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  • Paul
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    • autres apôtres, tout en étant conscient que c’était toujours grâce à cette faveur imméritée de Dieu qu’il était capable d’accomplir son ministère (I Cor. 15:9, 10). Il déclara: “J’ai de la force pour tout grâce à celui qui me donne de la puissance.” (Phil. 4:13). Il endura bien des épreuves sans jamais se plaindre. L’“épine dans la chair” qui l’affligeait (II Cor. 12:7) était peut-être une maladie des yeux ou d’une autre nature. — Voir Actes 23:1-5; Galates 4:15; 6:11.

      À cause de son imperfection, Paul subit le combat perpétuel qui se livrait entre son esprit et sa chair pécheresse (Rom. 7:21-24), mais il ne renonça pas. Il déclara: “Mon corps, je le bourre de coups et je l’emmène comme esclave, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne devienne moi-​même, d’une façon ou d’une autre, un homme désapprouvé.” (I Cor. 9:27). Il ne perdait jamais de vue la récompense glorieuse de la vie éternelle dans les cieux. Il considérait que toutes les souffrances n’étaient rien par rapport à la gloire qu’il recevrait en récompense de sa fidélité (Rom. 8:18; Phil. 3:6-14). C’est pourquoi, apparemment peu de temps avant sa mort, il put écrire: “J’ai combattu le beau combat, j’ai fini la course, j’ai observé la foi. Dès maintenant m’est réservée la couronne de justice.” — II Tim. 4:7, 8.

      Paul fit preuve d’autorité et donna des ordres, comme l’y autorisait sa qualité d’apôtre inspiré de Dieu (I Cor. 14:37; 16:1; Col. 4:10; I Thess. 4:2, 11; voir I Timothée 4:11). Pourtant, il préférait faire appel à l’amour de ses frères, les suppliant “par les compassions de Dieu” et “par la douceur et la bonté du Christ”. (Rom. 12:1; II Cor. 6:11-13; 8:8; 10:1; Philém. 8, 9.) Il était doux avec eux et leur témoignait une tendre affection; il les exhortait et les consolait comme un père (I Thess. 2:7, 8, 11, 12). Bien qu’il eût le droit de recevoir une aide matérielle de la part des frères, il préféra travailler de ses mains afin de ne pas leur imposer de fardeau coûteux (Actes 20:33-35; I Cor. 9:18; I Thess. 2:6, 9). Aussi s’était-​il noué un étroit lien d’affection fraternelle entre Paul et ceux qu’il avait servis. Les anciens de la congrégation d’Éphèse furent peinés jusqu’aux larmes quand ils apprirent qu’ils ne verraient plus son visage (Actes 20:37, 38). Paul se souciait beaucoup de la santé spirituelle de ses frères chrétiens et il désirait faire tout ce qu’il pouvait pour les aider à s’assurer leur appel céleste (Rom. 1:11; 15:15, 16; Col. 2:1, 2). Il faisait constamment mention d’eux dans ses prières (Rom. 1:8, 9; II Cor. 13:7; Éph. 3:14-19; Phil. 1:3-5, 9-11; Col. 1:3, 9-12; I Thess. 1:2, 3; II Thess. 1:3) et il leur demandait de prier pour lui (Rom. 15:30-32; II Cor. 1:11). Il était encouragé par la foi de ses frères chrétiens (Rom. 1:12). D’autre part, Paul défendit fermement ce qui était juste et il n’hésita pas à reprendre même un autre apôtre quand cela fut nécessaire pour le progrès de la bonne nouvelle. — I Cor. 5:1-13; Gal. 2:11-14.

