l’extrait suivant tiré de l’Annuaire des Témoins de Jéhovah 1976: “Bien que le peuple de Jéhovah soit persécuté dans de nombreux pays, son œuvre n’a pas cessé de se poursuivre et cela même derrière le Rideau de fer et dans d’autres pays totalitaires où il y a eu en moyenne chaque mois 177 861 proclamateurs du Royaume ; ce chiffre représente un accroissement de 8,8 pour cent par rapport à l’année précédente. Un nouveau maximum de 185 804 proclamateurs a également été atteint. Dans les pays communistes et dans d’autres où l’œuvre est plus ou moins interdite, les Témoins doivent accomplir clandestinement leur ministère et se cacher soigneusement. Pourtant, l’assistance au Mémorial s’est élevée à 291 460 personnes. Songez un peu ! L’année passée, ces chrétiens persécutés ont consacré 19 003 812 heures à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume.”

“Très courageux”

Le rédacteur en chef du journal religieux canadien United Church Observer a écrit dernièrement : “Ce n’est pas souvent que les représentants des grandes religions défendent les Témoins de Jéhovah. Il faut dire, cependant, qu’il s’agit d’un groupement courageux qui supporte plus de persécutions imméritées que tout autre groupement religieux au monde. (...) En Allemagne nazie les Témoins ont été très courageux. On parle rarement de la façon dont ils ont résisté à Hitler. (...) Toutes proportions gardées, aucune autre religion ne s’est montrée aussi ferme ni n’a autant souffert qu’eux. Ils sont intransigeants dans leur résistance à l’égard des régimes totalitaires et des dictatures militaires. (À Cuba, Fidel Castro a réussi à s’arranger avec les autres religions, mais il ne sait pas quoi faire des Témoins de Jéhovah.) Au Malawi, comme dans bon nombre d’autres États africains, les Témoins pourraient être de bons citoyens, productifs et aux mœurs exemplaires, si un gouvernement peu avisé n’essayait pas de les obliger à adhérer au parti et à voter, choses qui heurtent leurs convictions.”

12,5 % des Américains sont pauvres

Selon des statistiques publiées par le Bureau de recensement américain, en 1975 le nombre des pauvres aux États-Unis a atteint un nouveau record : 25 900 000, soit un habitant, sur huit. Alors que le nombre des pauvres officiellement recensés tombait régulièrement, depuis 1973 il ne cesse de s’accroître. En 1975, leur nombre a augmenté de 10,7 pour cent. On attribue cette paupérisation principalement au chômage. En effet, proportionnellement elle frappe plus la population active que les gens âgés. Tandis que le nombre des pauvres parmi les personnes âgées de plus de soixante-cinq ans n’a augmenté que de 7,5 pour cent, chez les gens n’ayant pas atteint cet âge la pauvreté a progressé de 11,2 pour cent. D’autre part, cette paupérisation progresse plus vite chez les Blancs que chez les Noirs (respectivement 12,9 pour cent contre 6,1 pour cent). Il est vrai que les Noirs étaient déjà très défavorisés, puisque la proportion des pauvres chez eux est d’environ 30 pour cent, alors qu’ils ne représentent que 12 pour cent de la population.

Prêtres et évêques de sexe féminin

À l’occasion de son congrès triennal tenu l’automne dernier à Minneapolis, États-Unis, l’Église épiscopalienne (issue de l’Église anglicane) a décidé d’admettre les femmes au sacerdoce. Cette décision, acquise de justesse à la chambre des délégués (composée de prêtres et de laïcs), avait pourtant été approuvée la veille par 60 pour cent des évêques de cette Église. Commentant cette décision, la revue américaine Time a écrit : “L’Église épiscopalienne, jadis tranquille et prospère, qui compte trois millions de fidèles, avait été déchirée à la fin des années 60 par la question des subventions aux groupes d’extrême gauche des minorités ethniques. Ce n’était pourtant que bagatelle en comparaison avec la guerre totale qui oppose aujourd’hui partisans et adversaires de l’ordination de prêtres et d’évêques de sexe féminin. La convention de Minneapolis a finalement voté en faveur de l’ordination des femmes, rompant avec une tradition qui remonte aux origines de l’Église.” Time aurait pu ajouter que l’Église épiscopalienne rompt également avec les enseignements de la Bible.

Les Français consomment plus de médicaments que les Américains

D’après une étude effectuée dernièrement par le Centre de recherche et de documentation sur la consommation, le volume de la consommation pharmaceutique est plus élevé de 50 pour cent en France qu’aux États-Unis. En effet, bien que l’Américain moyen et le Français moyen dépensent à peu près autant pour les médicaments, étant donné que les produits pharmaceutiques sont nettement plus chers aux États-Unis qu’en France, la consommation par habitant est nettement plus élevée chez les Français. Le rapport déclare entre autres : “Les médecins américains, qui sont consultés plus souvent qu’en France, prescrivent moins souvent et moins de produits différents que leurs collègues français.” Il faut dire aussi qu’aux États-Unis 86,4 pour cent des frais de médicaments sont supportés par les malades. Or, quand on doit payer soi-​même,...

“Le foie et la pilule”

Environ deux cent cinquante médecins français et étrangers ont assisté dernièrement à une conférence organisée à Vichy par la Société des sciences médicales, sur le thème “Le foie et la pilule”. Dans un rapport sur ce colloque, Le Figaro a écrit : “Quels effets produisent les contraceptifs oraux sur la cellule hépatique et les voies biliaires ? Le docteur Bernadette Chevrel, de Paris, a démontré que les ictères (jaunisses) dus à la pilule sont devenus très rares, mais les professeurs Guinet, de Lyon, et Crétin, de Lille, ont révélé que l’usage de la pilule perturbait le métabolisme des graisses et des sucres chez les femmes prédisposées au diabète. Quant au docteur Poupon, de Paris, il a démontré qu’il y avait des risques semblables chez les femmes sujettes aux calculs vésiculaires.” Le journal parisien a intitulé son article “Contraceptifs oraux : prudence pour les diabétiques et les hépatiques”.

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