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  • Étranger
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    • cependant toute l’injustice de cette attitude extrême. — Luc 10:29-37.

      La conclusion de la nouvelle alliance, fondée sur le sacrifice propitiatoire du Christ, mit fin à la séparation que la Loi dressait entre Juif et Gentil (Éph. 2:11-16). Pourtant, même après la Pentecôte de l’an 33, les premiers disciples durent lents à saisir ce fait. S’adressant au Gentil Corneille, Pierre évoqua l’opinion générale des Juifs, en ces termes: “Vous savez bien comme c’est illicite, pour un Juif, de se joindre à une homme d’une autre race ou de l’approcher.” (Actes 10:28). D’après Jean 18:28, il apparaît que les Juifs considéraient le simple fait de pénétrer dans la maison d’un Gentil comme une souillure qui entraînait l’impureté cérémonielle. Bien que la Loi qui leur avait été donnée par l’entremise de Moïse ne contînt pas d’ordre formel sur des fréquentations aussi réduites, telle était l’opinion qui prévalait chez les Juifs et surtout chez leurs conducteurs religieux. Il a fallu du temps pour que les premiers chrétiens d’origine juive s’affranchissent des interdits qui résultaient de l’attitude générale et admettent, comme le souligna l’apôtre Paul, que pour ceux qui possèdent la ‘nouvelle personnalité chrétienne’, “il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncision ni incirconcision, ni étranger, ni Scythe, ni esclave, ni homme libre, mais Christ est toutes choses et en tous”. — Gal. 2:11-14; Col. 3:10, 11.

  • Étranger, II
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    • ÉTRANGER, II

      {Article non traduit.}

  • Etsnite
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    • ETSNITE

      {Article non traduit.}

  • Eubule
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    • EUBULE

      {Article non traduit.}

  • Eunice
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    • EUNICE

      (bénie par la victoire; bonne victoire).

      Cette Juive croyante, fille de Loïs, était la femme d’un Grec non croyant et la mère de Timothée (Actes 16:1). L’apôtre Paul avait très probablement rencontré Eunice à Lystres, en Asie Mineure, lors de son premier voyage missionnaire; c’est à cette époque, par suite de sa prédication, qu’Eunice et sa mère Loïs devinrent chrétiennes (Actes 14:4-18). Eunice exerçait une fois “sans hypocrisie”. (II Tim. 1:5.) Bien que mariée à un païen, elle fut une mère exemplaire. En effet, elle éleva son fils Timothée dans les “saintes lettres” “depuis la plus tendre enfance”. Une fois devenue chrétienne, elle l’instruisit sans aucun doute en conséquence (II Tim. 3:15). Les parents de Timothée ne le firent pas circoncire, puisque le marie d’Eunice était grec. — Actes 16:3.

  • Eunuque
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    • EUNUQUE

      L’hébreu sârîs et le grec eunoukhos s’appliquent, au sens littéral, à un homme châtré. De tels hommes étaient nommés au palais comme serviteurs ou gardiens de la reine, du harem ou des femmes (Esther 2:3, 12-15; 4:4-6, 9). Du fait de leur intimité avec la maisonnée du roi, les eunuques capables accédaient souvent à des rangs élevés. Pris au sens large, ces vocables désignaient donc tout fonctionnaire préposé à une tâche à la cour royale, qu’il fût castré ou non.

      Sous la Loi, les eunuques n’étaient pas autorisés à faire partie de la congrégation du peuple de Dieu (Deut. 23:1). C’est pourquoi rien n’indique qu’un Israélite ou un étranger résidant parmi les Juifs ait été fait eunuque pour servir au palais des rois d’Israël. D’après la Loi, les esclaves devaient être circoncis et non castrés. En revanche, les nations païennes d’Orient avaient effectivement l’occasion d’une guerre.

      Le fonctionnaire de cour préposé aux trésors de la reine d’Éthiopie à qui Philippe prêcha est appelé eunuque. Il s’agissait d’un prosélyte converti à la religion juive, qui était venu à Jérusalem pour adorer Dieu. Puisque, sous la Loi, on n’acceptait pas d’homme castré dans la congrégation d’Israël, le terme eunoukhos ne saurait être employé ici au sens littéral. Dans ce cas, il signifie plutôt “fonctionnaire de cour”. (Actes 8:26-39; Deut. 23:1.) Ébed-Mélec, l’Éthiopien qui vint au secours du prophète Jérémie après que celui-ci fut jeté dans une citerne, était eunuque à la cour du roi Sédécias. Là encore, il semble que le terme revête son sens habituel de fonctionnaire. Ébed-Mélec devait être investi d’une certaine autorité, car il plaida la cause de Jérémie directement auprès du roi Sédécias et se vit confier le commandement de trente homme pour délivrer le prophète. — Jér. 38:7-13.