      IL N’ÉTAIT PAS L’UN DES DOUZE

      Bien que Paul fût profondément convaincu de sa qualité d’apôtre, laquelle était confirmée par des preuves, il ne se compta jamais lui-​même parmi les “douze”. Avant la Pentecôte, Pierre, se fondant sur les Écritures, invita la congrégation chrétienne à choisir un apôtre pour remplacer l’infidèle Judas Iscariote. Deux disciples furent proposés, peut-être par un vote des membres masculins de l’assemblée (Pierre s’était adressé aux “hommes, frères” [Actes 1:16]). Ensuite, ils prièrent Jéhovah Dieu (comparer Actes 1:24 avec I Samuel 16:7; Actes 15:7, 8), lui demandant de désigner lequel des deux il avait lui-​même choisi pour remplacer l’apôtre infidèle. Après quoi, ils jetèrent les sorts et “le sort tomba sur Matthias”. — Actes 1:15-26; voir Proverbes 16:33.

      Rien ne permet de douter que Matthias fut bien choisi par Dieu. Même si après sa conversion Paul occupa une place particulièrement en vue, et il travailla plus que tous les autres apôtres (I Cor. 15:9, 10), il servit en tant qu’‘apôtre [ou envoyé] des nations’. — Actes 9:4-6, 15.

  • Pauvre
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    • PAUVRE

      Le problème de la pauvreté n’est pas nouveau. Tout au long des siècles, les nécessiteux ont été généralement plus nombreux que ceux qui avaient une abondance de biens matériels. Lorsqu’il accepta un geste de générosité, Jésus reconnut que la persistance de la pauvreté chez les humains imparfaits était un fait bien réel, car il déclara à ses disciples: “Les pauvres, en effet, vous les avez toujours avec vous, et quand vous voulez, vous pouvez toujours leur faire du bien, mais moi, vous ne m’avez pas toujours.” (Marc 14:7). La Bible présente un point de vue raisonnable sur cette question; elle exprime de la compassion pour les opprimés, tout en condamnant ceux qui, en quelque sorte, ‘mangent leur propre chair’ à cause de leur paresse (Eccl. 4:1, 5; Prov. 6:6-11). Elle souligne la supériorité de la prospérité spirituelle sur la prospérité matérielle (I Tim. 6:17-19). Aussi l’apôtre Paul écrivit-​il: “Car nous n’avons rien apporté dans le monde, et nous n’en pouvons non plus rien emporter. Si donc nous avons nourriture et vêtement, nous nous contenterons de cela.” (I Tim. 6:7, 8). Cependant, les Écritures ne laissent pas entendre que la pauvreté matérielle est une vertu en soi; elles soulignent au contraire que l’extrême pauvreté risque d’inciter au vol. — Prov. 6:30, 31; 30:8, 9; voir à l’inverse Éphésiens 4:28.

      LES PAUVRES EN ISRAËL

      Ce n’était pas le dessein de Jéhovah que l’un quelconque des Israélites sombre dans la pauvreté. La nation reçut des terres en héritage (Nomb. 34:2-12). À l’exception des Lévites, qui percevaient le dixième du produit du sol en échange de leur service au sanctuaire, chaque famille israélite eut part à cet héritage, ce qui lui permettait de subvenir à ses besoins (Nomb. 18:20, 21). Les droits de propriété étaient solidement établis. Les lois relatives à l’héritage garantissaient que les terres ne deviendraient pas la possession d’une autre famille ou d’une autre tribu (Nomb. 27:7-11; 36:6-9; Deut. 21:15-17; voir HÉRITAGE). Elles ne pouvaient pas être cédées à perpétuité (Lév. 25:23). L’année du jubilé, toutes les terres qui avaient été vendues revenaient à leur propriétaire légitime (Lév. 25:13). Ainsi, même si un homme dilapidait ses biens, sa postérité ne perdait pas l’héritage pour toujours.

