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Quand la femme doit-elle se couvrir ?La Tour de Garde 1964 | 1er août
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respect envers la fonction de chef que son mari devrait remplir, elle évitera de se rendre coupable de rébellion contre l’ordre établi par Jéhovah. Par exemple, même si la chrétienne a un très mauvais mari, elle ne devrait jamais parler de lui en termes de mépris.
15. Quels exemples d’hommes qui souffrirent injustement les femmes vouées peuvent-elles suivre ?
15 La femme qui est mariée à un homme avec qui elle s’entend difficilement, ou dont le mari agit brutalement, pourra trouver un réconfort en examinant l’exemple de Jésus. Relisons les premiers mots du troisième chapitre de I Pierre : “Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos maris.” Pareillement à quoi ? Entre autres, Pierre vient de parler des domestiques chrétiens qui souffrent injustement à cause de Jésus, qui nous a laissé un modèle à suivre lorsque nous sommes dans les souffrances. Pierre écrivit au sujet de Jésus : “Quand il était injurié, il ne rendait pas l’injure. Quand il souffrait, il ne menaçait pas, mais il s’en remettait sans cesse à celui qui juge avec justice.” Aussi, les femmes qui sont traitées injustement peuvent, à l’exemple de Jésus et de ces domestiques chrétiens, s’en remettre à Jéhovah, qui récompensera en temps voulu leur conduite fidèle. — I Pierre 2:18-23, MN.
16. a) De quelle sorte de soumission Pierre parle-t-il, en donnant quels bons conseils ? b) Tout en accordant à son mari une soumission relative, quelles sont les deux choses dont la chrétienne doit tenir compte, et quelle sera sa détermination ?
16 Mais parfois ces domestiques devaient se soumettre à des maîtres qui étaient “difficiles à satisfaire”. À ce propos, l’apôtre ajoute : “Car si quelqu’un, par motif de conscience envers Dieu, ne se laisse pas abattre par des choses pénibles et souffre injustement, c’est là une chose agréable. Car quel mérite y a-t-il si, souffletés pour avoir péché, vous l’endurez ? Mais si, en faisant le bien, vous souffrez, et que vous l’enduriez, c’est là une chose agréable auprès de Dieu.” (I Pierre 2:18-20, MN). Tout comme les serviteurs vis-à-vis de leur maître, les femmes ne doivent à leur mari qu’une soumission relative, puisqu’elles doivent tenir compte d’une part de la volonté de Dieu, d’autre part de leur conscience. Quand bien même son mari serait difficile à satisfaire, voire opposé à sa position de chrétienne vouée, la femme-ministre demeurera toujours fidèle au vœu qu’elle a fait d’accomplir la volonté de Jéhovah. Cependant, elle s’efforcera aussi de se tenir à sa place auprès de son mari, conformément à l’ordre établi par Jéhovah, même si cela est parfois très difficile.
17. Par quelle conduite une chrétienne peut-elle gagner à la vérité son mari non croyant ?
17 Heureusement, tous les maris ne sont pas mauvais à ce point-là. Il arrive souvent qu’un mari soit simplement indifférent à l’égard de la vérité et ne manifeste aucun désir de prendre rang dans la société du monde nouveau. Que faire dans ce cas ? Souvenez-vous de ce que nous avons lu précédemment dans I Pierre 3:1, 2 (MN) : “Vous, femmes, soyez soumises à vos maris, afin que, s’il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, ayant été témoins oculaires de votre conduite chaste avec profond respect.” En effet, s’il est une chose capable de gagner de tels maris à la vérité, c’est bien la conduite de leurs femmes, qui se soumettent fidèlement et avec un profond respect. — I Cor. 7:16.
18. Grâce à sa fidélité et à sa soumission, que conservera l’épouse chrétienne, et qui en recevra une grande bénédiction ?
