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  • Pourquoi le sionisme échouera
    La Tour de Garde 1958 | 1er octobre
    • difficile. Le nom lui-​même a eu des définitions variées telles que “ ensoleillé ”, “ forteresse ”, “ éclat ”, et “ pilier monumental ou directeur ”.

      Sion devint le symbole de la ville de Jérusalem et celui du royaume des deux tribus de Juda et de Benjamin. Elle fut dévastée en 607 avant J.-C. par Nebucadnetsar et resta un désert stérile pendant soixante-dix ans. De nouveau, elle fut ravagée en l’an 70 de notre ère par les légions romaines. Chaque fois, cette désolation fut prédite comme devant venir en châtiment pour les péchés des Juifs.

      À travers les siècles, depuis l’an 70, les Juifs s’efforcèrent à maintes reprises de se réinstaller en Palestine, mais rien de durable ne s’accomplit avant les années 1880, quand les Choveve Zion, les “ Amis de Sion ”, entreprirent de coloniser la Palestine. Le premier Aliyah, ou rétablissement, eut lieu en 1882. La célèbre affaire Dreyfus en France (1894-​1906) révéla un antisémitisme intense et amena un correspondant juif, Théodore Herzl, à prendre vivement conscience des souffrances de son peuple et du besoin qu’il avait d’une patrie. Dans ce dessein, il convoqua en 1897 le premier congrès sioniste, dont l’objectif était la création d’une patrie pour tous les Juifs.

      Pour Herzl, président du mouvement sioniste, et pour certains autres chefs, le lieu importait peu. Ils étaient nationalistes et philanthropes et non religionistes fervents. Mais le peuple, et les Juifs russes en particulier, ne voulaient entendre parler de rien d’autre que de la Palestine. Herzl capitula donc, et, jusqu’à sa mort, en 1904, il essaya vainement d’intéresser les dirigeants des nations européennes à son projet de patrie juive en Palestine. Cependant, Chaïm Weizmann, qui succéda à Herzl comme président des sionistes, réussit. Grâce à l’aide précieuse qu’il apporta au gouvernement britannique pendant la première guerre mondiale, dans la fabrication des munitions, il obtint de lui la publication de la Déclaration Balfour, dans laquelle l’Angleterre se déclarait en faveur de l’établissement d’un Foyer national juif en Palestine.

      Le 24 juillet 1922, le Conseil de la Société des Nations attribua à la Grande-Bretagne le mandat sur la Palestine. Mais, voyant que son amitié avec les Juifs lui aliénait l’estime du monde arabe, la Grande-Bretagne commença à renier ses promesses aux Juifs. Cela amena de violents terroristes juifs à rendre si difficile la position de la Grande-Bretagne en Palestine qu’à la fin elle se retira, le 14 mai 1948, date à laquelle les Juifs établirent l’État d’Israël. Le retrait de l’Angleterre marqua le signal de l’attaque d’Israël par la Ligue arabe. Bien qu’ils fussent beaucoup plus nombreux que les Israélites, les Arabes furent défaits à cause de la supériorité des armes d’Israël. Une trêve fut proclamée à la demande des Nations unies, trêve qui dure jusqu’à ce jour, les Arabes refusant d’admettre la défaite et de signer un traité de paix.

      La voie suivie depuis par le sionisme a été loin d’être pacifique. Il y a eu, non seulement une lutte continuelle et des incidents de frontière entre Israël et ses voisins arabes, mais ses affaires intérieures ont été troublées par suite du désaccord radical et fanatique existant entre ses nombreux partis politiques. Ensuite, les Sionistes qui se sont rendus en Israël aiment à blâmer ceux qui préfèrent “ les marmites de viande d’Égypte ” dans la Diaspora ou dispersion, notamment dans les États-Unis. Par ailleurs, dans ce pays, de nombreux Juifs s’opposent au sionisme, insistant sur le fait que le judaïsme n’est pas une question de race, de nationalité ou de politique, mais simplement de morale et de religion.

