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PharisiensAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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2:18; Luc 5:33; 11:42; 18:11, 12), et qu’ils n’étaient pas d’accord avec les Sadducéens qui disaient qu’“il n’y a ni résurrection, ni ange, ni esprit”. (Actes 23:8.) Ils se vantaient d’être justes (ce n’était en fait que de l’autosatisfaction) et méprisaient le commun peuple (Luc 18:11, 12; Jean 7:47-49). Afin d’impressionner les autres par leur justice, les Pharisiens élargissaient les cassettes renfermant des passages des Écritures, cassettes qu’ils portaient comme des moyens de sauvegarde, et ils allongeaient les franges de leurs vêtements (Mat. 23:5). Ils aimaient l’argent (Luc 16:14) et recherchaient les places en vue et les titres flatteurs (Mat. 23:6, 7; Luc 11:43). Les Pharisiens faisaient montre d’un tel parti pris dans leur application de la Loi qu’ils la rendaient pesante pour le peuple et insistaient pour qu’elle soit conforme à leurs propres conceptions et traditions (Mat. 23:4). Ils perdaient complètement de vue les choses importantes, savoir la justice, la miséricorde, la fidélité et l’amour de Dieu (Mat. 23:23; Luc 11:41-44). Les Pharisiens ne reculaient devant rien pour faire des prosélytes. — Mat. 23:15.
Parmi les principales questions sur lesquelles ils s’opposaient à Jésus figuraient l’observance du sabbat (Mat. 12:1, 2; Marc 2:23, 24; Luc 6:1, 2), l’attachement à la tradition (Mat. 15:1, 2; Marc 7:1-5) et la fréquentation des pécheurs et des collecteurs d’impôts (Mat. 9:11; Marc 2:16; Luc 5:30). Les Pharisiens semblaient croire qu’ils se seraient souillés en ayant des contacts avec des gens qui n’observaient pas la Loi selon leur propre point de vue (Luc 7:36-40). Ainsi, quand Jésus entretenait des relations et même mangeait avec des pécheurs et des collecteurs d’impôts, ils trouvaient là une occasion de le critiquer (Luc 15:1, 2). Les Pharisiens reprochaient à Jésus et à ses disciples de ne pas observer le lavage des mains traditionnel (Mat. 15:1, 2; Marc 7:1-5; Luc 11:37, 38). Mais Jésus dénonça leur mauvais raisonnement et montra qu’ils violaient la Loi de Dieu à cause de leur attachement aux traditions des hommes (Mat. 15:3-11; Marc 7:6-15; Luc 11:39-44). Au lieu de se réjouir et de glorifier Dieu pour les guérisons miraculeuses que Jésus Christ avait opérées pendant le sabbat, les Pharisiens étaient furieux parce qu’à leurs yeux c’était une violation du sabbat, et ils complotèrent de le tuer (Mat. 12:9-14; Marc 3:1-6; Luc 6:7-11; 14:1-6). Voici ce qu’ils dirent à un aveugle que Jésus avait guéri le jour du sabbat: “Ce n’est pas un homme qui vient de Dieu, parce qu’il n’observe pas le sabbat.” — Jean 9:16.
