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Des loups en vêtements de brebisLa Tour de Garde 1965 | 1er septembre
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COMMENT LES RECONNAÎTRE
L’apôtre Paul fit connaître deux indices révélateurs de tromperie, à savoir, la perversion des paroles de vérité et l’absence de l’esprit de tendre affection. Pierre parle de paroles artificieuses et de l’introduction de sectes, de groupements d’hommes suivant d’autres hommes. Jude fait savoir que la déviation des principes élevés de la moralité, consignés dans la Bible, serait un signal de danger. Jean indique que la dénégation des relations véritables existant entre le Père céleste et son Fils, Jésus-Christ, serait une autre manifestation de tromperie antichrétienne. — I Jean 2:19, 22.
Les faits ont confirmé ces avertissements opportuns. Dès le milieu du premier siècle, de nombreux faux messies (Christs) ont surgi, dupant un grand nombre de Juifs. De temps à autre et jusqu’à notre époque, voire au cours de notre génération, des hommes se sont levés, se proclamant le Christ, pour tromper les soi-disant chrétiens trop crédules. Il ne faut pas non plus oublier la longue lignée des prétendus vicaires du Christ, assis sur un trône à Rome, qui ont attesté officiellement que la domination de leur Église était en réalité le règne millénaire prédit du Christ. Ils ont dit en effet : “Le temps voulu s’est approché”, et ils ont ainsi frustré l’attente de ceux qui, nombreux, espéraient en une réelle domination du Royaume, source de bénédictions pour tous les peuples. Ajoutez à cela la foule des chrétiens de nom qui ont fait passer leurs idées personnelles et leurs désirs égoïstes avant l’enseignement du Christ, et qui, dans une certaine mesure, ont usurpé la position du Christ, celle d’Enseignant autorisé de la congrégation chrétienne.
Puisque Jésus a dit : “En fait, donc, c’est à leurs fruits que vous reconnaîtrez ces hommes”, considérons les fruits de leurs actions égoïstes et mauvaises (Mat. 7:20). L’introduction de deux classes, le clergé et les laïques, parmi les “chrétiens” a frayé la voie à une domination des masses, dure, autocratique et dépourvue de tendresse et d’amour. Certains ont nié la naissance virginale de Jésus, tandis que d’autres ont substitué au clair enseignement de la suprématie de Dieu l’idée païenne d’une trinité de dieux coégaux, par laquelle ils ont contesté la véritable position et du Père et du Fils. Un chef prétendu chrétien du deuxième siècle aurait enseigné que “le chemin du salut éternel était ouvert seulement aux âmes qui ont commis toutes sortes d’atrocités et de méchancetés”. Des croisades et des guerres sanglantes et vaines ont été livrées au nom du Christ. De nombreuses philosophies païennes ont été mêlées aux enseignements de la Bible. C’est ainsi que les “chrétiens” de notre temps ont hérité une foule d’enseignements erronés et pervertis, tels que l’immortalité de l’âme humaine, le purgatoire, les tourments dans un enfer de feu, le célibat, le système d’institution humaine concernant les jeûnes et l’abstention d’aliments, pratiques qui sont toutes accompagnées d’un mépris extrême des exigences d’ordre moral consignées dans la Parole de Dieu.
Quel désaccord profond entre ces faux enseignements et l’ordre précis que le Christ donna à chacun de ses disciples : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint, les enseignant à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées.” (Mat. 28:19, 20). Incontestablement, il est vital pour tout adorateur sincère de Dieu de bien examiner ses croyances et ses fréquentations, car les pièges qui menacent actuellement la pureté de la foi de chaque individu se multiplient à l’excès.
