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  • Comment, au XXe siècle, fixe-t-on les événements du Ier siècle ?
    La Tour de Garde 1968 | 1er décembre
    • cela, il revint sur ses pas et se rendit à Philippes à l’époque de la Pâque, le printemps suivant. Il eut ainsi le temps d’atteindre Jérusalem pour la Pentecôte de l’an 56 de notre ère. — I Cor. 16:5-8 ; Actes 20:1-3, 6, 15, 16 ; 21:8, 15-17.

      29. À quelle date fixe-​t-​on les expériences faites par Paul depuis son arrestation à Jérusalem jusqu’à sa mort à Rome ?

      29 Paul était à peine arrivé à Jérusalem que ses ennemis se saisirent de lui ; pour lui sauver la vie, les soldats romains l’emmenèrent secrètement à Césarée. Là, il resta en prison pendant deux ans, jusqu’à ce que le gouverneur Félix, un renard amateur de pots-de-vin, fût remplacé par Festus (Actes 21:27-33 ; 23:33-35 ; 24:27). Quant à l’année où Festus devint gouverneur, voici ce que déclare l’Encyclopédie britannique à propos de deux écoles de critiques qui avancent respectivement les dates de 55 et 60-​61 : “On peut dire en toute confiance que la vérité se trouve entre ces deux dates extrêmes, car les arguments présentés dans chacun des cas semblent être moins une preuve de l’une des solutions qu’une réfutation de l’autred.” En harmonie avec les faits précités, nous acceptons l’année 58 comme celle où la requête faite par Paul, qui désirait présenter son cas devant César, fut agréée et où il s’embarqua pour Rome. Après avoir survécu au plus célèbre naufrage de toute l’Histoire et passé l’hiver dans l’île de Malte, au printemps suivant, en 59, il arriva à Rome où, prisonnier, il prêcha et enseigna jusqu’en 61 (Actes 27:1 ; 28:1, 11, 16, 30, 31). Le deuxième emprisonnement de Paul, qui se termina par son exécution, eut sans doute lieu durant les années 64 et 65 de notre ère. — II Tim. 1:16 ; 4:6, 7.

      30. Quelle a été l’utilité de cet examen des événements du premier siècle de notre ère ?

      30 Cette révision des événements ayant eu lieu au premier siècle a été très intéressante et très édifiante. Les rédacteurs de la Bible ne savaient rien à propos des calendriers modernes ; toutefois leur soin, leur exactitude et les méthodes qu’ils ont employées pour fixer la date des événements se sont avérés très utiles pour situer ces événements anciens dans le cours du temps. L’harmonie visible dans les moindres détails de la chronologie sacrée, et son intégrité vis-à-vis de la vérité augmentent notre confiance dans les saintes Écritures, et nous croyons plus que jamais que la Bible est vraiment la Parole de Jéhovah.

  • Les maisons des premiers chrétiens
    La Tour de Garde 1968 | 1er décembre
    • Les maisons des premiers chrétiens

      À NOTRE époque, le choix de la maison qu’on habitera est fonction des moyens dont on dispose ; il en était de même il y a dix-neuf siècles. D’ordinaire, la maison des gens du commun peuple comprenait une seule chambre, généralement assez sombre, car en dehors de la porte, il pouvait n’y avoir qu’une ou deux petites ouvertures servant de fenêtres. Si l’occupant de la maison perdait une pièce de monnaie, il lui fallait donc recourir à la lumière artificielle pour la retrouver, comme Jésus le fait remarquer dans une parabole, lorsque, parlant d’une femme, il dit : ‘Si elle perd une drachme, n’allumera-​t-​elle pas une lampe, ne balaiera-​t-​elle pas sa maison ?’ — Luc 15:8.

      Les murs étaient faits en clayonnage et avec de la boue, ou peut-être de briques séchées au soleil ou au feu. Chaque maison était surmontée d’un toit plat auquel on accédait par un escalier extérieur. C’était un lieu où il faisait bon se retirer, surtout si l’ombre rafraîchissante d’un arbre voisin le recouvrait aux heures chaudes de la journée. On pouvait y monter pour méditer et prier, comme le fit l’apôtre Pierre à Joppé, chez Simon le tanneur, dont la maison était près de la mer. — Actes 10:9.

