BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g75 8/7 p. 7-8
  • Vilcabamba — où le temps s’écoule lentement

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Vilcabamba — où le temps s’écoule lentement
  • Réveillez-vous ! 1975
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Vilcabamba et ses habitants
  • Pourquoi une telle longévité ?
  • Une vie plus longue encore est possible
  • L’automne de la vie — une période féconde
    Réveillez-vous ! 1973
  • Coup d’œil sur le monde
    Réveillez-vous ! 1978
  • Le pays qui enjambe l’équateur
    Réveillez-vous ! 1998
  • Comment rester jeune malgré le poids des années
    Réveillez-vous ! 1981
Plus…
Réveillez-vous ! 1975
g75 8/7 p. 7-8

Vilcabamba — où le temps s’écoule lentement

De notre correspondant en Équateur

TOUT au long de l’Histoire, l’homme a livré une bataille perdue contre le vieillissement. Malgré cela, les gens sont plus avides que jamais d’entendre parler de prolongation de la vie. Est-​ce également votre cas ? Alors, vous vous intéresserez à Vilcabamba, un village de montagne dans le sud de l’Équateur.

J’habite en Équateur et, depuis quelque temps, j’entendais dire qu’à Vilcabamba des gens vivaient jusqu’à 100, 120 et même 140 ans. Était-​ce possible ? Ces nouvelles se répandaient dans d’autres pays et des gens éminents allèrent visiter Vilcabamba. Ma curiosité étant excitée, j’ai décidé d’y aller aussi.

Vilcabamba et ses habitants

Pour atteindre Vilcabamba depuis chez moi, il faut compter une heure de vol au-dessus des Andes et encore un trajet de plusieurs heures. En approchant de ma destination, j’ai remarqué un changement notable de température. Après le climat froid de la montagne, il faisait doux à cette altitude plus basse. Tout au long de l’année le thermomètre marque 19 ou 20 degrés ; de ce fait la végétation est abondante et tous les tons du vert y sont représentés. Les flancs des montagnes sont couverts d’arbres, et dans la vallée s’étendent des champs de maïs ou de canne à sucre, des bananeraies et des potagers.

À première vue, et surtout si vous venez d’une grande ville, vous ne serez pas très impressionné par Vilcabamba. Une route droite et poussiéreuse conduit au centre de la ville. On rencontre peu de gens, car la plupart des habitants sont aux champs. Les maisons sont faites d’adobes avec un toit espagnol typique en tuiles. Dans la plupart, semble-​t-​il, le sol est en terre battue.

Allons faire la connaissance du plus vieil habitant. Il s’appelle Arcangel Carpio et dit avoir 126 ans. C’est un homme fort, de type européen et remarquablement peu ridé. Il parle de choses simples, par exemple des longues promenades qu’il faisait avec son père à travers bois à la recherche de baies et du lait des chèvres sauvages.

La longévité d’Arcangel est-​elle due à un régime spécial ? Apparemment non. Il aime les aliments ordinaires, tels que les pommes de terre, la bouillie de maïs, les haricots, les lentilles, le yucca. Les habitants de Vilcabamba mangent aussi habituellement des œufs, du fromage et du lait, mais peu de viande. Ici, le mode de vie est simple, comme la nourriture. La journée de travail commence au lever du soleil et se termine à la tombée de la nuit. Chacun retourne alors chez soi pour se reposer.

Pourquoi une telle longévité ?

Ainsi qu’on l’a déjà dit, on vit vieux à Vilcabamba. Chose étonnante, 16,4 pour cent des habitants ont plus de soixante ans, alors que le pourcentage n’est que de 4,6 dans le reste de l’Équateur rural.

Mais les âges dont on parle sont-​ils exacts ? Un gardien du musée de Vilcabamba me montra volontiers de vieux registres d’église où sont inscrites les dates de naissance des habitants. Ces renseignements, rédigés en espagnol dans une écriture à l’ancienne mode, étaient encore lisibles quoique les pages fussent jaunies par le temps. Le rapport pour 1971 de l’Institut national de statistique de l’Équateur révélait que Vilcabamba comptait 93 personnes dont l’âge se situait entre 60 et 140 ans. L’homme le plus vieux, qui avait 140 ans, vécut encore jusqu’à l’année suivante, c’est-à-dire jusqu’au mois d’août 1972.

À quoi faut-​il attribuer la longévité des habitants de Vilcabamba ? Différents facteurs entrent en ligne de compte et l’un d’eux est évidemment le mode de vie paisible. Les événements mondiaux ne causent pas beaucoup d’émoi ici. D’après une enquête, seulement soixante-quinze personnes dans toute la vallée possèdent la radio. Ces gens travaillent dur physiquement et ils s’intéressent surtout à leur famille.

L’alimentation des habitants de cette vallée est pauvre en calories, 1 200 par jour en moyenne, 1 360 au maximum. De plus, ces gens consomment quotidiennement des fruits frais. Mais surtout, leur nourriture est très simple. Les personnes âgées fument et boivent avec modération.

L’eau est peut-être un autre facteur de longévité. Elle descend d’une hauteur de 2 700 mètres et forme les rivières Vilcabamba et Chamba qui se jettent finalement dans l’Amazone. Selon une étude géologique récente, faite par les États-Unis, les eaux de l’Amazone sont “plus pures que la majeure partie de l’eau du robinet aux États-Unis”. L’étude ajoute qu’“en certains endroits la pureté chimique de cette eau est presque égale à celle de l’eau distillée”.

L’air pur joue également un rôle. Vilcabamba est situé à l’orée de la jungle amazonienne. Or, un savant a estimé que 50 pour cent de l’oxygène de la terre sont produits par cette immense forêt.

Mais sans aucun doute l’hérédité est le facteur le plus important. L’Encyclopédie britannique fait le commentaire suivant : “La durée de la vie est influencée par les caractéristiques génétiques (...). Ceux dont les parents ont vécu vieux vivent généralement longtemps eux-​mêmes.” Le conservateur du musée me confirma cette pensée, car les registres indiquent que les parents des habitants les plus âgés ont également vécu longtemps.

Une vie plus longue encore est possible

Ma visite à Vilcabamba m’a donné matière à réflexion. Tout le monde ne jouit pas de l’air pur, de l’eau pure et d’un climat doux tout au long de l’année. Mais peut-​on néanmoins tirer une leçon de la vie de ce peuple humble et laborieux ? Un mode de vie plus paisible et un dur travail physique pourraient-​ils résoudre nombre de problèmes de santé des citadins d’aujourd’hui ?

Bientôt tous les hommes auront la possibilité de vivre plus longtemps que n’a jamais vécu aucun habitant de Vilcabamba. Toutefois, ce ne sera pas en se réfugiant dans des régions particulières. Comment, alors ?

La Bible contient la promesse réconfortante selon laquelle les hommes pourront bientôt vivre éternellement sur la terre et jouiront d’une santé parfaite. En Révélation 21:3, 4, l’apôtre Jean écrivit : “J’ai entendu une voix forte venant du trône, qui disait : ‘Voici, la tente de Dieu est avec les humains (...). Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu.’”

Cette promesse vous semble-​t-​elle alléchante ? Sachez alors qu’en moins de temps qu’il ne vous en a fallu pour lire cet article, vous pouvez apprendre quelle est la première chose à faire pour obtenir la vie éternelle. La personne qui vous a apporté ce périodique, ou n’importe quel autre témoin de Jéhovah, vous le montrera dans votre propre Bible. Pourquoi ne pas le lui demander ?

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager