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  • Y a-t-il un espoir de paix mondiale durable ?
    La Tour de Garde 1955 | 15 janvier
    • jamais d’abris contre les bombes, d’entonnoirs creusés par elles, de “ poussière mortelle ” radioactive, de zones neutres, de tranchées, de monuments aux soldats connus et inconnus, de statues de soldats, baïonnette à la main, voire d’écoles militaires. Car rien, absolument rien, ne troublera la paix ou ne déparera la beauté du monde nouveau de Dieu. Jéhovah le garantit : “ Venez, contemplez les œuvres de l’Éternel, les ravagés qu’il a opérés sur la terre ! C’est lui qui a fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il a brisé l’arc, et il a rompu la lance, il a consumé par le feu les chars de guerre. ” “ Je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l’esprit. ” — Ps. 46:9, 10 46:8, 9, NW ; És. 65:17.

      Il est donc évident que le monde nouveau de Jéhovah est, pour l’homme, l’unique espoir de paix mondiale. En réalité, c’est l’espoir de bien d’autres choses encore ! Parce que, même si l’homme apportait la paix dans une certaine mesure, il aurait encore besoin de médecins, d’entrepreneurs de pompes funèbres, de fossoyeurs, de fabricants de pierres tombales. Oui, la vie de l’homme serait encore remplie de pleurs, deuil, peines, cris de souffrance et de douleur. Oui, il faut à l’homme plus que la paix. Il lui faut la vie, la santé. Mais aucun royaume de ce monde méchant ne peut mettre fin aux besoins médicinaux et aux cimetières. Le monde nouveau de Jéhovah le fera ! “ Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu... Il (Dieu) essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. ” — Apoc. 21:1, 4.

      CE QU’IL FAUT FAIRE

      Pour jouir des bénédictions que constituent la paix mondiale durable, la santé parfaite et la vie éternelle sur une terre paradisiaque après Harmaguédon, que devons-​nous faire ? La Bible répond : “ Revêtez-​vous de toutes les armes de Dieu. ” Pourquoi ? “ Afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. ” Pour livrer ce combat spirituel, il vous faut également “ l’épée de l’esprit, qui est la parole de Dieu ”. Tout cela signifie que vous devez obtenir la connaissance et la compréhension de la Parole écrite de Jéhovah. En réalité, cela même constitue un combat parce que les hommes ont tendance à se croire trop occupés pour étudier la Bible. Jésus a annoncé pour notre époque cette condition de grande activité : “ Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient. ” Il n’y avait aucun mal à manger, à boire et à se marier. Alors, quel mal y avait-​il ? Les hommes se laissaient absorber si complètement par les occupations de la vie, croyant en même temps que tout continuerait à aller comme auparavant, qu’ils étaient peu disposés à prêter l’oreille et à prendre garde à l’avertissement de Noé concernant la fin du monde d’alors. Il en résulta que “ le déluge vint, et les fit tous périr ”. — Éph. 6:11, 17 ; Luc 17:26, 27.

      Prenez donc le temps d’examiner le message concernant le monde nouveau de paix que les témoins de Jéhovah vous apportent. Déjà est constituée la Société du Monde Nouveau, dont les membres sont des hommes et des femmes chrétiens qui vivent pour le monde nouveau. Unissez-​vous à eux. Ce sont les vainqueurs assurés, les survivants de la guerre d’Harmaguédon. Abandonnez les projets de paix conçus par les hommes et condamnés à l’échec, projets de ce monde gouverné par le Diable. Prenez une position ferme pour le monde nouveau, pour son gouvernement et pour son Roi. Souvenez-​vous qu’à Harmaguédon, il n’y aura pas de neutralité. Tous ceux qui ne se décident pas en faveur du royaume de Dieu sont partisans à son égard de la défense passive. Le Roi du monde nouveau, le Christ lui-​même, a énoncé cette règle stricte, inflexible : “ Celui qui n’est pas avec moi est contre moi. ” (Mat. 12:30). Le temps de l’indécision est donc passé. Décidez-​vous maintenant. Agissez maintenant. Car, bientôt, à Harmaguédon, un monde trop occupé, trop occupé pour prendre garde à l’avertissement de sa propre fin, cessera d’exister. Mais il n’est pas nécessaire que vous mouriez.