      En adhérant fidèlement à la loi de Dieu, les Israélites pouvaient dans une large mesure se préserver de l’indigence (Deut. 15:4, 5). Toutefois, s’ils se montraient désobéissants, ils perdraient la bénédiction de Jéhovah et connaîtraient alors la pauvreté à cause des malheurs qui leur surviendraient, tels que l’invasion d’armées ennemies ou une terrible sécheresse (Deut. 28:22-25; voir Juges 6:1-6; I Rois 17:1; 18:17, 18; Jacques 5:17, 18). Parce qu’ils étaient paresseux (Prov. 6:10, 11; 10:4; 19:15; 20:13; 24:30-34), ivrognes, gloutons (Prov. 23:21) ou avides de plaisirs (Prov. 21:17), certains faisaient venir la pauvreté sur eux et sur leur famille. En outre, des événements imprévisibles pouvaient également plonger une famille dans le besoin. Parfois, c’était la mort qui laissait derrière elle des orphelins et des veuves, ou encore un accident ou une maladie qui empêchait temporairement ou définitivement quelqu’un d’accomplir les tâches nécessaires. C’est pourquoi Jéhovah put dire à Israël: “Le pauvre ne disparaîtra jamais au milieu du pays.” — Deut. 15:11.

      La Loi, toutefois, aidait considérablement les pauvres à faire face à leurs difficultés. À l’époque de la récolte, ils avaient le droit de glaner dans les champs, les vergers et les vignes. Ils n’avaient donc pas besoin de mendier leur pain ou de voler (Lév. 19:9, 10; 23:22; Deut. 24:19-21). L’Israélite dans le besoin pouvait emprunter de l’argent sans avoir à payer un intérêt, et son débiteur devait se montrer généreux envers lui (Ex. 22:25; Lév. 25:35-37; Deut. 15:7-10; voir DETTE, DÉBITEUR). Pour améliorer sa situation pécuniaire, il pouvait vendre ses terres pour un temps ou se vendre lui-​même comme esclave (Lév. 25:25-28, 39-54). Pour ne pas imposer un fardeau trop lourd au pauvre, la Loi lui permettait de faire des offrandes de moindre valeur au sanctuaire. — Lév. 12:8; 14:21, 22; 27:8.

      Selon la loi de Dieu, la justice devait être appliquée de la même manière pour le riche et pour le pauvre, sans montrer de préférence à l’égard de l’un ou de l’autre à cause de sa situation (Ex. 23:3, 6; Lév. 19:15). Cependant, quand la nation d’Israël devint infidèle, les pauvres furent bien souvent opprimés. — És. 10:1, 2; Jér. 2:34.

      AU PREMIER SIÈCLE DE NOTRE ÈRE

      Il semble que la pauvreté était très répandue parmi les Juifs au Ier siècle de notre ère. La domination étrangère qui s’exerça à partir de l’exil babylonien contraria sans aucun doute l’application de la loi mosaïque qui protégeait les possessions héréditaires (voir Néhémie 9:36, 37). Les chefs religieux, et particulièrement les Pharisiens, se préoccupaient davantage de la tradition que d’inculquer aux Israélites le véritable amour du prochain et une considération légitime pour leurs parents âgés dans le besoin (Mat. 15:5, 6; 23:23; voir Luc 10:29-32). Les Pharisiens, qui aimaient l’argent, ne s’intéressaient guère aux pauvres. — Luc 16:14.

      Mais Christ Jésus, lui, ‘avait pitié des foules, car elles étaient dépouillées et disséminées, comme des brebis sans berger’. (Mat. 9:36.) Sa prédication de la bonne nouvelle aux pauvres et aux opprimés contrastait tellement avec la manière d’agir des chefs religieux du judaïsme, qu’elle constituait une des preuves qu’il était bien le Messie (Mat. 11:5; Luc 4:18; 7:22). Ceux qui réagissaient favorablement à son enseignement se voyaient également offrir le glorieux privilège d’hériter le royaume céleste. — Mat. 5:3; Luc 6:20.

