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  • Le monde : champ d’activité de Dieu
    La Tour de Garde 1964 | 15 mai
    • cet égard, l’apôtre Paul déclare, en parlant de Jésus :

      32 “[Dieu] l’a ressuscité d’entre les morts et (...) l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, bien au-dessus de tout gouvernement et de toute autorité et de toute puissance et de toute seigneurie et de tout nom qui est nommé, non seulement dans ce système de choses, mais aussi dans celui qui est à venir.” — Éph. 1:19-21, MN.

      33. À qui pouvons-​nous rendre gloire d’avoir prévu le système de choses à venir ?

      33 Nous devons rendre grâces à Jéhovah Dieu d’avoir prévu ce merveilleux système de choses nouveau soumis au Christ, car il y a pourvu selon son dessein éternel. Faisons nôtres ces paroles de l’apôtre Paul, qui donnent gloire à notre Dieu aimant et admirable : “À celui qui peut, selon sa puissance qui opère en nous, faire surabondamment plus que toutes les choses que nous demandons ou concevons, à lui soit la gloire par le moyen de la congrégation et par le moyen de Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles [littéralement, aux âges des âges]. Amen.” — Éph. 3:11, 20, 21, MN.

  • Pourquoi le champ de Dieu sera productif
    La Tour de Garde 1964 | 15 mai
    • Pourquoi le champ de Dieu sera productif

      1. Quel autre terme grec allons-​nous examiner à présent, et combien de fois figure-​t-​il dans les Écritures grecques chrétiennes ?

      À PRÉSENT que nous comprenons mieux comment les rédacteurs inspirés des Écritures grecques chrétiennes employèrent le mot aïôn, nous sommes mieux à même de distinguer ce terme de l’autre mot grec qui nous intéresse : kosmos. Ce mot est utilisé 187 fois par les écrivains inspirés, principalement par l’apôtre Jean, et chaque fois la version du roi Jacques (angl.) le rend par “monde”, sauf dans I Pierre 3:3, où elle le traduit par “parure”. Il en est de même de la Traduction du monde nouveau, qui rend kosmos 186 fois par “monde” et une fois (dans I Pierre 3:3) par “parure”. Cette exception s’explique quand on sait que le mot “cosmétique” vient du grec kosmêtikos, lui-​même un dérivé de kosmos.

      2. Pourquoi les Écritures inspirées ne parlent-​elles jamais d’un “nouveau kosmos” ?

      2 Il est intéressant de remarquer que les écrivains inspirés parlent de nouveaux cieux, d’une nouvelle terre et de la Nouvelle Jérusalem, mais qu’ils n’emploient jamais l’expression nouveau kosmos. La raison de cela nous apparaît clairement lorsque nous nous rendons compte que dans la Bible le terme kosmos implique ou concerne la famille humaine, la race humaine, les hommes. Or il n’y aura pas une nouvelle famille humaine sur la terre. L’humanité est rachetée. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, mourut en tant que sacrifice humain parfait afin de racheter pour l’humanité ce qu’Adam, homme parfait, perdit en Éden par son péché. — II Pierre 3:13 ; Apoc. 3:12 ; 21:1, 2.

      3. Quelle définition est donnée du mot kosmos ?

      3 L’emploi que Pierre fait du mot kosmos dans I Pierre 3:3, indique que la signification la plus simple de ce vocable est “arrangement” et aussi “parure, beauté, ornement”, parce que ce qui est bien arrangé est beau. Ainsi, dans les Écritures grecques chrétiennes, kosmos désigne souvent l’arrangement au milieu duquel vit toute l’humanité. Dans le même ordre d’idées, parfois les écrivains inspirés utilisent kosmos dans le sens de structure du milieu, l’arrangement des choses où l’homme est né, dans lequel il existe et auquel il doit accorder une considération et un respect relatifs. Cette structure des choses qui entourent les hommes et qui les affectent, a été érigée ici-bas, sur la terre. Examinons quelques exemples où kosmos est employé selon cette acception du terme.