COMMENT ÉVITER D’ÊTRE UNE PROIE
Puisque la déviation de ce qui est sain et vrai commence par des paroles perverties et artificieuses, et par des hommages peu sincères rendus aux saintes Écritures, il s’ensuit que, pour assurer notre protection, il nous faut avoir une foi solide en la Parole écrite de Dieu. La tradition ne suffit pas, pas plus qu’un texte biblique quelconque, détaché de son contexte, et dont l’interprétation contredit les autres enseignements lumineux de la Bible. Quelle que soit la chose qu’on vous demande d’accepter comme vraie, ne manquez pas de vous assurer qu’elle a un fondement solide dans les Écritures. Même en ce qui concerne le groupement religieux auquel vous adhérez actuellement, n’hésitez pas à examiner les fondements bibliques de ses enseignements. Pour cela, il vous faudra vous livrer à une étude assidue de la Parole de Dieu. Paul donna au jeune Timothée le conseil suivant : “Demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été convaincu, sachant de quelles personnes tu les as apprises et que, depuis ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est relative à Christ Jésus.” (II Tim. 3:14, 15). Par conséquent, si vous avez été enseigné dans les saintes Écritures, continuez de les étudier.
Il se peut que vous ayez entretenu l’idée que plus une organisation religieuse est ancienne, meilleure elle est, ou, plus ses adeptes sont nombreux, plus elle a de chances de posséder la vérité. L’ancienneté et le nombre ne déterminent pas la vérité et l’erreur. Dès sa naissance, il y a plus de 4 000 ans, l’empire mondial de la fausse religion d’inspiration babylonienne, qui a légué ses corruptions à des milliers de systèmes religieux des temps modernes, était faux et pernicieux dans ses enseignements. À l’époque de Noé, la majorité des hommes étaient dans l’erreur, et de même au temps de Jésus, la plupart des Juifs se trompaient. Vous estimez peut-être que la religion qui plaît aux personnes très instruites, riches et influentes, est la vraie religion. Pourtant l’apôtre Paul a déclaré : “Il n’y a pas beaucoup de sages au sens charnel qui ont été appelés, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup qui sont de naissance noble ; mais Dieu a choisi les choses folles du monde, pour faire honte aux hommes sages ; et Dieu a choisi les choses faibles du monde, pour faire honte aux choses fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et les choses qu’on méprise, les choses qui ne sont pas, afin de réduire à néant les choses qui sont, pour qu’aucune chair ne se glorifie au regard de Dieu.” — I Cor. 1:26-29.
Si vous ne voulez pas être exploité par des hommes égoïstes, voraces, se faisant passer pour des chrétiens semblables à des brebis, des hommes qui, par des paroles doucereuses, vous décourageront de faire une étude approfondie de la Parole de Dieu, pourquoi ne fréquentez-vous pas ceux qui manifestent un profond amour pour la Parole écrite, qui l’étudient régulièrement et appliquent ses préceptes à leur vie ? Évitez la compagnie de ceux qui ont chassé Jésus-Christ de leur vie, et qui l’ont remplacé par leurs opinions imparfaites. Il est nécessaire que vous examiniez souvent les fruits de vos croyances, car ils doivent être en harmonie avec les attitudes et les actions de votre Maître, Jésus-Christ. “Ne cessez d’éprouver pour voir si vous êtes dans la foi, ne cessez d’examiner pour voir ce que vous êtes vous-mêmes”, tel est le conseil des Écritures. — II Cor. 13:5.
Votre désir n’est pas de devenir la proie d’hommes sans scrupules qui se serviraient de vous pour accroître leur pouvoir et parvenir à une position plus élevée, sans égard à votre bonheur éternel. Examinez donc les lettres de créance de ceux qui viennent sur la base du nom du Christ, ou qui se disent enseignants chrétiens, et si elles ne se révèlent pas authentiques, obéissez à l’avertissement du Seigneur : “N’allez pas après eux.” Recherchez plutôt la sécurité auprès du véritable troupeau des brebis de Dieu.
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On fume au synodeLa Tour de Garde 1965 | 1er septembre
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On fume au synode
● On pouvait lire dans le New Zealand Herald du 14 avril 1964 : “Le président du 36e synode général de l’Église anglicane, l’archevêque de la Nouvelle-Zélande (...), a interrompu la session du matin afin de permettre aux membres de l’assemblée de fumer. ‘Je comprends, a-t-il dit, qu’il soit pénible à certains de nos frères plus faibles de rester sans fumer pendant toute une matinée de session.’ Là-dessus, l’archevêque ayant allumé une cigarette, nombre d’ecclésiastiques présents en ont fait autant.”
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