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  • L’éducation des enfants dans la société du Monde Nouveau
    La Tour de Garde 1954 | 1er mai
    • de leur Créateur pendant les jours de leur jeunesse s’ils n’en entendent pas parler ? — Eccl. 12:1.

      17. Pourquoi est-​il préférable de donner un enseignement théocratique dès la plus tendre enfance ?

      17 Par l’impression que sa Parole fait sur nous, Jéhovah nous façonne en vase de colère ou en vase de miséricorde (Rom. 9:20-24). Plus l’argile est molle, plus elle est facile à travailler. Plus on la laisse reposer, plus elle durcit. Nous nous laissons plus facilement pétrir conformément à la Parole de Jéhovah quand cette Parole nous façonne pendant notre jeunesse que lorsque nous sommes âgés et fixés dans nos voies. Les enfants sont très malléables, et plus ils sont jeunes, mieux cela vaut. Jésus prit un enfant pour exemple d’humilité et dit à ses disciples de devenir comme les enfants (Mat. 18:1-4). L’enfant a besoin d’être guidé, comme le montre Ésaïe qui indique qu’il faut un temps “ avant que l’enfant sache rejeter le mal et choisir le bien ”. (És. 7:16 ; Éph. 4:14.) L’éducation commence dès l’âge le plus tendre, et elle sera pour le bien ou pour le mal. Les parents doivent donner à leurs enfants une formation basée sur de bons principes sinon d’autres influences entreront en jeu. Lorsque les parents négligents estimeront le moment venu de donner un enseignement théocratique, ils se heurteront peut-être à une forte opposition. — Prov. 19:18.

      18. Quelle étude montre qu’il est sage d’instruire l’enfant dès l’âge le plus tendre ?

      18 Voici ce qu’écrivit un journal sur l’enfance délinquante : “ Les spécialistes s’accordent à présent pour reconnaître qu’il faut toucher les enfants dans les années préscolaires si l’on ne veut pas les voir devenir délinquants. ” Dans une étude des plus complètes sur l’enfance délinquante — elle a demandé dix ans — on souligne que c’est avant tout la vie au foyer qui détermine si l’enfant deviendra délinquant. D’après cette enquête, il y avait seulement trois chances sur cent qu’un enfant soit devenu délinquant dans un milieu familial sain, tandis qu’il y avait quatre-vingt-dix-huit chances sur cent qu’un enfant ait mal tourné dans une ambiance familiale mauvaise. Sauf quelques rares exceptions, la règle posée par Proverbes 22:6 se vérifie : “ Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. ”

      19. Quelle expérience réconfortera les parents craignant l’influence des mauvaises compagnies ?

      19 Voici une expérience qui réconfortera les parents craignant de voir leurs enfants se corrompre au contact des mauvaises compagnies, lorsqu’ils sortent du cercle protecteur de la famille. Un témoin conduisait une étude biblique chez une dame, à Brooklyn. Le fils âgé de 4 ans écoutait. Son père fit des objections. Quand il aura 21 ans, il pourra prendre une décision en matière de religion. Quelques jours plus tard, une institutrice vint frapper à la porte de la dame pour lui demander si elle était témoin de Jéhovah. Non, lui répondit celle-ci, j’étudie seulement avec eux. j’ai vu, lui apprit l’institutrice, votre petit garçon assailli par un groupe d’enfants, je suis intervenue et j’ai voulu en connaître la raison. Les assaillants voulaient que leur victime reconnût pour Dieu une statue dressée dans les environs. C’est la formation religieuse de ces enfants qui leur fit croire que la statue était Dieu. Le petit garçon de quatre ans refusa de la reconnaître pour Dieu, objectant qu’elle ne pouvait ni voir, ni entendre, ni parler, ni bouger, ni être Dieu et qu’il ne l’appellerait pas Dieu ! C’est pour cela qu’il fut molesté. Quand le père fut informé de la conduite de son fils, il se montra fort étonné que l’enfant ait tant appris en assistant à l’étude biblique. Le courage avec lequel son petit garçon tint tête à ses assaillants lui fit une telle impression qu’il changea d’avis et lui permit de continuer à prendre part à l’étude. — Jér. 10:5 ; Hab. 2:18, 19.

  • La correction est le chemin de la vie
    La Tour de Garde 1954 | 1er mai
    • La correction est le chemin de la vie

      “ Les avertissements de la correction sont le chemin de la vie. ” — Prov. 6:23.

