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Pourquoi la libération de la femme ?Réveillez-vous ! 1972 | 8 septembre
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les points communs sont plus nombreux encore. Par exemple, en Europe comme aux États-Unis, les doléances sont les mêmes. Les femmes se plaignent d’être des citoyens de seconde zone, d’être victimes de discrimination dans le mariage, l’instruction, la formation professionnelle et l’emploi. Les revendications aussi sont les mêmes. Les femmes réclament un salaire égal pour un travail égal, des réformes en matière d’avortement, des crèches et des garderies.
Que faut-il penser de ces revendications ? Qu’y a-t-il de vrai dans ces doléances ?
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Qu’y a-t-il de vrai dans ces doléances ?Réveillez-vous ! 1972 | 8 septembre
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Qu’y a-t-il de vrai dans ces doléances ?
ON POURRAIT se contenter de hausser les épaules devant le mouvement de libération de la femme. C’est en effet l’attitude de bien des hommes qui estiment que ses promotrices sont d’éternelles mécontentes.
Cependant, un sage a écrit : “Celui qui répond avant d’avoir écouté fait un acte de folie et s’attire la confusion.” — Prov. 18:13.
Si vous étiez souffrant, que diriez-vous d’un médecin qui hausserait les épaules en vous accusant de vous plaindre à tort ? Ce que vous voulez, c’est qu’il analyse le problème et vous dise quels en sont la cause et le remède.
Un autre principe biblique dit : “Celui qui ferme son oreille au cri du pauvre criera lui-même et n’aura point de réponse.” — Prov. 21:13.
Le sage écoute donc. Il pèse le pour et le contre et agit en conséquence.
Les griefs sont-ils fondés ?
Si vous examinez l’Histoire sans préjugés, vous serez obligé d’admettre que les femmes ont toujours eu de nombreuses raisons de se plaindre.
De tout temps, ce sont principalement les hommes qui ont détenu les pouvoirs politique, économique et religieux. Le résultat a été une succession révoltante d’actes de violence. À propos de la Seconde Guerre mondiale, une encyclopédie (World Book Encyclopedia) déclare : “On estime que le nombre de morts, civils et militaires, a atteint un total de 55 millions (...). C’est parmi les civils que les pertes furent les plus lourdes (...) à cause des bombardements, des massacres, des migrations forcées, des épidémies et des privations.”
Bien sûr, rien ne dit que les choses se seraient mieux passées si les décisions avaient été prises par des femmes. Chaque fois que des femmes ont gouverné des nations, on n’a constaté aucune différence. Lisez l’histoire de Cléopâtre, reine d’Égypte, de Zénobie, reine de Palmyre, de Marie Tudor d’Angleterre (“Marie la sanglante”) ou de Marie Stuart. Leurs règnes n’ont amené aucune amélioration.
Le fait demeure toutefois que les hommes sont les principaux responsables des guerres. Les armes de guerre également sont surtout des inventions d’hommes. Les femmes ont vu leurs foyers détruits, leurs êtres chers tués ou mutilés. Et lors des grandes invasions, c’est par millions que des femmes furent brutalisées ou violées.
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