      4-6. Quel est le sens du terme kosmos dans Jean 16:21 ; I Corinthiens 14:10, 11 et I Jean 3:17 ?

      4 Peu de temps avant de souffrir atrocement lui-​même, Jésus-Christ déclara à ses fidèles apôtres : “Une femme, quand elle enfante, s’attriste, parce que son heure est arrivée ; mais lorsqu’elle a donné le jour au petit enfant, elle ne se souvient plus de la tribulation, à cause de la joie de ce qu’un homme est né dans le monde [kosmos].” (Jean 16:21, MN). L’idée principale exprimée ici n’est pas que l’homme soit né dans la famille humaine, mais qu’un nouveau-né existe désormais dans un cadre ou structure de conditions humaines.

      5 En conseillant aux chrétiens d’éviter d’employer dans leurs réunions un langage que tous les auditeurs ne pourraient comprendre, l’apôtre Paul écrivit : “Il se peut qu’il y ait dans le monde tant de sortes de sons de langage, et cependant aucune sorte n’est dépourvue de sens. Si donc je ne comprends pas la valeur du son de langage, je serai un étranger pour celui qui parle, et celui qui parle sera un étranger pour moi.” (I Cor. 14:10, 11, MN). Ainsi, au milieu de cette structure ou arrangement des choses et des circonstances dans lesquelles les hommes se trouvent, il existe parmi les 2 796 langues et dialectes actuellement recensés, de nombreuses sortes de sons de langage, sans compter les autres sons, par exemple ceux qui sont produits par les instruments de musique. Mais tous ces sons font partie de l’expérience commune des hommes.

      6 Pour montrer, à l’aide d’une comparaison, qu’il ne faut pas manquer de manifester l’amour chrétien, l’apôtre Jean pose cette question : “Mais quiconque a les ressources de ce monde pour soutenir la vie et qui voit son frère dans le besoin, et cependant ferme devant lui la porte de ses tendres compassions, comment l’amour de Dieu demeure-​t-​il en lui ?” (I Jean 3:17, MN). Si le monde où il vit avec son frère fournit au chrétien les moyens de soutenir la vie, il doit faire preuve d’amour pratique et partager ses ressources avec son frère nécessiteux.

      7. D’après Jésus, qui est le chef de la présente structure extérieure des choses, et comment ce fait se trouve-​t-​il confirmé dans Luc 4:5-8 ?

      7 Peu de temps avant d’être livré à ses ennemis, Jésus-Christ démasqua le chef invisible de la présente structure extérieure des choses qui touchent tous les hommes. Il affirma : “Maintenant il y a un jugement de ce monde ; maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors. (...) Je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le chef du monde vient. Et il n’a pas de prise sur moi. (...) Le chef de ce monde est jugé.” (Jean 12:31 ; 14:30 ; 16:11, MN). Le chef invisible de ce monde n’avait pas plus de prise sur Jésus à la fin de son ministère terrestre comme Messie ou Christ, qu’au début, lorsqu’il s’y préparait. Au cours de cette préparation, Jésus jeûna pendant quarante jours dans le désert. “Puis l’ayant élevé, il lui montra en un instant tous les royaumes de la terre habitée ; et le Diable lui dit : ‘Je te donnerai toute cette autorité et leur gloire, parce qu’elle m’a été remise, et je la donne à qui je veux. Toi donc, si tu fais un acte d’adoration devant moi, elle t’appartiendra tout entière.’” Par cette proposition, Satan le Diable se disait l’invisible “chef de ce monde”, mais Jésus refusa de conclure ce marché avec lui. — Luc 4:5-8, MN.