      1. Qu’est-​il ordonné aux enfants ? Quelle question est soulevée ?

      VOICI ce que Jéhovah ordonne aux enfants : “ Mon fils, garde les préceptes de ton père, et ne rejette pas l’enseignement de ta mère. Lie-​les constamment sur ton cœur, attache-​les à ton cou. Ils te dirigeront dans ta marche, ils te garderont sur ta couche, ils te parleront à ton réveil. Car le précepte est une lampe, et l’enseignement une lumière, et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie. ” (Prov. 6:20-23). Parfois les enfants refusent d’obéir à leurs parents malgré conseils et bon exemple. Cela soulève la question de savoir s’il faut corriger l’enfant.

      2. Que disent de nombreux psychologues sur la correction ? Que dit la Bible ?

      2 De nombreux psychologues déconseillent de corriger les enfants. L’un d’eux déclara : “ Mères, vous rendez-​vous compte que chaque fois que vous administrez une fessée à l’enfant vous montrez votre haine pour lui ? ” Mais Jéhovah dit : “ Celui qui ménage sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime cherche à le corriger. ” Une correction peut sauver la vie de l’enfant, car Jéhovah déclare : “ N’épargne pas la correction à l’enfant ; si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts. ” “ La meurtrissure qui déchire la chair guérit le mal ; de même les coups qui atteignent au fond des entrailles. ” Jéhovah peut pénétrer les pensées de l’homme et de l’enfant, et à une époque qui préfigurait la nôtre il lut dans l’homme et vit que “ les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse ”. Le remède ? “ La folie est attachée au cœur de l’enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui. ” — Prov. 13:24 ; 23:13, 14 ; 20:30, Cr ; Gen. 8:21 ; Prov. 22:15.

      3. Pourquoi les paroles doivent-​elles parfois être suivies d’une correction ? Quels sont les résultats contraires obtenus en choyant et en disciplinant ?

      3 Quand les paroles restent sans effet, les parents devront passer à l’action et appliquer la verge pour préserver l’enfant du mal. Bien que l’enfant comprenne, il refuse peut-être d’obéir. Dans Proverbes 29:19 il est dit : “ Ce n’est pas par des paroles qu’on châtie un esclave ; quand même il comprend, il n’obéit pas. ” Deux versets plus loin il est écrit : “ Si, dès l’enfance, on gâte son esclave, il deviendra finalement ingrat. ” (Prov. 29:21, Jé). Cela se vérifie aussi chez les enfants dorlotés par leurs parents. Les enfants n’ont aucun respect pour les parents indulgents qui jamais ne châtient. D’autre part, toute correction administrée avec sagesse et équité gagne le respect. Voici ce que Paul écrivit aux Hébreux : “ Nos pères selon la chair nous ont châtiés, et... nous les avons respectés... Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. ” (Héb. 12:9, 11). Un tel châtiment a pour but la formation de l’enfant.

      4. Quand donne-​t-​on une correction par égoïsme ? Pourquoi faut-​il prendre en considération le tempérament et la disposition de l’enfant pour déterminer le mode de discipline qui lui convient ?

      4 En châtiant, rappelez-​vous le proverbe suivant : “ Agir sans réflexion n’est pas bon ; se précipiter, c’est se fourvoyer. ” Frapper dans un brusque accès de colère, c’est chercher à apaiser son exaspération. Un tel châtiment est infligé par égoïsme, pour se soulager, il n’est pas appliqué par amour. En de nombreux cas la solution se trouve peut-être entre deux extrêmes, c’est-à-dire toujours corriger et ne jamais corriger. Mais cela ne s’applique pas à tous les cas. On doit prendre en considération le tempérament et la disposition de l’enfant. Certains enfants sont très sensés, et il n’est peut-être pas nécessaire de les corriger. D’autres sont peut-être tellement endurcis que les corrections peuvent n’avoir aucun effet sur eux. Voici deux proverbes concernant les hommes : “ Sur les lèvres de l’homme intelligent se trouve la sagesse, mais la verge est pour le dos de celui qui est dépourvu de sens. ” “ Une réprimande fait plus d’impression sur l’homme intelligent que cent coups sur l’insensé. ” (Prov. 19:2, AT ; 10:13 ; 17:10). Il en est de même pour les enfants. Certains sont plus sensés que d’autres. Une réprimande leur fera plus d’effet que la verge sur le dos des obstinés dans le cœur desquels il y a plus de folie que chez les autres enfants.