18 Grâce à sa fidélité sous ce rapport, la chrétienne gardera sa beauté spirituelle aux yeux de Jéhovah et de la congrégation chrétienne. L’homme voué qui possède une telle femme devrait être plein de reconnaissance, car elle est vraiment sa “gloire”. Si son mari n’a pas encore accepté la vérité, la chrétienne gardera sa conduite chaste et son profond respect à son égard, car il se peut qu’un jour il s’aperçoive qu’il a une femme exemplaire, et que cela l’amène à accepter la vérité. Quelle grande bénédiction cela serait pour lui et pour sa femme !
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La coiffure et les activités de la congrégationLa Tour de Garde 1964 | 1er août
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La coiffure et les activités de la congrégation
1, 2. Comment une coiffure peut-elle mettre en valeur la beauté de la chrétienne, et quelles questions relatives à la nécessité de se couvrir allons-nous examiner à présent ?
UNE coiffure seyante peut faire beaucoup pour mettre en valeur la beauté naturelle et la grâce d’une femme. Quand la chrétienne se couvre en signe de sa soumission, elle rehausse sa beauté spirituelle, qui prime l’attrait physique. Certes, elle ne portera pas dans ce but une “création” fantaisiste qui attire trop les regards, néanmoins rien ne l’empêche de se couvrir de façon à améliorer son allure, tout en restant modeste.
2 Dans l’article précédent (au paragraphe 3), trois situations ont été évoquées qui exigent le port d’une coiffure comme signe de la soumission chrétienne. Ayant discuté à fond le premier cas, abordons à présent les deux autres. Ils concernent les activités de la femme dans le cadre de la congrégation.
3. a) Quand une sœur va de porte en porte avec un frère, doit-elle se couvrir, et pourquoi ? b) Que faut-il cependant garder présent à l’esprit ?
3 Examinons d’abord le ministère du champ que les témoins de Jéhovah accomplissent en allant de maison en maison, en revisitant ceux qui s’intéressent à leur message, et en conduisant des études bibliques à domicile. Par exemple, si la chrétienne accompagne aux portes un frère voué et qu’elle prononce des sermons, doit-elle se couvrir ? Non, il semble qu’il n’existe aucune raison biblique qui exigerait le port d’une coiffure en cette circonstance. La femme-ministre ne fait qu’accomplir sa mission d’annoncer la bonne nouvelle (Mat. 24:14). Elle n’usurpe pas la position du frère. Celui-ci, qui sera peut-être le serviteur de circonscription ou le surveillant de la congrégation locale, l’accompagne pour l’aider dans l’accomplissement de son ministère et non pour se faire enseigner par elle. Il en serait de même s’ils faisaient de nouvelles visites ensemble. Gardons cependant présent à l’esprit qu’il s’agit d’une question de conscience. Une sœur pourrait estimer qu’il est de son devoir de se couvrir en de telles circonstances. Il n’y aurait aucune objection à ce qu’elle le fasse, si sa conscience lui dit de le faire.
4. a) Est-il permis à une sœur de dire une prière en présence d’un frère voué ? b) Pourquoi une sœur qui conduit une étude biblique en présence d’un frère voué doit-elle se couvrir ?
4 Quant à l’activité des études bibliques, la situation n’est pas tout à fait pareille. Si un frère voué accompagne une sœur à une étude biblique à domicile, il fera les prières lui-même, car une sœur ne doit jamais prier en présence d’un frère voué, même la tête couverte, à moins qu’il n’y ait une raison exceptionnelle, telle qu’une infirmité qui empêche le frère de parler. Mais pour les besoins de sa formation, la sœur peut conduire l’étude, à condition de se couvrir. Pourquoi la coiffure est-elle nécessaire ? Parce qu’il ne s’agit pas ici de simplement donner des sermons en allant de maison en maison ou en faisant de nouvelles visites. C’est une étude de la Bible organisée à l’avance et qui commence par une prière. Conduire une telle étude équivaut à présider une réunion à laquelle assiste un membre voué de la congrégation. Normalement, le frère voué présiderait lui-même
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