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  • Fils de l’homme
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • divine et montre qu’il n’est pas issu du pécheur Adam, qu’il n’a pas hérité de lui l’imperfection et qu’il est parfaitement juste aux yeux de Dieu. — Mat. 16:13-17.

      Le “signe du Fils de l’homme”

      Toutefois, il est encore une autre raison essentielle qui explique pourquoi Jésus s’est si souvent présenté comme le “Fils de l’homme”. Cette raison est liée à l’accomplissement de la prophétie rapportée en Daniel 7:13, 14. En effet, Daniel vit en vision “quelque comme un fils d’homme”, venant avec les nuées des cieux; ce personnage accéda devant l’“Ancien des Jours” et se vit conférer “la domination, et la dignité, et un royaume, pour que tous les peuples, groupements nationaux et langues le servent”. Il s’agissait d’un royaume stable.

      Parce que l’ange, en donnant l’interprétation rapportée dans les versets 18, 22, 27 7:18, 22, 27, déclara que “les saints du Dieu suprême” prendront possession de ce royaume, de nombreux commentateurs ont essayé de démontrer que ce “fils d’homme” est une “personne morale”, c’est-à-dire “les saints de Dieu pris en tant que corps (...), considérés collectivement, comme un peuple”, ou “le peuple d’Israël glorifié et idéal”. Néanmoins, ce raisonnement s’avère superficiel quand on le confronte aux Écritures grecques chrétiennes. En effet, il ne tient pas compte de ‘l’alliance pour un royaume’ que Jésus, le Roi oint par Dieu, a conclue avec ses disciples pour qu’ils puissent avoir par à son Royaume; car s’ils doivent être rois et prêtres, ils n’en exercent pas moins leurs fonctions sous sa direction et grâce à la puissance qu’il leur a donnée (Luc 22:28-30; Rév. 5:9, 10; 20:4-6). Par conséquent, ils ne reçoivent pouvoir sur les nations que parce que Jésus a d’abord reçu la même autorité du Dieu souverain. — Rév. 2:26, 27; 3:21.

      Les déclarations mêmes de Jésus nous suggèrent encore plus clairement la bonne intelligence de ce passage. À propos du “signe du Fils de l’homme”, il dit que les humains “verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire”. (Mat. 24:30.) C’était là une allusion non voilée à la prophétie de Daniel. Il en fit une autre quand il répondit à la question du grand prêtre, en ces termes: “Je le suis [le Christ, le Fils de Dieu]; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance et venant avec les nuées du ciel.” — Marc 14:61, 62; Mat. 26:63, 64.

      Par conséquent, la prophétie relative à la venue du Fils de l’homme en présence de l’Ancien des Jours, Jéhovah, s’applique indiscutablement à un seul homme, savoir Jésus Christ, le Messie. On en trouve encore une preuve dans l’interprétation qu’en avancent les Juifs. En effet, les écrits rabbiniques appliquèrent la prophétie au Messie. Si les Pharisiens et les Sadducéens demandèrent à Jésus “de leur montrer un signe du ciel”, c’est sans doute parce qu’ils escomptaient un accomplissement littéral de cette prophétie (Mat. 16:1; Marc 8:11). Après la mort humaine et la résurrection spirituelle de Jésus, Étienne vit en vision les ‘cieux s’ouvrir’ et contempla “le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu”. (Actes 7:56.) Dès lors, bien qu’ayant sacrifié sa nature humaine comme rançon pour l’humanité Jésus conserve le titre messianique de “Fils de l’homme” dans sa condition céleste.

      Dans la première partie de sa réponse au grand prêtre, relative à la venue du Fils de l’homme, Jésus se décrivit “assis à la droite de la puissance”. Selon toute apparence, il s’agissait d’une allusion au Psaume 110, psaume prophétique. D’ailleurs, Jésus avait déjà montré que ce texte trouvait en lui son accomplissement (Mat. 22:42-45). Ce psaume, ainsi que l’application que Paul en fait en Hébreux 10:12, 13, révèle que Jésus devait attendre un certain temps avant que son Père l’envoie “soumettre au milieu de [ses] ennemis”. Par conséquent, il s’ensuit que l’accomplissement de la prophétie de Daniel (7:13, 14) ne devait pas avoir lieu au moment où Jésus ressuscita et monta au ciel, mais au temps où Dieu l’autoriserait à agir contre tous ses ennemis, par une manifestation vigoureuse de son pouvoir royal.

  • Fils unique
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    • FILS UNIQUE

      Voir UNIQUE.

  • Flagellation
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    • FLAGELLATION

      Voir CHATIMENTS CORPORELS.

