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  • Je n’ai cessé de la chercher et j’ai fini par la trouver
    Réveillez-vous ! 1985 | 22 février
    • service du champ. Bientôt, je portais le témoignage de porte en porte moi aussi.

      Pour moi, ce qui différenciait réellement cette religion des autres, c’était l’activité de prédication de porte en porte. J’estimais qu’il était important pour moi d’y participer malgré mon handicap. Après tout, dans l’état actuel d’imperfection de l’homme, nous sommes tous des handicapés. Certains le sont plus que d’autres, c’est tout. Je me joignais donc au groupe de prédicateurs avec mon fauteuil roulant. La plupart du temps, je ne pouvais pas m’approcher assez de la porte pour sonner; alors j’utilisais une longue baguette pour appuyer sur le bouton de la sonnette.

      Je prêchais souvent en compagnie d’un Témoin âgé et infirme. Il avait eu une attaque; sa vue était très faible; il n’entendait pas très bien; mais il prêchait depuis près de quarante ans. Nous sortions souvent ensemble en prédication. Il poussait mon fauteuil tandis que moi je conduisais la voiture. J’étais ses yeux et ses oreilles. C’était comme si j’étais une moitié d’homme et lui l’autre moitié, mais à nous deux nous constituions un Témoin entier.

      Entre temps, j’avais atteint un autre objectif. Ce qui était plus facile à dire qu’à faire était fait et bien fait: Pour devenir Témoin de Jéhovah, j’avais complètement cessé de me droguer. J’en ai été béni, puisqu’en abandonnant la drogue, ma santé s’est améliorée et mes forces se sont accrues au point que j’ai pu me mettre à marcher avec des béquilles.

      C’est à cette époque-​là que je me suis fiancé. Patsy faisait partie des pionniers (prédicateurs à plein temps) de la congrégation. Quand nous partions prêcher en groupe, elle sortait souvent avec moi. Pour finir, nous nous sommes mariés et avons entrepris le service de pionnier ensemble.

      Les événements s’étaient précipités depuis la première fois où les Témoins étaient venus frapper à ma porte. En janvier 1974, je commençais à discuter avec eux. En février, j’acceptais l’étude. En mai, je sortais pour la première fois en prédication. En juin, j’avais fini d’étudier le livre Vérité. En juillet, j’assistais à ma première assemblée de district des Témoins de Jéhovah. En août, je me faisais baptiser. En septembre, je demandais la main de Patsy. En décembre, nous nous mariions. En janvier 1975, nous étions pionniers. Treize mois bien remplis!

      En 1977, ma femme, notre fille Dolores et moi, nous sommes allés nous installer au nord de la Californie, à Calistoga, au cœur de la région viticole. J’avais acheté 17 hectares et demi de collines boisées au milieu desquelles il y avait un hectare et demi de vignes. Je me suis mis à faire un peu de vin. Quand ma production a été suffisante, j’ai commencé à en vendre. Grâce à un de ces petits véhicules que l’on utilise dans les golfs, je pouvais travailler dans la vigne et, grâce à mes béquilles, je circulais dans le chai en dépit de mon handicap.

      En 1984, j’ai vendu ma propriété et mon affaire pour chercher un autre emploi dans la région. Mon but est de nous libérer, ma femme et moi, afin de pouvoir passer davantage de temps à porter la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Notre espoir est que, grâce à la volonté de Dieu, nous pourrons vivre pour voir l’instauration du Paradis sur terre dans lequel s’accomplira la promesse de Jéhovah d’offrir ‘à tous les peuples un banquet de viandes grasses arrosé de vins fins. C’est là qu’il supprimera le voile de deuil que portaient les peuples, le rideau de tristesse étendu sur toutes les nations. Il supprimera la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages’. — Ésaïe 25:6-8, La Bible en français courant.

      Je suis heureux de ne pas avoir cessé de chercher, car j’ai trouvé la vérité ainsi que la satisfaction et le contentement qui en découlent.

  • Pourquoi mes parents me couvent-ils?
    Réveillez-vous ! 1985 | 22 février
    • Les jeunes s’interrogent...

      Pourquoi mes parents me couvent-​ils?

      Vous estimez être assez grand pour rentrer tard les soirs du week-end, mais vos parents exigent que vous soyez là de bonne heure.

      Vous voulez aller voir le nouveau film dont tous vos camarades parlent, mais vos parents vous l’interdisent.

      Vous avez rencontré des jeunes sympathiques et vous aimeriez sortir avec eux, mais vos parents veulent d’abord faire leur connaissance.