      Dans une prophétie réconfortante, Jéhovah annonça que viendrait un temps où il accepterait les eunuques comme serviteurs et où ces derniers, s’ils obéissaient, recevraient un nom meilleur que des fils et des filles. Une fois que Jésus Christ eut aboli la Loi, quiconque exerçait la foi, quelle que fût sa condition antérieure, pouvait devenir fils spirituel de Dieu. Les distinctions charnelles n’avaient plus lieu d’être. — És. 56:4, 5; Jean 1:12; I Cor. 7:24; II Cor. 5:16.

      En Matthieu 19:12, Jésus évoqua trois classe d’eunuques en ces termes: “Il y a, en effet, des eunuques qui sont nés tels de la matrice de leur mère, et il y a des eunuques qui ont été faits eunuques par les hommes, et il y a des eunuques qui se sont faits eux-​mêmes eunuques à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut faire place à cela, fasse place à cela!” Ceux qui “se sont faits eux-​mêmes eunuques” à cause du Royaume exercent la maîtrise de soi afin de se consacrer au service de Dieu. L’apôtre Paul recommande cette voie, ‘meilleure’ selon lui, aux chrétiens qui ‘ne brûlent pas de désir’; en effet, comme le montre l’apôtre, ceux qui la choisissent peuvent servir le Seigneur plus assidûment et “sans distraction”. (I Cor. 7:9, 29-38.) Loin de se castrer ou de se faire émasculer littéralement, de tels “eunuques” choisissent de rester célibataires. Toutefois, la Bible ne recommande aucun vœu de célibat. Au contraire, ‘l’interdiction de se marier’ fait partie des caractéristiques condamnables de l’apostasie. D’ailleurs, certains des apôtres étaient mariés. — I Tim. 4:1-3; I Cor. 9:5; Mat. 8:14; Marc 1:30; Luc 4:38.

  • Euphrate
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    • EUPHRATE

      (héb. Perâth, terme dérivé d’une racine qui signifie “jaillir”; Purattu en assyro-babylonien; Ufratu en vieux perse).

      Le fleuve le plus long et le plus important de l’Asie du sud ouest. Les Arabes l’appelle Furât, nom étroitement apparenté à l’hébreu Perâth. On rencontre ce nom pour la première fois en Genèse 2:14, où il désigne l’un des quatre fleuves qui prenaient autrefois leur source en Éden.

      LA FRONTIÈRE DU TERRITOIRE ATTRIBUÉ À ISRAËL

      Aux termes de l’alliance que Dieu avait contractée avec Abraham, Dieu avait promis de donner à sa postérité le pays qui s’étendait “du fleuve d’Égypte jusqu’à grand fleuve, le fleuve Euphrate”. (Gen. 15:18.) Cette promesse fut renouvelée à la nation d’Israël (Ex. 23:31; Deut. 1:7, 8; 11:24; Josué 1:4). Selon I Chroniques 5:9, avant le règne de David certains descendants de Ruben avaient élu domicile “jusqu’à l’endroit où l’on entre dans le désert, près du fleuve Euphrate”. Mais comme le fleuve se trouve à quelque huit cents kilomètres “à l’est de Galaad” (I Chron. 5:10), peut-être faut-​il seulement comprendre que ces Rubénites avaient étendu leur territoire à l’est de Galaad jusqu’à la limite du désert de Syrie, désert qui, lui, se prolonge jusqu’à l’Euphrate (selon la version des Moines de Maredsous: “jusqu’à l’entrée du désert qui s’étend jusqu’à l’Euphrate”; Jérusalem: “le seuil du désert que limite l’Euphrate”). Ainsi donc, la promesse de Jéhovah ne se réalisa pleinement que sous les règnes de David et de Salomon, lorsque le territoire d’Israël engloba le royaume araméen de Zobah pour atteindre les rives de l’Euphrate, selon toute vraisemblance vers le nord de la Syrie (II Sam. 8:3; I Rois 4:21; I Chron. 18:3-8; II Chron. 9:26). Vu l’importance de ce cours d’eau, on se contentait bien souvent de l’appeler “le Fleuve”. — Josué 24:2, 15; Ps. 72:8.

