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EuphrateAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Il est tout à fait possible que Jérémie ait caché la ceinture non loin de l’endroit où les troupes babyloniennes conduites par Nébucadnezzar franchirent le fleuve lors de la campagne qui devait entraîner la désolation de Juda et de Jérusalem. En tout cas, le ou les deux voyages effectués par Jérémie allaient, à coup sûr, donner beaucoup de poids au message d’avertissement que son geste représentait pour le peuple spirituellement corrompu du royaume de Juda. — Comparez avec Jérémie 2:18, 19.
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EuraquilonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EURAQUILON
Nom que l’on donnait au vent violent de nord-est qui se déchaîna sur le navire à bord duquel Paul naviguait depuis Beaux-Ports jusqu’à Phénix, un port de la côte méridionale de la Crète (Actes 27:14). Ce vent, que les marins maltais, entre autres, appellent “grécale”, est le plus violent qui souffle sur la mer Méditerranée. Il était extrêmement dangereux pour les navires à grande voilure, qu’il pouvait facilement faire chavirer lors d’une tempête. C’est pourquoi, lorsqu’un navire n’arrivait pas à maintenir son cap vent debout, les marins ‘descendaient les agrès, allant ainsi à la dérive’, de peur de s’échouer sur des sables mouvants au large des côtes de l’Afrique du Nord (Actes 27:15-17). Les cinq types de “grécales” connues des météorologues proviennent de zones dépressionnaires situées au-dessus de la Libye et du golfe de Gabès, qui provoquent le déplacement de fortes masses d’air en provenance de la Grèce. Les traductions de la Bible qui s’appuient sur le “Texte reçu”, comme la version Darby, appellent ce vent “Euroclydon”, du grec euros (vent d’est ou de sud-est) et de kludôn (agitation des flots). Mais les meilleurs manuscrits portent le mot Eurakulôn, que l’on transcrit “Euraquilon”, du latin eurus (vent d’est ou de sud-est) et aquilo (vent de nord-est). La meilleure traduction est donc “Euraquilon”, car elle indique très à propos que ce vent vient d’est-nord-est.
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EutycheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EUTYCHE
(heureux).
Dans le récit biblique, ce jeune homme de Troas est la dernière personne à avoir été miraculeusement rendue à la vie. Lors d’une visite à Troas, à l’occasion de son troisième voyage missionnaire, Paul prolongea jusqu’à minuit le discours qu’il adressait aux frères. Cédant à la fatigue, ainsi que, peut-être à la chaleur dégagée par les nombreuses lampes et à l’atmosphère étouffantes de la chambre haute bondée, Eutyche sombra dans un profond sommeil et tomba par la fenêtre du troisième étage. Le médecin Luc, rédacteur des Actes et apparemment témoin oculaire de l’accident, rapporte qu’Eutyche n’était pas simplement inconscient, mais qu’“on l’a ramassé mort”. À l’instar d’Élisée lorsqu’il avait ressuscité le fils de la Sunamite, Paul se jeta sur Eutyche et l’étreignit. Les paroles suivantes de Paul: “Cessez de pousser des clameurs, car son âme est en lui”, indiquent qu’Eutyche avait recouvré la vie. — Actes 20:7-12; voir aussi II Rois 4:34.
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ÉvangélisateurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉVANGÉLISATEUR
(gr. euaggelistês).
Prédicateur de l’évangile ou bonne nouvelle; porteur d’un bon message. Ce vocable est étroitement apparenté au mot euaggelion, qui signifie “bonne nouvelle” ou “évangile”. Jéhovah est le Grand Évangélisateur ou Porteur de bonnes nouvelles. Après qu’Adam fut tombé dans le péché, la promesse rapportée en Genèse 3:15, selon laquelle une postérité écraserait la tête du serpent, constituait vraiment une bonne nouvelle qui offrait une espérance aux humains (Rom. 8:20). En renouvelant plus explicitement à Abraham la promesse de la postérité, Jéhovah lui annonça une bonne nouvelle (Gal. 3:8; Gen. 12:1-3). Le mot ‘évangélisateur’ apparaît deux fois dans la Septante grecque, en Ésaïe 52:7, à propos du retour des Juifs captifs à Babylone. Paul cite ce texte en l’appliquant à l’œuvre d’évangélisation des chrétiens. — Rom. 10:15.