  • Flatterie
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    • FLATTERIE

      Action visant à plaire par d’habiles compliments; adulation; louange fausse, hypocrite ou exagérée. La flatterie est généralement destinée à satisfaire l’amour-propre ou la vanité de celui qui l’écoute; elle lui est donc préjudiciable. Elle est inspirée par le désir d’obtenir une faveur ou des avantages matériels de celui que l’on flatte, de l’amener à se sentir redevable au flatteur ou à le glorifier. Souvent, le flatteur se propose de prendre son semblable au piège (Prov. 29:5). Il ne manifeste pas la sagesse d’en haut, mais celle de ce monde, car la flatterie se caractérise par l’égoïsme, les distinctions partiales et l’hypocrisie (Jacq. 3:17). La fausseté, le mensonge, l’adulation et la louange pour jouer sur la vanité d’autrui sont autant de choses qui déplaisent à Dieu. — II Cor. 1:12; Gal. 1:10; Éph. 4:25; Col. 3:9; Rév. 21:8.

      Bien qu’il puisse sembler avantageux d’abuser de flatterie, la Bible fait remarquer que “celui qui reprend un homme trouvera ensuite plus de faveur que celui qui flatte avec sa langue”. (Prov. 28:23.) Celui qui flatte quelqu’un pour l’exploiter va à l’encontre de la voie de l’amour. Le haïsseur emploiera peut-être la flatterie, mais, en fin de compte, sa tromperie reviendra sur lui comme une pierre qu’on roule. — Prov. 26:24-28.

      Le flatteur utilise des paroles douces pour enjôler sa victime. Les mots “flatterie”, “doucereuses” (langue, lèvre ou paroles) (Ps. 5:9; 12:2, 3; Prov. 7:21; Dan. 11:32), “douceur feinte” (Dan. 11:34) et “fallacieuse” (Ézéch. 12:24) traduisent différents termes hébreux dérivés de la racine ḫâlaq. Dans tous les cas cités par la Bible, celui qui prononce des paroles doucereuses le fait avec de mauvais mobiles.

  • Fléau
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    • FLÉAU

      {Article non traduit.}

  • Flèche
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    • FLÈCHE

      Voir ARMES, ARMURE.

  • Fleuve
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    • FLEUVE

      L’Hiddékel (le Tigre), l’Euphrate, le Jourdain, l’Abanah et le Pharpar sont au nombre des principaux fleuves dont parle la Bible (Gen. 2:14; II Rois 5:10, 12). Les Écritures font aussi allusion au Nil, le désignant, non par son nom habituel, mais par le ter yeʼôr, qui, croit-​on, signifie ruisseau ou canal (És. 33:21) et qui peut aussi désigner une galerie ou un puits remplis d’eau (Job 28:10). Le contexte montre clairement quand le terme yeʼôr s’applique au Nil; aussi certaines versions de la Bible emploient-​elles le nom propre de ce fleuve. — Gen. 41:17, 18.

      L’Euphrate est souvent appelé simplement “le Fleuve”. (Josué 24:2, 3; Esdras 8:36; És. 7:20; 27:12; Michée 7:12.) Puisqu’il s’agit du fleuve le plus grand et le plus important de toute l’Asie du Sud-Ouest, l’Euphrate était connu par les Hébreux comme le “grand fleuve”. (Gen. 15:18.) Dès lors, on pouvait l’appeler “le Fleuve” sans la moindre ambiguïté. Avec l’aide de Jéhovah, le roi David put étendre les frontières de la Terre promise jusqu’à l’Euphrate (I Chron. 18:3-8). À propos de Salomon, son fils, nous lisons: “Il aura des sujets de la mer à la mer et du Fleuve [Euphrate] jusqu’aux extrémités de la terre.” (Ps. 72:8). La prophétie de Zacharie rappelle ces paroles pour montrer que le Messie régnerait sur la terre entière. — Zach. 9:9, 10; comparez avec Daniel 2:44; Matthieu 21:4, 5.

      Le premier fleuve dont il est question dans la Bible est celui qui prenait apparemment sa source en Éden, pour arroser le jardin dont Jéhovah avait fait la demeure d’Adam et Ève. Ce fleuve se divisait près de sa source en quatre bras qui, à leur tour, devenaient des fleuves, savoir le Pischon, le Guihon, l’Hiddékel et l’Euphrate. Les régions (Havilah, Cusch et l’Assyrie) que le récit mentionne en rapport avec ces quatre fleuves existaient après le déluge (Gen. 2:10-14). Il semble donc que Moïse, le rédacteur de cette description, employa des termes connus à son époque afin de situer le jardin d’Éden. Par conséquent, on ne peut savoir avec certitude si la description du cours du Pischon, du Guihon et de l’Hiddékel se rapporte à l’époque antédiluvienne ou postdiluvienne. Si le récit décrit ces fleuves tels qu’ils étaient avant le déluge, il se peut fort bien que ce cataclysme ait modifié leurs cours. En revanche, s’il s’agit d’une description postdiluvienne, peut-être d’autres phénomènes naturels, comme des tremblements de terre, ont-​ils détourné ces rivières, ce qui nous empêche de les identifier toutes.