      Les pauvres disposaient d’un mobilier très réduit. Pour lit, ils avaient des nattes placées bout à bout, un manteau leur servant généralement de couverture pour la nuit. Dans de nombreuses maisons il y avait une table, et dans certaines, des tabourets et des chaises.

      Les marchands, les propriétaires terriens et les fonctionnaires habitaient de grandes maisons de pierre, dont les chambres s’ouvraient sur une cour intérieure. Chez les riches, il pouvait y avoir une fontaine au centre de cette cour et un jardin. C’est au milieu de la cour de la maison du grand prêtre, là où un feu de charbon de bois était allumé, que Pierre était assis parmi ceux qui avaient arrêté Jésus-Christ (Luc 22:54, 55). Ce type de maison avait souvent un ou deux étages et de grandes fenêtres treillagées et pourvues de sièges. C’est d’un tel siège qu’Eutyche tomba le soir où il s’était endormi pendant que Paul parlait à un groupe de chrétiens. — Actes 20:9, 10.

      Dans les belles demeures, le mobilier était plus compliqué. Le lit reposait sur des pieds, et, selon toute évidence, c’est à un tel lit que Jésus faisait allusion dans une parabole où il parle d’‘une lampe qu’on ne met pas sous un lit’. — Marc 4:21.

      LES MAISONS DANS LESQUELLES JÉSUS SÉJOURNA

      C’est dans un pareil cadre que le christianisme primitif prit naissance. Les premiers chrétiens habitaient pour la plupart des maisons ordinaires, bien que certains d’entre eux en eussent de plus luxueuses. Au cours de son ministère, Jésus y reçut souvent un accueil chaleureux, comme ce fut le cas, par exemple, dans la maison de Pierre et d’André. Là, il guérit la belle-mère de Pierre, qui était prise de fièvre ; dès qu’elle fut guérie, elle se mit à servir les disciples rassemblés en ce lieu (Marc 1:29-31). Quand Jésus, accompagné de ses disciples les plus intimes, entrait dans une maison, à l’écart des foules qui le suivaient, ses compagnons avaient alors la possibilité de lui poser des questions (Mat. 13:36). Jésus attendit d’être seul avec eux dans le calme d’un agréable foyer pour les interroger sur un certain point ; il leur demanda : “De quoi discutiez-​vous en chemin ?” (Marc 9:33, 34). L’intérieur d’une maison fut aussi jugé par Jésus comme un endroit approprié pour poser à Pierre une question profonde relative aux impôts. — Mat. 17:24-27.

      Jésus appréciait certainement le calme reposant de sa maison à Capernaüm, où il pouvait reprendre des forces avant d’entreprendre de nouvelles tournées d’enseignement. Toutefois, dès ‘qu’on apprenait qu’il était à la maison’, les foules se rassemblaient et se pressaient en si grand nombre auprès de la porte qu’un jour des hommes résolus à parvenir jusqu’à lui furent obligés d’emprunter l’escalier, de monter sur le toit et d’y faire un trou en un certain endroit pour pénétrer dans la maison. — Marc 2:1-5.

      UTILISÉES À DES FINS HOSPITALIÈRES

      Le récit divin rend souvent témoignage à la façon dont les premiers chrétiens utilisaient leurs maisons. Jésus était toujours bien accueilli à Béthanie, chez Lazare, Marie et Marthe, dont la demeure était située à un peu plus de trois kilomètres de Jérusalem. Jésus devait s’y sentir tout à fait comme chez lui, car il “aimait Marthe et sa sœur et Lazare”. (Jean 11:5.) C’était souvent dans des circonstances difficiles que l’hospitalité des premiers chrétiens s’exerçait d’une façon remarquable, leurs actes sous ce rapport se révélant particulièrement précieux. Considérez par exemple ce qui arriva à l’apôtre Paul lorsqu’il fut appelé à faire le long et dur voyage qui devait le mener à Rome, afin de comparaître devant le tribunal de César. Le deuxième jour du voyage, Paul et ses compagnons abordèrent à Sidon ; voici ce que Luc nous rapporte à ce propos : “Julius [l’officier romain en fonction] traita Paul avec bonté humaine et lui permit d’aller chez ses amis et de recevoir leurs soins.” (Actes 27:3). Comme Paul a dû apprécier ce geste, et quel bon accueil ses amis ont dû lui faire dans leur maison, en lui témoignant une hospitalité pleine d’affection !

