par le truchement de son prophète Ésaïe: “Et sept femmes saisiront bel et bien un seul homme en ce jour-là, en disant: ‘Nous mangerons notre propre pain et nous porterons nos propres manteaux; seulement, puissions-nous être appelées de ton nom pour enlever notre opprobre!’” (És. 4:1). Dans les deux versets précédents (És. 3:25, 26), Dieu montra que les hommes d’Israël tomberaient à cause de la guerre. Par ces paroles il avertissait donc les Israélites des ravages que la situation provoquerait sur les effectifs de leur nation. La pénurie d’hommes serait telle que plusieurs femmes devraient se saisir d’un seul homme. Elles se contenteraient de porter son nom et de recevoir quelques attentions de sa part, même s’il leur fallait les partager avec d’autres femmes. Elles seraient disposées à accepter la polygamie ou le concubinage pour participer aussi peu que ce fût à la vie d’un homme. C’est ainsi qu’elles enlèveraient dans une certaine mesure l’opprobre qui résultait de leur veuvage, de leur célibat ou de la privation d’enfants.
Dans une prophétie destinée à réconforter Israël, Jéhovah déclare: “Jusqu’à quand te dirigeras-tu de-ce de-là, ô fille infidèle? Car Jéhovah a créé une chose nouvelle sur la terre: une simple femelle tournera autour d’un homme valide.” (“La femme fait la cour à l’homme”, TOB) (Jér. 31:22). Jusque-là, la nation d’Israël, qui était admise dans des relations “conjugales” avec Jéhovah en raison de l’alliance de la Loi, s’était dirigée “de-ci de-là” par infidélité. Mais, à présent, Jéhovah invite la “vierge d’Israël” à dresser des repères routiers et des poteaux indicateurs qui l’aideront à revenir, et il l’encourage à fixer son cœur sur la grande route du retour (v. 31:21). Il mettra son esprit en elle pour la rendre encore plus impatiente de revenir. Ainsi, tout comme une femme tourne autour de son mari pour renouer de bonnes relations avec lui, ainsi Israël tournerait autour de Jéhovah pour retrouver les bonnes relations qui l’unissaient à son Époux céleste.
La prophétie de Daniel décrit le “roi du nord” en ces termes: “Il n’aura pas égard au dieu de ses pères; et il n’aura égard ni au désir des femmes, ni à aucun autre dieu, mais il se grandira au-dessus de tous. Cependant, à sa place, il donnera gloire au dieu des forteresse”. (Dan. 11:37, 38). Dans ce texte, les “femmes” peuvent représenter les nations plus faibles qui sont devenues “servantes” du “roi du nord”, tels des vases plus faibles. Elles ont leurs dieux qu’elles désirent adorer, mais le “roi du nord” les méprise et préfère rendre hommage à un dieu militariste.
Les “sauterelles” symboliques
Dans la vision des “sauterelles” symboliques consignée en Révélation 9:1-11, ces insectes “avaient des cheveux comme des cheveux de femmes”. Conformément au principe bibliques qui veut que les cheveux longs de la femme constituent un signe de soumission à son mari et chef, les cheveux de ces “sauterelles” symboliques doivent indiquer que ceux qu’elles représentent sont soumis à celui qui est, selon la prophétie, leur roi et chef. — Voir ABADDON.
Les “cent quarante-quatre mille” qui “ne se sont pas souillés avec des femmes”
Les cent quarante-quatre mille qui, selon la Révélation, se tiennent debout sur le mon Sion en compagnie de l’Agneau ont été, lisons-nous, “achetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes; en effet, ils sont vierges”. Ces gens semblent jouir d’une intimité sans pareille avec l’Agneau, puisqu’ils sont les seuls à connaître à fond le “chant nouveau”. (Rév. 14:1-4.) Cela laisse à penser qu’ils composent l’“épouse” de l’Agneau (Rév. 21:9). Puisqu’ils se tiennent avec l’Agneau sur le mont Sion céleste, ce sont des êtres spirituels. Par conséquent, leur ‘virginité’ et le fait qu’ils “ne se sont pas souillés avec des femmes” ne signifient pas qu’ils n’ont jamais été mariés, car les Écritures n’interdisent pas le mariage aux humains destinés à devenir cohéritiers de Christ (I Tim. 3:2; 4:1, 3). Il ne faudrait pas non plus en déduire que les 144 000 étaient tous des hommes, car “il n’y a ni mâle ni femelle” en ce qui concerne les relations spirituelles qui unissent les cohéritiers de Christ (Gal. 3:28). Les femmes dont il est question doivent donc être symboliques. Il s’agit sans doute d’organisations religieuses, telles que Babylone la Grande et ses ‘filles’. En effet, si ces chrétiens se ralliaient à ces organisations de la fausse religion et participaient à leurs actes, ils ne pourraient être trouvés sans tache (Rév. 17:5). Cette description symbolique s’accorde avec la prescription de la Loi qui voulait que le grand prêtre d’Israël n’épouse qu’une vierge, car Jésus Christ, lui, est le Grand Prêtre de Jéhovah par excellence. — Lév. 21:10, 14; II Cor. 11:2; Héb. 7:26.
À propos du terme “femme”, que Jésus employait en s’adressant à sa mère, voir MARIE No 1 (Jésus la respectait et l’aimait).
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FEMME LIBRE
Voir LIBERTÉ.