      POURQUOI IL ÉCHOUERA

      Le sionisme doit échouer parce que Jéhovah n’a rien à faire avec lui, et “ si (Jéhovah) ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain ”. Pendant plus de dix-neuf siècles, Jéhovah avait manifesté une faveur spéciale aux Hébreux, mais quand ils rejetèrent le Fils de Dieu comme leur Messie et qu’ils l’eurent mis à mort, Dieu mit fin à son alliance avec eux et la remplaça par une nouvelle faite avec ceux qui acceptèrent Jésus-Christ comme leur Messie. Depuis, ce qui a compté, ce n’est plus la parenté par le sang avec Abraham mais le fait de posséder la foi de ce dernier, ce que le sionisme n’a pas. En fait, Ben-Gourion considère Jéhovah, le Dieu de la Bible, comme un mythe et cite des extraits de la Bible parce que, en tant que tradition, elle “ porte certainement des graines de vérité ”. — Ps. 127:1 ; Mat. 23:37, 38 ; 26:28 ; Gal. 3:7.

      Cette position n’est pas non plus celle de Ben-Gourion seul. Ainsi, Waldo Frank dans son livre sur Israël, Bridgehead, montre que la jeunesse d’Israël ne se considère pas du tout comme juive mais israélienne. Par conséquent, aucun fait n’appuie la croyance affirmée par un grand nombre de personnes, selon laquelle Dieu accomplira un miracle quelconque pour amener les Juifs israéliens à accepter Jésus comme leur Messie. Les Écritures ne soutiennent pas non plus une telle position. Comme Jésus l’a montré dans son illustration de l’homme riche et de Lazare, si les hommes ne prêtent pas attention à la parole des prophètes de Dieu, ils n’écouteront pas non plus si un miracle est accompli, comme la résurrection des morts. La preuve en est, et on put l’observer, que la résurrection de Jésus ne réussit pas à convertir tous les Juifs à leur Christ. — Luc 16:31 ; Mat. 28:12-15.

      En dépit de son nom, le sionisme est essentiellement un mouvement politique, comme le juge Sobeloff l’a montré dans son discours, au banquet du soixantième anniversaire du sionisme, tenu dans la ville de New-​York, et relaté par The American Zionist, d’octobre 1957. Parlant sur le sujet : “ Le sionisme en tant que mouvement politique durable ”, il déclara que “ le sionisme est la réaffirmation de la justice internationale (...) Le sionisme a démontré (...) que la politique peut être l’instrument de la moralité, et la politique juive est une extension du judaïsme (...) Le sionisme doit rester un mouvement politique, solidement et puissamment organisé pour exercer son influence partout et particulièrement sur la scène américaine. ”

      Le sionisme est une partie de ce vieux monde ou ordre de choses ; il est donc condamné en même temps que lui. Comme Pierre l’a prédit en le comparant au monde antédiluvien : “ Le monde d’alors périt, submergé par l’eau, tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. ” Cela ne signifiera pas la destruction de ce globe, pas plus que ce globe ne fut détruit au temps du déluge. Cela signifiera la disparition de l’ordre de choses méchant sur la terre, ce qu’accomplira la bataille connue sous le nom de “ bataille d’Harmaguédon ”. — II Pierre 3:6, 7 ; Apoc. 16:14, 16.

      LES PROPHÉTIES SUR LA RESTAURATION

      Alors, quelqu’un demandera, qu’en est-​il de toutes les prophéties qui parlent de la restauration et de la prospérité d’Israël et de Sion ? Resteront-​elles inaccomplies, ont-​elles déjà eu leur accomplissement ou se réaliseront-​elles dans l’avenir, et, si oui, par qui ?

      Jésus affirma qu’il était impossible à n’importe laquelle des paroles de Dieu de rester inaccomplie (Mat. 5:17, 18). Les faits montrent que ces prophéties ont eu et ont encore un accomplissement. Comment ? Tout d’abord, nombre d’entre elles eurent un accomplissement à une petite échelle quand les Juifs revinrent de la captivité à Babylone, en 537 avant J.-C. Le pays qui avait été désolé pendant soixante-dix ans redevint fertile et populeux, et l’adoration pure de Jéhovah fut restaurée, du moins pour un temps.