  • Instruisons-nous pour la paix et la vie
    La Tour de Garde 1955 | 15 janvier
    • Instruisons-​nous pour la paix et la vie

      Votre instruction est-​elle néfaste, ou utile ? L’instruction supérieure engendre-​t-​elle la paix ou la guerre, la liberté ou l’esclavage, assure-​t-​elle la protection ou la destruction ? Lisez l’article suivant. Il vous concerne.

      ON DIT de l’instruction qu’elle est la base de ce monde civilisé. Sans elle, il ne pourrait subsister. Il sombrerait vite dans le passé primitif, comme une terre que l’on ne cultive pas, que l’on néglige, et qui retourne à la nature. C’est pourquoi l’on insiste sur l’instruction supérieure, pour que le savoir augmente et que les progrès continuent.

      Ce siècle se vante d’être celui de la science, l’âge d’or de l’instruction. Il désigne sous le nom de progrès toutes les formes de bien-être qu’il offre à l’homme et les découvertes de la science ; il prétend être capable de progresser également dans l’art de gouverner avec sagesse, et de fournir à l’homme un mode de domination mondiale stable et satisfaisant.

      Dans ses librairies, ce monde détient toute la connaissance accumulée par des siècles d’expériences humaines. Il ne croit pas en la vanité de toute cette science mais prétend que, grâce à elle, l’homme a appris une sagesse pratique. Telle est la sagesse de ce monde. Se conformant à elle, il n’en est pas venu à connaître ce qu’il désirait le plus, à savoir, la paix et la vie. Il se bat, fait couler son sang, se torture pour se perpétuer et se gouverner sans l’aide divine et sans se soucier de la volonté divine. C’est ainsi que le monde, avec sa propre sagesse, n’en est pas venu à connaître Dieu, mais exclut Jéhovah Dieu de tous ses calculs et se repose sur sa sagesse, sa puissance et ses projets.

      C’est pourquoi nous demandons : Dans quelle mesure ce monde est-​il intelligent ? Que lui ont apporté ses efforts intellectuels ? Jusqu’à quel point a-​t-​il progressé vers un monde meilleur ? Est-​il capable de se gouverner lui-​même ? Son instruction est-​elle néfaste ou utile ? Il est vrai que c’est le siècle des trains et des automobiles aérodynamiques, des avions à réaction et des sous-marins mus par l’énergie atomique, l’ère de l’électricité et de la force motrice. Mais quelles sont ses valeurs et ses réalisations morales et spirituelles ? Quels sont ses principes ? Ses idéaux ? Quelle est sa sagesse ? Le président Eisenhower a déclaré avec beaucoup de justesse lors du banquet du bicentenaire de l’Université de Columbia : “ Cependant, ne définissons pas la vérité ou la connaissance de la vérité uniquement dans les termes étroits du simple fait, des statistiques ou de l’équation mathématique. La sagesse et la compréhension humaines — le sens des proportions — sont essentielles. La science nous a donné la fission nucléaire ; seules la sagesse et la compréhension peuvent assurer son application à l’amélioration plutôt qu’à la destruction de l’humanité. ”

      L’étendue du carnage humain accompli dans ce monde par les moyens de la science le condamne comme dépourvu de sagesse et de compréhension. Il s’est développé comme un monstre capricieux, terrible de force et de puissance, mais dépourvu de toute responsabilité morale et spirituelle. Par conséquent, nous vivons dans le monde des inventions miraculeuses, de la télévision, du téléphone et des antibiotiques alors que nous sommes, en même temps, en proie à la corruption, à l’immoralité, au crime, à la crainte, à l’anxiété et à l’agitation. L’absence de sens moral fut précisée par Bernard M. Baruch qui, s’adressant à un groupe d’étudiants, à City College, New-​York, déclara :