      8. Comment Jésus, en tant qu’homme, put-​il vaincre le monde ?

      8 Avant même d’avoir quitté ce monde, Jésus l’avait vaincu en tant qu’homme de chair parfait. À propos de la dernière Pâque qu’il célébra avec ses apôtres, la Bible déclare : “Or, parce qu’il savait avant la fête de la pâque que, pour lui, son heure était venue de passer de ce monde au Père”, Jésus se mit à laver les pieds des apôtres (Jean 13:1-5, MN). Plus tard la même nuit, il leur dit : “Je suis sorti du Père et venu dans le monde. De plus, je quitte le monde et je m’en vais au Père. (...) Dans le monde, vous aurez des tribulations, mais prenez courage ! J’ai vaincu le monde.” (Jean 16:28, 33, MN). Il mit en pratique lui-​même ce qu’il leur avait dit auparavant, savoir : “Celui qui est épris de son âme la détruit, mais celui qui hait son âme en ce monde la sauvegardera pour la vie éternelle.” (Jean 12:25, MN). En sacrifiant sa vie ou âme humaine, Jésus se montra digne de recevoir la vie immortelle auprès de son Père céleste.

      9. Quelle autre définition est donnée du mot kosmos, et quel exemple est cité dans Luc 12:29, 30 ?

      9 On pourrait citer d’autres versets bibliques qui contiennent des exemples où le mot kosmos est employé dans le sens de structure extérieure des circonstances dans lesquelles tous les hommes sont nés (Mat. 16:26 ; 24:21 ; Jean 18:36 ; Rom. 5:12). Mais passons à un autre emploi du mot, un emploi proprement chrétien qui a dû sembler étrange aux païens. Cet usage original du terme kosmos consistait à l’employer pour désigner la masse des humains en dehors de la congrégation chrétienne et en opposition avec elle. Tel est le sens du mot dans le passage suivant, où Jésus ordonna à ses disciples de ne pas s’inquiéter au sujet de leurs besoins matériels : “Car toutes ces choses les nations du monde les recherchent avec ardeur, mais votre Père sait que vous avez besoin de ces choses.” — Luc 12:29, 30, MN.

      10. Citez des exemples bibliques de ce deuxième emploi du mot kosmos.

      10 Mettant en contraste ce monde-​là et ses disciples, Jésus affirma : “L’esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit ni ne le connaît. Vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous et qu’il est en vous. (...) Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez.” (Jean 14:17, 19, MN). Il prévint ses disciples que le monde les haïrait, en disant : “Si le monde vous hait, vous savez qu’il m’a haï avant de vous haïr. Si vous faisiez partie du monde, le monde serait épris de ce qui serait sien. Mais parce que vous ne faites pas partie du monde et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.” (Jean 15:18, 19 ; 7:7 ; I Jean 3:13, MN). Dans la dernière prière qu’il fit avec ses apôtres, Jésus dit à Dieu : “Je sollicite à leur sujet ; je ne sollicite pas au sujet du monde, mais au sujet de ceux que tu m’as donnés ; parce qu’ils sont à toi. (...) Je leur ai donné ta parole, mais le monde les a haïs, parce qu’ils ne font pas partie du monde, tout comme je ne fais pas partie du monde.” — Jean 17:9, 14, MN.

      11. Comment Paul, Jacques et Jean emploient-​ils le mot kosmos selon la définition donnée au paragraphe neuf ?

      11 Parce que le monde s’est détourné de Dieu et qu’il est hostile envers son peuple, l’apôtre Paul écrivit : “Dieu, par le moyen de Christ, réconciliait un monde avec lui, ne leur comptant pas leurs offenses, et il nous a remis la parole de la réconciliation. Nous sommes donc des ambassadeurs remplaçant Christ, comme si Dieu suppliait par nous. Comme remplaçants de Christ, nous supplions : ‘Devenez réconciliés avec Dieu.’” (II Cor. 5:19, 20 ; 7:10, MN). Le disciple Jacques aussi donna cet avertissement au sujet des hommes qui se sont éloignés de Dieu : “La forme de culte qui est pure et sans souillure au point de vue de notre Dieu et Père, la voici : s’occuper des orphelins et des veuves dans leur tribulation, et se garder de toute tache du monde.” “Adultères, ne savez-​vous pas que l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se constitue ennemi de Dieu.” (Jacq. 1:27 ; 4:4, MN). L’apôtre Jean en explique la raison en ces termes : “Nous savons que nous venons de Dieu et que le monde entier gît au pouvoir du mauvais.” (I Jean 5:19, MN). Aussi ne devons-​nous pas aimer ce monde-​là. — I Jean 2:15-17.

