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  • La rançon, une merveilleuse expression d’amour et de justice
    La Tour de Garde 1971 | 15 août
    • efforts du Diable auront été tout à fait vains et il aura perdu son temps. L’opprobre jeté sur le nom et la création de Jéhovah sera complètement effacé. Le nom de Dieu sera pleinement justifié pour l’éternité, et les créatures qui désirent sa souveraineté seront présentes et vivantes, à sa gloire. — Ps. 150.

      36. Après avoir considéré la rançon fournie par Jéhovah, en quels termes pouvons-​nous nous exclamer ?

      36 Quelle bonté de cœur de la part de Dieu ! Quel amour de la part du Seigneur Jésus-Christ ! Avec l’apôtre nous pouvons dire : “Ô profondeur de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et que ses voies sont impénétrables !” (Rom. 11:33). Ayant une connaissance exacte de ces choses et quoi que puisse faire le présent monde pour jeter le doute ou affaiblir notre foi, nous pouvons nous exclamer : ‘Cela n’est-​il pas suffisant pour qu’au besoin nous donnions notre vie ?’ — Actes 20:24 ; 21:13.

  • Qu’est-ce qui occupe la première place — votre Église ou Dieu ?
    La Tour de Garde 1971 | 15 août
    • Qu’est-​ce qui occupe la première place — votre Église ou Dieu ?

      LA PLUPART des croyants sont inquiets de la crise que connaît l’Église catholique ainsi que les religions protestantes. Cependant, leurs réactions varient suivant les catégories de croyants. Pour certains, Dieu vient en premier lieu et leur Église n’est qu’un moyen permettant de l’adorer. Pour d’autres, l’Église est devenue une fin en soi, ayant la priorité sur Dieu et sa Parole, la Bible. Quel est votre point de vue ? Qu’est-​ce qui occupe la première place dans votre cœur et votre esprit : votre Église ou Dieu ?

      En juillet dernier, une édition du Nouvel Observateur, hebdomadaire français, parut avec une couverture pourpre montrant un prêtre, jetant un regard par la porte entrebâillée d’une église, et portant le titre suivant en gros caractères blancs : “La mort de l’Église.” Après s’être excusé d’avoir utilisé un tel titre qui indigna vraisemblablement un grand nombre de catholiques, et tout en ajoutant que “l’expression n’est pas nôtre ; elle est celle d’ecclésiastiques”, ce journal parlait ensuite de trois hommes représentant trois catégories de croyants :

      “Le premier homme est celui qui se trouve à l’aise à l’intérieur des structures traditionnelles de l’Église ; le second, celui qui souhaite quelques aménagements de structures ; le ‘troisième homme’a, lui, quitte l’Église mais sans fracas, paisiblement. Il croit encore aux valeurs évangéliques mais n’attend plus rien de l’Église. Il s’en va, il est indifférent aux problèmes de l’Église, définitivement.”

      Questions pour le “premier homme”

      Le “premier homme” représente les croyants qui restent fidèles à leur Église par loyalisme envers la religion dans laquelle ils ont été élevés. Leur attitude est la suivante : qu’elle soit dans la vérité ou dans l’erreur, c’est ma religion ! Est-​ce là votre point de vue ? Si c’est le cas, vous êtes sans aucun doute une personne loyale. Mais à qui devez-​vous rester fidèle en premier lieu : à votre Église ou à Dieu ? Étant donné que l’incrédulité se répand de plus en plus sur la terre, vous devez être félicité pour avoir gardé votre foi ; mais en quoi avez-​vous foi : en une organisation religieuse ou en Dieu ? Pourquoi allez-​vous à l’église ? Les incroyants vont-​ils à l’église ? Lorsque quelqu’un se rend à l’église, n’est-​ce pas précisément pour adorer Dieu et obtenir son approbation ? Ainsi donc, s’il est clair que votre Église ne réalise pas son but fondamental, quel sera votre premier devoir ?