      LES SOURCES ET LE COURS DU FLEUVE

      Long d’environ 2 800 kilomètres, l’Euphrate possède deux branche mère principales. L’une le Kara-Su, prend naissance au nord-est de la Turquie, à une centaine de kilomètres de l’extrémité sud-est de la mer Noire. L’autre, le Murat-Su, prend sa source à peu près à mi-chemin entre le lac de Van et le mont Ararat. Environ à mi-distance des deux cours d’eau s’étend la vallée de l’Araxe, un fleuve que certains associent au Guihon de Genèse 2:13. Les cours du Kara-Su et du Murat-Su se dirigent parallèlement vers l’ouest, jusqu’à leur confluent près de la ville de Keban, à quelque six cents mètres au-dessus du niveau de la mer.

      C’est là que commence l’Euphrate proprement dit. Le fleuve, qui a déjà traversé quelque six cent cinquante kilomètres de terrain montagneux depuis les sources du Murat-Su, se dirige vers le sud sur environ cinq cents kilomètres. Son cours est interrompu par des cataractes et des rapides jusqu’à ce qu’il finisse par atteindre la plaine syrienne en un point situé au nord de la Carkémisch antique, aujourd’hui Jérablus.

      Le gué de Carkémisch

      Carkémisch gardait le gué principal emprunté par les armées et par les caravanes qui se rendaient du nord de la Mésopotamie au nord de la Syrie. Cette ville était une importante forteresse qui finit par tomber sous le joug assyrien (És. 10:5-9). Elle fut prise vers 629 par le pharaon Nécoh, qui, en chemin, livra bataille à l’armée de Josias à Méguiddo et tua ce roi de Juda (II Rois 23:29; II Chron. 35:20-24). Quatre ans plus tard, en 625, les troupes de Nébucadnezzar franchirent l’Euphrate et battirent les Égyptiens à Carkémisch; cette défaite inaugura le déclin final de la domination égyptienne en Syrie et en Palestine. — Jér. 46:2, 6, 10; II Rois 24:7.

      De Carkémisch au golfe Persique

      À Carkémisch, l’Euphrate n’est plus qu’à cent soixante kilomètres environ de la mer Méditerranée, mais le fleuve décrit ensuite un coude vers le sud-est pour gagner le golfe Persique, à 1 100 kilomètres de là. Le cours “moyen” de l’Euphrate s’étend de Carkémisch à Hît, ville qui se situe dans la région des puits de bitume, où il est grossi par deux affluents, le Balikh et le Khabûr. Après Hît, le fleuve traverse les plaines fertiles de la Mésopotamie, puis, quelque quatre-vingts kilomètres en aval, dans la région de Bagdad, il n’est plus qu’à une quarantaine de kilomètres du Tigre. Dans son cours inférieur, l’Euphrate s’étend sur d’immenses marais et sur des canaux en ruine; aussi son cours devient-​il extrêmement lent.

      Finalement, l’Euphrate et le Tigre confluent vers Basra. De là au golfe Persique, le cours d’eau prend le nom de Shatt-el-ʽArab. Pline, comme d’autres historiens de l’Antiquité, raconte qu’à l’origine l’Euphrate débouchait dans un estuaire distinct de celui du Tigre. On pense généralement que le limon déposé par les deux fleuves explique la présence d’un delta à l’extrémité du golfe Persique, la côte originelle ayant dû se situer bien plus au nord, peut-être même à Ur, l’antique ville chaldéenne qui était la patrie d’Abraham.

      UNE ARTÈRE COMMERCIALE

      Dans l’Antiquité, l’Euphrate était une importante artère commerciale du “Croissant fertile”. De petits bateaux peuvent le remonter depuis la mer sur 2 000 kilomètres environ. Comme dans les siècles passés, on se sert toujours d’outres en peau de chèvre que l’on gonfle et de kouffas, petites embarcations rondes faites de roseaux et revêtus de bitume.

      UNE FRONTIÈRE OÙ JÉRÉMIE S’EST RENDU

      Comme l’Euphrate constituait la frontière septentrionale de la région de Syrie et de Palestine, région que l’Égypte et Babylone s’étaient tant disputée, le fleuve continua sous l’hégémonie perse à servir de division entre l’est et l’ouest, ce que révèle la formule “au delà du Fleuve”. (Esdras 4:10, 11; 5:3; 6:6; Néh. 2:7.) Avec le temps, l’Euphrate devint également la frontière orientale de l’Empire romain.