      Mais ces prophéties ont un accomplissement bien plus remarquable à notre époque, sur l’Israël ou Sion spirituelle, identifié dans Apocalypse 7 et 14 comme étant composé des fidèles disciples du Christ qui obtiendront la récompense céleste et dont le nombre est limité à 144 000 seulement. Ceux-là commencèrent à être choisis à la Pentecôte, et de leur nombre, seuls quelques-uns, un “ reste ”, demeurent jusqu’à notre époque. C’est à ce reste, qui appartient à la Sion céleste et à l’Israël spirituel, que s’appliquent ces prophéties de la restauration. Les faits montrent que, particulièrement depuis les années 1870, les membres du “ reste ” commencèrent à être rassemblés, puis subirent une période de captivité de 1914 à 1918. À ce moment-​là, leur “ pays ” ou condition d’adoration était dévasté, ce qui correspondait aux soixante-dix ans de désolation de Juda. Puis, en 1919, Dieu les délivra et les amena graduellement à une condition de prospérité spirituelle, grâce à ses interventions, son esprit saint et sa Parole. On en voit la preuve dans l’accroissement de leur compréhension de la Parole et des desseins de Jéhovah, dans leur grand bonheur et dans le fait qu’une grande foule d’“ étrangers ” s’est jointe à eux et les aide dans le rassemblement spirituel. — És. 61:5.

      Non, le sionisme politique n’est pas retourné en Palestine pour restaurer le culte de Jéhovah, ce que firent les Juifs en 537 avant J.-C. et le reste spirituel revenu dans son “ pays ” de la pure adoration. Le sionisme politique n’a pas la foi d’Abraham comme l’avaient les exilés de retour de Babylone et comme l’ont les serviteurs de Jéhovah de notre temps. Il n’existe aucun appui scriptural en faveur du sionisme politique, il est condamné à l’échec. C’est l’œuvre des hommes et il n’aboutira pas. — Actes 5:38, 39.

      Que tous les hommes de bonne volonté, Juifs et non-Juifs, qui ont foi en la Parole de Dieu et en ses prophéties de restauration se détournent donc du sionisme politique. Qu’ils regardent plutôt vers la Sion céleste, vers l’Israël spirituel, représenté aujourd’hui sur la terre par les membres de la société du monde nouveau des témoins chrétiens de Jéhovah. Apprenez comment jouir maintenant des bienfaits et de la prospérité de la restauration spirituelle et ayez une espérance sûre de vie éternelle dans le bonheur sur la terre paradisiaque de Dieu, dans le proche avenir.

  • Propagation de la lumière dans le Nyassaland
    La Tour de Garde 1958 | 1er octobre
    • Propagation de la lumière dans le Nyassaland

      LE NYASSALAND, au cas où vous l’auriez oublié, est un protectorat britannique dans le sud-est africain. Il est un peu plus grand que l’État d’Indiana, ou dix pour cent environ plus étendu que le Portugal. Comme dans environ 160 autres lieux du globe, la bonne nouvelle du royaume de Dieu établi y est prêchée en obéissance au commandement de Matthieu 24:14. La projection de deux films produits par la Watch Tower Society a contribué d’une façon particulièrement efficace à éclairer ses habitants, dont un grand nombre sont sans instruction.

      Ces films ont été projetés jusque dans les régions isolées de la brousse, dans les cours d’école, dans les régions du ressort des autorités nationales et des territoires du gouvernement. Les commentaires les accompagnant ont été donnés dans des dialectes locaux tels que Yao, Lomwe, Tumbuka et Citonga, outre la langue principale, Cinyanja. À ce jour, une personne au moins sur vingt au Nyassaland a vu ces films, ce qui fait un total de plus de 130 000 sur dix-huit mois environ.

      Nous portons ces films jusque dans la brousse au moyen d’un camion qui transporte tout l’équipement. Pour cela, il faut souvent que les témoins abattent des arbres, construisent des ponts, élargissent des sentiers, les transformant en routes de deux mètres quarante, affermissent le sol marécageux, et qu’ils chargent et déchargent le matériel à maintes reprises. Il faut parfois cinq heures pour faire seize kilomètres ; en fait, il fallut une fois cinq heures pour faire dix mètres ! Un jour, le fait d’avoir triomphé de tous ces obstacles qui avaient paru insurmontables à la majorité des chefs amena l’un d’eux à conclure que cette œuvre devait être de Jéhovah ; aussi, depuis, les témoins sont toujours les bienvenus dans son village !