      Peut-être direz-​vous : “Mais comment puis-​je savoir si mon Église réalise ou non ce but fondamental ?” Eh bien, votre Église attire-​t-​elle de plus en plus de gens vers Dieu et les aide-​t-​elle à le servir ? Ou bien, ses membres les meilleurs et les plus sincères sont-​ils déçus, désabusés et découragés ? Quel genre de personnes rencontrez-​vous à l’église le dimanche matin ? Sont-​elles honnêtes et produisent-​elles les fruits de l’esprit que sont ‘la charité [l’amour], la joie, la paix, la longanimité, la serviabilité, la bonté, la confiance dans les autres, la douceur et la maîtrise de soi’ ? Ou bien, dans la coulisse, se livrent-​elles à ‘la fornication, à l’impureté, à la débauche, à l’idolâtrie, à la magie, aux haines, à la discorde, à la jalousie, aux emportements, aux disputes, aux dissensions, aux scissions, aux sentiments d’envie, aux orgies, aux ripailles et aux choses semblables’ ? Puisque “ceux qui commettent ces fautes-​là n’hériteront pas du Royaume de Dieu”, n’est-​il pas évident qu’une Église dont le clergé excuse une telle conduite et dont les membres pratiquent de telles choses ne puisse être agréable à Dieu et recevoir sa bénédiction ? — Gal. 5:19-23, Bible de Jérusalem (catholique).

      De plus, une Église ne doit-​elle pas enseigner la vérité pour plaire à Dieu ? Jésus-Christ n’a-​t-​il pas mis l’accent sur ce point lorsque, au puits de Sychar, il s’adressa à la femme samaritaine ? Il lui dit : “Crois-​moi, femme, (...) l’heure vient — et nous y sommes — où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité, car ce sont là les adorateurs tels que les veut le Père. Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent adorer.” — Jean 4:21-24, Jé.

      Vous remarquez qu’on doit adorer en “vérité”. Il est donc impossible de vouer un culte agréable à Dieu sans avoir un amour profond de la vérité. La véritable religion chrétienne doit être fondée sur la vérité et non sur des traditions, des credo, des dogmes et des articles de foi qui sont souvent difficiles à comprendre parce qu’ils défient les facultés de raisonner avec lesquelles Dieu nous a créés. Quelle est donc la règle chrétienne permettant de déterminer la vérité ? N’est-​ce pas la Bible ? S’il est démontré qu’il existe une contradiction entre les doctrines d’une Église se disant chrétienne et les paroles de vérité clairement exprimées dans les Saintes Écritures, qu’est-​ce qui occupera alors la première place dans votre culte : votre Église ou la Parole de Dieu, la Bible ? Que répondrez-​vous si vous désirez sincèrement être l’un des “adorateurs tels que les veut le Père” ?

      On peut illustrer la nécessité de faire un tel choix en considérant la doctrine mystérieuse de la “Trinité”. Il s’agit d’une doctrine fondamentale de l’Église catholique, et les plus de deux cents Églises faisant partie du Conseil œcuménique des Églises doivent toutes croire à la conception trinitaire selon laquelle il y a “un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit”. Toutefois, on ne trouve nulle part dans la Bible le mot “trinité”, et il est reconnu que le seul verset donnant une claire définition de ce dogme (I Jean 5:7 dans la Bible catholique de Glaire) est une addition frauduleuse faite au texte inspiré. Les mots ainsi ajoutés n’apparaissent pas dans les traductions récentes telles que la Bible Segond et la Bible de Jérusalem, laquelle déclare dans une note en bas de page : “Le texte des 1Jn 5 vv. 7-8 est surchargé dans la Vulg. par une incise (ci-dessous entre parenthèses) absente des mss grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs mss de la Vulg., et qui semble une glose marginale introduite plus tard dans le texte : ‘Car il y en a trois qui témoignent (dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit Saint, et ces trois sont un ; et il y en a trois qui témoignent sur terre) : l’Esprit, l’eau et le sang, et ces trois sont un.’” Il est clair que ces mots ont été ‘introduits dans le texte’ pour satisfaire à un besoin pressant : l’absence dans toute la Bible de la moindre preuve concluante en faveur de la doctrine de la “Trinité”b.

      Il est intéressant de noter que ce dogme est critiqué même à l’intérieur des Églises de la chrétienté. Aux Pays-Bas, les évêques catholiques hollandais ont approuvé un catéchisme qui jette le doute sur quatorze points doctrinaux importants, l’un d’eux concernant la “Trinité”. Confirmant que certains évêques catholiques semblent avoir des doutes à propos du dogme de la “Trinité”, l’hebdomadaire français L’Express rapporta que “monseigneur” Romeo, membre conservateur de la Sacrée Congrégation des séminaires et des universités au Vatican, considérait le second Concile du Vatican comme une “sinistre comédie de trois mille bons à rien qui ne croient même pas, pour certains d’entre eux, à la Trinité ou à la Vierge”. — Édition du 30 novembre — 6 décembre 1964, page 49.