      D’aucuns ont épilogué sur le texte de Jérémie 13:1-7, qui rapporte que Jérémie s’est rendu de Jérusalem à l’Euphrate.En effet, même s’il n’est allé qu’au point le plus proche, un peu au sud de Carkémisch, cela représentait un parcours d’environ cinq cents kilomètres, dans chaque sens. De plus, le texte laisse entendre que le prophète a peut-être fait le voyage deux fois (bien que le temps qui s’est écoulé entre ses deux déplacement ne soit pas précisé). La Traduction Œcuménique de la Bible transcrit simplement le mot hébreu “Perath”; d’ailleurs, certains pensent qu’il ne s’agit pas ici de l’Euphrate, mais de la ville de Parah (Josué 18:23), près d’Anathoth, à quelques kilomètres seulement de Jérusalem. Toutefois, la répétition par quatre fois du mot hébreu Perâth (Euphrate) dans le récit montre à l’évidence que l’endroit désigné présentait un rapport significatif avec le tableau prophétique brossé par le prophète, tandis que le modeste village de Parah aurait difficilement pu donner un sens particulier à l’événement. Bien que certains aient fait remarquer l’absence du mot nâhâr (fleuve) dans ce texte, alors que ce terme est habituellement accolé à Perâth, on notera qu’il fait également défaut en Jérémie 51:63, où il est visiblement question de l’Euphrate. C’est pourquoi il semble n’y avoir aucune raison valable de prétendre que Jérémie 13:1-7 désigne un autre lieu que l’Euphrate.

      Il est tout à fait possible que Jérémie ait caché la ceinture non loin de l’endroit où les troupes babyloniennes conduites par Nébucadnezzar franchirent le fleuve lors de la campagne qui devait entraîner la désolation de Juda et de Jérusalem. En tout cas, le ou les deux voyages effectués par Jérémie allaient, à coup sûr, donner beaucoup de poids au message d’avertissement que son geste représentait pour le peuple spirituellement corrompu du royaume de Juda. — Comparez avec Jérémie 2:18, 19.

  • Euraquilon
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    • EURAQUILON

      Nom que l’on donnait au vent violent de nord-est qui se déchaîna sur le navire à bord duquel Paul naviguait depuis Beaux-Ports jusqu’à Phénix, un port de la côte méridionale de la Crète (Actes 27:14). Ce vent, que les marins maltais, entre autres, appellent “grécale”, est le plus violent qui souffle sur la mer Méditerranée. Il était extrêmement dangereux pour les navires à grande voilure, qu’il pouvait facilement faire chavirer lors d’une tempête. C’est pourquoi, lorsqu’un navire n’arrivait pas à maintenir son cap vent debout, les marins ‘descendaient les agrès, allant ainsi à la dérive’, de peur de s’échouer sur des sables mouvants au large des côtes de l’Afrique du Nord (Actes 27:15-17). Les cinq types de “grécales” connues des météorologues proviennent de zones dépressionnaires situées au-dessus de la Libye et du golfe de Gabès, qui provoquent le déplacement de fortes masses d’air en provenance de la Grèce. Les traductions de la Bible qui s’appuient sur le “Texte reçu”, comme la version Darby, appellent ce vent “Euroclydon”, du grec euros (vent d’est ou de sud-est) et de kludôn (agitation des flots). Mais les meilleurs manuscrits portent le mot Eurakulôn, que l’on transcrit “Euraquilon”, du latin eurus (vent d’est ou de sud-est) et aquilo (vent de nord-est). La meilleure traduction est donc “Euraquilon”, car elle indique très à propos que ce vent vient d’est-nord-est.

  • Eutyche
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    • EUTYCHE

      (heureux).

      Dans le récit biblique, ce jeune homme de Troas est la dernière personne à avoir été miraculeusement rendue à la vie. Lors d’une visite à Troas, à l’occasion de son troisième voyage missionnaire, Paul prolongea jusqu’à minuit le discours qu’il adressait aux frères. Cédant à la fatigue, ainsi que, peut-être à la chaleur dégagée par les nombreuses lampes et à l’atmosphère étouffantes de la chambre haute bondée, Eutyche sombra dans un profond sommeil et tomba par la fenêtre du troisième étage. Le médecin Luc, rédacteur des Actes et apparemment témoin oculaire de l’accident, rapporte qu’Eutyche n’était pas simplement inconscient, mais qu’“on l’a ramassé mort”. À l’instar d’Élisée lorsqu’il avait ressuscité le fils de la Sunamite, Paul se jeta sur Eutyche et l’étreignit. Les paroles suivantes de Paul: “Cessez de pousser des clameurs, car son âme est en lui”, indiquent qu’Eutyche avait recouvré la vie. — Actes 20:7-12; voir aussi II Rois 4:34.