      “ Ce siècle, qui a apporté de si étonnants progrès matériels, a été marqué par deux terribles guerres mondiales et par le réveil des anciennes tyrannies que le raffinement de la technique a rendues d’autant plus barbares. ”

      Poursuivant, Baruch a critiqué brièvement la ligne de conduite de ce siècle atomique, donnant les raisons de son échec. Il y a soixante ans environ, dit-​il, on pensait que les nations évoluaient progressivement vers une vie meilleure, une plus grande liberté de l’individu. “ Mais ”, ajouta-​t-​il, “ cette foi naïve en cette certitude du progrès a disparu. En ce vingtième siècle, nous avons respiré l’odeur infecte et horrible des chambres à gaz ; nous avons assisté au retour de l’esclavage en tant qu’institution humaine, à la fois en Allemagne sous Hitler et derrière le rideau de fer. Comment se fait-​il que nous réalisions des miracles presque journellement dans nos laboratoires mais que nous tâtonnions comme des enfants quand il s’agit de nous gouverner ? N’est-​ce pas dans une grande mesure à cause de la médiocrité de notre instruction ? ”

      Pour illustrer ce point, Baruch choisit comme exemple les créateurs de la Constitution des États-Unis, en disant : “ Les hommes qui créèrent la Constitution ne seraient pas considérés comme un groupe de gens très instruits, selon les étalons de mesure académiques. Parmi eux, il n’y avait pas de professeur des sciences politiques... Il est probable que la majorité d’entre ceux qui rédigèrent la Constitution n’aurait pu remplir les conditions d’entrée dans ce collège. Cependant, en dépit de ce défaut d’instruction conventionnelle, les hommes qui se réunirent à Philadelphie, en 1787, avaient une bonne instruction dans le vrai sens du mot. En premier lieu, et c’est ce qui importe le plus, ils savaient penser... Les fondateurs de notre pays avaient une bonne instruction dans un autre sens encore, ils étaient profondément imprégnés des valeurs morales. Leur esprit faisait une claire distinction entre le bien et le mal, entre le principe et le moyen pratique. Ils ne doutaient pas des valeurs dans lesquelles ils avaient foi et qu’ils étaient résolus à soutenir...

      “ Aujourd’hui, par contraste, penser est devenu un art complètement négligé. Bien que nous lisions énormément, il semble que nous ayons perdu la faculté de tirer des leçons du passé. Nous manquons de tout sens réel des valeurs. Jamais, dans l’Histoire, l’humanité n’a possédé des moyens de communication supérieurs à ceux d’aujourd’hui : presses d’imprimerie rapides, nombre considérable de revues illustrées, radio, cinéma, télévision. Cependant, il semble que tous ces moyens de communication miraculeux favorisent moins la pensée qu’une bûche dans les bois. En fait, ces moyens de communication aérodynamiques, à propulsion, apparaissent comme les ennemis de la pensée. Ils nous assaillent quotidiennement de nouvelles distractions et d’alarmes renouvelées. Il en résulte nettement que toutes nos forces, non seulement notre énergie intellectuelle mais nos ressources économiques et militaires, sont gaspillées pour des questions secondaires, tandis que les parties essentielles des problèmes critiques qui nous confrontent demeurent intactes et méconnues. Il n’y a pas très longtemps on pensait naïvement que notre siècle était “ le siècle de la lumière ”. De plus en plus, il devient “ le siècle de la distraction. ”...

      “ Pendant les cinquante dernières années, davantage même, nous avons fait graviter notre espoir en un monde meilleur autour des progrès matériels. Nous avons poursuivi cette recherche technologique jusqu’à ce qu’il semble que rien n’échappe au pouvoir de l’homme, c’est-à-dire, dans le domaine physique ou matériel. Nous pouvons renverser des montagnes, irriguer des déserts, voler à une vitesse plus grande que celle du son. Reflétant cette passion pour les progrès de la technique, nos collèges et nos universités sont enclins à insister de plus en plus sur l’habileté professionnelle plutôt que sur la faculté de penser. Et où cela nous a-​t-​il conduits tous ? Cela nous a menés à vivre dans la crainte que cette énergie incroyable, au commandement de l’homme, devienne le moyen de détruire la civilisation telle que nous la connaissons. Il est évident que quelque chose manque. Ce quelque chose ne peut guère être une puissance plus grande encore, des progrès plus poussés de la technique. Ce quelque chose qui nous fait défaut, c’est la discipline, la capacité de nous gouverner et de contrôler la puissance qui est dès à présent la nôtre. ” — Vital Speeches of the Day (Discours vitaux de notre temps), juin 1953.