      5. Pourquoi les parents, plus que tous les autres, devraient-​ils être patients si leurs enfants sont particulièrement insoumis ?

      5 Si votre enfant se montre obstiné et récalcitrant, soyez patients avec lui. Ces choses ne vous font peut-être pas honneur, mais l’enfant les tient de vous. Elles sont peut-être maîtrisées en vous, elles n’ont peut-être jamais percé à jour, mais elles sont quelque part en vous, car votre enfant ne les tient de personne d’autre. Pourquoi se tromper ? Les adultes donnent à leurs enfants un mauvais départ. Adam et Ève ont donné à tous les hommes un mauvais départ. C’est pourquoi la Bible dit : “ L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée. Comment d’un être souillé sortira-​t-​il un homme pur ? Il n’en peut sortir aucun. ” “ Je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché. ” — Job 14:1, 4 ; Ps. 51:7 51:5, NW ; Rom. 5:12.

      EN CHÂTIANT, FAITES PREUVE DE JUGEMENT ET D’AMOUR

      6. De quoi faut-​il se rappeler dans l’application des préceptes de conduite ?

      6 Ceci montre que les enfants ont besoin d’être guidés et qu’ils ne seront pas parfaits. N’exigez pas trop ni trop peu de vos enfants. Les règles de conduite devraient être bien comprises par eux, elles devraient être équitables et tolérantes. Rappelez-​vous leur âge : ils ne le démentiront pas. Ne vous attendez pas à ce qu’ils se comportent comme des adultes. Paul déclara que lorsqu’il était enfant il agissait comme l’enfant (I Cor. 13:11). Après avoir établi des règles raisonnables et les avoir fait connaître à l’enfant, appliquez-​les promptement et constamment ; l’enfant saura alors à quoi s’attendre. Mais si vous les appliquez seulement de temps à autre, selon votre humeur du moment, ou si vous tardez trop à infliger la correction, l’enfant s’enhardira dans ses transgressions pour voir jusqu’à quel point il peut aller sans être puni, tout comme les adultes s’enhardissent à mal faire quand la rétribution semble tarder : “ Parce qu’une sentence contre les mauvaises actions ne s’exécute pas promptement, le cœur des fils de l’homme se remplit en eux du désir de faire le mal. ” Si la correction n’est pas appliquée avec équité et raisonnablement, elle froissera le vif sentiment de justice des enfants et suscitera de la rancune. Quand vous châtiez, soyez équitables, fermes et laissez-​vous guider par l’amour et la miséricorde. Jéhovah se souvient que nous sommes poussière. Souvenons-​nous aussi que l’enfant est poussière. — Eccl. 8:11 ; Ps. 103:13, 14.

      7. Comment certains parents ne suivent-​ils pas les conseils donnés dans Éphésiens 6:4 et Colossiens 3:21 ? Pourquoi faut-​il tenir compte du temps et du lieu ?

      7 Il y a des parents qui sont toujours en train de gronder leurs enfants à propos de choses sans importance. Ils ennuient, irritent et exaspèrent leurs enfants, les poussant à l’obstination et au découragement. De tels parents ne suivent pas ce conseil des Écritures : “ Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-​les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. ” “ Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent. ” (Éph. 6:4 ; Col. 3:21). Si les parents élèvent leurs enfants en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur, ils ne les irriteront pas ni ne les décourageront en les reprenant sans cesse à propos de riens. N’enfermez pas votre enfant dans une multitude de défenses inutiles. Intervenez quand il le faut, mais jamais pour montrer uniquement votre autorité. Quand c’est possible, laissez-​les faire leur propre choix, prendre eux-​mêmes des décisions, et approuvez celles qui sont sages. S’ils se sont bien acquittés d’une tâche ou bien comportés dans le service dans le champ, complimentez-​les pour les encourager. La Bible ne le fait-​elle pas lorsqu’elle dit : “ C’est bien, bon et fidèle serviteur ” ? (Mat. 25:21.) Parfois il faut intervenir à cause du temps et du lieu et non pas parce que l’action est mauvaise en soi. Par exemple, s’ébattre durant les réunions nuit à l’enfant et aux autres. Il n’y a pas de mal à s’ébattre, mais le moment est mal choisi. Il y a un temps pour jouer, un temps pour s’ébattre, un temps pour écouter, un temps pour apprendre. Dans l’intérêt de tous, veillez au temps et au lieu. — Prov. 29:15.