      Naturellement, les témoins de Jéhovah, ici, sont heureux de faire tout ce travail, car ils désirent vivement que d’autres voient les merveilleux films. Cependant, parfois, les villageois qui ne sont pas témoins manifestent également leur empressement à travailler pour que les films soient montrés dans leur village. C’est ainsi qu’une fois ils construisirent rapidement une route de seize cents mètres de long environ pour que le film puisse leur être apporté ! En passant, notons que tous ces préparatifs se font sous la menace constante des animaux sauvages. C’est un pays où les lions, léopards, éléphants et rhinocéros abondent, sans parler des innombrables serpents. Chacun doit donc être vigilant s’il veut vivre pour voir le film !

      Il est une autre menace à la projection des films qu’il ne faut pas dédaigner, celle des “ loups en habits de brebis ”. Tel, un Européen associé avec la mission de l’Église réformée hollandaise qui essaya fortement d’influencer le chef de la localité contre les témoins, mais en vain. Le chef déclara énergiquement que les témoins de Jéhovah étaient les seuls à enseigner une religion fondée entièrement sur la Bible et que, dans le film “ La Société du Monde Nouveau en action ”, il avait vu la preuve des choses qu’on lui avait dites. Il se rendait compte que le film était une disposition merveilleuse et que les témoins devraient continuer à l’utiliser partout où cela était possible.

      Un autre jeune chef qui a une parfaite connaissance de l’anglais et est abonné à The Watchtower ne pouvait trouver les mots pour exprimer son appréciation pour le film. Après la projection, il prononça quelques mots de remerciement, recommanda à son peuple de suivre l’exemple d’amour chrétien qu’ils avaient vu dans le film et prit des dispositions pour que le film soit projeté ailleurs. Il invita aussi les représentants itinérants spéciaux de la Société, le serviteur de district et les serviteurs de circuit, à prendre le thé avec lui et ses sous-chefs, temps pendant lequel ils posèrent de nombreuses questions dont les réponses les satisfirent.

      Ce chef éminent assista également à la réunion publique de l’assemblée de circuit des témoins. Il se reportait continuellement à la Bible pendant le discours et, de temps à autre, se joignait avec enthousiasme aux applaudissements. À la fin du discours, il s’adressa de nouveau à son peuple et remercia les témoins pour le bon travail qu’ils faisaient. Il contribua aussi aux frais que nécessita la projection du film. Lors de sa visite d’adieu, le serviteur de district vit que ce chef s’était procuré l’auxiliaire biblique La religion a-​t-​elle servi l’humanité ? et le Yearbook of Jehovah’s Witnesses de 1957.

      C’est ainsi qu’ici, dans ce magnifique pays aux montagnes majestueuses, aux rivières rapides et lentes, au vaste lac duquel il tire son nom, la lumière de la Parole de Dieu pénètre jusque dans les lieux les plus reculés au moyen de la projection animée, et nombreux sont les cœurs honnêtes, instruits et ignorants, qui voient, entendent et se réjouissent d’avoir vu et entendu !

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1958 | 1er octobre
    • Questions de lecteurs

      ● À propos des Lévites qui servaient à la maison de l’adoration de Jéhovah, nous lisons dans Nombres 8:25, 26 : “ Depuis l’âge de cinquante ans, il sortira de fonction, et ne servira plus. Il aidera ses frères dans la tente d’assignation, pour garder ce qui est remis à leurs soins ; mais il ne fera plus de service. Tu agiras ainsi à l’égard des Lévites pour ce qui concerne leur fonction. ” Puisque les ministres ordonnés de Jéhovah d’aujourd’hui ne se retirent du service à aucun âge, comment peut-​on appliquer ce principe de retraite par rapport à la loi considérée ici ?

      Dans l’ancienne nation d’Israël, on distinguait trois familles principales de Lévites. Tous les éléments masculins qui, parmi ces familles, répondaient aux qualités requises, servaient comme assistants des prêtres de Jéhovah à son saint tabernacle ou temple. Comme Dieu l’avait prédit, avec le temps, ces familles lévites proliférèrent en individus mâles éligibles pour le service du temple, mais le nombre de fonctions auxquelles ils pouvaient accéder était limité. Afin de permettre à tous les Lévites de jouir de ces privilèges, le roi David dut finalement les partager en vingt-quatre divisions. Une semaine de service dans le temple était prescrite tous les six mois à chacune de ces divisions, ce

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