      EN TANT qu’adolescent, vous avez parfois l’impression d’étouffer sous la coupe de vos parents. À chaque fois que vous exprimez un désir, il semble que la réponse qui s’ensuit inévitablement soit: “Non, ce n’est pas possible.” Une jeune fille apporte son témoignage: “Lorsque je suis devenue adolescente, mes parents se sont mis à m’imposer des tas de restrictions, comme le fait de ne pas rentrer après minuit. J’avais horreur de ça.”

      Aucun de vos mouvements ne semble échapper au regard inquisiteur de vos parents. Billy, 18 ans, se plaint de l’attitude de son père: “Il me demande d’où vient mon argent et où je le dépense. Puisque je le gagne moi-​même, je crois que c’est à moi de décider de son usage.” Déborah, 15 ans, a le même sujet de plainte: “Mon père veut toujours savoir où je suis et à quelle heure je vais rentrer. La plupart des parents agissent ainsi. Faut-​il qu’ils soient au courant de tout? Ils devraient me laisser plus libre.”

      Mais soyons honnêtes. La plupart des jeunes parviennent à agir à leur guise, au moins une bonne partie du temps, et vous ne faites sans doute pas exception à la règle. Mais, à certains moments peut-être, vos parents semblent oublier que vous avez grandi, et au lieu de vous traiter comme un adolescent, ils agissent avec vous comme avec un petit enfant. D’où vient ce besoin irrésistible qu’ils ont de vous protéger?

      “Tout angoissés”

      Vous avez sans doute compris depuis longtemps que cette tendance protectrice allait en général de pair avec le rôle de parents. Quand papa et maman ne sont pas occupés à pourvoir à vos besoins matériels, ils se démènent souvent pour vous instruire, vous former et vous protéger. De plus, si vos parents sont chrétiens, ils prennent au sérieux le commandement biblique qui leur enjoint de vous “élever dans la discipline et l’éducation mentale de Jéhovah”. (Éphésiens 6:4.) L’intérêt qu’ils vous portent est donc loin d’être occasionnel. Ils sont responsables devant Dieu de la manière dont ils vous élèvent, et lorsqu’une chose semble menacer votre bien-être, ils s’inquiètent.

      Considérez l’exemple des parents de Jésus Christ. Après un séjour à Jérusalem, ils rentrèrent chez eux sans être suivis par Jésus. Quand ils s’aperçurent de son absence, ils se mirent à le chercher avec empressement, et même avec affolement, pendant trois jours! Lorsque enfin “ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des enseignants, les écoutant et les interrogeant”, sa mère s’exclama: “Mon enfant, pourquoi as-​tu agi ainsi avec nous? Vois! ton père et moi, nous te cherchons tout angoissés.” (Luc 2:41-48). Si les parents de Jésus étaient tout angoissés, songez au nombre de fois où vos parents doivent s’inquiéter à votre sujet.

      La vigueur contre l’expérience

      D’autre part, si vos parents sont si enclins à vous protéger, c’est aussi parce que la vision qu’ils ont de vous, de vos amis et du monde qui nous entoure est probablement très différente de la vôtre. Comme l’a souligné un jour Salomon, les jeunes sont pleins de force et d’énergie (Proverbes 20:29). Ils voient dans le monde maintes occasions d’utiliser et de développer leurs capacités. Mais ce faisant, ils ne font pas toujours preuve d’un très bon jugement, car ils sont “inexpérimentés” et manquent de “sagacité”. (Proverbes 1:4.) Les adultes ont peut-être moins de vigueur, mais bien souvent ils voient le monde avec les yeux de l’expérience. Ils connaissent bien les pièges et les dangers de la vie et veulent vous aider à ‘écarter le malheur’. — Ecclésiaste 11:10.

      Prenez par exemple cet éternel conflit au sujet de l’heure à laquelle vous devez rentrer. Vous ne voyez peut-être aucune raison d’être soumis à des restrictions dans ce domaine. Mais avez-​vous déjà essayé de voir les choses du point de vue de vos parents? C’est ce qu’a tenté de faire le livre Des enfants parlent de leurs parents (angl.), un ouvrage écrit par des jeunes d’âge scolaire. Ces jeunes gens reconnaissent: “Nous savons que les parents s’inquiètent et se fâchent quand leurs enfants ne rentrent pas à l’heure fixée.”

      Ces jeunes ont établi une liste de tout ce que “les parents peuvent imaginer quand leurs enfants ne sont pas rentrés à l’heure”. On y trouve toutes sortes de choses. Ils pensent que ‘leur enfant se drogue, qu’il a eu un accident de voiture, qu’il traîne dans un jardin public, qu’il s’est fait arrêter, qu’il est allé voir un film pornographique, qu’il vend de la drogue, qu’il s’est fait agresser ou violer, qu’il a été emprisonné ou encore qu’il est en train de déshonorer le nom de la famille’.

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