      AVEU DE L’ÉCHEC

      Ce monde manque de discipline, il est vrai, mais il ne veut pas être discipliné dans la justice. La capacité de se gouverner lui fait défaut, mais il rejette la domination de Jéhovah Dieu. Il est dépourvu de bon sens pour contrôler sa prodigieuse puissance, mais ne veut pas de la sagesse capable de la contrôler. Il demande la paix, soupire ardemment après elle, mais, dans sa folie, prépare la guerre. Il professe une grande piété, une grande dévotion, mais ne veut rien de Dieu ou de sa Parole. Ses éducateurs ont, soit négligé, soit méconnu totalement le bien spirituel de l’humanité. Ils se sont détournés de la Bible en tant que manuel de la connaissance et, en harmonie avec leurs désirs égoïstes, ils ont suivi une ligne de conduite qui lui est contraire, qui est donc opposée à la paix et à la vie. Comme les paroles suivantes du prophète s’avèrent appropriées : “ Comment pouvez-​vous dire : Nous sommes sages, et la loi de Jéhovah est avec nous ? — Ah ! le style mensonger des scribes en a fait un mensonge ! Les sages sont confondus, consternés et pris ; ils ont rejeté la parole de Jéhovah, et quelle sagesse ont-​ils ? ” — Jér. 8:8, 9, Cr 1905.

      Préconisant un remède contre cet échec, le président Eisenhower invita les hommes, en tous lieux, “ à prêcher la vérité et à la pratiquer avec hardiesse ”. “ La vérité ”, dit-​il, “ peut affranchir les hommes ! Et là où les hommes sont libres de tracer le plan de leur vie, de se gouverner, de connaître la vérité et de comprendre leurs semblables, nous croyons qu’il y a aussi la volonté de vivre en paix. C’est donc là que se trouve la clef de la paix, en dépit des bombes atomiques, des bombes à hydrogène, de la cruauté des effets destructeurs de la guerre moderne ; en dépit de la terreur, de la subversion, de la propagande et de la corruption. Cette clef, c’est la connaissance et la compréhension, et leur emploi constant par les hommes, partout... Voilà la mission éternelle de l’université, en réalité de toute institution d’enseignement du monde libre : découvrir et répandre la vérité ! ”

      LA VÉRITÉ EN TANT QUE REMÈDE

      Il y a plus de dix-neuf siècles, le plus grand pédagogue de tous les temps, Jésus de Nazareth, proclama ce principe de vérité à travers toute la Palestine. Mais la vérité qu’il proclamait n’était pas la sagesse de ce monde. C’est pour cela que Pilate rétorqua à Jésus : “ Qu’est-​ce que la vérité ? ” Pour lui, les ambitions politiques, les institutions et les traditions, etc. de César étaient les vérités légitimes qui devaient être prêchées dans tout l’empire romain. Mais, pour Jésus, la vérité était toute différente ; c’était quelque chose d’étranger à ce monde, quelque chose dont le monde ne savait rien. Jésus annonça que la Parole de Dieu était la vérité. “ Ta parole est la vérité ”, affirma-​t-​il. Une autre fois, précédemment, il déclara à ses disciples : “ Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. ” — Jean 18:38 ; 17:17 ; 8:31, 32.

      Les grandes vérités que Jésus proclamait concernaient Jéhovah Dieu et son royaume administré par le Christ. Il attestait que ces derniers n’avaient aucune part à ce vieux monde, que celui-ci marchait vers une fin brutale à la bataille d’Harmaguédon, que la seule espérance pour l’humanité de survivre à cette bataille, c’était d’obtenir la connaissance

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