      LE CHAMP D’ACTIVITÉ DE DIEU

      12. Quelle est la troisième définition du mot kosmos, et comment ce terme est-​il employé en ce sens dans Jean 1:9, 10, 29 ?

      12 Selon un troisième emploi du vocable grec kosmos, ce terme désigne les hommes, la famille humaine considérée dans son ensemble, tout le genre humain sur la terre, la totalité des créatures humaines sans égard à leur condition morale ou ligne de conduite. Il s’agit des hommes eux-​mêmes, en tant que créatures de Dieu. Dans cette acception du terme, Jean 1:9, 10 (MN) déclare : “La vraie lumière qui donne la lumière à toute sorte d’homme allait venir dans le monde. Il était dans le monde, et le monde vint à l’existence par lui, mais le monde ne l’a pas connu.” C’est également en ce sens que Jean-Baptiste put s’écrier, en désignant Jésus-Christ : “Voyez l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !” — Jean 1:29 ; I Jean 2:2, MN.

      13. a) À la lumière de cette définition et de Jean 3:16, 17, expliquez la déclaration que firent les Samaritains de Sychar à propos de Jésus. b) De quel monde Jésus et ses disciples sont-​ils la lumière ?

      13 Faisant allusion aux hommes qui vivent dans le présent arrangement, Jésus déclara à un chef des Juifs nommé Nicodème : “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.” (Jean 3:16, 17, MN). Voilà comment les Samaritains de la ville de Sychar comprenaient la chose, car après que Jésus eut confessé à la Samaritaine qu’il était le Messie ou Christ et que les Samaritains l’eurent écouté, ils dirent : “Nous savons que cet homme est pour sûr le sauveur du monde.” Il était le sauveur non seulement des Juifs, mais encore des Samaritains et des autres races (Jean 4:42, MN). En harmonie avec ce fait, Jésus affirma publiquement devant les Juifs : “Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera en aucune façon dans les ténèbres, mais il possédera la lumière de la vie.” “Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.” (Jean 8:12 ; 9:5, MN). Ses disciples doivent, à leur tour, être la lumière du monde. — Mat. 5:14-16 ; Phil. 2:15.

      14. Qu’écrivit Pierre concernant Jésus, l’agneau sacrificiel ?

      14 Au sujet de Jésus, qui se présenta comme un agneau sacrificiel, l’apôtre Pierre écrivit : “Vous avez été délivrés (...) par un sang précieux, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, oui, celui de Christ. Certes, il était préconnu dès avant la fondation [grec, katabolê] du monde, mais il a été manifesté à la fin des temps pour vous.” — I Pierre 1:18-20, MN.

      15, 16. a) Quand eut lieu la “fondation du monde” ? b) Comment Jésus confirma-​t-​il cette pensée ?

      15 Or Jésus fut manifesté comme le Messie ou Christ au cours des années 29 à 33 de notre ère, “à la fin des temps” et non lors de la “fondation du monde”. Il s’ensuit que la “fondation du monde” eut lieu antérieurement. Mais quand ? Elle se produisit lorsqu’Adam et Ève, condamnés à mort, furent chassés du paradis d’Éden ou, plus particulièrement, quand Adam et Ève eurent des enfants qui pouvaient être délivrés de la condamnation de mort qu’ils avaient héritée d’Adam (Rom. 5:12, 13). D’après la Bible, Abel fut le premier membre de ce monde des hommes à se montrer digne d’être racheté.