LES ÉVANGÉLISATEURS DES MISSIONNAIRES SPÉCIAUX
Bien que tous les chrétiens doivent être des évangélisateurs en ce qu’ils ont été chargés de prêcher la bonne nouvelle à leurs semblables, ce mot revêt un sens spécial en Éphésiens 4:11. Dans ce texte, Paul décrit en effet les dons en hommes que Christ a fait à la congrégation après son ascension; nous lisons: “Il a donné certains comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme évangélisateurs, d’autres comme bergers et enseignants.” L’activité propre à ces évangélisateurs était l’œuvre missionnaire. Bien souvent ceux-ci introduisaient pour la première fois la bonne nouvelle dans des territoires où elle n’avait jamais été prêchée auparavant. Dans la liste qui figure en Éphésiens 4:11, les évangélisateurs sont cités avant les bergers et les enseignants, car il fallait d’abord que la bonne nouvelle fût proclamée et qu’il y eût des disciples pour que, sur cette base, les bergers et les enseignants puissent poursuivre l’œuvre d’édification. Philippe est expressément appelé évangélisateur. Après la Pentecôte, c’est lui qui inaugura l’œuvre dans la ville de Samarie, où il rencontra un grand succès. Un ange l’amena à prêcher la bonne nouvelle au sujet du Christ à un eunuque éthiopien, qu’il baptisa ensuite. Puis l’esprit incita Philippe à prêcher à Aschdod et dans toutes les villes qui étaient sur son chemin, jusqu’à Césarée (Actes 8:5, 12, 14, 26-40). Paul se consacra beaucoup à l’évangélisation (II Cor. 10:13-16). Timothée était également un évangélisateur ou missionnaire. Paul mit spécialement l’accent sur l’évangélisation lorsqu’il conclut son exhortation à Timothée par ces mots: “Toi, garde ton équilibre en toutes choses, endure le mal, fais l’œuvre d’un évangélisateur, remplis pleinement ton ministère.” — II Tim. 4:5.
L’ÉVANGÉLISATION AU “TEMPS DE LA FIN”
L’évangélisation la plus étendue de toute l’Histoire devait s’effectuer au “temps de la fin”, selon cette déclaration formelle de Jésus rapportée en Matthieu 24:14: “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par toute la terre habitée, (...) et alors viendra la fin.” À l’heure actuelle, les nations fondent des missions économiques, politiques, médicales ou autres; en revanche, les chrétiens, eux, ont reçu l’ordre de faire des disciples (II Tim. 4:2; I Cor. 9:16; I Pierre 1:12, 25; 4:17). L’ange qui volait par le milieu du ciel avec une bonne nouvelle éternelle faisait la proclamation suivante: “Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car elle est venue l’heure de son jugement, et adorez Celui qui a fait le ciel et la terre et la mer et les fontaines d’eaux.” (Rév. 14:6, 7). C’est là la bonne nouvelle que les évangélisateurs ou missionnaires chrétiens doivent porter. La Bible décrit certains chrétiens, tel Philippe qui se déplaça d’une localité à l’autre, comme des missionnaires ou évangélisateurs dans un sens particulier. De même, aujourd’hui, des chrétiens peuvent partir à l’étranger, pour prêcher. Néanmoins, tous sont tenus, de par leur mission, d’être des évangélisateurs où qu’ils se trouvent, en prêchant la bonne nouvelle à toutes sortes d’hommes. — Rom. 10:9, 10.
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ÉvangileAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉVANGILE
Voir BONNE NOUVELLE.
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ÈveAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÈVE
(héb. Hawwâh, “personne vivante”).
Première femme et dernière création terrestre de Dieu rapportée dans les Écritures.
Jéhovah, le Créateur, savait qu’il n’était pas bon que l’homme reste seul. Toutefois, avant de créer la femme, Dieu amena vers l’homme diverses bêtes de la terre et créatures volantes. Adam leur donna un nom, mais il ne trouva pas d’aide parmi elles. C’est alors que Jéhovah fit tomber un profond sommeil sur Adam, prit une de ses côtes et, après avoir refermé la chair, bâtit en femme la côte qu’il avait prise. Comme elle était son complément, Adam l’appela ʼIshshâh (femme ou, littéralement, homme femelle), “parce que de l’homme celle-ci a été prise”. (Gen. 2:18-23.) La femme remplissait toutes les conditions requises pour la maternité et pour être le complément, son mari.
TROMPÉE, ÈVE DÉSOBÉIT
Un jour, en l’absence de son mari, la femme se trouva à proximité de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais. Là, un modeste serpent, animal prudent, lui demanda d’un air innocent: “Est-ce que vraiment Dieu a dit que vous ne devez pas manger de tout arbre du jardin?” La femme donna la bonne réponse, conformément aux instructions que lui avait certainement données son mari et chef, qui ne faisait qu’une chair avec elle. Toutefois, quand le serpent contredit le Créateur et déclara qu’en violant le commandement de Dieu elle deviendrait comme lui, connaissant le bon et le mauvais, la femme commença à considérer l’arbre sous un jour différent. Complètement trompée par le serpent et fortement attirée par les perspectives que lui ouvrait le fruit interdit, elle en vint à transgresser la loi de Dieu (I Tim. 2:14), après quoi elle s’adressa à son mari et l’incita à se joindre à sa rébellion contre Dieu. Adam écouta la voix de sa femme. — Gen. 3:1-6.
