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Un agencement qui révèle un desseinRéveillez-vous ! 1979 | 8 mai
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l’oreille moyenne qui les convertit en vibrations mécaniques, jusqu’à l’oreille interne qui transforme ces vibrations en impulsions électriques, se révèle un plan extrêmement élaboré.
Le miracle proprement dit se déroule dans la cochlée, cette partie de l’oreille interne qui ressemble à un limaçon. Là, les vibrations mécaniques sont converties en impulsions électriques et acheminées jusqu’au cerveau où elles sont interprétées comme des sons. À cet effet, il s’y trouve un organe qui contient 24 000 cils minuscules qui fonctionnent comme les cordes d’un piano. Les vibrations acoustiques transmises à la cochlée sont décomposées en différentes tonalités par ces “cordes”. Les cils envoient ensuite des influx électriques au cerveau par l’intermédiaire des nerfs auxquels ils sont reliés. À ce sujet, une encyclopédie déclare: “Puisque la cochlée de l’oreille d’un pianiste est environ un million de fois plus petite que le piano sur lequel il joue, il faut réduire au cent millionième le clavier et les cordes d’un piano si l’on veut se représenter la taille du ‘piano’ auditif qui fonctionne dans l’oreille.” Ce “piano”, renfermé dans un organe de la taille d’un pois, reproduit tous les sons, du plus doux murmure de la voix au fortissimo d’un orchestre symphonique. Est-ce le hasard, ou bien cette disposition révèle-t-elle un plan préparé à l’avance? A-t-on jamais ouï-dire qu’un piano à queue ait vu le jour par accident?
“L’instrument des instruments”: la main
La formule fut utilisée par un médecin de l’Antiquité alors qu’il traitait de cet organe qui a permis tant de réalisations humaines. Le biochimiste Isaac Asimov se fit l’écho de ce propos lorsqu’il écrivit:
“[La main] est au sens absolu l’organe de la manipulation. Rien dans la nature ne saurait se comparer à ces quatre doigts souples opposés au pouce et qui permettent de pincer, d’agripper fermement, de tordre, de plier, de pousser ou de tirer n’importe quel objet, et aussi de frapper délicatement les touches d’un piano ou d’une machine à écrire.”
Ainsi, non seulement la main est pleine de force, mais elle présente une agilité stupéfiante. Elle permet aussi bien de manier une lourde masse que de ramasser une épingle minuscule.
Mais où sont situés les puissants muscles qui commandent les doigts? Eh bien, si vous deviez dessiner une main, où les placeriez-vous? Dans les doigts? Quelle horreur! Cela ferait des doigts pleins de force, mais ils ressembleraient à de gros boudins. Essayez donc de ramasser une épingle avec de gros boudins! Non, la majeure partie des muscles qui commandent à la mobilité des doigts se trouvent dans l’avant-bras. D’ailleurs, il suffit de plier les doigts tout en tâtant son avant-bras pour sentir sans difficulté le mouvement de ces muscles. Si les doigts allient la force à une indéniable souplesse, c’est que ces muscles s’insèrent à leur extrémité par des tendons très longs. Quelle remarquable disposition! Là encore, peut-on parler d’un accident dû au hasard?
“Le plus remarquable miracle de la nature”: le cerveau
C’est en ces termes que le célèbre anthropologue évolutionniste Loren Eiseley parla du cerveau en 1955. Malgré toute sa technologie moderne, l’homme reste ébahi devant les prodigieuses facultés du cerveau. Celui-ci contient “10 milliards de neurones qui peuvent chacun se raccorder jusqu’à 25 000 autres neurones. On en arrive à un nombre d’interconnexions dont même les astronomes ne reviennent pas. Et pourtant, si quelqu’un est habitué à manier des chiffres astronomiques, c’est bien un astronome!”. L’encyclopédie dont sont extraites ces lignes ajoutait: “Un ordinateur suffisamment perfectionné pour réaliser un tel nombre d’interconnexions couvrirait toute la terre.”
