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Faut-il rendre la pareille ?Réveillez-vous ! 1974 | 22 août
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physiques sérieux. En étant déterminé à se venger, on peut être amené à commettre des transgressions plus graves de la loi de Jéhovah, par exemple un acte de violence ou un meurtre. De plus, Jéhovah promet qu’il fera lui-même bientôt disparaître toute méchanceté. Sachant cela, rendrez-vous la pareille ?
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Coup d’œil sur le mondeRéveillez-vous ! 1974 | 22 août
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Coup d’œil sur le monde
La production du pétrole a augmenté
Malgré la crise qui a éclaté vers la fin de 1973, la consommation et la production du pétrole ont augmenté l’année dernière. La production totale du pétrole dans le monde a atteint 2 832 000 000 de tonnes en 1973, contre 2 595 000 000 en 1972, soit une augmentation de 9,2 pour cent. L’année précédente, la croissance avait été de 5,1 pour cent. Quant à la consommation, elle a augmenté en 1973 de plus de 7 pour cent. Presque le tiers du pétrole mondial a été consommé aux États-Unis. D’après le président de la compagnie pétrolière Shell, en dépit de la baisse de production en novembre et décembre 1973, il existe de nouveau des surplus de pétrole, puisque la production a repris, tandis que dans certains pays la consommation a diminué en raison du prix élevé des produits pétroliers et des mesures d’économie décidées par les gouvernements. En tout cas, les compagnies pétrolières semblent avoir fort bien survécu à la crise et ne paraissent pas être sur le point de faire faillite...
Les dix principaux producteurs de pétrole
Avec une production annuelle de 613 millions de tonnes, les États-Unis sont toujours, et de loin, en tête de la production de pétrole brut. Ils sont suivis, par ordre décroissant, de l’Union soviétique (421 millions de tonnes), de l’Arabie saoudite (364 millions de tonnes) et de l’Iran (293 millions de tonnes). Ce sont là les quatre plus gros producteurs de pétrole du monde. Viennent ensuite, avec leur production annuelle indiquée en millions de tonnes, le Venezuela (175), le Koweït (165), la Libye (104), le Nigeria (101), le Canada (100) et l’Iraq (95). Ces chiffres se rapportent à 1973. Un rapide calcul permet de constater que si les pays arabes mettaient leur production à la disposition de l’URSS, l’équilibre des ressources pétrolières pencherait en faveur du bloc communiste.
“Nationalisme pétrolier en URSS”
Sous ce titre, le quotidien français Le Monde a écrit : “L’Union soviétique est décidée à garder pour elle le maximum de son pétrole. L’or noir de la Sibérie (...) va être exploité dans un esprit plus étroitement nationaliste. Ce changement significatif de la politique de l’URSS a été annoncé lundi à des journalistes américains par M. Valentin Chachine. Le ministre soviétique du pétrole leur a déclaré : ‘Je ne pense pas que nous ferons appel à des participations étrangères pour la mise en valeur des ressources pétrolières soviétiques.’ (...) Sans doute l’Union soviétique a-t-elle toujours une grande soif de devises. Mais la revalorisation de l’or noir — comme celle de l’or jaune — lui permet d’étancher cette soif beaucoup plus aisément. (...) Restent deux inconnues. Les Soviétiques sont-ils décidés à pratiquer la même politique pour leurs ressources en gaz, elles aussi très abondantes et très convoitées par les Occidentaux ? On ne voit pas pourquoi les Soviétiques ne seraient pas, dans ce domaine aussi, tentés par le nationalisme. Les approvisionnements pétroliers à destination des pays de l’Est seront-ils remis en cause ? On l’ignore, mais
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