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  • Que dire des gouvernements humains ?
    La Tour de Garde 1973 | 15 avril
    • Le problème de la drogue

      On a appelé l’usage de la drogue “la pire maladie de l’histoire américaine” ; il le devient rapidement pour d’autres nations aussi. Il a contribué dans une large mesure à l’accroissement considérable de la criminalité. Dans un discours prononcé le 14 septembre 1971 devant un public spécial des Nations unies, dans la ville de New York, Art Linkletter, personnalité de la radio et de la télévision, dont la fille fut victime de la drogue, a lancé au gouvernement un vibrant appel à l’action. Il a fait clairement comprendre que les gouvernements n’avaient pas réussi à satisfaire les besoins, les désirs et l’attente des peuples. Et Linkletter de demander :

      “Si une vie angoissante et vide de sens pousse les gens vers la drogue, comment changer cette vie ? Pourquoi tant de suicides dans le monde ? Pourquoi tant de gens sont-​ils conduits à une crise qu’ils sont incapables d’affronter, de résoudre ou de surmonter ? Pourquoi l’usage de la drogue fait-​il si souvent partie du tragique tableau ?”

      En conclusion, Linkletter laissa entendre que les gouvernements avaient mal orienté leurs efforts. Il dit :

      “Pour l’amour de la famille humaine, il faut que les Nations unies atteignent ceux qui sont dans la peine. Notre monde est déchiré par de grands débats, dont l’issue importera peu si la santé de nos enfants est ruinée. Nos savants dressent la carte de nos voyages dans l’espace, mais cela est inutile si nous laissons derrière nous un monde en proie aux douleurs.”

      La sous-alimentation

      Robert McNamara, président de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, parle de la sous-alimentation qui sévit dans le monde d’une manière qui devrait nous ouvrir les yeux sur l’incapacité des gouvernements humains à fournir à l’humanité ce qui est indispensable à son bonheur. Dans un discours prononcé le 27 septembre 1971 à Washington, devant le Bureau des gouverneurs de la Banque mondiale, il a déclaré que dans les pays moins favorisés, la sous-alimentation est générale et qu’elle est l’une des principales causes de la très grande mortalité infantile, donc un important obstacle au développement humain.

      McNamara ajouta : “Bien que de toute évidence on pourrait obtenir de bons résultats avec une dépense relativement faible par habitant, rares sont les nations où l’on fasse actuellement des efforts concertés pour s’attaquer au problème.”

      M. McNamara souligna ensuite toute l’étendue de la mortalité infantile dans les pays pauvres. Par exemple, dans certaines régions de l’Inde, le pourcentage des décès au cours de la première année de l’existence est de 150 à 200 pour mille naissances.

      Dans la République arabe unie, la mortalité chez les enfants de un à deux ans est 100 fois plus élevée qu’en Suède. — Vital Speeches of the Day, 15 octobre 1971.

      Antérieurement, dans le Reader’s Digest de février 1969, un célèbre savant a fait ce commentaire : “C’est une affreuse évidence que dans la lutte menée pour assurer à l’humanité sa nourriture, notre camp est mis en déroute. (...) Il est déjà trop tard pour éviter que la mortalité par la famine ne revête des proportions énormes.”

      La misère et l’aide sociale

      La misère est une cause fondamentale de sous-alimentation ; c’est un problème qui s’est révélé insurmontable jusqu’à présent, même dans les pays les plus riches. Le Dr John E. Reilly, un des principaux membres du Conseil pour le développement des pays d’outre-mer, relate ce qui suit :

      “D’après la Banque mondiale, en 1968, le revenu annuel moyen dans les continents en voie de développement était le suivant : en Asie, 110 dollars ; en Afrique, 130 dollars ; en Amérique latine, 370 dollars ; au Proche-Orient, 330 dollars. En comparaison, le revenu annuel par habitant était, aux États-Unis, de 4 000 dollars ; au Canada, de 2 500 dollars ; en Allemagne, de 1 900 dollars ; en Angleterre, de 1 800 dollars.”

      Le Dr Reilly continue en disant que dans les pays au revenu très faible il y a des millions de gens qui n’ont pour vivre que la moitié du revenu moyen. Les gouvernements humains sont-​ils parvenus, même avec l’aide des Nations unies, à améliorer cette triste situation ? Non, car le Dr Reilly dit : “Il est à craindre que pour des millions de personnes l’actuel niveau de vie sera, en 1971, inférieur à ce qu’il était en 1960.” Il continue :

      “Ce qui précède nous donne un bref aperçu de la situation dans laquelle se trouvent les pays en voie de développement, mais non une description exacte de tous les éléments du tableau : faim, privations, instruction très difficile à obtenir, répartition inégale des richesses, fréquence des maladies, sans parler de la répression politique, autant de conditions qui règnent actuellement dans le monde entier.”

      Même aux États-Unis, le pays le plus riche du monde, des villes entières connaissent une crise financière à cause du coût énorme de l’aide sociale. En 1970, il était estimé à 12,8 milliards de dollars.