      8. Quelles formes peut revêtir la discipline ? Pourquoi de nombreux psychologues de l’enfance révisent-​ils leur point de vue ?

      8 En résumé, administrez la correction dans un esprit d’amour et non sous le coup de la colère (Prov. 15:1). Les punitions peuvent varier selon la docilité ou l’obstination de l’enfant. Vous pouvez punir en refusant un témoignage d’affection ou récompenser en donnant un tel témoignage. Vous pouvez exclure l’enfant insoumis de la compagnie de l’obéissant, lui refuser un plaisir, un dessert, un jeu ou, parfois, vous pouvez vous servir de la verge littérale pour préserver l’ordre du foyer. Voici un cas, réel, qui illustre le besoin d’employer différentes méthodes. Un petit garçon de Brooklyn avait un rendez-vous avec un dentiste. Avant que sa mère l’y emmène, une camarade de jeu lui dit que chaque fois qu’elle allait chez le dentiste, elle refusait d’ouvrir la bouche. Quand le petit garçon fut devant le dentiste, il refusa, lui aussi, d’ouvrir la bouche. En rentrant, sa mère lui donna la fessée. Un nouveau rendez-vous fut pris. Nouveau refus. Il reçut une correction plus sévère, mais, dans le fauteuil du dentiste, il refusait encore d’ouvrir la bouche. Ce petit récalcitrant aimait la télévision. Il se vit refuser l’accès du poste. Après deux jours sans télévision, il se déclara prêt à ouvrir la bouche. En ce qui concerne l’emploi de la verge, il est intéressant de noter que devant les proportions que prend l’enfance délinquante, de nombreux psychologues de l’enfance révisent leur point de vue sur la discipline et reviennent à l’emploi de la verge. Nombre d’entre eux ont dû admettre que les leçons apprises sur les genoux de la mère laissent une impression moins durable que celles que l’on apprend allongé sur les genoux du père.

      9. Qu’est-​ce que la verge de la correction, au sens large du mot ? Comment faut-​il l’employer ?

      9 Cependant, lorsque la Bible parle de la verge de la correction, elle n’entend pas nécessairement la verge littérale. La verge signifie, au sens large du mot, l’autorité des parents. Son influence pour corriger peut revêtir diverses formes. Quelle que soit la forme qu’elle prend, elle devrait toujours être employée dans un esprit d’amour et de miséricorde, jamais sous le coup de la colère ni pour satisfaire un sentiment de justice rigoureuse. N’essayez jamais d’administrer la pleine mesure que mériterait le comportement d’un enfant. Nous avons cité Jérémie 10:23, voyons à présent ce qu’il est dit au Jér 10 verset 24 : “ Éternel ! corrige-​moi, mais avec mesure, non dans ta colère, de peur que tu ne me rendes chétif. ” (Da). Parents, lorsque vous corrigez vos enfants, corrigez-​les selon l’amour et la miséricorde et non selon la colère et une justice stricte. En tant que chrétiens, vous êtes non sous une justice rigoureuse mais sous la miséricorde divine et vous devez faire preuve de miséricorde envers autrui, particulièrement envers vos enfants dont les imperfections et les défauts viennent plus ou moins de vous et de vos ancêtres. En employant la verge de l’autorité, évitez, si vous avez plusieurs enfants, de vous montrer partial, sinon le préféré sera haï par les autres. Les frères de Joseph croyaient que leur père préférait Joseph, c’est pourquoi ils prirent celui-ci en haine. Le fils aîné se mit en colère quand il crut que son père favorisait l’enfant prodigue (Gen. 37:3, 4 ; Luc 15:25-30). Si vous donnez un enfant en exemple à un autre, l’enfant modèle sera peut-être pris en haine par l’autre.

      10, 11. Qu’est-​ce qui est absolument nécessaire ? Comment cela est-​il manifesté ?