      Le “fleuve d’Égypte” (Gen. 15:18) est peut-être le même cours d’eau que le “ouadi d’Égypte”. — Nomb. 34:5; voir SCHIHOR.

      USAGE FIGURÉ

      Les fleuves constituaient un obstacle à la progression des armées ennemies; aussi jouaient-​il un rôle essentiel dans les moyens de défense de certaines villes, comme Babylone. Par contre, Jérusalem ne disposait d’aucun fleuve qui pût lui procurer une telle protection naturelle. Néanmoins, Jéhovah Dieu était pour cette ville semblable à la source d’un puissant fleuve protecteur. Les ennemis qui pourraient monter contre Jérusalem, telle une flotte de galères hostiles, devraient subir une défaite cuisante. — És. 33:21, 22; voir GALÈRE.

      L’eau est indispensable à la vie, et Jéhovah lui-​même est décrit comme une source d’eau vive (Jér. 2:13). Pourtant, les Israélites apostats se tournèrent vers l’Égypte et l’Assyrie. C’est pourquoi, par l’entremise de Jérémie, son prophète, Jéhovah leur dit: “Faut-​il que tu te préoccupes du chemin de l’Égypte, pour boire les eaux de Schihor? Et faut-​il que tu te préoccupes du chemin de l’Assyrie, pour boire les eaux du Fleuve? (...) Sache donc et vois que c’est quelque chose de mauvais et d’amer que tu aies quitté Jéhovah, ton Dieu.” (Jér. 2:18, 19). Selon toute vraisemblance, en Révélation 8:10 et 16:4, on trouve aussi une allusion aux eaux qui émanent de sources humaines et qui sont considérées comme nécessaires à la vie.

      Les Écritures emploient la crue catastrophique d’un fleuve comme image d’une invasion. — És. 8:7.

      En ce qui concerne le “fleuve d’eau de la vie” (Rév. 22:1), voir VIE (Le fleuve d’eau de la vie).

  • Flûte
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    • FLÛTE

      Ce terme traduit le mot hébreu ḫâlîl et son équivalent grec aulos (I Sam. 10:5; I Cor. 14:7). On pense que le terme ḫâlîl dérive d’une racine hébraïque qui signifie “percer, perforer”. C’était peut-être une allusion au procédé employé pour fabriquer un flûteau, procédé qui consistait à évider un segment de roseau ou d’une autre canne, voire un os ou de l’ivoire, puis à le percer de trous à intervalles déterminés. Des inscriptions égyptiennes montrent qu’il existait divers instruments du type de la flûte dans ce pays. Ainsi, l’un d’eux, tenu obliquement, possédait une embouchure latérale. Les Égyptiens avaient également inventé une flûte double dont on jouait en soufflant à l’extrémité des deux tubes.

      En grec, aulos était, semble-​t-​il, un terme générique qui désignait deux types d’instruments: ceux qui étaient munis d’une anche à l’embouchure, d’une part, et les simples chalumeaux, d’autre part. Le mot ḫâlîl, pour sa part, avait peut-être fini par englober tous les bois; cependant, dans l’hébreu moderne, ce terme ne s’applique qu’à la flûte et, d’après la tradition juive, il désignerait aussi cet instrument dans les Écritures.

      [Illustration, page 547]

      Quelques flûtes représentées sur les monuments égyptiens.

  • Foi
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    • FOI

      “La ferme attente de choses qu’on espère? La claire démonstration de réalités que pourtant l’on ne voit pas.” (Héb. 11:1). L’expression “ferme attente” traduit le mot grec hupostasis. Ce mot figure fréquemment dans les anciens documents commerciaux sur papyrus. Il évoque ce qui est sous-jacent aux conditions visibles, ce qui garantit une possession future. C’est pourquoi Moulton et Milligan suggèrent de rendre Hébreux 11:1 comme suit: “La foi est le titre de propriété de choses qu’on espère.” Le mot grec elegkhos, traduit par “claire démonstration”, comporte l’idée de présenter des preuves pour établir un fait, en particulier un fait

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