      Quant aux doutes formulés par les protestants à propos de la “Trinité”, la revue Time, dans un long article sur la “Théologie”, rapporta qu’un évêque épiscopalien suggérait que “l’Église abandonne la Trinité, car elle semble réellement proclamer trois Dieux au lieu d’un seul. D’après lui, le christianisme devrait cesser d’attribuer des actions définies aux personnes de la Trinité, — la création au Père, la rédemption au Fils et l’inspiration au Saint-Esprit, — et se contenter de dire qu’elles sont toutes l’œuvre de Dieu”. — Time, 8 avril 1966, page 54.

      La vérité biblique est claire : “Il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme.” (I Tim. 2:5, Sg). Quant à l’esprit saint, il ne s’agit pas d’une personne, mais de la force active invisible de Dieu dont il a oint son Fils et qu’il a répandue sur les apôtres et les disciples de Jésus le jour de la Pentecôte. — Actes 10:38 ; 2:4, 33.

      La traduction protestante de Segond et la Bible catholique de Jérusalem parlent toutes deux de “l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité”. (I Tim. 3:15.) De ce fait, toute Église qui enseigne l’erreur sur une question aussi fondamentale que la personne de Dieu, ne peut être “l’Église du Dieu vivant”. Si vous appartenez à une telle religion, que devez-​vous mettre à la première place : votre Église ou Dieu ? Sans aucun doute, votre amour pour Dieu et pour la vérité vous incitera à rechercher la religion qui vous permettra ‘d’adorer le Père en esprit et vérité’. Le but de cet article est de vous aider à trouver la vraie religionc.

      Raisonnons avec le “deuxième homme”

      Le “deuxième homme” dont parle le Nouvel Observateur représente les catholiques et les protestants qui restent attachés à leur Église, parce qu’ils ne savent pas où aller. On leur a appris que leur Église représente Dieu, dont ils ne désirent pas se détourner. Ils désapprouvent de nombreuses pratiques et doctrines de l’Église, mais espèrent la réformer de l’intérieur.

      À ce propos, on peut citer le cas typique de 744 catholiques français qui, en novembre 1968, envoyèrent une longue lettre ouverte au pape. Dans celle-ci, ils disaient : “Le chrétien a besoin actuellement de vivre dans une Église ‘vraie’ (...). C’est pourquoi tout ce qui est faux, contradiction avec l’Évangile, scandale dans l’Église, est ressenti par le chrétien d’aujourd’hui.” Suivait ensuite une longue liste de griefs contre l’Église catholique ainsi que ses doctrines et pratiques courantes. Toutefois, vers la fin de leur lettre, ces catholiques expriment leur adhésion inconditionnelle à leur Église en faisant allusion à Jean 6:68 et disant : “À qui irions-​nous ? En elle [l’Église catholique] nous trouvons celui qui a les paroles de la vie éternelled.”

      Mais le Christ peut-​il habiter dans une Église où, reconnaît-​on, existent dans une large mesure ce qui est ‘faux, la contradiction avec l’Évangile et le scandale’ ? L’apôtre Paul n’a-​t-​il pas écrit : “Quel rapport en effet entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Béliar ?” (II Cor. 6:14, 15, Jé). Dans son livre récent, intitulé Être vrai : l’avenir de l’Église, le théologien catholique suisse Hans Küng reconnaît qu’“une grande partie du monde s’est détournée du Christ à cause de l’Église”

      De telles déclarations ne sont pas faites uniquement à propos de l’Église catholique mais également à propos des Églises protestantes. Récemment, le pasteur protestant Louis Simon, vice-président de la Commission générale d’évangélisation de l’Église réformée de France, parla de l’“Église du silence” que constituent ceux qui “tiennent à Jésus de Nazareth mais qui ne peuvent plus le retrouver dans l’Église traditionnelle”. À Genève, vingt-deux étudiants protestants en théologie refusèrent l’ordination pastorale parce que, expliquèrent-​ils, “nous sommes à la recherche d’un style de vie chrétien au service de l’Évangile. Or servir l’Évangile conduit aujourd’hui, sur certains points, à mettre en question le travail de l’Église”. — L’Express, 2-8 décembre 1968.

      C’est pourquoi les catholiques et les protestants honnêtes commencent à comprendre la nécessité de choisir entre l’Église et le Christ, entre l’Église et l’Évangile. Et vous, qui vous identifiez au “deuxième homme” et qui espérez réformer votre Église de l’intérieur, qu’en pensez-​vous ? Qu’est-​ce qui occupe la première place : votre Église ou Dieu ? Mais, au fait, qu’est-​ce que l’Église de Dieu ? Outre les paroles citées plus haut, Paul écrivit ce qui suit aux chrétiens oints sincères : “Or, c’est nous qui le sommes, le temple du Dieu vivant, ainsi que Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je

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