      10 Parents, il est très nécessaire de montrer à vos enfants qu’ils sont aimés et désirés. Récemment le New York Times rapporta le cas de 34 enfants assistés qui sont morts faute d’amour maternel. Un livre sur la valeur professionnelle parle de la formation psychologique moderne que reçoivent à présent les instituteurs, mais il ajoute : “ Il faut admettre cependant que l’institutrice à l’ancienne mode qui aimait simplement les enfants aurait mieux réussi à aider ses élèves. ” La revue Look déclara il y a quelques temps que les règles et les “ méthodes pour enfants sont loin de créer l’ambiance du foyer ”. L’ambiance fraternelle au sein de la société du monde nouveau et l’esprit de Jéhovah sont essentiels pour élever les enfants et les conduire sur le chemin de la vie éternelle.

      11 Parents, cet amour ne se montre pas dans une sentimentalité débordante, ni par un langage enfantin, ni par la satisfaction de tous les caprices de l’enfant. Aimer n’est pas dorloter. L’amour fait sentir à l’enfant qu’il est désiré. Il est dit que les enfants sont un héritage de Jéhovah ; ils sont comparés à des plants d’olivier autour de la table. Ils ont besoin de soins tendres pour grandir et porter du fruit. Ils sont le fruit des entrailles maternelles. La Parole de Jéhovah dit que le fruit de nos lèvres devrait louer Dieu et le fruit des entrailles devrait également louer Jéhovah (Ps. 127:3 ; 128:3 ; Héb. 13:15). Vos enfants chantent-​ils les louanges de Jéhovah ? Si vous le voulez, ils le voudront généralement aussi. Assistez-​les, montrez-​leur la voie, dirigez leurs pas, donnez-​leur une bonne instruction, de bons exemples, corrigez-​les quand c’est nécessaire et conduisez-​les vers la vie éternelle en compagnie de la société du monde nouveau. Soyez des exemples qu’ils prennent plaisir à suivre. Manoach s’adressa à Jéhovah pour savoir comment élever Samson ; vous aussi, adressez-​vous à Dieu pour qu’il vous aide à élever vos enfants. — Prov. 17:6 ; 20:7 ; Juges 13:8.

      UN MOT AUX ENFANTS

      12. Que penseront peut-être les enfants ? Pouvons-​nous nous tourner vers le règne animal pour recevoir instruction ?

      12 Et vous, les enfants, que pensez-​vous ? Que vous êtes entourés de grandes personnes qui ne songent qu’à vous rendre la vie impossible ? Non, nous ne vous entourons pas pour vous créer des ennuis, mais pour vous protéger, vous garder dans notre sein afin que vous serviez Dieu et ne deveniez pas la proie de Satan. Tous ceux qui aiment Jéhovah doivent s’entraider dans l’œuvre de Dieu. Si vous avez été le sujet de notre discussion, c’est parce que nous vous aimons. Très bien, nous direz-​vous, mais si vous, les grands, vous nous aimez tant que cela, pourquoi parlez-​vous de discipline et de correction ? Nous savons que nous touchons là un point sensible. Cependant, pour vous aider à bien comprendre la question, considérons les animaux, vos favoris. Se tourner vers les animaux pour s’instruire, ce n’est nullement s’abaisser à leur niveau ; c’est chercher à lire les pensées de Dieu. Il nous est dit d’aller vers la fourmi pour apprendre à être diligents, et de considérer les sauterelles qui donnent un exemple d’unité. Voyons comment certains animaux élèvent leurs petits — Rom. 1:20 ; Prov. 6:6-8 ; 30:27 ; Joël 2:7, 8.

      13. Quels exemples montrent que l’éducation doit être graduelle ?

      13 Quand les animaux instruisent leurs petits, ils les savent incapables d’entreprendre immédiatement de grandes choses. Ils leur font faire les premiers pas dans ce que l’on pourrait appeler un jardin d’enfants animal et les instruisent par degrés. Les hirondelles rustiques attrapent les insectes au vol. C’est trop difficile pour leurs petits. Les parents vont donc capturer des insectes, reviennent planer autour du nid et laissent tomber leur proie. À la vue des bestioles sans vie tombant lentement, les oisillons s’élancent du nid pour les rattraper. Bientôt eux-​mêmes sont capables de happer des insectes au vol. Après le sevrage de ses petits, la renarde apporte souris et autre butin au terrier. Plus tard, elle laisse ses captures à l’entrée. Puis, à mesure que la jeune famille grandit, elle pose sa proie de plus en plus loin du terrier pour apprendre aux renardeaux à aller chercher leur menu quotidien. Lorsque leur éducation est presque achevée, elle cache la nourriture, sous des feuilles par

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