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FENÊTRE
{Article non traduit.}
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FER (ACIER)
L’un des plus anciens métaux connus de l’homme. Aujourd’hui, on le considère comme le plus abondant, le plus utile et le moins cher de tous les métaux. Quantitativement, c’est le quatrième élément de l’écorce terrestre, et on pense que le noyau de la terre doit être composé de fer à près de quatre-vingt-dix pour cent. Pourtant, le fer à l’état pur est rare dans le commerce. La fonte contient environ trois pour cent de carbone, ainsi que d’autres éléments en petites quantités. Le fer forgé, lui, renferme beaucoup moins de carbone (Job 40:18). Les nombreuses variétés d’acier ne sont que des alliages de fer et de carbone auxquels on ajoute d’autres métaux pour leur donner des caractéristiques particulières (II Sam. 22:35; Job 20:24; Ps. 18:34; Jér. 15:12). Comme les fourneaux et les procédés de fusion des métaux étaient rudimentaires aux temps bibliques, le fer n’était jamais totalement purifié; il contenait toujours du carbone et d’autres éléments. Tubal-Caïn, qui vécut au quatrième millénaire avant notre ère, fut le premier homme connu pour avoir forgé et travaillé le fer (Gen. 4:22). Étant donné que le fer s’oxyde et se corrode facilement, il est remarquable que l’on ait trouvé des objets en fer qui datent de trois mille ans ou plus. On a également découvert d’anciens instruments en acier.
L’homme a employé très tôt la sidérolithe d’origine météorique. On a découvert dans des tombes égyptiennes des colliers dont le fer, comme sa composition l’a prouvé, était bien de cette provenance. Mais l’homme ne s’est pas limité à cette source d’approvisionnement. Il a extrait du sol des oxydes et des sulfures de fer pour les fondre, malgré la température très élevée que cette opération nécessitait (Job 28:2; Ézéch. 22:20; voir AFFINAGE, AFFINEUR). L’usage du fer demeura très limité par rapport à celui du cuivre et du bronze qui, eux, pouvaient être travaillés à froid. Cependant, on estimait certainement beaucoup ce métal en raison de sa grande résistance et de son utilité. En Daniel 2:32, 33, il est cité parmi des métaux précieux, tels que l’or, l’argent et le cuivre (comparez avec Ésaïe 60:17). Le fer faisait partie des dépouilles très appréciées des Israélites (Nomb. 31:22; Josué 6:19, 24; 22:8). Toutefois, ceux-ci ne devaient pas se contenter du fer pillé à la guerre. Moïse leur promit que lorsqu’ils entreraient en Palestine, ils trouveraient des gisements de fer, et il en fut bien ainsi (Deut. 8:9). D’après la Bible, le fer provenait aussi de Tarsis, de Védan, de Javan et d’Uzal. — Ézéch. 27:12, 19.
Pour conquérir la Terre promise, les Israélites durent affronter des chars de guerre armés de faux de fer (Josué 17:16, 18; Juges 1:19). À une certaine époque, durant la période des juges, “on ne trouvait pas de forgeron dans tout le pays d’Israël”. Aux jours de Saül, par suite d’une interdiction qui émanait des Philistins, seuls le roi et son fils Jonathan possédaient une épée; les Israélites étaient obligés d’apporter tous leurs instruments de métal aux Philistins pour les faire aiguiser (I Sam. 13:19-22). Cependant, quelques années plus tard, le roi David put rassembler d’énormes quantités de fer pour la construction du temple. Sous le règne de Salomon, on apporta en contribution “du fer valant cent mille talents” ou, selon de nombreuses traductions, “cent mille talents de fer”. — I Chron. 22:14, 16; 29:2, 7.
Le fer servait à fabriquer toutes sortes d’objets: des outils (Nomb. 35:16; Deut. 27:5; II Sam. 12:31; I Rois 6:7; I Chron. 20:3; És. 10:34; Amos 1:3; I Tim. 4:2), des clous (I Chron. 22:3), des poêles (Ézéch. 4:3), des stylets (Job 19:24; Jér. 17:1), des portes (Actes 12:10), des armes et des armures (Juges 4:3, 13; I Sam. 17:7; II Sam. 23:7; Job 20:24), des barres de prison et des entraves (Ps. 105:18; 107:10, 16; 149:8; És. 45:2) et même des faux dieux. — Dan. 5:4.
Le fourneau de fer symbolise l’oppression cruelle et intenable (Deut. 4:20; I Rois 8:51; Jér. 11:4); le joug de fer, un esclavage dont on ne peut s’affranchir (Deut. 28:48; Jér. 28:13, 14). Au sens figuré, le fer représente la dureté (Lév. 26:19; Deut. 28:23), l’obstination (És. 48:4; Jér. 6:28), la force (Jér. 1:18; Dan. 7:7; Rév. 9:9), le pouvoir royal et l’autorité judiciaire. — Ps. 2:9; Rév. 2:27; 12:5; 19:15.
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FERMENT
Voir LEVAIN.
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FER ROUGE (MARQUES AU)
(gr. stigmata, marques faites au fer rouge, flétrissures, tatouages).
Chez certains peuples païens, on faisait des marques au fer rouge de formes diverses sur le corps des esclaves pour les empêcher de s’enfuir. Paul parle de ces marques au fer rouge en I Timothée 4:2. Les idolâtres portaient parfois le nom, l’emblème ou l’image de leur dieu sur le corps pour montrer qu’ils lui étaient consacrés. En revanche, la Loi mosaïque interdisait aux Israélites de se mutiler de la sorte (Lév. 19:28). Sous la
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