      16 Que ce fût là la fondation du monde (kosmos), Jésus l’indiqua quand il déclara aux chefs des Juifs qui cherchaient à le faire mourir : “Vous êtes témoins des actes de vos pères et cependant vous leur donnez votre consentement, parce que ceux-ci ont tué les prophètes et vous, vous bâtissez leurs tombes. C’est pourquoi la sagesse de Dieu a dit : ‘Je leur enverrai des prophètes et des apôtres, et ils en tueront et persécuteront, afin que le sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la fondation du monde soit demandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a été tué entre l’autel et la maison [le temple].’” (Luc 11:48-51, MN). Jésus montra par là que l’effusion du sang de tous les prophètes depuis la fondation du monde, commença par Abel. Par conséquent, Abel vécut à la “fondation du monde”. Grâce à son sacrifice en tant qu’Agneau de Dieu, Jésus-Christ pouvait ôter le péché héréditaire de ce monde-​là des hommes. — Gen. 4:2-11, 25 ; Mat. 23:35 ; Héb. 11:4 ; 12:24.

      17, 18. a) Comment Jésus fut-​il “préconnu dès avant la fondation du monde” ? b) Comment Jéhovah révéla-​t-​il ce dessein dans Genèse 3:15 ?

      17 Mais dans ce cas, comment peut-​on dire que Jésus-Christ, le Fils céleste de Dieu, “était préconnu dès avant la fondation du monde” ? En ce sens que Jéhovah Dieu savait d’avance, avant le temps d’Abel, que son Fils bien-aimé serait l’Agneau de Dieu immolé pour racheter le monde des hommes. Tant qu’Adam et Ève étaient parfaits et sans péché dans le jardin d’Éden, Dieu n’avait pas besoin de prévoir le rachat du monde des hommes par le moyen d’un sacrifice humain parfait. Mais dès que ce premier couple humain eut péché, Dieu en eut connaissance ou apprit, puisque Adam et Ève se sentirent coupables et se cachèrent. Dieu leur fit confesser leur péché. Immédiatement, il forma le dessein de racheter le monde des descendants d’Adam et Ève. Il révéla ce dessein en déclarant au serpent qui représentait le Tentateur, Satan le Diable : “Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.” — Gen. 3:15.

      18 En disant “sa postérité”, c’est-à-dire la postérité de “la femme”, Dieu parlait particulièrement de son Fils unique, qui devint Jésus-Christ sur la terre. En prédisant la blessure de ce Fils au “talon”, Dieu faisait allusion à sa mort. Par sa mort, le Fils de Dieu prouva qu’il était parfaitement intègre, mais en même temps il mourut comme un agneau ou sacrifice rédempteur, l’“Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde [kosmos]”. Ainsi, d’après Genèse 3:15, le Christ “était préconnu” de Dieu avant que celui-ci ait prononcé sa sentence contre Ève et Adam, avant donc qu’il les ait chassés du jardin d’Éden et qu’Ève ait commencé à mettre au monde des enfants avec douleur. Ce fut donc avant la “fondation du monde”, c’est-à-dire du monde des hommes qui hériteraient le péché mais qui seraient rachetables grâce au sacrifice de la Postérité principale de la femme de Dieu. Ce fut avant que le fidèle Abel offrît en sacrifice des moutons de son troupeau, aux environs de l’an 3897 av. J.-C. Dès cette époque-​là, si longtemps avant sa mort ici-bas, Jésus-Christ “était préconnu” de Dieu son Père. — Gen. 22:1-18 ; Ex. 12:3-28 ; 29:38-42.

      19, 20. a) D’après Paul, qui fut choisi avec le Christ “avant la fondation du monde” ? b) Comment Dieu put-​il faire cela ?

      19 Utilisant exactement la même expression grecque que l’apôtre Pierre, l’apôtre Paul écrivit : “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, car il nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes, en union avec Christ, de même qu’il nous a choisis en union avec lui avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et sans tache devant lui, dans l’amour. Car il nous a prédestinés pour l’adoption par Jésus-Christ, comme fils pour lui-​même, selon le bon plaisir de sa volonté, (...) nous

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