      Les relations d’alliance que les Juifs entretenaient avec Dieu les mettaient dans l’obligation d’aider leurs frères israélites dans le besoin (Prov. 14:21; 28:27; És. 58:6, 7; Ézéch. 18:7-9). Zachée comprenait bien cela, aussi s’exclama-​t-​il lorsqu’il accepta Jésus comme le Messie: “Voici, Seigneur, que je donne aux pauvres la moitié de mon avoir.” (Luc 19:8). C’est pour cette même raison que Christ Jésus pouvait dire: “Quand tu offres un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles; et tu seras heureux, parce qu’ils n’ont pas de quoi te rendre.” (Luc 14:13, 14). Une autre fois, il donna le conseil suivant à un jeune chef riche: “Vends tout ce que tu as, et distribue aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux; puis, viens et suis-​moi.” (Luc 18:22). En montrant qu’il n’était pas disposé à se séparer de ses biens pour aider les autres, cet homme révélait qu’il ne se souciait pas sincèrement des opprimés et qu’il n’avait donc pas les qualités requises pour être un disciple de Christ. — Luc 18:23.

      Les encouragements de Jésus à venir en aide aux pauvres étaient en parfaite harmonie avec ce qu’il avait fait lui-​même. En sa qualité de Fils de Dieu dans le ciel, il possédait toutes choses. Pourtant, ‘bien qu’étant riche, il était devenu pauvre’. Venu en tant qu’homme de condition modeste sur la terre, il put racheter la race humaine et offrir à ses disciples la plus grande des richesses, la possibilité de devenir fils de Dieu (II Cor. 8:9). Il leur permit aussi de jouir d’autres grands trésors spirituels. — Voir II Corinthiens 6:10; Révélation 2:9; 3:17.

      En outre, quand il était sur la terre, Jésus s’intéressa personnellement à ceux qui étaient pauvres matériellement. Ses apôtres et lui avaient une caisse commune dans laquelle ils puisaient pour aider les Israélites dans le besoin (Mat. 26:9-11; Marc 14:5-7; Jean 12:5-8; 13:29). Des années plus tard, les chrétiens firent preuve de la même sollicitude en procurant un secours matériel à leurs frères nécessiteux (Rom. 15:26; Gal. 2:10). Certains, toutefois, oublièrent leur responsabilité à cet égard, aussi le disciple Jacques dut-​il les réprimander, car ils regardaient les riches avec faveur, mais ils méprisaient les pauvres. — Jacq. 2:2-9.

      Évidemment, seuls ceux qui le méritaient recevaient de l’aide. En aucune façon la paresse n’était encouragée. Comme l’apôtre Paul l’écrivit aux Thessaloniciens: “Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus!” — II Thess. 3:10.

  • Péʼ
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    • PÉʼ

      {Article non traduit.}

  • Peau
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    • PEAU

      La peau est considérée comme un organe du corps et elle remplit effectivement de nombreuses fonctions utiles à la santé telles que la protection, la régulation de la température du corps et l’élimination de certains déchets. La Bible mentionne des maladies cutanées (Lév. 13:1-46; 21:20; Deut. 28:27) et certaines détériorations de la peau dues à la maladie ou à la faim. — Job 7:5; 30:30; Lament. 4:8; 5:10.

      Selon la Loi, la peau des animaux utilisés pour certains sacrifices pour le péché était brûlée hors du camp d’Israël ou hors des portes de Jérusalem (Ex. 29:14; Lév. 4:11, 12; 8:17; 9:11; 16:27; Héb. 13:11). Le prêtre recevait la peau de l’animal qu’un Israélite présentait pour être offert en holocauste. — Lév. 7:8.

      Jéhovah procura des vêtements de peau à Adam et Ève pour couvrir leur nudité, après qu’ils eurent péché (Gen. 3:21). Certains utilisaient des peaux brutes comme vêtements, notamment des prophètes (II Rois 1:8; Mat. 3:4), y compris de faux prophètes (Zach. 13:4). Les peaux d’animaux servaient également à faire des sandales (Ézéch. 16:3, 10), des sacs (I Sam. 17:40) et des outres à eau, à vin, à lait, etc. (Gen. 21:14; Josué

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