      Quand, peu de temps après cela, Paul fit naufrage sur l’île de Malte, l’homme principal de l’île se montra hospitalier en invitant Paul et ses compagnons dans sa maison qui devait être une résidence confortable. Publius avait des terres ; “et il nous reçut avec hospitalité et nous hébergea avec bienveillance pendant trois jours”. (Actes 28:7.) Mais quelle a dû être la joie de Paul quand lui et ses compagnons arrivèrent sur le continent, à Puteoli ! Luc écrit : “Nous y trouvâmes des frères et nous fûmes priés de demeurer avec eux sept jours.” (Actes 28:14). Quel remarquable accueil nos voyageurs ont reçu là, puisqu’on les pria de rester avec tant d’amour et de chaleur qu’ils y demeurèrent pendant sept jours !

      L’hospitalité exercée par Lydie de Thyatire fut elle aussi accompagnée des mêmes supplications. “Quand elle eut été baptisée, ainsi que ceux de sa maison, elle nous supplia en disant : ‘Si vous avez jugé que je suis fidèle à Jéhovah, entrez dans ma maison et demeurez-​y.’ Et elle nous obligea de venir.” (Actes 16:15). Il n’était pas possible de repousser une invitation comme celle-là. Il ne fait aucun doute que Lydie a reçu en retour de nombreux bienfaits sous la forme de paroles de vérité et d’encouragement, et tout cela parce qu’elle avait ouvert son foyer à l’apôtre Paul et à ses compagnons de voyage.

      Quelques versets plus loin, notre attention est attirée sur un autre foyer hospitalier. Paul et Silas étaient en prison. Vers le milieu de la nuit, le geôlier fut réveillé par un grand tremblement de terre qui fit s’ouvrir les portes de la prison ; il allait se tuer quand Paul l’arrêta, l’assurant que personne ne s’était enfui. Frappé de la manifestation visible de la main de Dieu en cette affaire, le geôlier saisit rapidement l’occasion qui s’offrait à lui de connaître les desseins de Jéhovah, et lui et les siens furent baptisés. Puis “il les amena [Paul et Silas] dans sa maison et dressa la table devant eux, et il se réjouit beaucoup avec toute sa maison d’avoir cru en Dieu”. (Actes 16:25-34.) Remarquez l’empressement avec lequel cette famille a dressé la table et quel bon accueil elle a réservé à Paul et à ses compagnons, bien que cela ait eu lieu vers le milieu de la nuit. Pour le geôlier, c’était bien le moins qu’il pût faire en retour de la bonne nouvelle qu’il avait reçue. — I Cor. 9:11.

      Ainsi, les premiers chrétiens utilisaient leurs maisons à des fins hospitalières. Nos foyers, aujourd’hui, ressemblent-​ils à ceux des serviteurs de Dieu du premier siècle ? Sont-​ils chauds et amicaux, animés de voix joyeuses et de cœurs heureux ? ‘Suivons-​nous la voie de l’hospitalité’ ? — Rom. 12:13.

      Par ailleurs, si nous sommes invités chez un de nos compagnons chrétiens, nous avons toujours la possibilité de quitter ce foyer en le laissant plus riche, spirituellement parlant, que nous l’avons trouvé. C’était là la disposition d’esprit qui animait les premiers chrétiens, lesquels “prenaient leurs repas dans des maisons privées et prenaient la nourriture avec grande réjouissance et sincérité de cœur, louant Dieu et trouvant faveur auprès de tout le peuple”. — Actes 2:46, 47.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1968 | 1er décembre
    • Questions de lecteurs

      ● Le texte de Jean 17:17 peut-​il servir à prouver que Jésus considérait les Écritures hébraïques comme inspirées ? Le Christ ne faisait-​il pas allusion à la parole de Dieu qu’il transmit personnellement à ses apôtres ?

      Dans une prière adressée à son Père, Jésus dit à propos de ses disciples : “Je leur ai donné ta parole.” Plus tard, il ajouta dans la même prière. “Sanctifie-​les au moyen de la vérité ; ta parole est vérité.” — Jean 17:14, 17.

      Dans les enseignements oraux qu’il donnait à ses disciples, Jésus exprimait, non pas ses pensées personnelles, mais celles de son Dieu

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