      La situation est telle que les économistes n’entrevoient pas d’issue ; c’est ce qu’a démontré l’un d’eux, Procter Thomson, de l’université de Claremont, en Californie. Il a fait remarquer que dans un pays riche, au fur et à mesure que les fonds prévus pour l’aide sociale augmentent, les demandes d’aide augmentent d’autant. “Ainsi, dit-​il, la société est poursuivie par la misère comme l’homme par son ombre.”

      L’explosion démographique

      Eu égard à la population actuelle du globe, les gouvernements se trouveront bientôt dans une situation sans issue. Cela est assez triste, mais l’accroissement continuel de la population voue à l’échec les projets d’avenir des gouvernements. Dans un rapport de la Fondation Victor-Bostrom pour la Fédération internationale de la planification familiale, Rudolph Peterson, administrateur du Programme de développement organisé par les Nations unies, a fait ce commentaire :

      “L’accroissement déconcertant de la population du globe jette une ombre noire sur tous les efforts que nous déployons pour favoriser le développement international. Améliorer les conditions de vie dans des pays où la population double tous les vingt ans ressemble au travail de Sisyphe, éternellement condamné à rouler un rocher jusqu’au sommet d’une montagne, d’où il retombait aussitôt.”

      D’autre part, A. H. Boerma, directeur général de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, lance un appel très urgent :

      “Je n’ai pas besoin d’insister sur le fait que, par suite de la folle poussée démographique enregistrée actuellement sur notre planète, les principaux problèmes du monde, — la faim, la pauvreté et le chômage, — le mènent au bord du gouffre. Je n’ai pas besoin de décrire les horreurs qui en résulteraient, et ce n’est pas à moi d’entrer dans les détails quant à ce qui devrait être fait (...). Mais de cette tribune j’aimerais inviter toutes les personnes concernées à accepter la nécessité d’un contrôle de la population.”

      En conséquence, que peut-​on dire des gouvernements humains ? Ont-​ils résolu ne serait-​ce qu’un seul des problèmes fondamentaux de l’humanité ? Ont-​ils permis aux hommes de vivre ensemble dans la paix ? Les ont-​ils affranchis du besoin, de la crainte, de la faim, des privations et du crime ? Leur ont-​ils procuré ce qu’ils attendaient d’un gouvernement ?

      Quel sera le sort des gouvernements humains ? Tous les problèmes, — la pollution, la guerre, la faim, la drogue, etc., — sont assez graves en eux-​mêmes pour entraîner une catastrophe mondiale. Ensemble ils engendrent une situation complexe que la sagesse et les efforts humains ont été absolument incapables d’améliorer, encore moins de changer.

      Le moment n’est-​il pas venu pour l’homme de chercher des conseils auprès d’une autorité supérieure, d’écouter le Dieu souverain de l’univers ? Ce qu’il dit et ce qu’il se propose de faire quant à la domination de la terre signifie pour l’homme la vie ou la mort. C’est ce que nous verrons dans l’article suivant.

  • Le gouvernement divin — seul espoir pour tous les hommes
    La Tour de Garde 1973 | 15 avril
    • Le gouvernement divin — seul espoir pour tous les hommes

      Le message puissant renfermé dans cet article a été présenté sous la forme d’un discours public au cours d’une série d’assemblées organisées en de nombreux endroits de la terre et écouté par 1 300 000 personnes.

      “Revenez à la forteresse, prisonniers de l’espérance !” — Zach. 9:12, NW.

      1. Qu’ont procuré jusqu’à ce jour les gouvernements humains à tous les hommes, et peut-​on fonder son espérance sur la théorie de l’évolution ?

      UN “GOUVERNEMENT divin” peut-​il offrir à tous les hommes quelque chose que les gouvernements humains ne leur ont pas déjà apporté ? Tout ce que ces derniers ont procuré à l’humanité jusqu’à ce jour n’a certainement rien de “divin”, c’est-à-dire de “particulièrement bon”. Si l’on en juge par ce qui se passe aujourd’hui dans le monde, les gouvernements humains ne promettent rien de mieux que ce qu’ils ont déjà apporté aux hommes, ce qui est bien loin d’être satisfaisant. En réalité, tout cela est très décevant. Durant les siècles et les millénaires écoulés, les hommes ont prouvé qu’ils ne pouvaient rien nous offrir d’autre que des gouvernements humains. Les hommes étant imparfaits, ces formes de gouvernement se sont également révélées imparfaites. La théorie largement répandue de l’évolution ne nous donne aucune raison d’espérer que les hommes évolueront au cours de notre génération ou durant les centaines de millions d’années à venir pour devenir des dieux grâce à de brusques “mutations” étonnamment bénéfiques. On ne peut fonder sur les gouvernements humains le moindre espoir d’affranchissement de la détresse mondiale actuelle.

      2. a) Qu’est-​ce qu’un espoir, et qu’est-​ce que doit être un espoir pour tous les hommes ? b) L’Organisation des Nations unies s’est-​elle révélée un espoir pour le monde, et qu’en serait-​il si elle disparaissait ?

      2 Pratiquement tous les hommes sont sans espoir. On a défini l’espoir comme “l’attente d’une chose désirée” ou comme un “désir dont on espère la réalisation”.

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