Par leur attitude, les Pharisiens révélaient qu’ils étaient injustes et impurs au-dedans d’eux (Mat. 5:20; 23:26). Comme le reste des Juifs, ils avaient besoin de se repentir (voir Matthieu 3:7, 8; Luc 7:30). Mais la plupart d’entre eux préféraient rester spirituellement aveugles (Jean 9:40), et ils intensifièrent leur opposition au Fils de Dieu (Mat. 21:45, 46; Jean 7:32; 11:43-53, 57). Certains Pharisiens accusèrent Jésus d’expulser les démons au nom du chef des démons (Mat. 9:34; 12:24) et de porter de faux témoignages (Jean 8:13). D’autres essayèrent de faire peur au Fils de Dieu (Luc 13:31), exigèrent qu’il leur montre un signe (Mat. 12:38; 16:1; Marc 8:11), s’efforcèrent de le prendre en défaut dans ses paroles (Mat. 22:15; Marc 12:13; Luc 11:53, 54) ou tentèrent de le mettre à l’épreuve par diverses questions (Mat. 19:3; 22:34-36; Marc 10:2; Luc 17:20). Jésus les fit taire définitivement en leur demandant comment il était possible que le Seigneur de David soit aussi son fils (Mat. 22:41-46). Plus tard, parmi la foule qui s’empara de Jésus au jardin de Gethsémané, il y avait des Pharisiens (Jean 18:3-5, 12, 13). Des Pharisiens faisaient aussi partie de ceux qui demandèrent à Pilate de faire sceller la tombe de Jésus pour qu’on ne puisse pas dérober son corps. — Mat. 27:62-64.
À l’époque où Jésus Christ effectuait son ministère terrestre, l’influence des Pharisiens était si grande que des hommes éminents craignaient de reconnaître ouvertement qu’il était bien le Christ (Jean 12:42, 43). De toute évidence, Nicodème, lui-même Pharisien, était l’un d’eux (Jean 3:1, 2; 7:47-52; 19:39). Il se peut aussi que certains Pharisiens ne se soient pas opposés farouchement à Jésus et soient devenus chrétiens par la suite. Par exemple, le Pharisien Gamaliel conseilla de ne pas se mêler de l’œuvre des chrétiens (Actes 5:34-39) et le Pharisien Saul de Tarse (Paul) devint apôtre de Jésus Christ. — Actes 26:5; Phil. 3:5.
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PharparAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHARPAR
(peut-être “rapide”).
Un des deux “fleuves de Damas” que Naaman considérait comme supérieur à “toutes les eaux d’Israël”. (II Rois 5:12.) Il cite le Pharpar en second, probablement parce que l’autre fleuve était plus important. On associe souvent le Pharpar au Nahr el-Aouadj. En dehors du Nahr Barada (identifié à l’Abanah), il est le seul cours d’eau indépendant dans la région de Damas. Son volume représente environ le quart de celui du Barada. Le Nahr el-Aouadj naît à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Damas, là où confluent plusieurs petits cours d’eau qui prennent leur source sur le flanc oriental de l’Hermon. Le fleuve, au lit profond et rocailleux, serpente ensuite jusqu’à se perdre dans les marécages au sud-est de Damas. Ses sources comprises, le Pharpar parcourt une distance d’environ soixante-cinq kilomètres à vol d’oiseau.
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PhénicieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHÉNICIE
(gr. phoïnikê, mot qui vient peut-être de phoïnix, dattier).
Bande de terre le long du rivage oriental de la Méditerranée, entre la Syrie et la Palestine, et bornée à l’est par les monts du Liban. L’emplacement de la Phénicie correspond plus ou moins à celui du Liban actuel. Pendant de nombreuses années, Sidon a été la principale cité de l’antique Phénicie, mais elle a ensuite été éclipsée par Tyr, ville qui a été fondée par des colons partis de Sidon. — Voir SIDON, SIDONIENS; TYR.
GÉOGRAPHIE
Les plaines côtières de ce pays tout en longueur étaient coupées par endroits par les contreforts des montagnes qui descendaient jusqu’à la mer. Ces plaines étaient bien arrosées par des rivières qui prenaient leur source dans la chaîne de montagnes qui constitue une frontière naturelle à l’est du pays. Ces montagnes comptent plusieurs sommets dépassant les 3 000 mètres, le plus haut atteignant 3 352 mètres. Ces pics restent couronnés de neige une bonne partie de l’année. À une certaine époque, des forêts et des vergers immenses occupaient la plupart des terres. On y trouvait tout aussi bien des cèdres et des pins que des chênes, des hêtres, des mûriers, des figuiers, des oliviers et des dattiers.
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