-
“Décharge-toi sur Jéhovah de ton fardeau” — mais comment?La Tour de Garde 1983 | 1er octobre
-
-
surveillant nos paroles et nos actes. Au lieu de retomber continuellement dans les mêmes errements, de ‘tourner en rond’ pour ainsi dire, nous nous efforcerons de faire des progrès et d’imiter l’apôtre Paul, en ‘bourrant notre corps de coups et en l’emmenant comme esclave’. Conformément au conseil de Jésus, nous voudrons ‘rester aux aguets et prier sans cesse’, car “l’esprit (...) est ardent, mais la chair est faible”. — I Corinthiens 9:27; Matthieu 26:41.
En résumé, comment pouvez-vous ‘vous décharger sur Jéhovah de votre fardeau’? En priant avec ferveur et persévérance, en vous nourrissant régulièrement de la Parole divine, en cherchant d’abord le Royaume de Dieu et en pratiquant l’autodiscipline. Si vous agissez ainsi, Jéhovah tiendra sa promesse: il vous soutiendra et ne vous laissera jamais chanceler.
-
-
Regard sur l’actualitéLa Tour de Garde 1983 | 1er octobre
-
-
Regard sur l’actualité
Ève — L’égale ou le complément d’Adam?
“Lorsque Dieu a résolu de donner une compagne à l’homme pour qu’il ne soit plus seul, il a décidé de créer ‘une force égale à celui-ci’, un être doué de la même puissance que l’homme”, affirme David Freedman, un spécialiste en langues bibliques, dans la Revue d’archéologie biblique (angl.). Il s’appuie sur une nouvelle interprétation de deux mots hébreux contenus en Genèse 2:18, texte dont voici diverses traductions: “Il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie” (Bible catholique de Jérusalem); “Je lui ferai une aide digne de lui” (La Bible hébraïque, Rabbinat français); “Je lui ferai une aide semblable à lui” (Segond); “Je vais lui faire une aide qui soit son complément.” — Traduction du monde nouveau.
De toute évidence, l’idée que défend Freedman, à savoir que la femme a été faite ‘force égale à l’homme’, ne s’accorde pas avec le point de vue autorisé de la majorité des traducteurs de la Bible. Pour expliquer pourquoi ce verset a été rendu d’une manière aussi inhabituelle, Birger Pearson, traducteur et éditeur des Saintes Écritures, aurait dit qu’un tel changement “ne serait venu à l’esprit de personne jusqu’à ces derniers temps”, et qu’il faut y voir l’influence du mouvement de libération de la femme.
D’autres passages de la Parole inspirée de Dieu confirment que la femme a pour rôle d’être ‘l’aide et le complément’ de l’homme. Par exemple, l’apôtre Pierre n’a pas soutenu l’idée que la femme était faite ‘force égale à l’homme’, mais il donna cette exhortation: “Vous les maris, de même, continuez à demeurer avec elles [vos femmes] selon la connaissance, leur assignant de l’honneur comme à un vase plus faible, le vase féminin.” (I Pierre 3:7). Cependant, le rôle de complément départi à la femme ne fait nullement d’elle une créature inférieure. En réalité, elle a été dotée par Dieu de qualités qui complètent celles de l’homme. — I Corinthiens 11:3, 11, 12; Éphésiens 5:21-33.
Les relations familiales aujourd’hui
Sur la même page du New York Times, on pouvait lire dernièrement deux articles sur la famille. L’un d’eux, intitulé “L’infanticide en Chine”, fait état de “comptes rendus parus dans la presse chinoise” sur le meurtre de bébés du sexe féminin et sur les mauvais traitements infligés à leurs mères. Il rapporte que, par suite de la politique gouvernementale de régulation des naissances, “un nombre considérable de petites filles sont mortes massacrées, noyées ou abandonnées, et quantité de femmes ont subi des sévices cruels”.
L’autre article, intitulé “Aide financière aux parents”, soulève des objections à l’encontre du projet gouvernemental américain qui vise à réduire le coût des programmes médicaux et sociaux en demandant dans certains cas à une “personne majeure de soutenir financièrement un autre membre adulte de sa famille”. L’article alléguait notamment que “les enfants n’ont pas choisi leurs parents ni demandé à naître. Ils ne s’engagent pas par contrat à donner des soins quid pro quo [réciproques]”. Les gens ont bien assez de mal à préparer leur retraite et leurs vieux jours, dit l’article, sans devoir encore ‘s’encombrer’ de leurs parents âgés.
S’il est vrai que les journalistes sont libres de concevoir les relations humaines comme bon leur semble, ne peut-on pas expliquer d’une autre manière encore les mauvais traitements qu’on a infligés à des enfants et à leurs mères, ou l’indifférence dont sont victimes les parents âgés? Si. Dans une certaine mesure au moins, ces choses se produisent de nos jours parce que les hommes sont devenus “amis d’eux-mêmes” et qu’ils n’ont pas d’“affection naturelle”, ainsi que la Bible l’avait prédit. Une telle évolution prouve une fois de plus que nous vivons bien “les derniers jours” du présent système de choses. — II Timothée 3:1-3.
-