Leur transgression leur fit immédiatement éprouver de la honte. Ils prirent donc des feuilles de figuier et se firent des pagnes. Ensuite, quand ils entendirent la voix de Jéhovah, ils allèrent tous deux se cacher parmi les arbres du jardin. Lorsque Dieu l’interrogea personnellement sur ce qu’elle avait fait, la femme déclara qu’elle avait mangé parce que le serpent l’avait trompée. En prononçant son jugement de condamnation contre elle, Jéhovah indiqua que sa grossesse et son accouchement s’accompagneraient désormais de douleurs et que son désir serait vers son mari, qui la dominerait. — Gen. 3:7-13, 16.
Nous lisons qu’après la transgression, Adam appela sa femme “Ève, parce qu’elle devait devenir la mère de tout vivant”. (Gen. 3:20.) Avant de chasser Adam et Ève du jardin d’Éden et de les abandonner à une vie pénible sur un sol maudit, Jéhovah fit preuve de faveur imméritée à leur égard en leur fournissant de longs vêtement de peau. — Gen. 3:21.
NAISSANCE DE SES ENFANTS
Lorsque son premier fils Caïn naquit hors du paradis, Ève s’exclama: “J’ai produit un homme avec l’aide de Jéhovah.” (Gen. 4:1). Il est intéressant de noter que, dans le récit biblique, Ève est la première personne à employer le nom de Dieu, ce qui montre que les tout premiers humains le connaissaient. Par la suite, Ève donna le jour à Abel ainsi qu’à d’autres enfants, garçons et filles. Adam, son mari, avait 130 ans quand elle enfanta un autre fils qu’elle appela du nom de Seth, car, dit-elle, “Dieu a établi une autre postérité à la place d’Abel, parce que Caïn l’a tué”. Il était juste qu’elle s’exprime ainsi à la naissance de Caïn et de Seth, puisque cela n’avait été possible que grâce au pouvoir procréateur que Dieu lui avait donné, à elle et à Adam, et aussi parce que, par faveur imméritée, Dieu ne l’avait pas mise à mort aussitôt après sa désobéissance.C’est sur la naissance de Seth que s’achève le récit de la Genèse concernant Ève. — Gen. 4:25; 5:3, 4.
UNE PERSONNE RÉELLE
Le témoignage de Jésus Christ lui-même prouve qu’Ève a bien existé et qu’il ne s’agit pas d’un personnage imaginaire. Interrogé par les Pharisiens sur la question du divorce, Jésus attira leur attention sur le récit de la Genèse relatif à la création de l’homme et de la femme (Mat. 19:3-6). En outre, s’adressant aux Corinthiens, Paul dit craindre que leur esprit se corrompe de façon ou d’autre, “comme le serpent a séduit Ève par sa ruse”. (II Cor. 11:3.) Enfin, lorsqu’il définit la place que la femme occupe dans la congrégation chrétienne, Paul ne permet pas “à la femme d’enseigner ni de prendre autorité sur l’homme”, car, explique-t-il, Adam fut formé le premier et ne fut pas trompé, “mais c’est la femme qui, tout à fait trompée, est tombée dans la transgression”. — I Tim. 2:12-14.
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ÉviAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉVI
{Article non traduit.}
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Évil-MérodachAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉVIL-MÉRODACH
(homme de Marduk; on l’appelle aussi Awêl-Marduk).
Fils aîné de Nébucadnezzar, roi de Babylone, à qui il succéda en 581 avant notre ère. La Bible le mentionne en rapportant la bonté dont il fit preuve, l’année où il devint roi, envers Jéhoïakin, roi de Juda, qui était alors dans sa trente-septième année d’exil. En effet, il le fit sortir de la maison de détention et lui accorda une position de faveur plus élevée que celle de tous les autres rois captifs à Babylone (II Rois 25:27-30; Jér. 52:31-34). Au dire de Josèphe, Évil-Mérodach comptait Jéhoïakin parmi ses amis les plus intimes.
Nous disposons également de témoignages archéologiques sur Évil-Mérodach. Par exemple, on a découvert près de Suse un vase qui portait cette inscription: “Palais d’Awêl-Marduk, roi de Babylone, fils de Nébucadnezzar, roi de Babylone.” D’après une déclaration de Bérose, citée par Josèphe, les historiens lui attribuent deux ans de règne. Pour sa part Josèphe déclare qu’il régna dix-huit ans. Après sa mort, à la suite d’un complot, pense-t-on, Nériglissar (Nergal-Sharézer), son beau-frère, lui succéda. Cependant, on ne dispose pas de renseignements dignes de foi pour confirmer ces détails.
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ÉvodieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉVODIE
{Article non traduit.}
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ExclusionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EXCLUSION
Voir EXPULSION.
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Exécution, exécuteurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EXÉCUTION, EXÉCUTEUR
{Article non traduit.}
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