  • Évangélisateur
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    • ÉVANGÉLISATEUR

      (gr. euaggelistês).

      Prédicateur de l’évangile ou bonne nouvelle; porteur d’un bon message. Ce vocable est étroitement apparenté au mot euaggelion, qui signifie “bonne nouvelle” ou “évangile”. Jéhovah est le Grand Évangélisateur ou Porteur de bonnes nouvelles. Après qu’Adam fut tombé dans le péché, la promesse rapportée en Genèse 3:15, selon laquelle une postérité écraserait la tête du serpent, constituait vraiment une bonne nouvelle qui offrait une espérance aux humains (Rom. 8:20). En renouvelant plus explicitement à Abraham la promesse de la postérité, Jéhovah lui annonça une bonne nouvelle (Gal. 3:8; Gen. 12:1-3). Le mot ‘évangélisateur’ apparaît deux fois dans la Septante grecque, en Ésaïe 52:7, à propos du retour des Juifs captifs à Babylone. Paul cite ce texte en l’appliquant à l’œuvre d’évangélisation des chrétiens. — Rom. 10:15.

      LES ÉVANGÉLISATEURS DES MISSIONNAIRES SPÉCIAUX

      Bien que tous les chrétiens doivent être des évangélisateurs en ce qu’ils ont été chargés de prêcher la bonne nouvelle à leurs semblables, ce mot revêt un sens spécial en Éphésiens 4:11. Dans ce texte, Paul décrit en effet les dons en hommes que Christ a fait à la congrégation après son ascension; nous lisons: “Il a donné certains comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme évangélisateurs, d’autres comme bergers et enseignants.” L’activité propre à ces évangélisateurs était l’œuvre missionnaire. Bien souvent ceux-ci introduisaient pour la première fois la bonne nouvelle dans des territoires où elle n’avait jamais été prêchée auparavant. Dans la liste qui figure en Éphésiens 4:11, les évangélisateurs sont cités avant les bergers et les enseignants, car il fallait d’abord que la bonne nouvelle fût proclamée et qu’il y eût des disciples pour que, sur cette base, les bergers et les enseignants puissent poursuivre l’œuvre d’édification. Philippe est expressément appelé évangélisateur. Après la Pentecôte, c’est lui qui inaugura l’œuvre dans la ville de Samarie, où il rencontra un grand succès. Un ange l’amena à prêcher la bonne nouvelle au sujet du Christ à un eunuque éthiopien, qu’il baptisa ensuite. Puis l’esprit incita Philippe à prêcher à Aschdod et dans toutes les villes qui étaient sur son chemin, jusqu’à Césarée (Actes 8:5, 12, 14, 26-40). Paul se consacra beaucoup à l’évangélisation (II Cor. 10:13-16). Timothée était également un évangélisateur ou missionnaire. Paul mit spécialement l’accent sur l’évangélisation lorsqu’il conclut son exhortation à Timothée par ces mots: “Toi, garde ton équilibre en toutes choses, endure le mal, fais l’œuvre d’un évangélisateur, remplis pleinement ton ministère.” — II Tim. 4:5.

      L’ÉVANGÉLISATION AU “TEMPS DE LA FIN”

      L’évangélisation la plus étendue de toute l’Histoire devait s’effectuer au “temps de la fin”, selon cette déclaration formelle de Jésus rapportée en Matthieu 24:14: “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par toute la terre habitée, (...) et alors viendra la fin.” À l’heure actuelle, les nations fondent des missions économiques, politiques, médicales ou autres; en revanche, les chrétiens, eux, ont reçu l’ordre de faire des disciples (II Tim. 4:2; I Cor. 9:16; I Pierre 1:12, 25; 4:17). L’ange qui volait par le milieu du ciel avec une bonne nouvelle éternelle faisait la proclamation suivante: “Craignez Dieu et donnez-​lui gloire, car elle est venue l’heure de son jugement, et adorez Celui qui a fait le ciel et la terre et la mer et les fontaines d’eaux.” (Rév. 14:6, 7). C’est là la bonne nouvelle que les évangélisateurs ou missionnaires chrétiens doivent porter. La Bible décrit certains chrétiens, tel Philippe qui se déplaça d’une localité à l’autre, comme des missionnaires ou évangélisateurs

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