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Les nouveaux saints de l’année sainte peuvent-ils vous aider ?Réveillez-vous ! 1976 | 22 avril
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médiateur entre Dieu et les hommes, un homme, Christ Jésus”. — Jean 14:6, 13, Jé ; I Tim. 2:5, Osty.
Si la Bible ne parle pas de saints qui, au ciel, pourraient intercéder en notre faveur auprès de Dieu, c’est que cela était tout à fait impossible. Pourquoi ? Notez ce que l’apôtre Paul écrivit aux chrétiens persécutés de Thessalonique à propos de la seconde venue du Christ :
“Frères, nous ne voulons pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment dans la mort (...). Le Seigneur lui-même, avec un appel de commandement, avec une voix d’archange et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel, et ceux qui sont morts en union avec Christ ressusciteront d’abord.” — I Thess. 4:13-16 ; voir I Corinthiens 15:22, 23, 51, 52, Osty.
Puisque ces saints, qui sont “morts en union avec Christ”, ‘dormaient dans la mort’ et n’allaient être ressuscités qu’à la seconde présence du Christ, comment auraient-ils pu intercéder au ciel en faveur de qui que ce soit ? Ainsi, si la Bible ne dit rien à ce sujet, ce n’est pas parce que les écrits qui la composent soient imparfaits ou des textes de circonstance, mais parce qu’elle est logique et ne contredit pas son propre enseignement sur la résurrection.
Mais alors, que dire du temps, de l’argent et des efforts qui sont consacrés à la canonisation de prétendus “saints” ? Joel Wells, rédacteur du Critic, périodique catholique trimestriel, déclara franchement que ‘l’Église aurait pu faire beaucoup de choses avec l’argent qui a été dépensé pour cela’. N’aurait-il pas mieux valu faire tous ces efforts pour apprendre aux personnes sincères à mettre leur confiance en Dieu et à se tourner vers lui, plutôt que vers des saints, quand elles ont besoin d’aide ?
La Bible dit au sujet du Christ : “Car nous n’avons pas un grand prêtre impuissant à compatir à nos faiblesses.” Puis elle ajoute : “Avançons donc avec assurance vers le trône de la grâce [de Dieu] afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour une aide opportune.” (Héb. 4:14-16, Jé). Oui, nous recevrons de l’aide de la part de Dieu non pas en priant quelque saint canonisé par les hommes, mais en adressant directement nos prières à ‘notre Père dans les cieux’ par l’intermédiaire du seul canal qu’il a prévu, c’est-à-dire Jésus Christ, son Fils.
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Le Conseil œcuménique des Églises protestera-t-il ?Réveillez-vous ! 1976 | 22 avril
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Le Conseil œcuménique des Églises protestera-t-il ?
Dans le monde entier, on a entendu parler des terribles persécutions que subissent les témoins de Jéhovah au Malawi, pays de l’Afrique, et çà et là des articles de protestation ont paru dans la presse.
Par exemple, le Washington Star du 8 novembre 1975 publia un article intitulé “Le CŒE relèvera-t-il ce défi ?”. William Willoughby, un des rédacteurs du Star, écrit qu’on “s’inquiète de plus en plus du sort des 34 000 témoins de Jéhovah du Malawi qui se sont enfuis en 1972 en Zambie et au Mozambique, pays voisins, et qui ont été rapatriés de force”. L’article décrit ensuite les traitements haineux qui ont été infligés à ces témoins inoffensifs par “Les Jeunes pionniers, groupe de jeunes affiliés au parti du président H. Kamuzu Banda, actuellement au pouvoir, [parti] qui applique les décrets avec une délectation sauvage”.
À qui cette minorité de persécutés peut-elle demander de l’aide ? M. Willoughby notait avec tristesse que “l’Organisation des Nations unies, qui garde le silence à propos de la liberté religieuse que les nations membres sont censées garantir à leur peuple, paraît être d’une aide bien faible pour ceux qui sont la cible des oppresseurs”.
“Mais, ajoutait-il, le Conseil œcuménique des Églises va bientôt se réunir en une importante assemblée plénière à Nairobi [Kenya]. Dans le passé, il a souvent dénoncé la domination des puissances colonialistes blanches en Afrique et leur exploitation de la population noire. Il a risqué sa réputation d’organisation religieuse en accordant son soutien et des fonds à des groupes de libération. Il apparaît donc que cette organisation, qui s’intéresse fort justement à la libération des opprimés, se trouve en position de force pour demander au président Banda, un ancien très dévoué de l’Église presbytérienne de l’Afrique centrale au Malawi, d’accorder un peu de cette même liberté à ses concitoyens noirs du Malawi.”
M. Willoughby demandait ensuite : “Le CŒE saisira-t-il cette occasion dramatique mais opportune ?” Puis il concluait ainsi : “Sinon, tout ce qu’il pourra dire contre l’oppression — religieuse, raciale ou autre — ne sera plus très convaincant.”
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