Or, toutes ces fonctions sont rassemblées dans un organe de quelque 1 400 grammes qui tient dans le creux des mains. On conçoit sans peine que le cerveau ait été appelé “la masse de matière qui présente l’organisation la plus élevée dans l’univers”.
En outre, le cerveau est doué d’une faculté qu’aucun ordinateur conçu par l’homme ne possède, à savoir l’imagination créatrice. Quel meilleur leur exemple peut-on fournir que celui du compositeur Ludwig van Beethoven? À la création de l’une de ses plus belles œuvres, la neuvième Symphonie, il y eut un tonnerre d’applaudissements, tant l’auditoire avait été subjugué. Pourtant, Beethoven ne les entendit pas, car il était devenu complètement sourd. Rendez-vous compte: ce compositeur avait transcrit des notes qu’il avait “entendues” uniquement dans son imagination, alors qu’en fait, pas une d’entre elles ne lui avait frappé l’oreille. Quelle puissance d’imagination créatrice le cerveau recèle!
Le corps humain ne montre-t-il pas à l’évidence qu’il est conçu avec un plan admirablement élaboré? Ne devrait-on pas logiquement partager cette conclusion d’un ingénieur expert en renom qui, après s’être escrimé pendant deux ans sur la mise au point d’un “cerveau électronique”, déclara: “Après avoir rencontré et résolu tant de problèmes dans la conception de cet [ordinateur], il ne serait pas logique de croire que cet appareil ait pu voir le jour autrement qu’avec l’intervention (...) d’un inventeur intelligent. (...) Si cet ordinateur a nécessité un inventeur, que dira-t-on alors de cette mécanique (...) bien plus complexe qu’est le corps humain?”
Ces multiples exemples qui attestent la présence d’un plan préconçu pourraient-ils n’être que le fruit du hasard? Voici la réponse du célèbre statisticien George Gallup: “Je peux prouver l’existence de Dieu par les statistiques. Prenez seulement le corps humain: les chances pour que toutes les fonctions qu’il remplit soient le produit du hasard sont statistiquement inconcevables.” En d’autres termes, les chances pour que tout ait pu arriver “tout seul”, sans l’intervention d’une puissance directrice, sont quasiment nulles, “statistiquement inconcevables”.
Reconnu à sa mort comme “indéniablement le plus grand génie scientifique de son temps”, Lord Kelvin aboutit à la même conclusion. “Nous sommes absolument contraints par la science, déclara-t-il, de croire, sans que son existence fasse l’ombre d’un doute, en une Puissance Directrice, c’est-à-dire une influence autre que les forces physiques, dynamiques ou électriques (...). La science nous oblige à croire en Dieu.” (C’est nous qui soulignons.)
Ainsi, nous discernons la preuve de l’existence de Dieu, d’une part grâce à la bonne vieille logique scientifique, d’autre part à cause de la présence manifeste d’un dessein préconçu dans l’univers qui nous entoure. Mais il reste encore une question à résoudre: Comment se représenter Dieu? Nous vous invitons à poursuivre votre lecture par celle de l’article présenté ci-dessous qui fournira une réponse satisfaisante à cette question.
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Dieu existe! Mais comment peut-on se le représenter?Réveillez-vous ! 1979 | 8 mai
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Dieu existe! Mais comment peut-on se le représenter?
QUELLE est la personnalité de Dieu? Est-il le genre de personne que l’on aime quand on la connaît intimement? Voilà des questions importantes, ne trouvez-vous pas?
Comment parvenir à connaître certaines de ses qualités? Voici la réponse de la Bible, selon l’épître aux Romains, chapitre 1, verset 20: “En effet, ses qualités invisibles [celles de Dieu] se voient distinctement depuis la création du monde, car elles sont perçues par l’intelligence grâce aux choses qui ont été faites [“quand on les considère dans ses ouvrages”, Segond révisée], oui, sa puissance éternelle et sa divinité de sorte qu’ils sont inexcusables.”
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